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    L’abattement

     

    L’abattement

     

    ACTES 27.13‑26

    La vie nous déçoit parfois. Même lorsque nous soumettons nos projets à Dieu, nous pouvons affronter des obstacles. La frustration qui en résulte peut mener au découragement. Quand la difficulté subsiste, nous pourrions alors céder au désespoir.

    Il arrive souvent que ce qui nous abat soit une situation qui nous semble sans issue. Pensons au voyage en mer que Paul a entrepris pour se rendre à Rome. Quand une formidable tempête s’est levée, les marins ont tout fait pour sauver le navire; n’y parvenant pas, ils ont graduellement perdu espoir (Ac 27.20). Il arrive que nous ne puissions changer les circonstances : une perte d’emploi, le décès d’un être cher, un diagnostic accablant. Alors, le désespoir peut s’emparer de nous.

    Des projets remis à plus tard peuvent aussi nous décourager. Pensons à Anne qui était affligée parce que son espoir était différé (1 S 1.10,11; Pr 13.12). Les femmes de son entourage portaient des enfants, mais pas elle. Quand les événements ne se déroulent pas selon nos plans, nos sentiments ressemblent parfois aux siens.

    Il arrive également que les chrétiens soient décontenancés parce qu’ils croient que Dieu les a abandonnés. Je me rappelle une époque de ma vie où je me suis senti très seul. Mon esprit m’assurait que Dieu était à mes côtés, mais mes sentiments me disaient le contraire. Pour résister à mes émotions, j’ai cherché le Seigneur par la prière et la méditation biblique.

    Devant le découragement, vous avez un choix. Vous concentrerez‑vous sur votre situation ou sur notre Père aimant, et lui ferez‑vous confiance?

     

    (Source : encontact.org)


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    La vérité vous rendra libres

     

    La vérité vous rendra libres

     

     

     "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres" Jean 8.32  


     De nombreuses souffrances de l'âme puisent leur capacité à demeurer enracinées en nous, aussi longtemps que nous les taisons, ou même pire, que nous les nions. Nous nous mentons à nous-mêmes, nous mentons à notre entourage, nous croyons que le silence et le mensonge, vont nous apporter la guérison, mais il n'en est rien.

    Seule la vérité a le pouvoir de rendre libre.


    J'ai connu une personne qui était battue par son mari, qui vivait dans la peur et l'angoisse, mais
    cachait cette réalité à tout son entourage. Ni ses amies, ni ses parents, ni ses collègues de travail ne connaissaient la réalité de son drame. Elle cachait ses bleus avec des vêtements amples, et si l'un était visible elle disait qu'elle s'était cognée ou qu'elle était tombée. Ce mensonge était recevable parce qu'en public son mari était charmant. Elle vivait avec un manipulateur pervers qui la rendait malheureuse. Elle a pensé au suicide à plusieurs reprises ; l'une de ces tentatives a échoué. Elle mentait, elle se mentait, et son âme était désespérée. Un jour elle a enfin décidé de fuir et de dire la vérité. La guérison intérieure a été amorcée ce jour-là. Pourquoi ?

    Parce que, seule la vérité a le pouvoir de rendre libre.

    Il nous arrive de vivre dans toutes sortes de silences ou de mensonges qui ne font qu'aggraver les blessures intérieures. L'enfant qui a été victime d'une violence quelconque, auquel on a volé son innocence, va croire le mensonge qui lui est souvent distillé insidieusement par ceux qui l'ont blessé : “Tu es responsable”. Il croit en sa culpabilité, et ce mensonge (car c'en est un), continue à empoisonner sa vie. De même, l'enfant qui aura eu un père autoritaire et sévère va croire dans le mensonge qui consiste à dire que Dieu est autoritaire et dur. Quel que soit le silence ou le mensonge, dans lequel nous nous enfermons, il ne peut nous apporter la guérison intérieure. C'est ce qu'a expérimenté le roi David. Aussi longtemps qu'il vivait dans la négation et le mensonge, il était malheureux. Il a découvert que seule la vérité pouvait le rendre libre, et il l'exprime ainsi : "Tu veux que la vérité soit au fond du cœur"
    Psaumes 51.8

    Souvenez-vous de cette femme atteinte d'une perte de sang, il nous est dit : "Elle vint se jeter aux pieds du Seigneur, et lui dit toute la vérité". Et Jésus lui dit : "Va en paix, et sois guérie de ton mal" 
    Marc 5.33-34.

    Un conseil pour aujourd'hui :
    Ne permettez pas au silence et au mensonge de vous enfoncer toujours plus dans l'abîme de vos blessures intérieures. Croyez en l'amour de Dieu, en sa parole qui est la vérité, en sa miséricorde, en sa grâce, en sa justice. Soyez vrai(e) devant lui, il guérira votre âme blessée.

     

     

    Paul Calzada

    (Source : TopChrétien)

     

     

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    Vaincre la peur de manquer (1 à 3)

     

    Vaincre la peur de manquer (1)

     

    « Ceux qui cherchent l'Éternel ne manquent d'aucun bien » Ps 34.11

    Il n'y a pas de mal à grandir dans la pauvreté, tant que la pauvreté ne grandit pas en vous pour finir par contrôler vos pensées. Évoquant son enfance misérable, un homme célèbre a confessé un jour qu'il souffrait encore aujourd'hui de la peur de manquer. Du coup il s'infligeait trop de privations, voyait sa fortune comme quelque chose d'irréel, incapable de se détendre et apprécier les bénédictions que la réussite lui apportait. Pourtant, sa femme avait pu apporter un certain équilibre dans sa relation avec l'argent. Qui croyez-vous responsable de votre succès, vous-même ou Dieu ? Aussi longtemps que vous pensez que c'est vous, vous resterez vulnérable aux gens, aux circonstances et aux conditions économiques. Mais lorsque vous comprenez que Dieu est à l'origine de votre réussite, vous êtes capable de bien gérer vos acquis. Vous avez le choix : vous fier à vous-même ou faire confiance à Dieu ! Le Psalmiste écrit : « Car rien ne manque à ceux qui le craignent. Les lionceaux éprouvent la disette et la faim, mais ceux qui cherchent l'Éternel ne manquent d'aucun bien » (v.10-11). Vous dites : « Mais ça c'est une promesse de l'Ancien Testament ». Alors en voici une du Nouveau Testament : « Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne » (2Co 9.8). 

