• Combattre l’anxiété (1 à 4)

     

    Combattre l’anxiété (1 à 4)

     

     

     

    Combattre l’anxiété (1)

     

     

    « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis » 1 Pierre 5.7

     

    L’anxiété est un excès de préoccupation. Si on n’y prend garde, elle peut saper la confiance, la joie, la paix, l’humour et la perspective du lendemain. L’anxiété vient d’une obsession à vouloir comprendre ce qui s’est passé, avoir besoin de savoir ce que les gens pensent, avoir du mal à décider quoi faire. Salomon a dit : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplanira tes sentiers » (Pr 3.5–6). La confiance me demande de vivre avec des questions sans réponse, d’être satisfait(e) de savoir que Dieu sait ce que je ne sais pas. Personne n’aura jamais une compréhension parfaite des choses. Paul lui-même avoue : « Notre connaissance est incomplète » (1Co 13.9, BFC). Guérir de l’anxiété, c’est d’abord accepter trois choses. 1) Dieu sait tout. 2) Dieu n’est jamais pris au dépourvu. 3) Dieu a toujours une solution. J’ai donc le choix entre porter moi-même mon fardeau ou le confier à Dieu. Pierre dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous » (1P 5.7). Notez-le bien : tous vos soucis, une fois pour toutes. Vivre de cette façon demande de la patience et de la pratique, alors ne vous attendez pas à un miracle du jour au lendemain. Apprenez à vous prendre en flagrant délit. Lorsque l’anxiété survient, dites : « Seigneur, ceci n’est pas à moi, c’est à toi. Alors, je te le donne. » Essayez-le pendant les trente prochains jours et voyez ce qui se passe.

     

     

     

     

    Combattre l’anxiété (2)

     

     

    « Décharge-toi de ton souci sur le Seigneur » Psaumes 55.23, BFC

    Cette histoire s’est déroulée il y a plus d’un siècle mais elle est pourtant aussi actuelle que le journal du matin. Un fermier sur une charrette remarque un homme qui marche avec un lourd sac à dos. Il arrête son cheval et lui propose de l’emmener. L’étranger accepte et monte sur le véhicule. Mais tout au long du chemin, il reste courbé sous le poids de son sac. Le paysan lui dit : « Pourquoi ne pas le poser ? ». L’homme répond : “Ce serait trop demander. Je vous suis reconnaissant de me transporter, mais je ne m’attendais pas à ce que vous portiez aussi le sac. » C’est ce que je fais lorsque j’accepte l’offre de salut de Dieu mais que j’insiste pour porter moi-même tous mes fardeaux. David a dit : « Décharge-toi de ton souci sur le Seigneur ; il te maintiendra debout ». Dieu attend que je lui confie un problème pour commencer à le traiter. Il s’implique quand je l’invite. J’attends d’être au bout du rouleau et je m’étonne que Dieu ne m’aide pas. Jacques affirme : « Vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas » (Ja 4.2). Avez-vous demandé de l’aide à Dieu ? Avez-vous placé le problème entre ses mains, confiant qu’il le réglera pour votre bien, attendant patiemment qu’il le fasse ? Ce n’est pas devenir passif et rester assis à ne rien faire. Faites ce que vous croyez être juste et à votre portée. Apprenez la différence entre votre part et la part de Dieu et arrêtez de vous frustrer en essayant de faire ce que seul Dieu peut faire.

     

     

     

    Combattre l’anxiété (3)

     

     

     

    « Ne vous inquiétez donc pas » Matthieu 6.31

     

     

    Il est bon d’avoir un objectif d’avenir et un plan pour l’atteindre. Mais il n’est pas bon de se projeter dans le futur et de s’inquiéter de tout ce qui pourrait mal tourner. C’est de l’anxiété, et elle ne devrait pas avoir sa place dans la pensée des chrétiens. Jésus a dit : « Ne vous inquiétez donc pas, en disant : que mangerons-nous ? Ou : que boirons-nous ? Ou : de quoi serons-nous vêtus ? Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même » (v.31–34). Ces versets peuvent se résumer en une ligne : « Faites confiance à Dieu pour prendre soin de vous et cessez de vous projeter dans l’avenir. » Chaque matin dans le désert, Dieu donnait aux Israélites la nourriture pour une journée. S’ils cherchaient à en récolter davantage, cette manne pourrissait. Le message de Dieu était simple : « Chaque jour c’est moi qui vais te guider et t’approvisionner. » L’anxiété peut vous détruire. Si jamais elle vous envahit, appuyez-vous sur ces versets : « C’est que la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et que ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité » (La 3.22–23).

     

     

     

    Combattre l’anxiété (4)

     

     

    « Tu as été un refuge […] pour le pauvre dans la détresse » Ésaïe 25.4

     

    Si vous commencez à vous inquiéter pour l’avenir, rappelez-vous ce que Dieu a déjà fait pour vous dans des situations que vous pensiez inextricables. Il vous a fait prospérer, n’est-ce pas ? Rien ne peut vous séparer de son amour (voir Ro 8.38–39). Mais vos angoisses peuvent vous priver de la sécurité que son amour vous apporte. Un auteur a dit : « Je voulais tout comprendre parce que ça me donnait l’impression de tout contrôler. Je détestais ne pas savoir. Mon esprit ressassait des pensées telles que : “Pourquoi ai-je agi de la sorte ? Que pensent les gens de ma nouvelle voiture ? Pourquoi Dieu n’a-t-il pas encore répondu à ma prière pour une promotion ?” Je me demande si je fais quelque chose de mal ou si je n’ai pas assez de foi. Mon esprit ne cessait de m’interroger et ça me rendait malheureux. J’accueillais toutes sortes de pensées indésirables et tourmentées simplement parce que je ne leur disais jamais “non”. Je raisonnais, je m’inquiétais, je me tracassais, j’imaginais et j’étais anxieux au point de m’épuiser complètement. Dieu m’a montré cette addiction au raisonnement et m’a invité à y renoncer. Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, mais à force d’efforts quotidiens, j’ai pu progressivement confier ma vie à Dieu. » Aujourd’hui, Dieu veut être le seul à pourvoir, vous guider, vous conseiller, vous protéger. Alors écoutez sa Parole qui dit : « Tu as été un refuge […] pour le pauvre dans la détresse ».

     

     

     

     

     

    Bob Gass

     

     

     

     

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