-
Par Lilia-Isabelle le 22 Août 2024 à 00:12
Quand la crise est là
“c’est Toi qui domines sur tout, c’est dans Ta main que sont la force et la puissance, et c’est Ta main qui a le pouvoir de tout agrandir et de tout affermir.” 1 Ch 29. 12
Quand la crise s’abat sur nous, nous réagissons normalement comme les marins avant le naufrage. Pressés de toutes parts, nous tombons dans les mêmes pièges que les marins du navire de l’apôtre Paul.
1- Nous nous laissons emporter par le courant. “Le bateau a été entraîné, sans pouvoir tenir contre le vent et nous nous sommes laissés porter à la dérive” (Ac 27. 15). Comme eux nous perdons de vue notre but et oublions nos valeurs. Si la nuit nous enveloppe et que nous ne voyons plus les étoiles, la tentation est grande de baisser les bras et de dire : “A quoi bon lutter ? Je suis trop fatigué”.2- Nous jetons par-dessus bord les valeurs auxquelles nous étions attachés, les relations qui pourraient nous soutenir, les rêves que nous voulions poursuivre. Ecoutez : “ ils se sont débarrassés le lendemain d’une partie de la cargaison. Le troisième jour, ils ont jeté de leurs propres mains les agrès du bateau” (v. 18). Nous réagissons si souvent poussés par nos sentiments, nos coups de tête et nous aggravons notre situation.
3- Nous abandonnons tout espoir. “la tempête se maintenait si forte que nous avions perdu finalement toute espérance d’être sauvés” (v. 20). Les marins venaient de passer deux semaines sans voir le soleil, enveloppés par la tempête et les vents violents. Ils se sentaient ballottés au gré des vagues.
Avez-vous ressenti le même désespoir ? La crise est sur vous et fait rage, et vous n’en voyez pas la fin. C’est le moment de se souvenir que Dieu est le maître des circonstances. Il contrôle votre situation, même si vous ne sentez pas Sa présence. Il est le Tout-puissant et rien n’échappe à Son contrôle. Il sait combien de temps la crise va durer et Il peut dans Sa grâce vous soutenir afin que vous puissiez l’endurer. Plus facile à dire qu’à mettre en œuvre certes ! Osez Lui dire que vous vous sentez découragés et que vous n’en pouvez plus. Il a promis de ne jamais nous abandonner, faites-Lui donc confiance. Dieu a un plan encore pour vous.Suivons l’exemple de Paul à travers la crise
“Un ange du Dieu à qui j’appartiens… s’est approché de moi cette nuit et m’a dit : Sois sans crainte, Paul…” Ac 27. 23
Après avoir considéré les réactions des marins et des soldats, qui ressemblent tant à nos propres réactions, voyons comment Paul s’est comporté tout au long de cette expérience dramatique. Il demeura calme et plein de confiance, faisant preuve de courage quand les marins se désespéraient. Car il s’appuyait sur le Dieu qu’il connaissait bien et qui l’avait accompagné jusqu’à ce jour sans jamais le laisser sombrer. Etre chrétien quand les circonstances sont faciles ne pose pas problème, mais le test de notre foi prend place quand les difficultés s’amoncellent, quand nous sommes tentés de laisser tomber, de jeter par dessus bord nos valeurs et nos rêves, tout ce qui est important dans notre vie. Notre caractère se révèle quand la tempête fait rage, mais se construit aux cours des années de vie quotidienne et sans grand problème.
Pourquoi Paul était-il aussi confiant et tranquille ? Rick Warren affirme qu’il appuyait sa foi sur trois vérités fondamentales :
1- la présence de Dieu à ses côtés. “Un ange de Dieu s’est approché de moi et m’a dit : sois sans crainte” Dieu n’était pas à des millions de kilomètres de Paul. Il était près de lui et observait chacun de ses gestes et écoutait chacune de ses paroles. “Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde” (Mt 28. 20).
2- il se trouvait dans le plan de Dieu : “Sois sans crainte, Paul ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici que Dieu t’accorde la grâce de tous ceux qui naviguent avec toi” (Ac 27. 24). Paul avait le sens de sa destinée et savait que rien, aucune tempête ne pourrait l’empêcher d’accomplir le plan divin. Ne perdez jamais de vue le plan de Dieu pour votre vie.