     

     

    Vaincre la peur de manquer (2)


    « L'Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien » Ps 23.1

    Pourquoi la Bible nous compare-t-elle à des moutons ? Parce qu'ils sont parmi les créatures les plus dépendantes du monde. Ils doivent s'en remettre au berger pour tous leurs besoins. Et Dieu veut que nous soyons ainsi, dépendants de lui. Si vous vivez constamment dans la peur de manquer, votre confiance en Dieu est insuffisante. Cette peur viscérale nous conduit à bien d'autres peurs, y compris la peur du handicap, la peur de vieillir, la peur d'investir, ou la peur d'une retraite misérable. Dans sa forme extrême, la peur de manquer vous amène à vivre sous tranquillisants et autres médicaments. Elle est aussi une des causes profondes de la cupidité. Votre volonté de vous assurer contre une éventuelle pénurie peut tourner à l'obsession, et vous faire épargner à l'excès. Vous deviendrez dépendant du travail pour que ni vous ni vos enfants ne manquiez jamais de rien. Comme toutes les peurs, elle se base sur une mauvaise perception de Dieu, en particulier sa capacité et sa volonté à prendre soin de vous. « L'Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien ». Arrêtez de vivre comme si vous doutiez des promesses de Dieu ! Commencez par apprendre à les connaître, comprendre les conditions qu’il pose, les respecter, et vous reposer sur son amour et sa fidélité. Mais pour autant, ne restez pas les bras croisés en attendant que Dieu fasse ce qu'il vous a mis en capacité de faire Faites ce qui est naturel et laissez-le se charger du surnaturel.

     

     

    Vaincre la peur de manquer (3)

     

    « Celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » Ep 3.20

    Voici quelques pistes bibliques pour vaincre la peur de manquer :

     


    1) donnez à Dieu le premier dixième de vos revenus (voir Mal 3.8-12 ; Mt 23.23). Ne prétendez pas que c’est une loi de l'Ancien Testament et non du Nouveau Testament. Ne vaut-il pas mieux aller au-delà de ce qui est demandé, plutôt que d’apprendre plus tard que vous n’avez pas satisfait les attentes de Dieu ?  

    2) appliquez la règle des « 10/10/80 ». Après avoir donné à Dieu les premiers 10% de votre revenu, épargnez les 10% suivants et faites votre budget avec les 80% restants.

    3) affrontez les domaines où vous avez le plus peur de manquer. Nourriture ? Logement ? Transport ? Santé ? Retraite ? Effacez maintenant ces tableaux noirs et remplacez-les par cette promesse : « Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne » (2Co 9.8).

    4) refusez de compter uniquement sur vos compétences, vos atouts ou vos bonnes relations pour assurer vos arrières. « Celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Ep 3.2). Optimisez vos propres forces, mais au final, croyez en la seule puissance de Dieu. Jésus a dit : « Moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu'elles l'aient en abondance » (Jn 10.10). Cela ne concerne pas seulement la vie spirituelle, mais tous les aspects de la vie. Aujourd'hui, croyez et recevez par la foi ce que Jésus a promis, et commencez à vivre pleinement. 

     

     

    Bob Gass

     

     

     

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    Réconfort dans l’épreuve

     

    Réconfort dans l’épreuve

     

     

    “Dieu la secourt dès le point du jour.” Psaumes 46.6

     

    Lorsque votre monde soudain vacille et s’assombrit, n’oubliez jamais que les plans divins à votre égard ne sont pas anéantis pour autant. Si aujourd’hui vous vous sentez acculé, le dos au mur et sans espoir de fuite, suivez les conseils suivants :


    1- levez les yeux vers le fleuve. “Il est un fleuve dont les courants apportent la joie...” (
    Psaume 46.5). Dans l’Ancien Testament le fleuve représente la providence divine qui couvre chacun de vos besoins. Lorsque les sources humaines se mettent à tarir, ne vous affolez pas : levez les yeux vers le fleuve !


    2- levez les yeux vers la cité de Dieu. Ce dernier a placé “la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut” au centre même de vos difficultés. La cité divine, symbole de Sa puissance autant que de Sa présence, vous garantit qu’Il est toujours le maître suprême de votre destinée et qu’Il ramènera la paix et l’ordre au sein de votre monde en déconfiture aujourd’hui.

    3- recherchez les signes qui indiquent la présence de Dieu. Dieu sera là pour vous “secourir dès le point du jour”. L’aube est le symbole du renouveau et devrait vous encourager à croire qu’au-delà des difficultés et des épreuves présentes, va poindre un jour nouveau. “Sa bonté se renouvelle chaque matin.

    Que Ta fidélité est grande, Seigneur !” (Lamentations 3.23). 

