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    La dépression ou l'âme fracturée (4)

     

     

    La dépression ou l’âme fracturée 

     

     

    Le premier article présente les différents aspects de la dépression, et leurs implications dans la vie d’une chrétienne ; nous vous proposons ensuite un deuxième article complémentaire, présentant les solutions pour s’en sortir, physiquement, moralement et spirituellement ; le troisième article vous présente en 17 points essentiels ce que vous pouvez faire concrètement pour aider une personne de votre entourage (votre épouse) souffrant de dépression ; vous trouverez enfin un questionnaire d’auto-évaluation, faisant le tour des principaux symptômes de la dépression, et vous permettant de faire le point sur votre état personnel ou celui d’un de vos proches.

     

    1er article : Chrétienne et dépressive ? par Anne Bersot
    2e article : Quelles solutions pour s’en sortir ? Les solutions des hommes, les solutions de Dieu… Par Anne Bersot
    3e article : Votre épouse fait de la dépression ? Que faire ? Comment l’aider ? Comment gérer cela au quotidien.. 17 points essentiels. Par Anne Bersot
     

    4e article : Test d’auto évaluation : suis-je en dépression ? Par le docteur A. John Rush. M.D (1)

     

     

     

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    4e article :

    Questionnaire

     

     

    « Est-ce que je fais de la dépression ? » Par le docteur John Rush M.D.

    Top féminin vous propose ce questionnaire d’évaluation qui a été conçu par le docteur A. John Rush M.D.*. Nous vous invitons à le remplir soigneusement, cela vous sera certainement profitable.
    Il pose 16 questions simples qui vous aideront à identifier pour vous-même ou chez un proche, les symptômes courants de la dépression. Il ne s’agit pas de remplacer l’évaluation médicale que seul votre médecin traitant peut faire, il s’agit de vous donner un outil d’auto-évaluation pour faire le point et prendre les mesures nécessaires si des éléments indiquent que vous pourriez être concernée par la dépression.
     

    Pendant les sept derniers jours, comment vous sentiez-vous ?  

      

    Endormissement
    a) Je ne mets jamais plus de 30 mn pour m’endormir
    b) Je mets au moins 30 mn pour m’endormir, et la moitié du temps, je m’endors plus rapidement.
    c) Je mets au moins 30 mn pour m’endormir, et la moitié du temps, cela met plus longtemps.
    d) Je mets plus d’une heure à m’endormir, et même plus parfois.
     

      

    Sommeil pendant la nuit
    a) Je ne me réveille jamais en pleine nuit.
    b) J’ai un sommeil agité, léger, et je me réveille de temps en temps brièvement.
    c) Je me réveille au mois une fois par nuit, mais je me rendors facilement.
    d) Je me réveille plus d’une fois par nuit et je reste éveillée pendant plus de 20 mn voire plus.
     

      

    Réveil précoce
    a) La plupart du temps, je me réveille moins de 30 mn avant l’heure de me lever.
    b) Plus de la moitié du temps, je me réveille plus de 30 mn avant l’heure à laquelle je dois me lever.
    c) Je me réveille presque tout le temps au moins une heure avant l’heure à laquelle je dois me lever, mais j’arrive parfois à me rendormir.
    d) Je me réveille au moins une heure avant l’heure à laquelle je dois me lever, et je n’arrive pas à me rendormir.
     

      

    Trop de sommeil
    a) Je ne dors pas plus de 7 à 8 heures par nuit, et je ne fais pas de sieste pendant la journée.
    b) Je ne dors pas plus de 10 heures par jour, y compris les siestes.
    c) Je ne dors pas plus de 12 heures par jour, y compris les siestes.
    d) Je dors plus de 12 heures par jour, y compris les siestes.
     

      

    Tristesse
    a) Je ne me sens pas triste.
    b) Je me sens triste moins de la moitié du temps.
    c) Je me sens triste plus de la moitié du temps.
    d) Je me sens triste presque tout le temps.
     

      

    Moins d’appétit
    a) Mon appétit n’a pas changé.
    b) Je mange moins souvent ou en quantités moindre que d’habitude.
    c) Je mange moins que d’habitude et seulement si je me force.
    d) Je mange très peu dans la journée, et seulement en faisant un gros effort, ou si quelqu’un me pousse à le faire.
     

      

    Plus d’appétit
    a) Il n’y a pas de changement dans mon appétit.
    b) Je ressens le besoin de manger plus souvent que d’habitude.
    c) Je mange plus souvent et/ou de plus grosses quantités de nourriture que d’habitude.
    d) Je ressens le besoin de manger plus à la fois pendant les repas, mais aussi entre les repas.
     

      

    Perte de poids (durant les deux dernières semaines)
    a) Mon poids n’a pas changé
    b) Je sens que j’ai perdu un peu de poids
    c) J’ai perdu un kilo ou plus
    d) J’ai perdu 2,5 kilos ou plus
     

      

    Gain de poids (durant les deux dernières semaines)
    a) Mon poids n’a pas changé.
    b) Je sens que j’ai un peu grossi.
    c) J’ai pris un kilo ou plus
    d) J’ai pris 2,5 kilos ou plus.
     

      

    Concentration, prise de décision
    a) Je ne vois pas de changement dans ma capacité de concentration ou de prise de décision.
    b) Il m’arrive parfois me sentir indécise ou d’avoir une baisse d’attention
    c) La plupart du temps, je dois faire un effort pour fixer mon attention ou pour prendre des décisions.
    d) Je n’arrive pas à me concentrer suffisamment pour lire et je n’arrive pas à prendre à moindre décision.
     

     
    Estime de soi
    a) Je considère que j’ai autant de valeur que les autres, et que je mérite autant.
    b) Il m’arrive plus souvent que d’habitude de me faire des reproches.
    c) Je pense souvent que je suis une source de problème pour les autres.
    d) Je pense quasiment tout le temps à mes défauts, les grands comme les petits.

    Pensées de suicide
    a) Je ne pense jamais à la mort ou au suicide.
    b) Il m’arrive penser que la vie est sans intérêt, et qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue.c) Il m’arrive de penser à la mort ou même au suicide plusieurs fois par semaine pendant plusieurs minutes. 


    d) Je pense à la mort ou au suicide plusieurs fois par jour, en détail, ou même il m’arrive de faire des plans précis en vue de m’ôter la vie, ou bien j’ai même déjà essayé de me l’ôter.

    Intérêt général
    a) Il n’y a pas de changement par rapport à d’habitude dans l’intérêt que je porte à mon entourage et à ce qu’ils font.
    b) J’ai remarqué que je m’intéressais moins qu’avant aux personnes de mon entourage et à leurs activités.
    c) Il me semble que je ne m’intéresse plus qu’à une ou deux choses que je faisais avant.
    d) Je ne m’intéresse quasiment plus à rien par rapport à avant.

    Vitalité
    a) J’ai la même vitalité qu’avant.
    b) Je me fatigue plus facilement que d’habitude.
    c) Je dois faire un gros effort pour commencer ou aller au bout de mes activités quotidiennes (par exemple faire les courses, faire le ménage, préparer les repas, ou aller travailler)
    d) Je suis incapable de mener à bien mes tâches quotidiennes parce que je n’en ai pas la force.

    Agitation
    a) Je ne me sens pas du tout agitée.

    b) Il m’arrive parfois de ne pas pouvoir tenir en place, je me tors les mains, ou je m’agite sur ma chaise.
    c) Je ne peux pas m’empêcher de remuer, et je suis assez agitée
    d) Il m’arrive de ne pas pouvoir rester assise et j’ai besoin de faire les cents pas. 


    © 2000, A. John Rush, M.D. « Quick Inventory of Depressive Symptomatology (Self Report) (QIDS-SR). Traduit avec autorisation  par Anne Bersot pour Top Féminin.

    Si vous avez répondu a) à la majorité des questions, vous n’êtes vraisemblablement pas concerné par la dépression.


    Si vous avez répondu une majorité de b), vous passez peut-être par un léger épisode de dépression que votre médecin saura évaluer précisément, il serait bon d’aller consulter pour en avoir le cœur net et dépister la source de ces problèmes passagers.

    Si vous avez une majorité de c) il faut que vous consultiez rapidement un médecin pour faire une évaluation médicale de votre état, et demander si possible un rendez-vous à votre pasteur pour obtenir tout le soutien moral et spirituel dont vous allez avoir besoin pour surmonter ce mauvais passage. N’ayez pas honte de votre état, parlez-en et faites vous aider.
     


    Si vous avez coché d) à certains endroits, il vous faut impérativement et sans délai consulter un médecin, et faire appel sans délai à un soutien spirituel et matériel de votre entourage et de votre église. Ne restez pas dans cet état, les conséquences pourraient être graves, et il ne faut pas rester comme ça.
     

     

     

    (Source : TopChrétien)

     

     1)Dr A. John Rush M.D. : quick inventory of depressive symptomatology (Self report) (QIDS-SR) Pour GlaxoSmithKline  http://www.depression.com/depression_questionnaire.html

     

     

     

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    La dépression ou l'âme fracturée (3)

     

     

    La dépression ou l’âme fracturée 

     

     

    Le premier article présente les différents aspects de la dépression, et leurs implications dans la vie d’une chrétienne ; nous vous proposons ensuite un deuxième article complémentaire, présentant les solutions pour s’en sortir, physiquement, moralement et spirituellement ; le troisième article vous présente en 17 points essentiels ce que vous pouvez faire concrètement pour aider une personne de votre entourage (votre épouse) souffrant de dépression ; vous trouverez enfin un questionnaire d’auto-évaluation, faisant le tour des principaux symptômes de la dépression, et vous permettant de faire le point sur votre état personnel ou celui d’un de vos proches.

     

    1er article : Chrétienne et dépressive ? par Anne Bersot
    2e article : Quelles solutions pour s’en sortir ? Les solutions des hommes, les solutions de Dieu… Par Anne Bersot
    3e article : Votre épouse fait de la dépression ? Que faire ? Comment l’aider ? Comment gérer cela au quotidien.. 17 points essentiels. Par Anne Bersot
     

    4e article : Test d’auto évaluation : suis-je en dépression ? Par le docteur A. John Rush. M.D  

     

     

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    3e article :

    Votre épouse fait de la dépression ?

