• Les raisons du découragement (1 à 4)

     

     Les raisons du découragement (1à 4)

     

    Les raisons du découragement (1)

     

    « Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux » Né 4.4

    L’histoire de Néhémie met en lumière quatre principales sources de découragement. La première est la fatigue. Le peuple de Juda disait : « Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux ». Autrement dit, ils s’étaient épuisés au travail. Leur physique, leur mental et leur affectif étaient usés. Nous faisons parfois l’erreur de penser que le découragement est strictement un problème spirituel. Nous disons : « J’ai peut-être besoin d’engager à nouveau ma vie avec Dieu », alors qu’en réalité nous souffrons de surmenage. Il nous faut nous reposer et nous renouveler. Parfois, la chose la plus spirituelle à faire est de se relaxer, de faire une pause ou d’aller se coucher. Saviez-vous que la fatigue et le découragement vous atteignent le plus souvent à la moitié d’un projet ? Au début, tout le monde met du cœur à l’ouvrage. La Bible dit : « Le peuple prit à cœur ce travail » (v.1). Pourquoi ? Parce que le projet était nouveau. Il était original et excitant, mais au bout d’un temps, l’attrait de la nouveauté avait disparu et le travail était devenu ennuyeux. La vie nous créé des habitudes qui deviennent des routines, puis des rituels. Soyez prudent : quand vient la fatigue, la foi s’en va ! Voilà pourquoi le Psalmiste a dit : « Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme » (Ps 23.2-3). La fatigue est une des plus grandes causes de découragement, et elle se manifeste le plus souvent à mi-parcours. C’est pour cela que nous laissons tant de projets inachevés. En résumé, si vous avez besoin de repos, prenez-le !

     

     

     

     

    Les raisons du découragement (2)


    « Les décombres sont considérables ; nous ne pourrons pas bâtir la muraille » Né 4.4

    La deuxième est la frustration. Les Juifs sont en train de bâtir une nouvelle muraille au milieu des gravats, de la boue et du mortier desséché. En voyant tous ces « décombres », ils se découragent et perdent de vue leur objectif. Il y a tant de désordre autour d’eux qu’ils ne savent par où commencer. Chaque fois que vous abordez un projet important, il y aura de la poussière à enlever, et c’est parfois frustrant. Vous ne pouvez pas l’éviter, mais vous pouvez apprendre à le faire de façon à ne pas abandonner vos plans. Quels sont les « décombres » dans votre vie ? Ces futilités qui vous font perdre du temps, consument votre énergie et vous empêchent de devenir celui ou celle que vous voulez être ? Ces choses qui vous détournent de l’essentiel, comme bâtir une relation avec votre conjoint et vos enfants, ou mettre vos talents au service de l’Église ? Tout ce qui vous barre la route et interrompt l’accomplissement de vos objectifs représente les déchets de votre existence. Vous avez besoin de les gérer. Autrement dit, vous devez sortir les poubelles ! Personne, même pas Dieu, ne le fera pour vous. La prière ne vous aidera pas. Dieu a placé Adam et Eve dans le jardin d’Éden en leur demandant d’en prendre soin. Faites durer les bénédictions que Dieu vous a données et vous apprendrez à distinguer ce qui est essentiel ou non dans votre vie. Vous n’avez jamais fini d’apprendre.

     

     

     

    Les raisons du découragement (3)

     

    « Nous ne pourrons pas bâtir la muraille » Né 4.4

    La troisième est l’échec. Elle s’illustre par la plainte des Israélites : « Nous ne pourrons pas bâtir la muraille ». Ils disent en substance : « On est trop fatigués. C’est impossible. Il serait fou d’essayer. On abandonne ». Parce qu’ils sont incapables de finir le travail dans les délais, leur confiance s’effondre et ils perdent tout courage. Et vous, comment gérez-vous vos échecs ? Êtes-vous du genre Caliméro ? Dites-vous : « Pauvre de moi, je n’y arriverai jamais » ? Commencez-vous à pleurer : « C’est impossible. C’est infaisable. J’étais fou d’essayer » ? Reprochez-vous aux autres de vous avoir laissé tomber, qu’ils n’ont pas fait leur part de travail ? Ayant appris à voir au-delà, les hommes et les femmes qui gagnent considèrent l’échec comme un contretemps passager. À l’inverse, ceux et celles qui perdent voient l’échec comme permanent. « Le juste peut tomber et il se relève » (Pr 24.16). Un vieil adage dit ceci : « Le courant sort toujours vainqueur de son combat contre le rocher, non par sa force mais par sa persévérance ». Plus la fidélité est difficile, plus elle est nécessaire. Comme John Mason l’observe : « Le secret de la réussite, c’est partir de rien et ne plus douter de rien ! » Si vous êtes découragé(e), appuyez-vous sur cette promesse de la Bible : « N'abandonnez donc pas votre assurance qui comporte une grande récompense ! Vous avez en effet besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis » (Hé 10.35-36). Soyez courageux, patient, et vous réussirez.

     

     

    Les raisons du découragement (4)


    « Nos adversaires disaient : [...] ; nous les tuerons et nous ferons ainsi cesser l'ouvrage » Né 4.5

    La quatrième est la peur. « Nos adversaires disaient : Ils ne sauront et ne verront rien jusqu'à ce que nous arrivions au milieu d'eux ; nous les tuerons et nous ferons ainsi cesser l'ouvrage ». Pourquoi les ennemis d’Israël ne voulaient-ils pas voir les murs de Jérusalem se reconstruire ? Par rancune ! Un mur autour d’une ville était un gage de protection et de prospérité. Ils ont donc commencé par critiquer les Juifs, puis ils les ont menacés. Mais notez qui s’est découragé en premier : les Juifs qui habitaient près de l’ennemi (voir v.12). Quand vous fréquentez les pessimistes assez longtemps, ils vous contaminent. À force de les entendre répéter : « On ne peut rien faire », vous finirez sans doute par les croire. Choisissez donc les bonnes compagnies ! Évitez les gens qui alimentent vos angoisses et rangez-vous du côté de ceux qui édifient votre foi. Avez-vous aujourd’hui des peurs qui vous découragent, qui vous freinent dans votre croissance ? Craignez-vous la critique ou la gêne ? Avez-vous peur de faire le grand saut et chercher un nouvel emploi ? Peut-être craignez-vous d’être incompétent(e), ou de céder sous la pression. C’est sans doute la peur de devoir être parfait. Soyez sûr(e) que la peur vous découragera toujours ! À qui faites-vous confiance ? Si c’est à vous ou aux autres, lisez cette promesse : « L'Éternel marche lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, et il ne te délaissera pas, il ne t'abandonnera pas ; sois sans crainte et ne t'épouvante pas » (De 31.8).

     

    Bob Gass

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Pierrette
    Dimanche 14 Août 2016 à 19:47

    Merci pour ce texte sur les quatre raisons du découragement. ce sont des points très importants et  à ne points négligés . Demeurons ferment dans la foi et confions nous à Dieu celui qui nous gardent et restaure nos vies . Dans l'abondance de sa grâce tu nous relèvent. Amen  merci Seigneur

    Sois bénie ma soeur 

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