    4- “venez, regardez les œuvres du Seigneur !” (
    Psaume 46.9). Se remémorer les actes grandioses qu’Il a accomplis pour vous dans le passé encouragera votre foi et vous rappellera qu’Il est “le même hier, aujourd’hui et à jamais !” (Hébreux 13.8). S’Il a pris soin de vous dans le passé, il n’y a aucune raison qu’Il ne continue pas à le faire aujourd’hui et demain ! 5- levez les yeux vers Dieu et laissez la paix envahir votre cœur. Si vous vous appuyez sur l’évidence de Sa puissance et de Sa fidélité à votre égard, vous pourrez vivre en acceptant Son commandement : “Tenez-vous tranquille et reconnaissez que Je suis Dieu !” (Psaume 46.11).

     

    Bob Gass

     

     

     

     

     

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    Solitude et Isolement

     

     

    Solitude et Isolement

     

     

     L'isolement est une mauvaise solitude ! Les deux situations sont proches, il s'agit d'être seul, et pourtant il y a une grande différence entre les deux états.

    « Le mot ‘isolement' exprime la douleur d'être seul, et le mot ‘solitude' exprime la gloire d'être seul. » Paul Tillich (1886-1965)

    Voilà une présentation intéressante de ces deux termes. Il y aurait donc des vertus à la solitude ?

    Il n'est pas nécessaire de se retrouver seul pour souffrir d'isolement. On peut être dans une foule et se sentir désespérément seul. C'est un des maux de nos temps modernes et, malheureusement, cette triste réalité a tendance à cacher les bienfaits de la solitude.

    L'isolement est la description d'une situation où un individu est séparé du reste de son environnement. (Définition Wikipédia). C'est une situation qui est subie.

    Les sources d'un isolement peuvent être variées, par exemple (non exhaustif) :

    • Le prophète Élie s'est retrouvé seul après une grande victoire, il s'est senti abandonné.

    1 Rois 19 :10 « …je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie. LSG”

    • Moïse a connu la lourde responsabilité de diriger et l'isolement qui en découlait.

    Nombres 11 :14-17 « Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi… “ Et Dieu vient à son aide : “Je prendrai de l'esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu'ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas à toi seul. LSG»

    • David s'est souvent trouvé dans une situation de désespoir.

    Psaume 25 : 16 « Regarde-moi, ô Eternel, et fais-moi grâce,
 car je suis seul et malheureux. Bible du Semeur, BDS”

    • Paul a été déserté dans le cadre de l'exercice de son ministère.

    2 Timothée 4:16 “La première fois que j'ai eu à présenter ma défense au tribunal, personne n'est venu m'assister, tous m'ont abandonné. Qu'il ne leur en soit pas tenu rigueur. BDS”

    2 Timothée 1 :15 « Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m'ont abandonné, entre autres Phygelle et Hermogène, LSG”

    • Jésus s'est retrouvé seul, rejeté par les hommes.

    Jean 16 :32 : « Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul; LSG”


    La solitude est l'état, ponctuel ou durable, d'une personne seule, c'est-à-dire d'une personne qui n'est engagée dans aucun rapport avec autrui. (Définition Wikipédia). C'est une situation qui est acceptée.

    Rechercher la solitude est parfois indispensable, par exemple :

    Pour prier :

    Luke 5 :15-16 « Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l'entendre et pour être guéris de leur maladies. Et Lui, Il se retirait dans les déserts, et priait. LSG »
    Matthieu 6 :6 « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. LSG”

    Pour se mettre à l'écart :

    Luc 4:42 “Dès que le jour parut, Jésus sortit et alla dans un lieu désert. LSG”

    Jean 6 :15 « Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. LSG”

    • Pour rechercher Dieu : 

     

    Daniel 10:8 “ Je restai seul, et je vis cette grande vision… LSG »

    • Pour rester dans le silence : 

    Lamentations 3 :28 : “Il se tiendra solitaire et silencieux, Parce que l'Éternel le lui impose. LSG”

    • Pour trouver du repos physiquement et spirituellement : 

    Marc 6:31 “Jésus leur dit: Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d'allants et de venants, et ils n'avaient même pas le temps de manger. LSG”

    • Pour gérer le deuil et la souffrance : 

    Après l'annonce de l'exécution de Jean, Jésus s'est mis à l'écart, envoyant les disciples sur la barque et renvoyant la foule. Puis Il est retourné à Son ministère. Matthieu 15:23 « Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart; et, comme le soir était venu, il était là seul, LSG”

    Ne nous trompons pas en rejetant la solitude. S'il est vrai que l'isolement tue en enfermant et nous coupant de la réalité, la solitude elle, vivifie et renouvelle nos forces.

    Dieu ne nous abandonne pas, Il place ceux qui sont seuls dans une famille. (Psaume 68 :6) et avec amour nous conduits plus prêts de Lui, en nous mettant à l'écart.

    Jésus nous donne cette promesse, expérimentée par lui, qui est certaine :

    Jean 16:32 “…mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. LSG”

     

     

    Rachel Dufour

    (Source : TopChrétien)

     

     

     

     

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    Surmontez le défaitisme

     

    Surmontez le défaitisme

     

    « Nous avons vu là les géants, [...] nous étions à nos yeux comme des sauterelles »No 13.33