    Que faire ? Comment l’aider ?

    Comment gérer cela au quotidien ?

    17 points essentiels

    Par Anne Bersot

     

     

     

    La personne que vous aimez a besoin de vous !.. Dans le processus de guérison de la dépression, l’entourage joue un rôle fondamental. Vous êtes un élément clé dans sa situation, et selon la manière dont vous allez agir, la personne va s’en sortir merveilleusement, ou bien va complètement s’enfoncer et être anéantie. N’attendez pas que « ça passe », car ça peut durer longtemps, surtout si vous ne faites rien !  


    1) Il va vous falloir une bonne dose de patience pour supporter cette mauvaise période. Prenez des forces, priez, faites-vous soutenir par des amis proches et discrets qui vont vous soutenir dans la prière et vous encourager sans vous juger. Un dépressif est très pénible à vivre, plus rien ne tourne rond à la maison, les repas ne se font pas, le linge n’est pas à jour, les devoirs des enfants ne sont plus encadrés, il y a une drôle d’ambiance dans la maison, c’est la panique. Mais courage ! Si l’on prend bien les choses en main, ça ne dure qu’un temps. Si la personne prend des anti dépresseurs, elle va commencer à aller mieux d’ici trois à quatre semaines. Emmenez-la chez le médecin pour qu’il fasse une évaluation précise de son état et encouragez-la à se soigner.


    2) Priez pour elle sans relâche. Une personne dépressive « baisse la garde » spirituellement. Elle a des difficultés à lire sa Bible car elle ne peut plus se concentrer, elle a des difficultés à prier, quand elle va aux réunions, elle n’écoute pas grand chose de la prédication car son esprit vagabonde et rumine, alors prenez-la « en remorque » et ne la lâchez pas. Lisez la Bible chaque jour avec elle, priez avec elle, chantez avec elle, encouragez-la ! C’est vous sa bouée de sauvetage, alors ne la laissez pas couler ! Montrez-lui que vous prenez au sérieux son état, priez avec elle, pour elle, qu’elle se sente comprise et épaulée.

    3) Ne vous agacez pas après elle, elle sent bien qu’elle est irritable et de mauvaise compagnie, mais elle se sent déjà tellement coupable, ne lui en rajoutez pas ! 


    4) Si elle a des enfants, expliquez leur que maman est malade, qu’elle ne leur en veut pas, que ce n’est pas leur faute, qu’elle va guérir, mais qu’elle va mal pour le moment. Expliquez leur que maman s’agace beaucoup parce qu’elle est très fatiguée et qu’il faut qu’ils soient bien sages, qu’ils aident et qu’ils ne la harcèlent pas trop. C’est très angoissant pour des enfants de voir maman réagir bizarrement, et pleurer à tout bout de champ. C’est toute la famille qui « déguste » quand la maman est dépressive, alors essayons de limiter les dégâts. Si ce sont des ados, voilà une bonne occasion de les responsabiliser et de leur confier certaines choses faciles (entretien du linge, petites courses, rangement, vaisselle...). Maman n'est pas la "bonne à tout faire", et surtout pas en ce moment!


    5) Il va falloir que vous mettiez la « main à la pâte » plus que d’habitude. Autant que vous pouvez, aidez-la (ou demandez à une amie de l’aider, déléguez quelques responsabilités aux plus grands des enfants) pour faire les courses, les repas, les tâches qu’elle accomplit seule habituellement. Ne lui dites pas « mais enfin secoue-toi, ressaisis-toi », elle aimerait bien le faire, et vous ne pouvez pas imaginer intérieurement les efforts qu’elle déploie déjà pour faire face au quotidien ! La moindre préparation d’un repas est devenu pour elle l’ascension de l’Everest. Alors aidez-la plutôt, et ne pensez pas qu’elle fait cela par paresse ou laisser-aller. Elle souffre réellement et elle « traîne un trente-cinq tonnes » à chacun de ses gestes ! 


    6) Si elle vous répète sans cesse « je suis fatiguée », ne lui répondez pas «Eh bien repose-toi » ! elle aimerait bien, mais son sommeil n’est pas réparateur, si elle fait la sieste, elle dort encore plus mal le soir suivant, et se sent vaseuse tout le reste de la journée.
     


    7) Evitez à tout prix les disputes ou les chicanes de couple. Ce n’est vraiment pas le moment. Elle se sent déjà complètement nulle, mauvaise mère, mauvaise épouse, mauvaise chrétienne, elle est persuadée qu’elle a raté sa vie et que personne ne l’aime, alors ne lui en remettez pas une couche s’il vous plaît !
     


    8) Une personne dépressive a toutes ses souffrances passées qui lui rejaillissent à la figure, avec encore plus d’intensité. Elle va vous ressortir toutes les blessures passées, les échecs, les rancœurs, avec en plus un miroir déformant qui les rend complètement insupportables.

    Ne vous choquez pas, changez plutôt de sujet pour aborder des sujets agréables et positifs. Il est très mauvais et dévastateur pour elle d’entretenir ces propos négatifs, alors faites tout pour orienter la conversation sur de bonnes choses, les bénédictions que votre famille a vécues, regardez avec elle les photos des bons moments du passé, ou les vidéos qui lui rappellent de bons souvenirs. 


    9) Sortez-la au grand air. Elle n’a d’énergie pour rien, n’a rien envie de faire, mais il FAUT qu’elle sorte de son fauteuil. Emmenez-la promener dehors (ou déléguez une amie de confiance) chaque jour. L’idéal est de marcher dehors une heure par jour au grand air. L’exercice physique et la lumière du soleil sont des éléments absolument indispensables dans le processus de guérison. CE N’EST PAS UNE OPTION ! Non seulement ça lui changera les idées, mais il est prouvé que l’exercice physique et la lumière sont très efficaces pour le bon fonctionnement du cerveau et sa guérison, certains chercheurs avancent même que dans certains cas, cela est aussi efficace que la prise d’anti dépresseurs.
     


    10) Veillez à ce qu’elle ne reste pas affalée devant la télé tout l’après midi, c’est très mauvais pour elle, c’est la solution de facilité car elle n’a envie de rien, mais c’est nocif car son esprit n’est pas en état de filtrer ce qu’elle regarde, et les heures de télé vont complètement l’abrutir. Regarder la télé, c'est l'inactivité par excellence, elle ne pourra pas sortir de sa dépression en faisant cela ! C’est très nocif. Mieux vaut écouter de la bonne musique, lire, ou se promener tranquillement dehors, tricoter, jardiner, dessiner, jouer du piano etc.
     


    11) Si vous êtes au travail toute la journée, appelez-la régulièrement, dites-lui que vous pensez à elle, que vous l’aimez, car elle se sent inutile et abandonnée.
     


    12) Si elle n’a pas envie d’aller à une visite chez des amis, chez les beaux parents ou même une réunion à l’église, observez si c’est juste par « envie de ne rien faire » (auquel cas encouragez-la à venir, ça va lui faire du bien et lui changer les idées), ou par crainte panique de se retrouver au milieu de gens. Si vous sentez une grande appréhension à y aller, ne la forcez pas, et ne lui faites aucun reproche. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point la simple idée de voir du monde est terrifiante quand on se sent mal comme ça ! Il va y avoir du bruit, du mouvement, les gens vont la voir triste, fatiguée, mal coiffée, la larme à l’œil, cela la fait paniquer et lui fait tellement honte !
     


    13) Gardez un œil sur ce qu’elle mange. Plus que jamais, elle a besoin d’avoir une bonne nourriture, saine et équilibrée pour reprendre des forces. Veillez à ce qu’elle ne mange pas trop non plus ou qu’elle ne se laisse dépérir. La dépression est le moment de tous les excès, elle va pouvoir vider le frigo en une après midi ou au contraire ne rien manger car elle n’a jamais faim. Planquez les paquets de chips et les bonbons ! 
     


    14)  Encouragez-la aussi à s’habiller à se coiffer et à prendre soin d’elle. Une dépressive peut rester toute la journée en chemise de nuit, sans faire sa toilette, et cela renforce encore son manque d’estime d’elle même. Prenez-la par la main, emmenez-la chez le coiffeur, ou au magasin s’acheter un joli vêtement.
     


    15) Aidez-la à se fixer de petits objectifs et complimentez-la plus que nécessaire quand elle l‘a atteint. Par exemple, l’objectif de l’après midi est de repasser la moitié d’une corbeille à linge. (Si elle voit les 5 caisses archi-pleines en retard qui s’empilent, elle va se sentir complètement noyée !). Elle y est arrivée !!!! Super !!!! Demain matin, on va repasser l’autre moitié de la corbeille !..Autant que possible faites les tâches ménagères avec elle, et non complètement à sa place. Elle a besoin d’être un minimum active et de voir qu’elle peut encore faire des choses utiles, mais elle a besoin d’une locomotive.
     


    16) Essayez de faire en sorte que la maison reste en ordre et propre. (demandez à quelqu’un de vous aider si nécessaire). Il n’y a rien de plus démoralisant pour une dépressive que de voir sa maison en l’air. Elle se culpabilise, elle se sent complètement écrasée par tout le travail en retard, si quelqu’un débarque à la maison, elle va avoir une terrible honte. Elle va se sentir encore plus humiliée et « bonne à rien ». Aidez-la ! Mettez même un bouquet de fleurs sur la table de la salle à manger, ça sera joli et elle se sentira fière de sa maison…
     


    17) Prenez soin de vous aussi, allez prendre l’air, changez-vous les idées, parce qu’un conjoint dépressif est usant pour le moral et les forces physiques. Si vous sentez que la coupe est pleine, arrangez-vous pour que quelqu’un vienne prendre le relais quelques jours (sa mère, une amie…), Prenez un peu de large quelques jours, il faut aussi vous reposer et vous refaire des forces ! Vous les avez bien méritées.