3- Il savait que Dieu tient Ses promesses. Soyez sûr que Dieu n’a pas changé. Vous risquez de perdre certaines choses en cours de route, ou même vous mouiller en chemin, comme Paul et tout ses compagnons, mais vous sortirez victorieux de la crise si vous appuyez sur Lui.Bob Gass
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 21 Août 2024 à 00:12
Le pire doit survenir
Lecture proposée : Psaume 56,10 à 14.
Si une armée se campait contre moi, mon cœur n’aurait aucune crainte ; si une guerre s’élevait contre moi, je serais malgré cela plein de confiance. Psaume 27.3
Les armées, David, auteur de ces lignes, les a plus d’une fois affrontées. Devant les graves évènements mondiaux qui se bousculent, nous savons que le pire peut survenir, et la Bible l’annonce. Le cœur de David était sans crainte. Pourquoi ? Il le dit au verset 5 avec une totale confiance : Car au jour du malheur l’Éternel me protègera dans son tabernacle. Il me cachera sous l’abri de sa tente.
David parlait-il de la tente où se trouvait encore le tabernacle ? Probablement plutôt symboliquement de tout lieu où se manifeste sa présence. Dieu est auprès des siens. Un lieu quelconque peut devenir l’abri qu’il propose ou utilise.
On raconte qu’un certain Saint Félix de Nole, pour échapper à ses ennemis, se réfugia dans une grotte. À peine fut-il entré qu’une araignée tissa sa toile en travers de l’étroit passage. Les poursuivants, persuadés que personne n’avait pu y entrer récemment, passèrent outre. Félix, une fois sorti déclara : « Avec Dieu, une toile d’araignée est une muraille. Et sans Dieu, une muraille est une toile d’araignée. »
Dieu n’agit pas toujours ainsi, mais, d’une manière ou d’une autre, il est pour nous un abri face aux événements présents et à venir ! Est-ce en lui que se repose notre confiance, de lui que découle notre paix ?
Richard Doulière
(Source : Vivre aujourd’hui / editions.caef.net)
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 20 Août 2024 à 00:12
Pardonnez pour aller de l’avant
“Pardonnez-vous réciproquement aussi vite et aussi profondément que Dieu vous a pardonné” Ep 4. 32 LM
Le mot pardonner en grec veut dire littéralement “faire jaillir hors de soi”. Le pardon ne concerne pas tant l’autre personne que vous-même : c’est une décision que vous devez prendre à la manière du gaz carbonique que vous devez rejeter de vos poumons, sachant très bien que si vous ne le faites pas vous risquez de sérieux problèmes, peut-être même la mort. Vous devez donc expirer l’air vicié de votre corps. Faites de même avec toute l’amertume qui vous ronge et inspirez à la place l’amour de Dieu. Le vrai test de l’amour est de pardonner à ceux qui sont coupables.
Dieu l’a fait pour vous, aussi exige-t-Il de vous que vous agissiez de même. Ce n’est pas un conseil ou une suggestion, c’est un ordre indiscutable ! Réussirez-vous ce test ou refuserez-vous de passer outre sur des fautes qui ne sont pas plus graves que celles que vous avez commises vous-même ? Oubliez-les, sinon vous serez incapable de sentir la chaleur de l’intimité dont Dieu souhaite vous voir jouir avec tous Ses enfants ainsi qu’avec Lui-même. Tout ce que vous gardez au fond du cœur, vous ne cessez de le ressasser et de le maintenir en vie. Voilà pourquoi vous risquez d’être agressif envers les autres et de ne jamais connaître la joie d’aimer et d’être aimé en retour. Quelle perte pour vous et les autres, si vous agissez ainsi ! Le refus de pardonner est un cordon ombilical qui vous retient prisonnier de votre passé. En pardonnant vous coupez enfin ce cordon. En refusant de le faire, vous entretenez des souvenirs qui ne cessent de vous ronger et de vous handicaper. Ainsi souvent l’amertume du passé se transmet de génération en génération.