    Votre état d'esprit vous suit partout où vous allez. Au bout de quatre siècles de captivité en Égypte, les Israélites avaient développé une mentalité d'esclaves. Dominés depuis si longtemps, ils n'avaient jamais appris à prendre des décisions. C'est quand d'autres leur disaient quoi faire qu'ils étaient les plus efficaces. En conséquence, lorsqu'ils arrivent près de la Terre Promise et que leur chef envoie douze espions en éclaireurs, dix reviennent en disant : « Le pays est habité par des géants. Comparés à eux, nous sommes des sauterelles ». Mais les deux autres, Josué et Caleb, savent que Dieu est à leur côté et répondent : « C'est eux les sauterelles, nous sommes parfaitement capables de les vaincre » (voir v.30). Josué et Caleb avaient appris à voir du point de vue de Dieu. C'est ce qui fait la différence entre le succès et l'échec, et ce simple secret vous changera la vie. Vous apprenez à voler « comme les aigles » (Esa 40.31), et voir chaque situation avec plus de hauteur : à travers le regard de Dieu ! Vous cessez de voir le tableau défaitiste du diable pour vous concentrer sur l'image de victoire que vous montre Dieu. Voici votre billet pour la Terre Promise ! Commencez à dire ce que vous voulez, non ce que vous redoutez (voir Ps 107.2). Exprimez vos espoirs, non vos craintes. Ce n'est pas de la psychologie au rabais. C'est s'appuyer sur la Parole de Dieu qui déclare : « Ce que je suis, ce que j'ai et ce que je peux faire, c'est grâce à Dieu. Je puis tout par celui qui me fortifie ! » (voir Ph 4.13). 

     

    Bob Gass

     

    Surmontez le défaitisme

     

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    Surmontez vos peurs

     

    Surmontez vos peurs : la vieillesse



     

    “Je resterai le même jusqu'à votre vieillesse...” Esaïe 46.4 

     

    Même si vous avez un emploi stable aujourd’hui, il est difficile de demeurer calme et serein lorsque les media ne cesse de vous affirmer que le financement des pensions va devenir de plus en plus aléatoire, que les caisses de retraite se vident inexorablement et que vous devrez travailler toujours plus longtemps. Heureusement notre avenir n’est pas assuré par les assurances-vie et les plans d’investissements humains, mais par Dieu Lui-même. Dieu, à travers Son prophète Esaïe, affirmait déjà, bien longtemps avant la crise économique du XXI ème siècle : “J'ai pris soin de vous depuis votre naissance. Je vous ai portés depuis que vous êtes venus au monde. Je resterai le même jusqu'à votre vieillesse. Je vous porterai jusqu'à ce que vous ayez les cheveux blancs. C'est Moi qui vous ai faits, c'est Moi qui vous porterai. Oui, Je prendrai soin de vous...” (Esaïe 46.4). Est-ce à dire que vous ne devez pas envisager votre avenir et faire comme l’autruche en refusant de faire face à la réalité ? La promesse divine n’exclut pas certaines action de votre part ! 1- Paradoxalement apprenez à être généreux maintenant et vous récolterez plus tard, telle est la loi divine des semailles et des récoltes (2 Corinthiens 9.6).

    Souvenez-vous : “Jette ton pain sur l'eau, car avec le temps tu le retrouveras” (Ecclésiaste 11.1). 2- Même si vous n’êtes pas encore proche de la retraite, préparez-vous à faire profiter les autres de votre expérience, de vos talents, en vous engageant dans des causes plus grandes que vous. La Bible est un “manuel” prônant le travail, pas la retraite oisive. Même quand Dieu prévoyait le départ à la retraite des Lévites à l’âge de 50 ans, Il envisageait pourtant un rôle pour eux au delà de cet âge : “À partir de 50 ans... ils ne travailleront plus. Mais ils aideront les autres Lévites à surveiller la tente de la rencontre...” Nombres 8.25-26). 3- Si vous craignez encore l’avenir qui vous attend, méditez Matthieu 6.31-34! “Ne vous inquiétez pas pour le lendemain : le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine”.

     

     

     

    Surmontez vos peurs : le changement

     

    “Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père et va dans le pays que Je te montrerai.” Genèse 12.1 

     

    Imaginez une nuit entendre une voix vous demander de faire la même chose. Et qui plus est, alors que vous êtes à deux doigts de la retraite ! Peu d’entre nous acceptent avec calme l’idée du changement dans leur vie. Conscients que le rythme de la société dans laquelle nous évoluons s’accélère de manière inexorable, nous avons tendance à nous raccrocher à ce qui nous est familier, à nos repères, nos habitudes, nos croyances, même parfois à nos préjugés. Nous voulons contrôler notre existence, alors même que nous en sommes incapables. La plupart du temps, face à l’imprévisible, nous paniquons et tournons le dos au changement, même si celui-ci pourrait nous être profitable. Nous oublions vite que “toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu'Il a appelés selon Son plan...” (Romains 8.28). Pourtant la seule solution est d’abandonner notre volonté à Dieu et de Le laisser prendre les rênes de notre équipage. Puisqu’Il a établi un plan pour notre vie, en accord avec Ses desseins, pourquoi craindre ce qu’Il a prévu ? Dans le cas d’Abraham, Son plan était de lui donner une grande descendance et de l’enrichir afin qu’il puisse bénir d’autres personnes. Dans votre cas, aurait-Il décidé au contraire de vous laisser tomber au moment crucial et de vous livrer aux mains de l’ennemi ?

    Est-ce dans Sa nature de vous rejeter, Lui qui a promis de vous mettre à l’abri sous Ses ailes (Psaume 91.4) ? Alors prenez deux résolutions : 1- de changer votre état d’esprit afin de devenir plus “flexible” face aux circonstances. Acceptez de menus changements dans votre routine, afin de savoir ne plus résister, le jour venu, aux grands bouleversements nécessaires à l’accomplissement de votre destinée. 2- d’établir en même temps des “îlots de stabilité”, selon le mot d’Alvin Toffler, pour équilibrer les changements inévitables dans votre vie, comme par exemple rendre visite régulièrement à vos amis ou aux membres éloignés de votre famille, aller aux rencontres de votre église, consacrer du temps chaque jour pour converser avec Dieu... etc. N’oubliez pas que si le changement est le poumon de la vie, Dieu, Lui ne change pas !