      

    Bon courage ! Le Seigneur est notre fidèle ami, notre soutien, notre abri sûr dans la détresse il ne vous laissera pas vous débattre seul dans cette tourmente…que le Seigneur vous fortifie et vous bénisse abondamment dans cette difficile traversée d’épreuve ! Et n’oubliez jamais que notre Sauveur est justement venu pour guérir les cœurs brisés, pour soutenir ceux dont l’âme est dans l’abattement, Il est notre secours et détient la solution ultime pour tous nos maux. Mettons notre espérance en Lui, Il ne nous décevra jamais… 

     

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    La dépression ou l’âme fracturée 

     

     

    Le premier article présente les différents aspects de la dépression, et leurs implications dans la vie d’une chrétienne ; nous vous proposons ensuite un deuxième article complémentaire, présentant les solutions pour s’en sortir, physiquement, moralement et spirituellement ; le troisième article vous présente en 17 points essentiels ce que vous pouvez faire concrètement pour aider une personne de votre entourage (votre épouse) souffrant de dépression ; vous trouverez enfin un questionnaire d’auto-évaluation, faisant le tour des principaux symptômes de la dépression, et vous permettant de faire le point sur votre état personnel ou celui d’un de vos proches.

     

    1er article : Chrétienne et dépressive ? par Anne Bersot
    2e article : Quelles solutions pour s’en sortir ? Les solutions des hommes, les solutions de Dieu… Par Anne Bersot
    3e article : Votre épouse fait de la dépression ? Que faire ? Comment l’aider ? Comment gérer cela au quotidien.. 17 points essentiels. Par Anne Bersot
     

    4e article : Test d’auto évaluation : suis-je en dépression ? Par le docteur A. John Rush. M.D  

     

     

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    2e article :

    Quelles solutions pour s’en sortir ?

    Les solutions des hommes, les solutions de Dieu….

    prendre les choses en mains


    Par Anne Bersot

     

     

    La dépression est vraiment une maladie qui « vous poursuit » et qui met du temps à guérir. Si l’on ne fait rien pour se sortir de là, et que l’on « attend que ça passe », la dépression ne nous quittera pas, et va s’installer. Sur une période de 5 ans, les médecins estiment qu’une personne sur cinq fait une ou plusieurs rechutes. Sur une période de 15 ans, 85 % des gens qui sont passés par une dépression en refont au moins une autre (**).

    Pour se considérer comme parfaitement guéri, il faut un niveau de bien être satisfaisant pendant une durée de cinq ans. La dépression prend du temps pour guérir, et nécessite une véritable décision personnelle de se prendre en main et de changer les choses. Mais comment s’en sortir ? Confier son sort au médecin ? Au Seigneur ? Aux deux ? S'en sortir toute seule?..  

    La réponse des médecins Lorsque notre médecin de famille diagnostique une dépression, la réponse quasi systématique qu’il nous offre est la prise d’antidépresseurs. Ce sont des substances chimiques qui visent à compenser le déséquilibre chimique du cerveau de la personne malade. Il y a un très mauvais a priori au sujet des antidépresseurs dans les milieux chrétiens. On s’en méfie parfois, à tort ou à raison. Ils ont été prescrits à tours de bras depuis les vingt dernières années, parfois même dans des cas qui ne le justifiaient pas forcément.  

    L’apparition du Prozac à la fin des années 80, avait déclenché une vague d’enthousiasme, on pensait avoir trouvé la « pilule du bonheur », certains en prenaient même de façon préventive, pour « lisser leurs émotions ».   

    Même si effectivement, il y a eu des abus manifestes, il n’en reste pas moins que lorsqu’une personne montre les symptômes d’une dépression majeure, que sa vie et celle de son entourage sont devenues invivables, que cette personne est complètement prostrée ou qu’elle est agitée de pensées de suicide qui mettent réellement sa vie en danger.  

    Cette dépression peut déboucher sur de graves problèmes (travail, vie de famille, santé…), il ne faut donc pas hésiter à suivre la prescription médicale d’antidépresseurs.   

    De même que si l’on souffre d’une pneumonie, tout en faisant confiance au Seigneur, il est hautement raisonnable de prendre des antibiotiques, dans le cas d’une dépression sévère, il faut se soigner sans délai et les antidépresseurs s’imposent. Les anti-dépresseurs n’agissent pas tout de suite, les médecins considèrent qu’il faut entre 4 et 8 semaines pour en voir les premiers effets. 

    Il faut aussi les prendre sur une durée assez longue (au moins six mois) pour que le traitement ait toute son efficacité. Il faut être patient et ne pas se décourager. Le mieux-être apporté par ces médicaments va permettre à la personne de reprendre le dessus et à son entourage de « souffler ». Quand on mesure la détresse personnelle et familiale qu’engendre une dépression, ce répit est appréciable.

     Se soigner ou pas, prendre des médicaments, ou pas, cela reste un choix personnel, comme toujours. Ne pas prendre de médicaments en faisant confiance à Dieu pour guérir est un choix individuel et intime, comme pour toute autre maladie, mais on entre à ce moment-là dans le domaine de la guérison divine, et du pas de foi qui va avec, la personne choisissant de ne pas se soigner avec des moyens humains par conviction et cela est respectable.  

    Il ne faut cependant pas minimiser le problème : une dépression est une maladie sérieuse, on ne peut pas se contenter « d’attendre que ça passe ». Selon le docteur Pierre Zwiebel (3), psychiatre à l’Hôtel Dieu de Roberval, si la personne dépressive ne se soigne pas énergiquement, il est fréquent qu’elle fasse plus tard des rechutes, souvent plus graves que la première.

     

    L’alternative du Millepertuis ?

      Lorsqu’il s’agit de dépressions plus légères, le recours aux anti-dépresseurs n’est pas forcément l’unique solution que nous propose le corps médical.
    Dans des pays comme l’Allemagne ou le Canada, les médecins essayent de plus en plus de soigner leurs patients atteints de dépressions légères à moyennes à l’aide d’une plante tout à fait intéressante : le millepertuis. Selon une étude allemande parue en 2000 dans le British Medical Journal  (4), il semblerait que les effets du millepertuis sur les dépressions légères soient comparables à un antidépresseur communément utilisé (l’imipramine). Elle peut constituer une alternative intéressante aux traitements chimiques, car elle a comme avantage de ne pas en avoir les effets secondaires. (Pour en savoir plus, lire « Le millepertuis, un antidépresseur au banc d’essai » (5)). Pour les personnes qui sont très mal à l’aise avec l’idée de prendre des anti-dépresseurs chimiques, et que leur état dépressif n’est pas sévère, cela peut-être une bonne solution. Là aussi, il faut au moins trois semaines pour que l’on constate les premiers effets. L’automédication n’est pas recommandée car il peut y avoir des contre-indications, il faut demander à votre pharmacien ou à votre médecin ce qu’il en pense selon votre cas, et les doses qui correspondent à votre état. 
     

    Les médicaments sont des « béquilles », mais ne suffiront pas pour sortir une personne complètement de son trouble, pour guérir et éviter les rechutes, il faut prendre personnellement sa vie en main. La personne dépressive a été usée par différents facteurs dans sa vie, elle a donc besoin d’une profonde restauration avant de continuer sa route. Cette restauration doit se faire dans toutes les sphères de sa vie : spirituelle, physique et morale. L'approche du problème doit être globale.

    Voici donc quelques conseils pour aider à sortir de la dépression et pour en prévenir d’éventuelles rechutes : 

     

    Une restauration spirituelle :
    Soignez plus que jamais votre communion avec Dieu 

     

    Dans des temps de dépression, la personne est très vulnérable. La fatigue, l’envie de ne rien faire, la lassitude, peuvent conduire à négliger sa communion avec Dieu. Ce n’est vraiment pas le moment !!!! Jérémie passait visiblement par un profond moment de dépression quand il a dit : (Lamentation de Jérémie 3 :17 à 20) : « Tu m’as enlevé la paix, je ne connais plus le bonheur, et j’ai dit : ma force est perdue, je n’ai plus d’espérance en l’Eternel ! Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison, quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au dedans de moi…)  Mais il se ressaisit juste après et prend une décision salutaire : (versets 21 à 24). « Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance : les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme, elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! L’Eternel est mon partage, dit mon âme, c’est pourquoi je veux espérer en lui».  

    Pour contrer les idées noires et le cercle vicieux de la dépression, rien de tel que de repasser sans relâche les bénédictions de l’Eternel sur notre cœur. Prenez un papier et un crayon et faites la liste de toutes les belles choses que Dieu a faites dans votre vie, les bénédictions que vous avez reçues, faites vous aider par un proche si votre entendement est vraiment brouillé.

    Comme ça, dès que vous commencez à déraper en pensant que Dieu ne s’occupe plus de vous, que vous n’avez pas de valeur à ses yeux, qu’il n’y a pas d’issue à votre situation, relisez ce que vous avez écrit et dites de votre bouche des actions de grâces, repassez toutes ces bonnes choses dans votre cœur et interdisez-vous de penser aux mauvaises, interdisez-vous de ressasser les échecs ou les blessures, cela a un effet destructeur sur le moral et nourrit la dépression.

    Ce ne sont que des mensonges pour vous faire couler. Nous avons un réel contrôle sur nos pensées et c’est de notre responsabilité individuelle de le faire. Plus que jamais, ce verset prend toute sa signification et son efficacité : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » Proverbe 4 :23  

    Faites vous encourager par un proche, une amie, votre conjoint, une sœur, qui priera avec vous, passera du temps avec vous pour lire la parole de Dieu chaque jour. Confiez votre état à des gens de confiance discrets qui prieront fidèlement pour vous sans vous faire la morale sur votre tristesse. 

    Lisez des passages encourageants, des passages d'exhortation: Matthieu 11:28-30; 1Pierre 5:7; Esaïe 61:1-3; Ephésiens 3:14-21 etc. Ou de beaux psaumes d’actions de grâce et de louange (psaumes 16 ;18 ; 19 ; 23 ; 27 ; 28 ; 30 ; 32 ; 33 ;34 ; 40 ; 42 ; 46 ; 63 ; 66  etc.).

     Chantez vos cantiques préférés : la Parole de Dieu nous dit de nous entretenir par des cantiques et des hymnes (Eph 5 :19), c’est bon, cela permet de repasser dans notre cœur les bénédictions de Dieu, cela garde notre esprit dans de saines dispositions et empêche les idées noires de venir nous assaillir. Je vous suggère de beaux chants comme «les bontés du Seigneur n’ont pas de fin», «Venez à moi vous tous qui êtes fatigués», «Fini le temps de reculer»   ou « Compte les bienfaits de Dieu », « Je réveillerai l’aurore », et beaucoup d’autres, ceux que vous aimez et qui vous font du bien.  

    Voilà pour l’aspect spirituel, mais nous sommes faits esprit, corps et âme, alors voyons maintenant du côté physique ce que l’on peut faire : 

     

    Une restauration physique :
    Prenez soin de vous à tous points de vue 

     

      
    Faites-vous aider :


     Les tâches quotidiennes peuvent devenir des montagnes infranchissables lorsque l’on passe par la dépression. Demandez à une sœur fidèle et de confiance de se tenir disponible pour venir vous donner un coup de main lorsque vous flanchez, pour préparer le repas, s’occuper des enfants, des devoirs, ou pour faire les courses avec vous.

     Ne pas retrouver l’auto sur le stationnement du magasin peut devenir un défi très angoissant pour quelqu’un de dépressif.   La personne peut paniquer et perdre ses moyens. Il faut se faire aider, sans honte, par une personne compréhensive. Une broutille peut engendrer une grande détresse et prendre d’énormes proportions ! 

    Faites de l’exercice physique !  L’exercice physique est excellent pour contrer un état dépressif, car il provoque dans le cerveau une sécrétion de substances naturelles cousines de la morphine (les endorphines), qui chassent le stress et les tensions, ainsi qu’une hormone neurotransmettrice, la sérotonine, qui joue un rôle prépondérant dans la sensation de bien-être et la lutte contre la dépression.

      Si vous le pouvez, faites de la course à pied, c’est le plus efficace (les résultats se voient au bout de quatre mois), mais vous pouvez aussi faire de la marche à pied (c’est aussi très efficace et hautement recommandé par les médecins). L’idéal est de marcher une heure par jour en pleine lumière, si possible le matin. On peut commencer petit à petit, un quart d’heure, une demi-heure, jusqu’à une heure.

     La marche détend, aère l’esprit, fait faire un exercice physique bénéfique pour le corps tout entier. Kino-Québec (ministère de l'éducation du loisir et du sport du Québec) recommande 1 heure par jour d’activité physique en extérieur, comme la marche, ainsi que 20mn trois fois par semaine d’une activité d’intensité moyenne à élevée (vélo, gymnastique, monter des escaliers etc.) Alors marchez !...   Recherchez le soleil ! 

     Selon le Docteur Zwiebel (3), spécialiste des effets de la lumière sur la santé mentale, pour garder bon moral et chasser la dépression, le corps humain a besoin d’une exposition quotidienne à une lumière de 5000 lux par jour. (l’intensité lumineuse moyenne dans une maison ou un bureau est entre 300 et 500 lux, c’est nettement insuffisant !).

        Alors sortez dehors, à la lumière du jour. Astreignez-vous à aller tous les jours au soleil. Même lors d’une journée nuageuse d’automne, ou si il pleut, vous aurez plus de lumière dehors qu’en restant confinée à l’intérieur, et une heure dehors vous apportera la lumière nécessaire pour votre bonne santé.

     

    Soignez votre sommeil !

    Essayez de vous coucher tous les jours à la même heure, évitez les excitants comme le café, le thé ou les boissons gazeuses contenant de la caféine. Ne faites pas d’activité stressante avant d’aller vous coucher (pas de films de guerre ou de larmes, pas de lecture suspense, pas de musique agressive, pas de dispute avec votre ado ou votre voisin du dessus…). Couchez vous toujours à la même heure. Ne faites pas de votre lit une annexe de votre bureau, le lit sert à dormir. Détendez-vous avant d’aller au lit et ne « ruminez » pas. Pensez à des choses agréables. Si vous vous levez la nuit, évitez d’allumer des lumières trop fortes, et ne buvez pas d’eau fraîche, ce sont des « signaux » de réveil pour le corps.

      

     

    Mangez correctement.
     

    Faites tout votre possible pour manger équilibré, en privilégiant les aliments qui ont un effet bénéfique sur l’humeur et la dépression : Voici ce que conseille la nutritionniste Jacinthe Côté (6) :  privilégiez dans votre alimentation les noix, les amandes, les légumes à feuilles vertes (épinards, salades..) des aliments riches en acide folique, le chocolat, le germe de blé, levure de bière, les poissons gras (sardine, maquereaux, saumon…) riches en oméga3, les légumineuses (pois chiches, haricots, lentilles) et les céréales complètes (pain complet, riz complet).  

    Si vous êtes dépressive, ce n’est pas le moment de faire un régime et de vous priver de féculents, car ils ont un effet très bénéfique sur l’humeur. Il ne s’agit pas non plus de manger plus que nécessaire, juste ce qu’il faut. En mangeant le soir des féculents, céréales complètes (riz, pâtes, couscous…), et légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches…), vous dormirez mieux. 

     

    Une restauration morale :

      
    Riez, chantez, et parler des choses agréables !

    Ces trois activités détendent, stimulent le cerveau, chassent le stress, vous avez tout à y gagner ! En revanche évitez comme la peste les gens négatifs, les conversations contrariantes, les plaintes, les disputes, les visites stressantes, les situations tristes, les émissions de télé stressantes ou les films tristes. Lorsqu’on est dépressif, tout contexte émotionnel peut nous tirer vers le bas de façon disproportionnée. Alors protégez-vous ! 

    Faites-vous belle !

    Rien de tel pour remonter le moral et garder son estime de soi que de se pomponner un peu. Traîner en pyjama toute la journée n’est pas vraiment stimulant, alors ne vous laissez pas gagner par la négligence, faites ce petit effort chaque jour, vous y gagnerez gros, et ce sera plus agréable pour votre entourage. Portez des vêtements aux couleurs gaies, coiffez-vous, parfumez-vous !  

     

    Eliminez au maximum tout ce qui peut vous stresser.

    Revoyez vos priorités, prenez des dispositions pour que vos journées se déroulent le plus calmement possible (mettez les enfants à la cantine, éliminez certaines activités qui surchargent la journée et obligent à courir, faites vos menus à l’avance pour ne pas être en soucis au moment de préparer le repas, prévoyez les tenues des enfants la veille au soir, n’hésitez pas à dire non aux choses qui vous surchargent comme loger du monde à la maison, recevoir, diverses sollicitations…)

    Ne prenez pas le risque d’aller à une visite chez les beaux parents, des amis ou même à une réunion si vous vous sentez trop vulnérable. Protégez-vous!
    Si vous vous sentez trop vulnérable émotionnellement, que vous avez la larme à l’œil facilement et les nerfs à fleur de peau, il est peut-être préférable que vous restiez chez vous pour une fois. 
     


    Vous allez peut-être trouver bizarre
    que je vous suggère cela, car tout le monde s’accorde à dire qu’aller à une réunion fortifie la foi et fait du bien, et que d’aller rendre visite à de la famille et des amis change les idées, mais lorsqu’on est dépressif, il est déjà difficile de supporter l’agitation, le monde et le bruit, mais en plus,  on peut être amené à rencontrer des gens qui ne sont pas toujours sages dans leurs réflexions et leurs questions. Une réflexion de travers envers quelqu’un de dépressif, et c’est comme une attaque au bazooka : on peut mettre plusieurs jours à s’en remettre. Il faut vraiment se protéger.


     
    Essayez d’anticiper vos activités pour que vous ne soyez pas « noyée » devant les choix du quotidien. Faites vous un emploi du temps sur lequel vous allez pouvoir vous reposer sans avoir le stress de sans arrêt vous demander ce que vous avez à faire. Notez à quelle heure vous vous levez. Puis à quelle heure vous mangez, faites votre toilette, à quelle heure vous commencez à préparer le repas etc.   

    Ce sera comme des rails sur lesquels vous allez pouvoir vous laisser conduire. Faites aussi à l’avance vos menus pour ne pas avoir le stress de savoir ce que vous allez faire à manger. Si vous ne faites pas ça, vous allez être tentée de tout laisser aller à vau-l’eau et vous allez vous en vouloir, et rien ne va tourner. Si vous êtes vraiment trop "dans les choux" faites vous aider pour écrire ces listes. 

    Quand vous êtes assaillie de pensées négatives, refusez de les écouter, ce sont des mensonges. Arrêtez de tourner la moulinette !!!! Toutes vos anciennes blessures, vos échecs, vont ressortir à la surface et vont devenir une montagne écrasante. Rappelez-vous que dans ces moments-là, vous n’êtes pas du tout objective et que tout n’est pas noir foncé comme vous le croyez !   

    Ne vous lancez pas dans de grandes discussions d’analyse sur les raisons de votre célibat, de votre vie de couple, de vos échecs, des trahisons dont vous avez été victime…ce n’est pas du tout le moment et vous n’avez pas les idées assez claires pour cela !

    Quand vous commencerez à vous sentir mieux, il serait bon de faire un bilan pour savoir exactement ce qui vous a amenée à ce point d’épuisement. Il est bon de l’analyser comme il faut pour ne pas reproduire le même schéma et retomber.  

    Chez certaines personnes ce sera le rythme de vie de fou qu’il faudra modifier en faisant des choix ; pour d’autres, ce sera une haine enfouie qui ronge profondément et qu’il faudra résoudre en expérimentant un profond pardon ; pour d’autres encore, c’est la façon de prendre les événements de la vie qui les a amenés à ce point, avec une inquiétude systématique pour tout et le pessimisme permanent face à l’avenir.  

    il faudra « lâcher prise » en apprenant à faire confiance au Seigneur vraiment. Certaines églises offrent des services de relation d’aide qui permettent de faire cette démarche. Par exemple le Pasteur Denis Morissette(7), propose tout un cheminement au travers d’un guide de réflexion personnelle « Sain et Sauf, le sentier de la restauration ! ».  

    Sortir de la dépression est un processus qui demande du temps, de la détermination et qui ne se fera que si la personne décide de se prendre en main, et que son entourage la soutient dans sa démarche. Lorsque l’âme est fracturée, plus que jamais, nous avons besoin du secours de l’Eternel.

     Jésus est celui qui est venu guérir les cœurs brisés, proclamer aux captifs la liberté, aux prisonniers la délivrance, consoler les affligés, et donner un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu (Esaie 61 : 1-3). Alors entendons, comme Elie, le Seigneur nous dire « Lève-toi et mange, car le chemin est trop long pour toi » 1Rois 19 : 7 

     

     

    (3) Docteur Pierre Zwiebel, psychiatre à l’hôtel Dieu de Roberval (Québec), chercheur en santé mentale.
    Conférence donnée à Montréal le 31 mars 2004, sur la Dépression et ses Traitements


    (4) Etude parue dans le British Medical Journal, du 2 septembre 2000 (321(7260):536-9)

    (5) Le millepertuis : un anti dépresseur au banc d’essai, de David Bême http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0126/ps_3482_millepertuis.htm

    (6) Jacinthe Côté, Nutritionniste, membre de l’Ordre Professionnel des diététistes du Québec. Synthèse de ses Chroniques Nutrition, parues dans le Journal La Presse de Montréal.
      
    (7) Denis Morissette M.ED, association Sauf Conduit : www.saufconduit.com; informations : info@saufconduit.com. Le pasteur Denis Morissette exerce son ministère à l'église Nouvelle Vie de Longueuil, au Québec. 

     

    ** Toutes les statistiques citées dans cet articles sont issues de la conférence du docteur Pierre Zwiebel, psychiatre à l’Hôtel Dieu de Roberval (Québec), des documents du Docteur Brian Bexton, psychiatre à l’Hôpital du Sacré Cœur de Montréal, pavillon Albert-Prévost, publiés par l’association Revivre, et du Réseau Canadien de la santé

     

     

     

     

     

     

     

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    Chrétien et dépressif ?

     

     

    La Dépression ou l’âme fracturée 

     

     

    Le premier article présente les différents aspects de la dépression, et leurs implications dans la vie d’une chrétienne ; nous vous proposons ensuite un deuxième article complémentaire, présentant les solutions pour s’en sortir, physiquement, moralement et spirituellement ; le troisième article vous présente en 17 points essentiels ce que vous pouvez faire concrètement pour aider une personne de votre entourage (votre épouse) souffrant de dépression ; vous trouverez enfin un questionnaire d’auto-évaluation, faisant le tour des principaux symptômes de la dépression, et vous permettant de faire le point sur votre état personnel ou celui d’un de vos proches.

     

    1er article : Chrétienne et dépressive ? par Anne Bersot
    2e article : Quelles solutions pour s’en sortir ? Les solutions des hommes, les solutions de Dieu… Par Anne Bersot
    3e article : Votre épouse fait de la dépression ? Que faire ? Comment l’aider ? Comment gérer cela au quotidien.. 17 points essentiels. Par Anne Bersot
     

    4e article : Test d’auto évaluation : suis-je en dépression ? Par le docteur A. John Rush. M.D (1) 

     

     

     *   *   *   *   *   *   *   *   *   *   *   *

     

       

    1er article : Chrétienne et dépressive ? 

     

    Jacqueline* avait eu jusque là une vie bien remplie. Toujours battante, elle avait travaillé de longues années en mission, consacrée, donnant tout pour l'œuvre de Dieu, un modèle dans son église et une référence pour les femmes de son entourage. Après plusieurs mois de lutte contre un cancer et l'ablation mutilante d'un sein, le départ du nid familial des enfants maintenant adultes, une ménopause difficile, des difficultés au travail de son mari à quelques années de la retraite, un sentiment d'inutilité dans l'œuvre de Dieu, les services étant assurés par des plus jeunes : la coupe était pleine ! Elle ne dormait plus bien la nuit depuis quelques temps, elle se réveillait toujours vers 3 heures du matin, s'asseyait sur le sofa du salon, essayant de lire sa Bible, de prier, mais elle n'arrivait plus à se concentrer, la gorge serrée dans un étau, le souffle court, oppressée, le cœur « tapant » dans sa poitrine. Elle se sentait triste, et régulièrement, les idées noires l'assaillaient : « Tu n'es plus bonne à rien », « Nous allons rester tout seuls comme deux vieux »,« A l'église, ils n'ont plus besoin de toi ». Son état n'était guère encourageant. Le simple fait de prendre l'auto pour aller faire les courses lui semblait un défi insurmontable, elle n'arrivait plus à prendre la moindre décision ; assister à une simple réunion de moniteurs lui provoquait une angoisse difficilement surmontable. Aller au culte le dimanche matin, voir du monde, faire face aux confidences des femmes dans le besoin, risquer à la moindre occasion d'avoir la larme à l'œil, tout cela lui semblait tellement insurmontable, qu'elle aurait évoqué n'importe quel prétexte pour rester terrée chez elle. D'ailleurs elle ne répondait même plus au téléphone.

    Dans ses moments de détresse profonde, tout en se révoltant parce que « Ce n'était pas elle », elle criait à Dieu de venir la secourir. « Mais qu'est-ce qui se passe ? » « Qu'est-ce que j'ai donc ? », « Qu'est-ce qui m'arrive ? Oh, Seigneur sors-moi de là ! ». Elle se sentait spirituellement attaquée, ayant des pensées qui, de façon évidente, ne correspondaient pas à sa foi en Dieu. Elle en était à un tel point de détresse qu'elle demandait même au Seigneur de la reprendre, car elle ne voyait pas d'autre issue à son état.
    Son mari ne savait plus quoi faire, il en avait assez des nuits blanches de sa femme, de sa fatigue permanente. Eux qui étaient auparavant souvent partis à droite à gauche, restaient maintenant cloués chez eux à cause de tout cela. Voyant cette dame dans un pareil état, j'ai suggéré à son mari qu'il pouvait s'agir selon toute évidence d'une dépression. Il m'a regardée comme si j'avais dit une énormité : « Un chrétien ne peut pas être dépressif ! Allons voyons ! Quelle honte ! c'est impossible ! » et il a ajouté : « Un chrétien triste est un triste chrétien ».



    Il y a un véritable tabou au sujet de la dépression dans les milieux chrétiens. Les trois quarts des gens considèrent que la dépression est de la faiblesse de caractère, du laisser-aller, voire qu'elle est directement liée au péché (une personne interrogée sur trois**). Quelqu'un de dépressif a un comportement qui ne correspond pas au schéma que nous nous faisons de la vie chrétienne : le chrétien doit être toujours joyeux, il doit toujours tenir bon et être fort, il doit être zélé et faire tout ce que sa main trouve à faire, il doit avoir le cœur en paix etc. La personne qui vit une dépression, au contraire, va avoir des moments de profonde tristesse, une fatigue accablante qui la tient en retrait des activités habituelles de l'église, des idées pessimistes, parfois même morbides, qui viennent tacher la belle espérance qu'elle avait en Jésus. Les repères s'envolent, et le raccourci est bien vite pris : « Un chrétien ne peut pas être dépressif ».

    On admet couramment qu'un chrétien ait une crise cardiaque car il s'est trop surmené ou parce qu'il a eu des émotions fortes, mais que « Ses nerfs craquent » à cause de luttes continuelles, et de chocs émotionnels répétés, ça, ce n'est pas concevable ! Alors on appelle ça pudiquement une « fatigue cérébrale », on évoque de possibles « problèmes de tyroïdes », des «carences en magnésium et compagnie », on cherche à tout prix dans les symptômes à identifier une maladie «diplomatiquement avouable ». Quand on demande à la personne qui passe par cette épreuve comment elle va, elle répond souvent, avec un sourire de façade : « Bien, avec la grâce de Dieu », alors que dans son cœur, il y a une profonde détresse. Elle se sent profondément coupable d'avoir ce genre de pensées pessimistes, et elle a honte de cet état intérieur qui tranche tellement avec l'image extérieure du chrétien victorieux en toutes circonstances. Et puis il y a autour d'elle cette idée préconçue que la dépression est « la maladie des païens » par excellence, cela en devient donc une maladie honteuse, une tare inavouable. Si la personne avoue à des frères et sœurs chrétiens son état, elle s'entend parfois dire sur un ton impatient « Oh, avec la grâce de Dieu !.. » ou « Mais enfin ressaisis-toi ! », « Réjouis-toi donc de tout ce que tu as, tu n'as pas honte de te plaindre, il y a plus malheureux ! ». Après deux ou trois rebuffades de ce genre, la personne qui passe par la dépression se renferme sur elle-même et se cache derrière le masque du «Tout va bien, merci Seigneur ».

    Une jambe cassée, une varicelle, c'est du concret, du « palpable », mais un système émotionnel ravagé, c'est tellement « impalpable », difficilement quantifiable et tellement subjectif ! On a toujours peur de ce que l'on ne maîtrise pas. Quand on a la jambe dans le plâtre, on prend des béquilles, on se fait aider, mais quand c'est l'âme qui est « fracturée », comment fait-on ? Comme le dit si justement Salomon dans le Proverbe 18 : 14 : « L'esprit de l'homme le soutient pendant la maladie, mais l'esprit abattu, qui le relèvera ? ». Au Moyen âge, on associait la dépression (la « mélancolie ») à une possession diabolique, car on ne connaissait pas, on ne savait pas du tout ce qui se passait dans la tête de celui qui en souffrait. Alors on expliquait cela par un problème spirituel. Il est vrai qu'une personne dépressive est spirituellement très vulnérable, elle « baisse la garde », elle a beaucoup plus de peine à se préserver spirituellement et il y a un réel danger de dérapage. Bien entendu, notre ennemi n'a qu'à s'engouffrer dans la brèche pour y faire ses ravages, ce qu'il ne se prive pas de faire, pouvant même aller jusqu'à pousser la personne au suicide. Mais la dépression est au départ un dysfonctionnement de l'organisme, une maladie qu'il faut traiter comme telle. En tant que famille dans le Seigneur, nous nous devons d'entourer les plus faibles, de faire un effort pour comprendre ce qui leur arrive, sans jugement, de les protéger et de prendre sous notre aile ceux qui sont vulnérables, même si en temps normal, ils ont été des rocs. Il faut bien être conscients que nous avons tous des résistances différentes, mais que chacun peut à un moment de sa vie passer par cette épreuve. Ne pensez surtout pas que : « ça n'arrive qu'aux autres » !

    Essayons donc de comprendre ce qui se passe dans une dépression. Comment reconnaître la vraie dépression d'une simple petite déprime passagère normale ? Comment se fait-il qu'une personne ancrée dans les choses de Dieu puisse sombrer dans une telle ornière ?

    Qu'est-ce que la dépression ?

    Tout d'abord, il faut savoir que dans le langage courant, on regroupe sous le terme « dépression » plusieurs états qu'il est préférable de distinguer, pour bien savoir de quoi l'on parle. Il y a tout d'abord la « vraie » dépression (celle dont nous parlons principalement dans ce dossier), ou dépression majeure, qui handicape sérieusement le quotidien de la personne touchée, affectant son appétit, son sommeil, son travail et ses rapports avec l'entourage. Il y a ensuite ce que les médecins appellent la dysthymie, qui est une forme de dépression moins sévère. On peut aussi retrouver des symptômes de dépression dans d'autres troubles de l'humeur comme le trouble affectif saisonnier (TAS) (qui apparaît chaque année à la même époque, principalement pendant les mois d'hiver, entre novembre et fin mars), et la dépression post-partum qui touche parfois les femmes jusqu'à plusieurs mois après un accouchement.

    Je vous propose la définition qu'en donnent les docteurs Lyonel Rossant et Jacqueline Lumbroso (2) : « L'état dépressif est un trouble de l'humeur qui s'accompagne de tristesse et de souffrance morale. La dépression est d'intensité variable, depuis la démoralisation jusqu'au désespoir profond. Il ne s'agit pas d'une faiblesse de caractère ou d'un "manque de volonté". Le mécanisme de la dépression n'est pas connu avec précision, mais il s'agit probablement d'une perturbation de nature chimique au niveau du cerveau, qui entraîne un dérèglement biologique de l'humeur et des fonctions intellectuelles et physiques. La diminution du taux dans le cerveau d'une molécule chimique, la sérotonine, et peut-être également d'autres molécules, pourrait jouer un rôle important. »


    Quels en sont les symptômes ?


    Une dépression se détecte avant tout par un changement de comportement chez la personne atteinte.
    Voici les neuf symptômes qui permettent de déterminer si une personne est touchée par une dépression : les médecins s'accordent à dire qu'il faut manifester au moins cinq de ces symptômes pendant une durée d'au moins deux semaines, pour parler vraiment de dépression.

    • Sentiments de tristesse, irritabilité anormale, tension.
    • Perte d'intérêt pour les activités habituelles et pour les passe-temps auparavant appréciés.
    • Perte de vitalité, d'énergie, sensation de fatigue malgré l'inactivité.
    • Changement d'appétit, et modification significative du poids (la personne maigrit ou grossit de façon notable)
    • Détérioration du sommeil (la personne a des difficultés à s'endormir, elle se réveille plus tôt, parfois même en plein milieu de la nuit, parfois, elle dort énormément)
    • Agitation ou au contraire ralentissement de l'activité (une activité normale comme préparer un repas va devenir tout un défi et va prendre un temps anormalement long)
    • Difficulté à prendre des décisions et à se concentrer. Incapacité à prendre le moindre risque.
    • Sentiments de faible estime de soi, de désolation et de culpabilité (la personne ne voit pas d'issue à sa situation, elle se sent coupable de tout et a une très faible estime d'elle-même.)
    • Pensées négatives voire morbides, pour certains même allant jusqu'aux pensées de suicide.

    Comment explique-t-on la dépression ?

    Elle est au dire des spécialistes, reliée à des changements physiques dans le cerveau, et correspond à une perturbation des connecteurs chimiques que l'on appelle les neurotransmetteurs (pour en savoir plus nous vous recommandons si vous parlez anglais, une remarquable animation qui explique très bien le phénomène sur le site "depression.com" des laboratoires GlaxosmithKline, intitulé "How depression affects the brain"). Dans sa dernière conférence sur la dépression et ses traitements, le docteur Pierre Zwiebel (3) expliquait ceci : « Les événements de la vie, les épreuves, les accidents de santé agissent sur nous comme une torsion répétée sur une barre de métal, la fragilisant à chaque fois un peu plus. Si ces « agressions » se répètent trop souvent, la « barre » finit par se briser»

    Personne n'a encore pu identifier avec précision et certitude toutes les causes de la dépression. Elles sont multiples, différentes pour chacun, et quelqu'un va souffrir de dépression à cause d'une conjonction de ces éléments « favorables ».

    La dépression peut être déclenchée par divers facteurs environnementaux, psychologiques ou biologiques : chocs émotionnels répétés, le surmenage, des responsabilités écrasantes, une vie « de fou », le stress non évacué, des régimes amaigrissants trop sévères, une solitude mal vécue, un travail mal reconnu et des situations frustrantes à répétition. Il peut y avoir aussi une succession de situations où la capacité d'adaptation est fréquemment et abondamment sollicitée (déménagements à répétition, changement radical de cadre de vie, déracinement, séparation d'avec les proches, famille et amis), tout cela pouvant s'ajouter à des prédispositions familiales (héréditaires ou bien dues à l'éducation), le passage par une maladie grave (crise cardiaque, cancer, ...) qui d'une part affaiblissent considérablement l'organisme, et d'autre part, apportent un stress important. Un ou plusieurs de ces facteurs conjugués ou répétés usent la capacité à surmonter les accoups de la vie. De même qu'une personne qui abuse de sucreries pendant des années va malmener son pancréas et déclencher éventuellement un diabète, la personne qui est soumise à toute sorte de stress, quelle qu'en soit l'origine, risque de finir par déclencher une dépression. C'est comme si après des années de bousculade, le cerveau décrochait et disait « Maintenant STOP ! ».

    Quelles qu'en soient la ou les causes, la dépression n'est pas un simple problème d'humeur, de mauvaise volonté ou de laisser-aller. Et même s'il est évident qu'à court terme, elle va avoir des répercussions spirituelles, on ne peut pas dire qu'elle soit due directement à une défaillance spirituelle de la personne. Il y a des hommes et des femmes de Dieu tout à fait recommandables et irréprochables, qui après des périodes de lutte acharnée, de combats et de montagnes à franchir, ont vécu ce genre de souffrance et d'« épuisement nerveux ». Il est donc prudent de ne pas conclure trop vite et surtout de ne pas juger. Ce n'est ni une honte, ni un manque de foi, ni une rétrogradation que de passer par la dépression. C'est souvent la conséquence malheureuse d'une âme un peu trop malmenée, trop longtemps bousculée, et qui a affronté parfois de considérables défis de vie et de foi …


    Anne Bersot

    (Source : TopChrétien)

    1)Dr A. John Rush M.D. : quick inventory of depressive symptomatology (Self report) (QIDS-SR) Pour GlaxoSmithKline  http://www.depression.com/depression_questionnaire.html
    (2) Drs L. Rossant et Jacqueline Rossant-Lumbroso. Encyclopédie Médicale . Site Doctissimo : http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_815_depression.htm
    (3) Docteur Pierre Zwiebel, psychiatre à l'hôtel Dieu de Roberval (Québec), chercheur en santé mentale.
    Conférence donnée à Montréal le 31 mars 2004, sur la Dépression et ses Traitements, en particulier la luminothérapie.


    * Pseudo
    ** Les statistiques citées dans cet articles sont issues de la conférence du docteur Pierre Zwiebel, psychiatre à l'Hôtel Dieu de Roberval (Québec), des documents du Docteur Brian Bexton, psychiatre à l'Hôpital du Sacré Cœur de Montréal, pavillon Albert-Prévost, publiés par l'association Revivre, et du Réseau Canadien de la Santé.

     

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    Gérer la solitude

     

    Gérer la solitude

     

     

    "Je ne te délaisserai pas ni ne t'abandonnerai" Hébreux 13.5

     

    Quelque part au-delà de la solitude, il existe une satisfaction induite par la nécessité. Lorsque toutes vos options dans le champ naturel semblent closes, des portes peuvent s'ouvrir dans le domaine spirituel. C'est là que vous commencez à entrevoir la possibilité d'avoir avec Dieu une relation comme jamais encore vous ne l'aviez eue.

    Pour gérer la solitude,
    oubliez l'idée que n'importe quelle compagnie est préférable à la vôtre.

    Jean était seul sur l'île de Patmos, un pénitencier du type Alcatraz, lorsque Dieu l'a saisi et emmené dans un périple à travers la gloire des cieux. Résultat, nous avons le livre de l'Apocalypse. Paul était en prison lorsqu'il a écrit ses plus grandes épitres.

    Dans la Genèse, Dieu a fait cette œuvre miraculeuse de la création quand il était seul, sans personne pour l'applaudir. La louange ne pouvant venir que de lui-même, il a dit: "Cela était très bon"
    Genèse 1.31. Vous aussi devez apprendre à le faire. Les félicitations des autres reflètent leur opinion sur vous. Mais si vous pouvez dire du bien de vous-même, cela reflète votre opinion sur vous, la seule personne avec qui vous vivez chaque jour.

    Pour gérer la solitude, oubliez l'idée que n'importe quelle compagnie est préférable à la vôtre. Une étude sur des milliers de couples a révélé que 50% des gens ne se marieraient plus avec la même personne. Il y a plusieurs raisons à cela. L'une est que personne d'autre que Dieu ne peut combler le vide spirituel en vous. Réfléchissez un instant et vous réaliserez que parfois la solution à l'isolement n'est pas d'avoir de la compagnie mais avoir un but.

    Une pensée pour aujourd'hui :
    La solitude n'est pas un manque d'affection mais un manque de direction. Si vous avez besoin d'un but et d'une direction pour votre vie, une seule adresse : chez Dieu ! 

     

     

    Bob Gass

     

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    Ce n’est que l’ombre… pas d’inquiétude !

     

    Ce n’est que l’ombre… pas d’inquiétude !

     


     

    « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. Ta houlette et ton bâton me rassurent. » Psaume 23/4 

    Passer par le creux de la vallée n’est jamais facile mais nous avons deux certitudes : 


    La première
    , c’est que nous sentirons l’ombre de la mort qui veut s’abattre sur nous, le souffle du diable qui veut nous détruire, nous exterminer, nous mettre à terre pour que nous ne puissions plus nous relever.  


    La seconde
    certitude et heureusement que nous l’avons, c’est que nous savons que Dieu est avec nous. 


    Dieu est là
    pour nous guider avec sa houlette, nous montrer le chemin, nous permettre d’avancer tout en évitant les obstacles du chemin, nous guider vers le haut de la montagne où se trouvent les verts pâturages.  

    La vallée n’est qu’un moment passager. Dieu est là pour nous reprendre avec son bâton, mettre les limites du cadre divin et éviter de chuter dans les ravins du péché. 


    Alors ne crains pas, Dieu est là !
     


    Dans les vallées de la maladie, du manque financier, du désespoir, de l’accusation, Dieu est là et il marchera avec toi.
     


    Ce n’est qu’une ombre qui veut t’intimider mais qui ne peut rien te faire.
     


    Dieu est ta lumière et il va bientôt éclairer ton chemin.
     



    Quelques versions de ce verset :
    Psaume 23/4
     


    « Même si je traverse la sombre vallée de la mort, je n’ai peur de rien, Seigneur car tu es avec moi. Ton bâton de berger est près de moi, il me rassure. » PDV
     


    « Même si je passe par la vallée obscure, je ne redoute aucun mal, Seigneur, car tu m’accompagnes. Tu me conduis, tu me défends, voilà ce qui me rassure. » FC
     


    « Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi : ta houlette me conduit et ton bâton me protège. » Semeur
     


    Benjamin L. Directeur 

    Vital Radio


     

    (Source : sosreconfort.com)

     

     

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    Les bontés de Dieu sont-elles épuisées

     

     

    Les bontés de Dieu sont-elles épuisées ?

     

     

     

    Non, les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées ! 

     

    « Mais voici la pensée qui me vient à l’esprit. Voici pourquoi j’espère. La bonté du Seigneur n’est pas épuisée. Il n’a pas fini de montrer  Son amour. Chaque matin, Sa bonté et Son amour sont tout neufs. Oui, T fidélité est immense.  je me dis : le Seigneur est mon trésor. C’est pourquoi je compte sur lui. Le Seigneur est bon pour celui qui met sa confiance en Lui, pour celui qui le cherche. C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur. »  

     

    Lamentations 3/21-26 

     

    Dans les bons comme dans les mauvais jours, les bontés du Seigneur restent inchangées pour toi. 

     

    Ses compassions et Son amour ne cesseront jamais. 

     

    «  En Jésus, aucune ombre de variation, aucun changement. » Jacques 1/17 

     

    «  Il est toujours le même, hier, aujourd’hui, demain et pour l’éternité. » Hébreux 13/8 

     

    Serre et garde fortement cette promesse dans ton cœur 

     

    C’est ton véritable trésor, ta provision constante de chaque jour 

     

    Avec Dieu, aucune rupture dans Son Stock ! 

     

    Abraham, David, Joseph ont continué d’espérer contre toute espérance.  

     

    Ils ont cru fermement les promesses sans faiblir dans leur foi. 

     

    La foi vient de ce que l’on entend, ce que l’on entend vient de la Parole de Dieu. 

     

    Croire Dieu et Ses Promesses envers et contre tout.  

     

    Il est souverain et Il sait si bien ce dont nous avons besoin. Il nous comprend parfaitement.  

     

    Comme Dieu a fait pour Abraham, Il nous teste toujours pour mieux Le connaître et mieux Lui obéir. 

     

    Courage mon ami (e) les bontés de l’Éternel se renouvellent chaque matin,

    jour après jour, constamment pour Toi !
     

     

    « Toutefois je veux me réjouir en l’Eternel. Je suis heureux et plein d’allégresse dans le Dieu de mon salut. » Habacuc 3/18-19 

     

    « Espère en l’Eternel. Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse. Espère en l’Eternel. » Psaume 27/14 

     

    « J’avais mis en l’Eternel mon espérance et il s’est incliné vers moi. Il a écouté mes cris. » Psaume 40/2 

     

    « Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. » Romains 8/25 

     

    Que ton coeur soit rempli d’espoir, de paix, de patience dans cette attente de

    victoire, de délivrance et d’accomplissement de Ses Promesses !
     

     

    Quand Jésus est au centre, le premier dans notre vie, même au travers des tempêtes les plus violentes, nous pouvons toujours nous appuyer sur Lui. Il est Ce Roc qui ne faiblit pas. 

     

     Jésus a toujours la solution et la réponse. Laissons Le régner comme Il veut, totalement dans notre vie.  

     

    A Lui soit toute la Gloire car Il est Celui qui veut enrichir chacune de nos vies ! 

     

    Repasse sans cesse dans ton coeur les bontés inépuisables de Dieu ! 

     

    Apprends à mettre toute ton espérance en Dieu ! 

     

    Geneviève A.  

     

     

     

    (Source : sosreconfort.com)

     

    Les bontés de Dieu sont-elles épuisées

     





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    Dieu m'aime, c'est le vrai sens à ma vie

     

    Dieu m’aime, c’est le vrai sens à ma vie

     

    Le véritable sens à ma vie, c’est Dieu !


    Le plus grand, le plus beau, de tous les dons


    C’est l’Amour parfait de Dieu manifesté en la personne de Jésus-Christ


    Oui, Dieu t’aime !


    Oui Dieu m’aime !


    Jean 3/16-17

     

    Parce que Dieu m’aime Il est lent à perdre patience envers moi. 

    Parce que Dieu m’aime Il prend les circonstances de ma vie et les utilise de façon constructive pour m’aider à grandir. 

    Parce que Dieu m’aime Il ne me traite pas comme un objet à posséder ou à manipuler. 

    Parce que Dieu m’aime Il ne ressent pas le besoin de m’impressionner par sa grandeur et sa puissance, ni de me diminuer pour me prouver qu’Il est grand. 

    Parce que Dieu m’aime Il est avec moi. Il veut me voir grandir dans son amour. 

    Parce que Dieu m’aime Il ne se met pas en colère à cause des erreurs que je fais, lesquelles sont nombreuses. 

    Parce que Dieu m’aime Il ne tient pas un registre de tous mes péchés pour me les lancer par la tête à la première occasion. 

    Parce que Dieu m’aime Il est profondément blessé quand je ne marche pas dans ses voies. Il voit cela comme une évidence que je ne lui fais pas confiance et que je l’aime pas. 

    Parce que Dieu m’aime Il se réjouit lorsque je fais l’expérience de sa puissance,  de sa force et que je reste ferme devant les pressions de la vie. 

    Parce que Dieu m’aime Il travaille patiemment avec moi, même quand je veux tout abandonner et que je ne comprends pas pourquoi Lui, Il ne m’abandonne pas. 

    Parce que Dieu m’aime Il continue à me faire confiance dans des moments où je ne me fais plus confiance moi même. 

    Parce que Dieu m’aime Il ne dit jamais qu’Il n’y a plus d’espoir pour moi. Il travaille plutôt patiemment avec moi et parfois, me discipline de telle manière qu’Il est difficile pour moi de comprendre la profondeur de son amour. 

    Parce que Dieu m’aime Il est avec moi quand j’ai atteint l’abîme du désespoir, quand je me vois tel que je suis et me compare à sa droiture, sa sainteté, sa beauté et son amour. 

    C’est dans des moments comme ceux-là que je peux vraiment croire que Dieu m’aime et que je peux vraiment compter sur Lui en toutes circonstances.

     

    Oui, le plus grand de tous les dons, c’est l’amour parfait de Dieu ! 


    Parce que Dieu m’aime …  Son amour est le vrai sens à ma vie.
     


    Oui, le plus grand de tous les dons, c’est l’amour parfait de Dieu manifesté en Jésus.

     

    « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour sauver le monde par Lui. Celui qui croit au Fils n’est pas condamné. Mais celui qui ne croit pas est déjà condamné parce qu’il n’a pas cru au Fils Unique de Dieu » 

    Jean 3/16-18 

     

    Source Dick Dickinson  

    Paraphrase de 1 Corinthiens 13 

     

    Article transmis et modifié 

    Geneviève A.   

     

    (Source : sosreconfort.com)

     

    Dieu m'aime, c'est le vrai sens à ma vie

     

     

     

     

     

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    Vous sentez-vous faible et inutile ? (1) 

     

    “Ma grâce te suffit. Ma puissance se manifeste précisément quand tu es faible.” 2 Corinthiens 12.9 

    Une conférencière expérimentée raconte comment, invitée à donner son témoignage le dernier jour d’un séminaire, elle découvrit qu’elle devait conclure la journée après les interventions de deux autres auteurs bien connus. Le premier était un orateur formidable dont le parcours mouvementé était une preuve magnifique d’une vie complètement transformée par la puissance divine. Le second, lui aussi très connu, saurait captiver son auditoire avec des anecdotes excitantes tirées de sa vie bien remplie. Comment allait-elle “tenir la distance” et ne pas ennuyer tous ces gens, elle qui avait vécu une vie sans coup d’éclat, élevée dans une famille chrétienne sans histoire, qui n’avait jamais essayé la moindre drogue, dont le mariage était stable et heureux et qui n’avait que trop bien réussi dans les affaires ? Elle se sentait incapable de dire quoi que ce soit d’intéressant. Sa peur était simplement de ne pas être à la hauteur. 

    Combien d’entre nous n’ont jamais fait d’expérience similaire ? Au cours de notre existence nous cédons souvent à la tentation de nous comparer aux autres et de nous trouver inférieurs. La société encourage la compétitivité à tous les niveaux, aussi est-il difficile de toujours résister à la peur d’apparaître inutile ou incapable de répondre aux attentes des autres. Moïse, malgré son éducation égyptienne, se considérait inapte à parler au nom du Dieu d’Israël (Exode 4.10). Son frère Aaron était-il mieux équipé que lui pour s’adresser au Pharaon ? Moïse n’avait pas encore compris que c’est Dieu seul qui peut “rendre l’homme muet ou sourd, voyant ou aveugle...” (v. 11). Si vous êtes prisonnier de cette peur, sachez que la puissance divine se manifestera d’autant plus facilement que vous êtes faible et mal équipé ! Ne vous laissez pas prendre par le piège des publicités qui cherchent à vous convaincre que vous avez besoin de ceci ou cela pour acquérir de l’assurance. Ni par celui de Satan qui tentera de vous convaincre que vous êtes trop jeune ou trop vieux, mal éduqué ou trop savant, de la mauvaise couleur de peau ou de santé trop fragile... etc. Dieu vous a accordé précisément les talents dont vous avez besoin pour achever votre mission. David l’a résumé si bien en disant : “Je Te célèbre, car je suis une créature merveilleuse. Tes oeuvres sont des merveilles, et mon âme le reconnaît bien” (Psaume 139.14). Croyez-le vous aussi !

     

     

     

    Vous sentez-vous faible et inutile ? (2) 


    “Vous ne pouvez pas porter de fruit si vous ne demeurez pas unis à Moi.”
    Jean 15.4 

    Ne vous enfermez pas dans une attitude négative du style : “Je ne peux rien faire par moi-même, je n’ai pas assez de maturité spirituelle, j’ai tant à apprendre avant d’être utile à mon Seigneur...” Si vous attendez de vous sentir adéquat pour l’emploi, vous risquez d’attendre longtemps ! Dieu ne cherche pas des ouvriers déjà qualifiés ; Il cherche des coeurs bien disposés et attentifs. La Bible affirme : “Le Seigneur promène Ses yeux sur toute la terre pour soutenir ceux dont le coeur est entièrement à Lui” (2 Chroniques 16.9). Remarquez les mots “coeur” et “entièrement”. C’est dans votre coeur que tout commencera si vous Lui appartenez à 100% ! Reconnaissez vos faiblesses, ne les maquillez pas ; Dieu lit au fond de nous et nous connaît mieux que nous-mêmes. A quoi bon prétendre être ce que nous ne sommes pas ? Présentez-Lui vos mains vides, Il se chargera de les rendre utiles à Son service. Présentez-Lui vos maigres ressources, Il se chargera de les multiplier. Peut-être vous confiera-t-Il une tâche à cent lieues de ce que vous pouviez imaginer, ou au contraire une mission qui correspond exactement à celle dont rêviez depuis longtemps ! Mais ce sera exactement ce que Lui avait prévu selon Ses plans. 

    Paul déclarait être un piètre orateur, pourtant sa prédication à Antioche de Pisidie est un modèle du genre et prouve un art oratoire consommé (Actes 13. 16-41). Le secret ? Nous le découvrons juste avant, au verset 9 : “Paul rempli du Saint-Esprit...” Dépendre de la puissance divine développe une intimité avec Celui qui en est la source. Plus nous nous appuyons sur Lui, plus nous découvrons la richesse de Sa puissance et de Son amour envers nous. Imaginez être connecté en permanence avec le QG du Créateur de l’Univers qui en plus est votre Père céleste ! “Telle est l’assurance que nous avons grâce au Christ, devant Dieu. Ce n’est pas à cause d’une capacité personnelle que nous pourrions mettre à notre compte, c’est de Dieu que vient notre capacité” (2 Corinthiens 3.4-5). Si notre identité est en Christ, notre assurance vient de Dieu qui nous a remplis de Son Esprit afin de nous rendre capables de Le représenter ici-bas. Vous sentez-vous encore faible et inutile ?

     

     

    Bob Gass 

     

     

     

     

     

     

     

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    Quatre étapes pour vaincre la peur

     

     

    Quatre étapes pour vaincre la peur

     


    « L'Éternel est pour moi, je ne crains rien » Ps 118.6

    1. Soyez prêt(e) à prendre des risques. Oui, vous prendrez sans doute des coups, et alors ? Pour gagner confiance et assurance, vous devez vous accorder la liberté de saisir votre chance. Lisez ce livre, prenez ce cours de musique, levez-vous et parlez à cette réunion ! Malgré la peur, faites-le tout de même ! « La frayeur devant les hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l'Éternel se trouve hors d'atteinte » (Pr 29.25).

    2. Ne vous prenez pas au sérieux. Lâchez votre besoin obsessionnel d'être approuvé et reconnu, et apprenez à vous moquer de vos erreurs. Nous sommes tous des humains. Arrêtez de vous prendre autant au sérieux ! Voyez d'abord le côté amusant de vos erreurs, les gens seront plus indulgents que vous ne le pensez.

    3.Devenez réaliste. Tout ne tourne pas autour de vous. Vous n'êtes pas le centre du monde, et vos petits dérapages ne sont rien dans l'ordre des choses. De plus, vous apprenez souvent davantage de vos erreurs que de vos succès.

    4. Contentez-vous de petites victoires. Soyez satisfait(e) du moindre projet accompli. Félicitez-vous d'accepter sans réagir un avis ou une correction. Souvent ceux que nous fustigeons sont ceux qui font le maximum pour nous aider. Habituez-vous à l'idée que vous avez de la valeur, du talent, des compétences, et qu'au regard de Dieu votre mérite est inestimable. Ne vous détaillez plus à travers un miroir déformant, ayez de vous une image nette. Quand vous en serez capable, vos peurs se changeront en confiance, en vous et en votre avenir.

     

     

    Bob Gass

     

     

     

     

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    L’abattement

     

    L’abattement

     

    ACTES 27.13‑26

    La vie nous déçoit parfois. Même lorsque nous soumettons nos projets à Dieu, nous pouvons affronter des obstacles. La frustration qui en résulte peut mener au découragement. Quand la difficulté subsiste, nous pourrions alors céder au désespoir.

    Il arrive souvent que ce qui nous abat soit une situation qui nous semble sans issue. Pensons au voyage en mer que Paul a entrepris pour se rendre à Rome. Quand une formidable tempête s’est levée, les marins ont tout fait pour sauver le navire; n’y parvenant pas, ils ont graduellement perdu espoir (Ac 27.20). Il arrive que nous ne puissions changer les circonstances : une perte d’emploi, le décès d’un être cher, un diagnostic accablant. Alors, le désespoir peut s’emparer de nous.

    Des projets remis à plus tard peuvent aussi nous décourager. Pensons à Anne qui était affligée parce que son espoir était différé (1 S 1.10,11; Pr 13.12). Les femmes de son entourage portaient des enfants, mais pas elle. Quand les événements ne se déroulent pas selon nos plans, nos sentiments ressemblent parfois aux siens.

    Il arrive également que les chrétiens soient décontenancés parce qu’ils croient que Dieu les a abandonnés. Je me rappelle une époque de ma vie où je me suis senti très seul. Mon esprit m’assurait que Dieu était à mes côtés, mais mes sentiments me disaient le contraire. Pour résister à mes émotions, j’ai cherché le Seigneur par la prière et la méditation biblique.

    Devant le découragement, vous avez un choix. Vous concentrerez‑vous sur votre situation ou sur notre Père aimant, et lui ferez‑vous confiance?

     

    (Source : encontact.org)


    L’abattement

     

     

     



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    La vérité vous rendra libres

     

    La vérité vous rendra libres

     

     

     "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres" Jean 8.32  


     De nombreuses souffrances de l'âme puisent leur capacité à demeurer enracinées en nous, aussi longtemps que nous les taisons, ou même pire, que nous les nions. Nous nous mentons à nous-mêmes, nous mentons à notre entourage, nous croyons que le silence et le mensonge, vont nous apporter la guérison, mais il n'en est rien.

    Seule la vérité a le pouvoir de rendre libre.


    J'ai connu une personne qui était battue par son mari, qui vivait dans la peur et l'angoisse, mais
    cachait cette réalité à tout son entourage. Ni ses amies, ni ses parents, ni ses collègues de travail ne connaissaient la réalité de son drame. Elle cachait ses bleus avec des vêtements amples, et si l'un était visible elle disait qu'elle s'était cognée ou qu'elle était tombée. Ce mensonge était recevable parce qu'en public son mari était charmant. Elle vivait avec un manipulateur pervers qui la rendait malheureuse. Elle a pensé au suicide à plusieurs reprises ; l'une de ces tentatives a échoué. Elle mentait, elle se mentait, et son âme était désespérée. Un jour elle a enfin décidé de fuir et de dire la vérité. La guérison intérieure a été amorcée ce jour-là. Pourquoi ?

    Parce que, seule la vérité a le pouvoir de rendre libre.

    Il nous arrive de vivre dans toutes sortes de silences ou de mensonges qui ne font qu'aggraver les blessures intérieures. L'enfant qui a été victime d'une violence quelconque, auquel on a volé son innocence, va croire le mensonge qui lui est souvent distillé insidieusement par ceux qui l'ont blessé : “Tu es responsable”. Il croit en sa culpabilité, et ce mensonge (car c'en est un), continue à empoisonner sa vie. De même, l'enfant qui aura eu un père autoritaire et sévère va croire dans le mensonge qui consiste à dire que Dieu est autoritaire et dur. Quel que soit le silence ou le mensonge, dans lequel nous nous enfermons, il ne peut nous apporter la guérison intérieure. C'est ce qu'a expérimenté le roi David. Aussi longtemps qu'il vivait dans la négation et le mensonge, il était malheureux. Il a découvert que seule la vérité pouvait le rendre libre, et il l'exprime ainsi : "Tu veux que la vérité soit au fond du cœur"
    Psaumes 51.8

    Souvenez-vous de cette femme atteinte d'une perte de sang, il nous est dit : "Elle vint se jeter aux pieds du Seigneur, et lui dit toute la vérité". Et Jésus lui dit : "Va en paix, et sois guérie de ton mal" 
    Marc 5.33-34.

    Un conseil pour aujourd'hui :
    Ne permettez pas au silence et au mensonge de vous enfoncer toujours plus dans l'abîme de vos blessures intérieures. Croyez en l'amour de Dieu, en sa parole qui est la vérité, en sa miséricorde, en sa grâce, en sa justice. Soyez vrai(e) devant lui, il guérira votre âme blessée.

     

     

    Paul Calzada

    (Source : TopChrétien)

     

     

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