Décidez aujourd’hui de prendre le contrôle de votre vie en disant : “J’enterre tout ce passé une fois pour toutes !” Apprenez à recevoir le pardon de Dieu et le pardon de ceux à qui vous avez pu causer du tort, puis offrez votre pardon à ceux qui vous ont blessé ! En agissant ainsi vous sentirez votre cœur devenir plus léger, votre esprit plus clair, votre âme se libérer, votre avenir se dégager et votre bouche s’emplir de paroles de bienveillance et d’amour !Bob Gass
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 19 Août 2024 à 00:12
Quand vous vous sentez perdu
“Si quelqu’un avance dans les ténèbres, sans la moindre lumière, qu’il se confie au Seigneur et qu’il s’appuie sur son Dieu !” Es 50. 10
On raconte que pendant la seconde guerre mondiale un pilote revenant de mission vers sa base en Angleterre fut pris dans un orage qui avait tout obscurci autour de lui. Pourtant son co-pilote et lui-même, désorientés refusèrent de se fier aux instruments qui indiquaient la proximité de leur aérodrome de départ et continuèrent à voler jusqu’au moment où ils se retrouvèrent à court d’essence. Leur avion s’écrasa et ils furent tous deux tués. S’ils avaient fait confiance à leurs instruments ils auraient pu se poser sans trop de difficultés.
Nous ressemblons trop souvent à ces pilotes. Quand les épreuves obscurcissent notre ciel, nous cessons de nous confier à Dieu et à suivre Ses directives. Nous regardons autour de nous et pensons pouvoir nous diriger nous-mêmes vers la solution. Or la Bible nous dit : “De tout ton cœur, mets ta confiance dans le Seigneur ; ne t’appuie pas sur ta propre intelligence” (Pr 3. 5). Lui seul peut nous guider quand nous ne comprenons rien aux circonstances qui nous submergent. Comme tous les humains nous aspirons à la sécurité, et ainsi sommes tentés de prendre le contrôle de notre destinée et vivons dans l’illusion que nous en sommes capables, lorsque le ciel est bleu et le vent calme. Mais dès que la tempête souffle nous nous retrouvons désemparés, parce que nous n’avons pas pris l’habitude de L’écouter et de Le laisser nous diriger quand le temps était au beau fixe. Joseph traversa des hauts et des bas, mais même en prison, il sut faire confiance à Dieu et tirer le meilleur parti des circonstances dans lesquelles il était plongé. Et Dieu ne l’abandonna jamais. Il peut agir de la même façon avec chacun d’entre nous à condition que nous nous confiions en Lui pour nous guider dans l’obscurité.Bob Gass
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 18 Août 2024 à 00:12
Dieu est fidèle
Les compassions (de l’Eternel) ne cessent pas ; elles sont nouvelles chaque matin ; grande est ta fidélité. Lamentations de Jérémie 3 : 22, 23
Dieu... est fidèle. 1 Corinthiens 1.9« C’est un Dieu fidèle, et il n’y a pas d’iniquité en lui ; il est juste et droit » (Deutéronome 32 : 4). C’est par ces paroles que Moïse, qui avait vécu près de Dieu, a comme pris congé de son peuple avant de mourir. Dire que Dieu est fidèle, c’est reconnaître qu’il tient ses promesses. Nous pouvons nous confier en lui, car Dieu ne ment jamais. Il ne nous trompe pas, il veut notre bonheur éternel et présent. A lui nous pouvons recourir, et sur lui nous pouvons compter. Ce qu’il a dit s’accomplira (2 Corinthiens 1 : 18).
Oui, Dieu est fidèle pour pardonner nos péchés quand nous les lui confessons, et nous en purifier (1 Jean 1 : 9).
Il est fidèle pour nous donner des forces, pour nous garder du mal (2 Thessaloniciens 3 : 3).
Il est fidèle pour nous secourir quand il est nécessaire que nous passions par l’épreuve : il ne permettra pas qu’elle nous écrase, et il en prépare l’issue (1 Corinthiens 10. 13).
Il est fidèle pour nous affermir jusqu’à la fin, pour nous rendre irréprochables devant lui quand il apparaîtra à ce monde (1 Corinthiens 1 : 9).