     

     

     

    Surmontez vos peurs : la mort (1)

     

    “Enseigne-nous à bien compter nos jours, que nous conduisions notre coeur avec sagesse.” Psaumes 90.12 

     

    La mort est inévitable : autant s’y préparer à l’avance. L’ennui c’est que, trop excités au début de notre vie par les opportunités de l’avenir, et trop occupés ensuite par les soucis de l’existence, nous évitons de l’envisager vraiment. Inconsciemment nous imitons Woddy Allen qui a dit : “Je n’ai pas peur de la mort. Je tiens seulement à ne pas être dans les parages quand elle viendra !” Même si nous avons des attitudes différentes face aux événements de la vie, quand il s’agit de faire face à la mort, Elizabeth Kübler-Ross, citée par D.S Pegues, explique que la plupart d’entre nous réagissent de manière similaire en traversant les étapes suivantes : 1- l’état de choc (“Oh, mon Dieu !”) 2- le déni (“Ce n’est pas possible, je ne peux pas le croire !”) 3- la colère (“Pourquoi moi ?”) 4- le désir de négociation (“Mon Dieu, si Tu me guéris, je T’obéirai et ferai ce que Tu me demanderas de faire !”) 5- la dépression (“C’est sans espoir, je n’ai plus le moindre espoir !”) 6- l’analyse de soi (“Comment puis-je mettre à profit les derniers mois ou semaines qui me restent ?”) 8- la résignation (“A quoi bon lutter contre l’inévitable”). Seule la grâce de Dieu peut nous permettre de surmonter la peur de l’inévitable.

     

    En fait la qualité de votre vie présente déterminera votre attitude face à la mort. On raconte qu’aux funérailles du docteur Livingstone un journaliste demanda à un homme qui sanglotait devant le cercueil du missionnaire s’il faisait partie de sa famille. A quoi l’homme répondit : “Non, je ne pleure pas sur lui, mais sur moi-même. Lui a réussi sa vie et moi j’ai gâché la mienne !” Mark Twain a écrit : “La peur de mourir est la conséquence de la peur de vivre. L’homme qui vit une vie riche et épanouie est prêt à mourir à n’importe quel moment !” Etes-vous prêt à dire avec Paul : “J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée” (2 Timothée 4.7) ?

     

     

     

    Surmontez vos peurs : la mort (2)

     

    “Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais...” Jean 11.26

     

    Du haut de la croix Jésus a dit à l’un des hommes crucifiés à Ses côtés : “Aujourd'hui, tu seras avec Moi dans le paradis” (Luc 23.43). Paul écrit : “si, comme nous le croyons, Jésus est mort et s'est relevé, alors, par Jésus, Dieu réunira aussi avec Lui ceux qui se sont endormis” (1 Thessaloniciens 4.14). Nous avons ici l’explication la plus complète de ce que représente la mort pour l’enfant de Dieu : dès l’instant où son souffle s’éteint, son esprit se retrouve, en toute conscience dans la présence de Jésus, au Paradis. Paul affirme lui aussi qu’il a le désir de “s'en aller et d'être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur” (Philippiens 1.23). Pas dans un avenir lointain, mais instantanément. Alors pourquoi parle-t-on souvent de “chrétiens endormis dans le Seigneur” ? Parce que cela concerne seulement leur corps. Leur esprit est désormais séparé de leur corps naturel, et attend le jour de la résurrection, jour du retour du Seigneur, pour être réuni avec leur corps “réveillé” de son sommeil et transformé en corps immortel. Le mot “cimetière” vient d’un mot grec qui signifie : “lieu de repos” ou “dortoir” ! Au contraire des païens qui souvent incinéraient leurs morts, les premiers chrétiens préféraient les enterrer pour témoigner de leur foi en la résurrection des corps. Bien sûr, ne limitons pas la puissance divine de résurrection en s’imaginant qu’Il ne pourrait que ressusciter des corps enterrés et non pas ceux incinérés !

     

    N’a-t-il pas créé Eve à partir d’une petite partie du corps d’Adam ? La séquence des événements est la suivante : 1- à l’instant du dernier souffle l’esprit du croyant se retrouve dans la présence de Jésus. 2- son corps est “endormi” jusqu’au jour de la résurrection. 3- au retour du Seigneur son corps est ressuscité “incorruptible”. 4- son corps et son esprit sont réunis dans la présence éternelle du Seigneur. Tony Evans avait raison de dire : “Réjouissez-vous bien le jour de mes funérailles, car je ne serai plus là !” Job savait lui aussi où il se trouverait : “Je sais que mon rédempteur est vivant... Après que ma peau aura été détruite, moi-même en personne, je contemplerai Dieu. C'est Lui que moi je contemplerai, que mes yeux verront...” (Job 19. 25-27). Le croyez-vous aussi ?

     

     

     

    Surmontez vos peurs : la mort (3)

     

    “Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.” Romains 14 : 8 

     

    Comment se préparer à cette ultime aventure humaine ?
    1- en nous préparant spirituellement : Jésus a déclaré à Marthe : “Moi, Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais...” (
    Jean 11.25-26). Si vous avez cru en Jésus-Christ votre sauveur et si vous êtes certain qu’Il est ressuscité, le même destin vous est promis. La mort n’est qu’une séparation temporaire entre votre corps et votre esprit qui, lui, est éternel. La promesse divine est que votre esprit retrouvera un corps “nouveau” comme celui du Christ ressuscité. Comme la chenille qui se transforme en un papillon, votre corps mortel sera transformé en un corps immortel le jour de la résurrection. La mort du corps n’est que le passage “en chrysalide”! D’aucuns ont comparé la mort du croyant à un tunnel sombre qui va de la lumière terrestre à la lumière céleste, ou comme une porte séparant notre monde de celui de Jésus. Quoi qu’il en soit la mort n’est pas la fin de la route, juste un tournant derrière lequel celle-ci continue.
    2- en mettant en ordre nos relations avec les autres. D. S. Pegues a expliqué comment elle a convaincu son père, alors mourant, de pardonner sincèrement à ceux qui lui avaient causé du tort des années auparavant et comment elle est parvenue à les réconcilier devant Dieu.

    Le refus de pardonner aux autres équivaut à endommager la relation que nous avons avec Dieu. Pardonner toutes les offenses qui nous ont été faites ici-bas est essentiel si nous voulons être en paix avec Dieu (Matthieu 6.15). Et la paix intérieure est ce dont nous avons tous le plus besoin ! 3- en nous soumettant à la volonté divine. De même que Dieu est souverain dans Ses décisions de guérir ou de ne pas guérir tel ou tel de Ses enfants, notre rôle est de “faire connaître à Dieu nos demandes” (Philippiens 4.7), Il l’est aussi dans Son choix de la date de notre départ !

     

    Bob Gass

     

     

     

     

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    Le célibat, qui le choisirait ?

     

    Le célibat... qui le choisirait ?


     

     

    " Vous me laisserez seul ; et je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. " Jean 16.32


    Je n'ai pas choisi de naître. Je n'ai pas choisi d'être une femme. Je n'ai pas choisi mes parents ni ma famille. Je n'ai pas choisi la couleur de ma peau, celle de mes cheveux, ma taille, la forme de mon nez… Mais je choisis d'accepter ce que Dieu m'a donné. Je suis née femme, personne distincte, unique, précieuse aux yeux de Dieu. Mais aujourd'hui je suis seule, célibataire ou veuve, est-ce aussi un don de Dieu ?

    Beaucoup de mes amies se sont mariées, et les années ont passé, très vite, avec beaucoup d'espoirs déçus. Dieu donne parfois à certaines femmes le don du célibat " car chacun a son propre don de grâce ". Mais ce n'est pas celui que j'aurais choisi, si j'avais pu choisir ! Quand Dieu parle de ses projets d'avenir et d'espérance pour chacun de nous (Jérémie 29.11), je me voyais, main dans la main, avec un homme qui m'aimerait et que j'aimerais. Pourtant je sais que le Donateur divin ne se trompe pas. J'ai même lu dans la Bible, " que celui qui se marie fait bien ; et que celui qui ne se marie pas fait mieux " ; la femme seule est occupée du Seigneur, elle se dévoue entièrement à son service, elle cherche à lui plaire…

    Pourtant Dieu a dit : " Il n'est pas bon que l'homme soit seul " (Genèse 2.18). Et " deux valent mieux qu'un " (Ecclésiaste 4.9). Une chrétienne de plus de 60 ans affirmait que Dieu avait en réserve un mari pour elle et qu'il lui suffisait d'attendre… Elle s'est mariée l'année de ses 70 ans. Dieu lui a fait don du mariage, mais cette union a été accompagnée de beaucoup de souffrances aussi : ennuis de santé, difficultés dues à un caractère égoïste…

    L'essentiel, c'est de se laisser conduire par le Seigneur, de lui faire confiance. Les étapes de notre vie s'accompagnent toujours de la promesse de la présence divine. A travers le mariage, le célibat ou, le veuvage. Comment nous comporter ?

    • Accepter ses dons, chaque jour, avec reconnaissance
    • Vivre aujourd'hui avec le Seigneur, car " à chaque jour suffit sa peine ". Demain appartient à Dieu. Faire de la journée quelque chose de beau et d'unique pour Dieu et pour les autres.
    • Cultiver une relation riche et bénie avec l'entourage : proches, frères et sœurs chrétiens, voisins, amis, collègues.
    • Garder une place particulière pour les enfants rencontrés, qui ont besoin d'une oreille attentive.

    Prière : Tu dis, Seigneur, dans ta Parole : " Dieu fait habiter en famille ceux qui sont seuls "  (Ps 68.6). Je m'appuie sur ta promesse et je te dis merci.

     

    en partenariat avec : www.famillejetaime.com

    Gene D.

    (Source : TopChrétien)



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    Soit sans crainte, tu es très important pour Dieu !

     

     

    Sois sans crainte, tu es très important pour Dieu !

     

     

     

    Regarde bien attentivement cet oisillon. Manifeste-t-il une quelconque peur ? 

     

    Non, il reste bien confiant dans cette main douce et aimante, si forte et si protectrice. 


    Il sait qu’il ne court aucun danger, ni aucun risque, ni aucune inquiétude dans son regard.
     


    Il est en sécurité, bien ancré sur ses pattes en appui sur cette main qui le tient et sur laquelle il se repose entièrement.
     

    Ses yeux se projettent droit devant lui, sans regarder derrière. 


    Ni nervosité, ni pression, ni stress, ni angoisse, il reste serein car il a pleinement confiance.

    Si Dieu s’occupe précieusement de ces petits oiseaux, de leur nourriture, de leur bien-être, ne prendrait-Il pas soin de Toi, à plus forte raison ? 

    Toi de même, instruis-toi par le message et l’enseignement de cet oisillon. 


    Tu es peut-être ce petit oisillon faible et fragile, effrayé sans doute par la vie ou toutes sortes d’épreuves mais dans la Main de ton Maître, tu n’as rien à craindre, tu es fort et puissant.
     

    C’est Dieu qui te tient fermement et marche avec toi chaque jour. 

    Les paroles de ce merveilleux chant t’invitent à garder, coûte que coûte, ta confiance, ta paix et ta tranquillité en Jésus !

     

     Parce qu’Il vit, je n’ai rien à craindre.
    Mes lendemains sont assurés.
    Entre Ses mains, Il tient ma vie.
    Pour ce temps et l’éternité,  je sais qu’Il vit !

     

    « Soit sans crainte.
    Pour Dieu, Tu es bien plus important (e) que beaucoup de petits oiseaux. »
    Matthieu 10/28-31
     

     

     Geneviève A. 

     

    Vitalradio.fr 

     

     

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     Les raisons du découragement (1à 4)

     

    Les raisons du découragement (1)

     

    « Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux » Né 4.4

    L’histoire de Néhémie met en lumière quatre principales sources de découragement. La première est la fatigue. Le peuple de Juda disait : « Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux ». Autrement dit, ils s’étaient épuisés au travail. Leur physique, leur mental et leur affectif étaient usés. Nous faisons parfois l’erreur de penser que le découragement est strictement un problème spirituel. Nous disons : « J’ai peut-être besoin d’engager à nouveau ma vie avec Dieu », alors qu’en réalité nous souffrons de surmenage. Il nous faut nous reposer et nous renouveler. Parfois, la chose la plus spirituelle à faire est de se relaxer, de faire une pause ou d’aller se coucher. Saviez-vous que la fatigue et le découragement vous atteignent le plus souvent à la moitié d’un projet ? Au début, tout le monde met du cœur à l’ouvrage. La Bible dit : « Le peuple prit à cœur ce travail » (v.1). Pourquoi ? Parce que le projet était nouveau. Il était original et excitant, mais au bout d’un temps, l’attrait de la nouveauté avait disparu et le travail était devenu ennuyeux. La vie nous créé des habitudes qui deviennent des routines, puis des rituels. Soyez prudent : quand vient la fatigue, la foi s’en va ! Voilà pourquoi le Psalmiste a dit : « Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme » (Ps 23.2-3). La fatigue est une des plus grandes causes de découragement, et elle se manifeste le plus souvent à mi-parcours. C’est pour cela que nous laissons tant de projets inachevés. En résumé, si vous avez besoin de repos, prenez-le !

     

     

     

     

    Les raisons du découragement (2)


    « Les décombres sont considérables ; nous ne pourrons pas bâtir la muraille » Né 4.4

    La deuxième est la frustration. Les Juifs sont en train de bâtir une nouvelle muraille au milieu des gravats, de la boue et du mortier desséché. En voyant tous ces « décombres », ils se découragent et perdent de vue leur objectif. Il y a tant de désordre autour d’eux qu’ils ne savent par où commencer. Chaque fois que vous abordez un projet important, il y aura de la poussière à enlever, et c’est parfois frustrant. Vous ne pouvez pas l’éviter, mais vous pouvez apprendre à le faire de façon à ne pas abandonner vos plans. Quels sont les « décombres » dans votre vie ? Ces futilités qui vous font perdre du temps, consument votre énergie et vous empêchent de devenir celui ou celle que vous voulez être ? Ces choses qui vous détournent de l’essentiel, comme bâtir une relation avec votre conjoint et vos enfants, ou mettre vos talents au service de l’Église ? Tout ce qui vous barre la route et interrompt l’accomplissement de vos objectifs représente les déchets de votre existence. Vous avez besoin de les gérer. Autrement dit, vous devez sortir les poubelles ! Personne, même pas Dieu, ne le fera pour vous. La prière ne vous aidera pas. Dieu a placé Adam et Eve dans le jardin d’Éden en leur demandant d’en prendre soin. Faites durer les bénédictions que Dieu vous a données et vous apprendrez à distinguer ce qui est essentiel ou non dans votre vie. Vous n’avez jamais fini d’apprendre.

     

     

     

    Les raisons du découragement (3)

     

    « Nous ne pourrons pas bâtir la muraille » Né 4.4

    La troisième est l’échec. Elle s’illustre par la plainte des Israélites : « Nous ne pourrons pas bâtir la muraille ». Ils disent en substance : « On est trop fatigués. C’est impossible. Il serait fou d’essayer. On abandonne ». Parce qu’ils sont incapables de finir le travail dans les délais, leur confiance s’effondre et ils perdent tout courage. Et vous, comment gérez-vous vos échecs ? Êtes-vous du genre Caliméro ? Dites-vous : « Pauvre de moi, je n’y arriverai jamais » ? Commencez-vous à pleurer : « C’est impossible. C’est infaisable. J’étais fou d’essayer » ? Reprochez-vous aux autres de vous avoir laissé tomber, qu’ils n’ont pas fait leur part de travail ? Ayant appris à voir au-delà, les hommes et les femmes qui gagnent considèrent l’échec comme un contretemps passager. À l’inverse, ceux et celles qui perdent voient l’échec comme permanent. « Le juste peut tomber et il se relève » (Pr 24.16). Un vieil adage dit ceci : « Le courant sort toujours vainqueur de son combat contre le rocher, non par sa force mais par sa persévérance ». Plus la fidélité est difficile, plus elle est nécessaire. Comme John Mason l’observe : « Le secret de la réussite, c’est partir de rien et ne plus douter de rien ! » Si vous êtes découragé(e), appuyez-vous sur cette promesse de la Bible : « N'abandonnez donc pas votre assurance qui comporte une grande récompense ! Vous avez en effet besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis » (Hé 10.35-36). Soyez courageux, patient, et vous réussirez.

     

     

    Les raisons du découragement (4)


    « Nos adversaires disaient : [...] ; nous les tuerons et nous ferons ainsi cesser l'ouvrage » Né 4.5

    La quatrième est la peur. « Nos adversaires disaient : Ils ne sauront et ne verront rien jusqu'à ce que nous arrivions au milieu d'eux ; nous les tuerons et nous ferons ainsi cesser l'ouvrage ». Pourquoi les ennemis d’Israël ne voulaient-ils pas voir les murs de Jérusalem se reconstruire ? Par rancune ! Un mur autour d’une ville était un gage de protection et de prospérité. Ils ont donc commencé par critiquer les Juifs, puis ils les ont menacés. Mais notez qui s’est découragé en premier : les Juifs qui habitaient près de l’ennemi (voir v.12). Quand vous fréquentez les pessimistes assez longtemps, ils vous contaminent. À force de les entendre répéter : « On ne peut rien faire », vous finirez sans doute par les croire. Choisissez donc les bonnes compagnies ! Évitez les gens qui alimentent vos angoisses et rangez-vous du côté de ceux qui édifient votre foi. Avez-vous aujourd’hui des peurs qui vous découragent, qui vous freinent dans votre croissance ? Craignez-vous la critique ou la gêne ? Avez-vous peur de faire le grand saut et chercher un nouvel emploi ? Peut-être craignez-vous d’être incompétent(e), ou de céder sous la pression. C’est sans doute la peur de devoir être parfait. Soyez sûr(e) que la peur vous découragera toujours ! À qui faites-vous confiance ? Si c’est à vous ou aux autres, lisez cette promesse : « L'Éternel marche lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, et il ne te délaissera pas, il ne t'abandonnera pas ; sois sans crainte et ne t'épouvante pas » (De 31.8).

     

    Bob Gass

     

     

     

     

     

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    Traiter la solitude

     

     

    Traiter la solitude

     

     

    PSAUME 102.1‑8

    On peut ressentir la solitude temporairement ou d’une façon chronique. Notre manière de l’aborder détermine souvent sa durée. En nous tournant vers le Seigneur, nous pourrons mieux nous y retrouver dans les ténèbres de l’isolement.

    Admettre sa solitude. Ce n’est pas parce que nous sommes chrétiens que nous ne nous sentirons jamais seuls. Dans plusieurs de ses psaumes, David mentionne son désir de compagnie. Quand nous exprimons nos sentiments à notre Père et que nous le supplions de nous toucher, il nous exauce (Ps 91.15). Je dis souvent à Dieu que j’ai besoin d’un câlin, et sa réponse est tout aussi réelle pour moi que si une personne m’étreignait.

    Entretenir de saines relations. Nous devrions prier pour que Dieu nous accorde des amis qui nous incitent à le suivre, dans les bons comme dans les mauvais jours. Ceux‑ci nous aiment, malgré nos défauts. Un de mes copains a l’habitude d’affirmer : « On ne peut que l’aimer, sans tenter de le comprendre. »

    Connaître l’Écriture. Si nous nous attachons à l’Écriture quand nous nous sentons seuls, notre compréhension du Seigneur en sera enrichie. Avant que je livre ma première prédication, ma mère m’a cité Josué 1.9. Elle savait que ce verset me rappellerait d’être fort et courageux parce que Dieu serait toujours avec moi. J’y retourne d’ailleurs chaque fois que j’ai besoin de réconfort.

    Nous traverserons tous la vallée de l’ombre de la solitude, mais Dieu est la lumière qui nous guidera vers la sortie. Si vous vous sentez seul, réclamez son aide.

    (Source : lumière du matin – encontact.org)


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    Le sentiment d’infériorité

     

    Le sentiment d’infériorité

     

     

    « Dieu vit alors tout ce qu'il avait fait, et voici : c'était très bon » Ge 1.31

    Farai Chideya, diplômée d’Harvard, a travaillé au magazine Newsweek et très vite atteint le sommet de la hiérarchie. Pourtant elle a passé des années à combattre la boulimie, cherchant à ressembler aux images en papier glacé du monde imaginaire qui l’entourait. Lorsqu’elle a fini par guérir, elle a écrit : « La perte de poids n’avait pas changé ma personnalité ni allégé le poids du bagage émotionnel que je traînais depuis mon enfance. Je pensais vouloir la minceur. En réalité je voulais le bonheur, ce que ni mon aspect ni mon travail ne pouvaient m’apporter. La reconnaissance des autres n’était jamais suffisante parce que je ne pouvais m’aimer et m’accepter moi-même. Mes efforts pour être parfaite donnaient de moi l’image d’une personne distante et inabordable, tout à fait le contraire de ce que je voulais ». Puis elle nous partage quatre réflexions qui ont changé sa vie :
    1) Votre obsession de perfection vous enferme dans la solitude, car les bonnes relations ne se construisent que dans l’honnêteté et l’acceptation de soi.
    2)  Elle vous force à cacher des défauts qui pourraient être une occasion de grandir.
    3)  Elle vous porte à vous braquer sur ce que vous allez devenir un jour, au lieu d’apprécier ce que vous êtes au présent.
    4) Elle vous vole l’opportunité d’une vie bien remplie, car en vous repliant constamment sur vous-même, il ne vous restera rien à offrir aux autres ». Au fond, Dieu n’avait pas besoin de vous créer, il l’a choisi. Le jour où vous êtes né(e), il a souri et dit : « C’est très bon ». Lorsque vous prendrez bien conscience de cela, vous commencerez à surmonter le sentiment d’infériorité.

     

    Bob Gass




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