La réponse à la fidélité de Dieu est la fidélité du croyant, c’est-à-dire sa confiance en Dieu, quoi qu’il lui en coûte. Jusqu’au moment où Dieu accomplira sa dernière promesse : nous introduire dans sa présence pour l’éternité. Chrétiens, est-ce que nous attendons la venue du Seigneur chaque jour ? Restons fermement attachés à notre espérance, « car celui qui a promis est fidèle » (Hébreux 10. 23)(Source : La Bonne Semence / chretiens.new)
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 17 Août 2024 à 00:12
L’enfant de paix
On l'appellera merveilleux conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Ésaïe 9.5
J’ai beaucoup aimé ce livre dont on a fait un film, "L’enfant de paix", de Don Richardson, missionnaire en Nouvelle-Guinée. Il raconte comment jusqu'en 1962, les Sawis de la Nouvelle-Guinée néerlandaise étaient des cannibales chasseurs de têtes, faisant de la traîtrise la plus haute des valeurs. La traîtrise était un idéal que d'innombrables générations de Sawis avaient conçu, systématisé et même perfectionné. Quel impact pouvait avoir l'Évangile de Jésus-Christ sur un peuple qui vénérait Judas comme étant un parfait exemple de virilité, et qui considérait le baiser de trahison comme l'ultime expression de la traîtrise ?
Don Richardson découvrit que pour garantir la paix entre deux tribus voisines, il existait la coutume d’échanger les fils des deux chefs. Ces enfants placés chez l’ennemi assuraient le maintien de la paix. Ils étaient appelés "l’enfant de paix".
Jésus a accepté de venir sur cette terre pour sceller une paix durable entre Dieu et nous. Il s’est porté volontaire pour venir habiter parmi nous, pour être celui qui nous garantit la paix avec Dieu. Il est notre "enfant de paix".
Lorsque Jésus fut présenté aux Sawis non comme la victime de la ruse de Judas, mais comme l’enfant de paix, ils acceptèrent alors le message de l’Évangile, et un changement profond s’accomplit parmi ces tribus. La violence, le cannibalisme, furent remplacés par l’entente et l’entraide .
Alors que le monde chancelle comme un homme ivre, alors qu’à la violence des mots, succède la violence des actes, croyons que Jésus est celui qui peut transformer le cœur des hommes, et partageons cette bonne nouvelle de Jésus, le Prince de la paix !
Paul Calzada
(Source : TopChrétien)
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 16 Août 2024 à 00:12
Oubliez le passé une bonne fois pour toutes
“Ne pensez plus à ce qui est déjà arrivé, oubliez le passé”. Es 43. 18
Comment réagissez-vous lorsque votre passé refait surface dans votre mémoire et que vous revoyez un ou des péchés graves que vous avez commis il y a longtemps et que vous avez déjà confessés à Dieu en toute sincérité ? Notre mémoire est ainsi faite que nous revoyons des moments que nous aimerions tant oublier : une accusation mensongère que nous avons faite contre quelqu’un, une grave erreur de jeunesse, un avortement peut-être…etc.
Dieu seul a la capacité d’oublier car il est écrit : “Tu jetteras dans les profondeurs de la mer tous leurs péchés…” (Mi 7. 19). Sachant que le point le plus profond connu aujourd’hui de la fosse des Mariannes se situe à plus de 11 000m de profondeur et que la pression y est de 500 bars environ, on peut imaginer que nos péchés ont peu de chances de subsister ! Dieu a oublié vos péchés pour peu que vous les ayez confessés : “Si nous reconnaissons nos péchés, Il est juste et digne de confiance : Il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute injustice” (1 Jn 1. 9). Alors pourquoi nous en souvenons-nous ? Probablement parce que nos sentiments, nos émotions, le dégoût de nous-même face à ces péchés nous les ramènent à la surface.
Mais sans égard à nos émotions, Dieu nous a pardonné en Christ. Nos sentiments sont neutres, ils ne peuvent ni nous accuser ni nous disculper. Aussi devons-nous accepter ce que nous dit la Parole de Dieu sans leur prêter attention. Une autre raison vient du fait que nous comparons trop souvent notre Père céleste à nos parents naturels qui, parfois, sous le coup de la colère nous ont jeté à la figure des fautes que nous avions commises dans notre enfance. Mais Dieu est différent. Il les oublie vraiment, car Il veut les oublier. Ces péchés ont été payés par Jésus à la Croix, et vous êtes acquitté de tous ! Alors apprenez à oublier le passé !Bob Gass
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 15 Août 2024 à 00:12
Dieu veut qu’on s’appuie sur lui
Nous sommes tous enclins à nous servir de notre faiblesse et de notre insuffisance comme excuses pour nous dérober devant une tâche difficile. Mais Dieu les considère précisément comme des qualités. Lorsque nous disons que nous sommes faibles, Dieu affirme que c’est justement la raison pour laquelle Il nous choisit. Les faibles, les méprisés, ceux qui ne sont rien, sont au premier rang de l’armée chargée de la conquête ! Surprenant non ?
Vous me demanderez : Pourquoi cela ? Et moi je vous répondrai : afin que personne ne puisse se glorifier devant Dieu, et que Sa puissance puisse être rendue parfaite dans notre faiblesse. « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés, il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire au néant celles qui sont » 1 Cor.1 :26-28.
Nous devons comprendre ce principe divin : C’est quand les ressources et la puissance humaine manquent, ou quand on a cessé de compter sur elles, que Dieu peut le mieux accomplir ses desseins. Tout au long de l’histoire, et même lorsque nous parcourons les Ecritures, nous remarquons que Dieu a toujours choisi et utilisé les gens qui étaient bien peu de chose, parce que leur dépendance toute particulière de Dieu lui a permis de manifester d’une façon admirable sa puissance et sa grâce. Et même lorsque Dieu a appelé certaines personnalités, il a fallu que ces dernières renoncent d’abord à compter sur leurs capacités et leurs ressources naturelles.
Sachons que Dieu ne nous utilisera que lorsque nous cesserons de compter sur nos qualités et nos capacités. Dieu serait-il contre tout cela ? Pas du tout ! Mais Dieu voudrait que l’on s’appuie sur lui seul !
Rien ne peut vaincre une Eglise ou une âme qui prend, non sa force, mais sa faiblesse, et l’offre à Dieu pour qu’elle devienne son arme. Tel fut le chemin de tous ceux que le Seigneur a utilisés.
Nous chrétiens du 21ème siècle avons un problème : ce n’est pas que nous soyons trop faibles, mais paradoxalement, nous sommes trop forts pour Dieu. Jacob ne devint un prince puissant avec Dieu que lorsque le tendon de sa force eut été touché. Ce sont les boiteux qui prennent part au pillage (Ésaïe 33 : 23). Dieu considère nos handicaps comme des alliés, et notre détresse extrême lui fournit l’occasion idéale de se révéler.
Moise, comme jeune érudit était plein de suffisance. Il voulut délivrer Israël à sa façon. Mais Dieu l’envoya au désert où pendant quarante ans il appris, à l’école de la solitude, la leçon de la faiblesse humaine. Il en appris tellement dans le désert que lorsque Dieu l’appela, il avança comme raison qu’il n’avait pas la langue facile !
Souvenons-nous aussi de l’histoire de Gédéon et de ses trois cents hommes, dans laquelle nous retrouvons le même principe divin. Dieu a voulu que la victoire remportée le soit de telle manière que tous les honneurs lui soient attribués à Lui seul ! D’ailleurs Dieu le dit lui-même à Gédéon dans Juges 7.2 « Le peuple pourrait en tirer gloire contre Moi, et dire : C’est ma main qui m’a délivré » C’est ici la stratégie de Dieu : que le monde connaisse que le christianisme – les triomphes de la foi dans nos vies – ne doit pas être expliqué par la vertu ou la capacité de l’homme. La seule explication doit être surnaturelle et divine.
Une prière : « Seigneur, me voici avec ma faiblesse ; je te la consacre pour ta gloire ».
Richard Bayard
(Source : adoredieu.com)
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 14 Août 2024 à 00:12
L’effet boule de neige
Celui qui est fidèle dans ce qui est très petit est fidèle aussi dans ce qui est grand ; et celui qui est injuste dans ce qui est très petit est injuste aussi dans ce qui est grand. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? Luc 16. 10, 11
Faute d’un clou, le fer fut perdu,
Faute d’un fer, le cheval fut perdu,
Faute d’un cheval, le cavalier fut perdu,
Faute d’un cavalier, la bataille fut perdue,
Faute d’une bataille, le royaume fut perdu.
Et tout cela faute d’un clou de fer à cheval.
Benjamin Franklin (1706-1790)
Cette cascade de situations, dont les conséquences s’aggravent chaque fois, est un fait souvent constaté. Une petite négligence, et il en résulte une avalanche de déboires.
Dans le domaine spirituel, il en est de même. “Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir…, et ta pauvreté viendra comme un voyageur, et ton dénuement comme un homme armé” (Proverbes 6. 10, 11). Le verset du jour rappelle au chrétien qu’il est responsable d’être fidèle et honnête, même dans les très petites choses. Car comment être fidèle dans les grandes choses, souvent complexes et difficiles, si on n’est pas fidèle dans les choses faciles du quotidien ? La fin de ce verset explique que Dieu ne pourra pas nous confier des responsabilités importantes si nous négligeons les petites tâches. Appliquons-nous donc à agir consciencieusement, même pour ce qui nous paraît avoir très peu d’importance.
“Qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ?” (Michée 6. 8).
(Source : La Bonne Semence / éditeurbpc.com)
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 13 Août 2024 à 00:12
Bas les masques
Et nous tous qui, le visage dévoilé, reflétons la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image, avec une gloire toujours plus grande par le Seigneur, qui est Esprit. 2 Corinthiens 3.18
Combien de fois agissons- nous « extérieurement » d'une manière différente de ce que nous sommes réellement à l'intérieur ?
Parce que nous avons des faiblesses, des défauts et des craintes – des choses qui, à notre avis, nous rendent moins désirables ou attirants – nous les cachons aux autres. Nous portons alors des masques.
Le danger, lorsque nous portons un masque, est qu'il nous présente sous un faux jour. Ce que les autres voient de nous est un mensonge. Ce n'est pas ce que nous sommes ni ce pour quoi Dieu nous a créés. Nous pouvons changer notre apparence extérieure mais nous ne pouvons pas changer qui nous sommes réellement et profondément à l'intérieur.
Nous devons réaliser que Dieu nous aime tels que nous sommes, et que Son amour pour nous ne s’éteindra jamais.Deux Corinthiens 3.18 dit que Dieu nous transforme jour après jour et nous rend davantage comme Lui, corrigeant les défauts que nous voulons tant cacher. N’est-ce pas une bonne nouvelle ?
Faites- Lui confiance et laissez-Le enlever votre masque. Vous découvrirez comme moi, que vous commencez à changer, petit à petit, ressemblant de plus en plus à l'image même de notre Seigneur.
Ma prière pour aujourd'hui :
Seigneur, je réalise que j'essaie souvent de porter un masque pour m'intégrer et me sentir accepté. Aujourd'hui, je prends la décision de trouver ma valeur en Toi. Alors que Tu m'envahis de Ton amour, continue à me changer en Ta merveilleuse image.Joyce Meyer
votre commentaire -
Par Lilia-Isabelle le 12 Août 2024 à 00:12
Vers le but
Je considère toutes choses comme une perte… afin que je gagne Christ. Je fais une chose : oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus. Philippiens 3. 8, 13, 14
Je me souviens des travaux dans les vignes pendant mon enfance. J’aidais mon père à piocher entre les pieds de vigne. Vu mon âge, il me fallait juste faire une ligne de ceps ; mais qu’elle était longue ! Pour m’encourager, mon père me demandait de regarder toujours en avant et de ne jamais me retourner… et c’est pourtant ce que je faisais souvent pour voir le chemin parcouru… Mais c’était si peu, et j’ai compris qu’il est décourageant de regarder en arrière.
La vie chrétienne est une longue ligne au bout de laquelle Dieu a placé un but merveilleux : être pour toujours avec Jésus dans la maison du Père céleste.
Lorsque l’apôtre Paul écrit sa lettre aux Philippiens, il a déjà une longue expérience : un passé de savant religieux dans la pure tradition judaïque, qui l’a amené à persécuter les chrétiens. Puis, après sa conversion au Christ, une vie au service de son nouveau Maître, qu’il a appris à connaître et à aimer. Son seul désir est de se rapprocher toujours plus de Christ, jusqu’au moment où il le verra face à face, dans le ciel. Dans cette démarche tournée vers un seul but, “gagner Christ”, Paul comprend que les souvenirs du passé peuvent ralentir sa progression : un grand savoir qui avait servi son ego, un confort matériel qu’il avait abandonné pour servir son Seigneur, et même des expériences spirituelles dont il pouvait s’enorgueillir…
Ami chrétien, ne t’attarde pas sur tes échecs ou tes réussites du passé, remets-les au Seigneur qui apprécie chaque recoin de ta vie à sa juste valeur ; et regarde en avant, vers le but, vers Jésus !
(Source : La Bonne Semence / editeurbpc.com)
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique