Avez-vous oublié ?

“Celui qui te garde ne sommeille pas. Non, Il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. C’est le Seigneur qui te garde…” Ps 121. 4 

Vous avez lu sans doute le psaume 121, et vous savez que Dieu n’a pas besoin de se reposer comme nous. Il ne dort jamais, Il ne somnole jamais. Il reste constamment éveillé, prêt à nous garder et nous protéger.

Mais que se passe-t-il si vous L’oubliez, alors que vous traversez une nuit blanche ? Vous vous tournez et retournez dans le lit, mille pensées vous assaillent, et les soucis envahissent votre esprit. Vous envisagez le pire pour votre avenir. Tout vous paraît sombre et sans issue. Comment devez-vous réagir quand vous oubliez ce que vous savez pourtant très bien ? Que Dieu Lui ne dort pas et veille sur vous ? Que le matin succèdera à la nuit, qu’après les pleurs la joie reviendra ?

David se trouva un jour dans une situation désespérée et sa première réaction fut de pleurer en compagnie de ses hommes toutes les larmes de son corps. A ce moment précis il se trouvait dans une nuit noire et ne songeait qu’à crier son désespoir. La Bible nous dit : “David et ses hommes arrivèrent à la ville. Elle était incendiée, et leurs femmes, leurs fils et leurs filles avaient été emmenés captifs… David fut dans une grande détresse, car le peuple parlait de le lapider, parce que tous étaient amers, chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David trouva sa force dans le Seigneur, son Dieu” (1 S 30. 3, 6). David était un guerrier et n’avait probablement pas peur de mourir, mais il se sentait responsable de l’enlèvement de toutes les femmes et enfants par les Amalécites. Il considérait aussi qu’il avait manqué à son devoir envers ses compagnons d’armes. Mais au lieu de dire : “Les gars, je n’y suis pour rien, réfléchissons et élaborons un plan”, nous lisons qu’il “reprit courage dans le Seigneur”.

Si nous avons oublié que Dieu ne dort ni ne sommeille, faisons comme David : tournons nos regards vers Jésus, prenons notre Bible et focalisons notre esprit sur Lui et non pas sur nos circonstances. Un bon début serait de relire 1 Samuel 30, puis dans la foulée le psaume 121 pour nous souvenir que c’est Dieu qui nous garde, aussi noire que soit la nuit.

Bob Gass

Pourquoi la question « pourquoi ? »

Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois, mais aide-moi, car je manque de foi ! Marc 9.24

Vous êtes-vous déjà trouvés dans une situation tragique où vous avez demandé à Dieu : " Pourquoi ? Pourquoi cela m'arrive-t-il ? " Imaginons un instant que Dieu réponde vraiment à cette question. Son explication changerait-elle quoique ce soit ? Les effets de la tragédie seraient certainement toujours aussi présents et la douleur toujours aussi cinglante qu'auparavant. Qu'aurez-vous appris ?

Je crois que lorsque nous posons cette question à Dieu, celles qui se cachent derrière sont en réalité : " Seigneur, m'aimes-tu ? Vas-tu prendre soin de moi dans ma tristesse et ma douleur ? Tu ne vas pas me laisser seul, n'est-ce pas ? "Serait-il possible qu'à cause de notre peur de voir Dieu nous abandonner, nous lui demandions des explications ?

Au lieu de cela, nous devrions apprendre à dire : " Seigneur, je crois. Je ne comprends pas et je ne saisirai probablement jamais toutes les raisons pour lesquelles les difficultés arrivent, mais je sais que tu m'aimes et que tu es avec moi - pour toujours. "Je crois qu'il faut parfois plus de foi pour traverser une épreuve de manière victorieuse que pour en être délivré. Placez votre foi en Dieu et vous en ressortirez plus fort.

Ma prière pour aujourd'hui : Seigneur, je crois en toi, même lorsque les circonstances essaient de me faire douter. Aide-moi à me souvenir de ton amour pour moi et à placer ma foi en toi, quoiqu'il arrive.

Joyce Meyer

N’écoutez pas les amis de job

“Job répondit : j’ai entendu beaucoup de choses semblables ; vous êtes tous de pénibles consolateurs.” Jb 16. 1-2 

Ne vous êtes-vous jamais trouvé dans une situation difficile et, en guise de consolation entendu des paroles comme : “en tant que chrétien vous ne devriez pas vous sentir si déprimé. Il vous faut faire davantage confiance à Dieu. Pour cela vous devez faire preuve de davantage de foi et de prière…” avec comme résultat que vous vous sentiez soit plus déprimé qu’avant, soit coupable de ne pas vous appuyer sur Dieu. Les amis de Job étaient “de pénibles consolateurs”, car ils ne cessaient de répéter les mêmes choses, sans apporter la moindre consolation valable à Job. Ils parlaient beaucoup, mais écoutaient peu les arguments de Job.

Si vous vous sentez accablé par des émotions contradictoires, que devez-vous faire ?

1- Vous souvenir que les émotions ne sont ni justes ni fausses. Elles n’affectent pas votre foi. Douter, se faire du souci, être effrayé sont des émotions humaines et ne vous éloignent pas de Dieu. Pensez à Jésus à Gethsémané : “Il commença alors à éprouver l’effroi et l’angoisse. Il leur dit : Je suis triste à mourir…” (Mc 14. 33-34). Par deux fois Il demanda à Son Père s’il était possible d’éviter les heures de souffrance qui L’attendaient à la Croix. Il ne chercha pas à cacher à Dieu Ses émotions, et le Père ne Lui fit pas de remontrances pour les avoir exprimées ouvertement. Faites de même, déversez vos sentiments et vos émotions les plus profondes devant Dieu.

2- Reconnaître que vos émotions n’ont pas le pouvoir de vous dicter vos choix. Vous pouvez vous sentir ébranlé, effrayé, désespéré et pourtant faire de bons choix. Pensez à nouveau à Jésus qui malgré le poids de Ses émotions décida de suivre la voie que Son Père voulait qu’Il emprunte : “Toutefois, non pas ce que, Moi, Je veux, mais ce que, Toi, Tu veux” (Mc 14. 36). Malgré les émotions qui peuvent vous submerger parfois, choisissez de faire Sa volonté et dans Sa grâce Il vous aidera à surmonter les moments difficiles.

Bob Gass

Comment pourrait-il vous rejeter ?

“Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes !” 1 Jn 3.1 

Ne vous êtes-vous jamais demandé si vous méritez vraiment d’être aimé ? Pour beaucoup d’entre nous, une telle question est la preuve que nous nous considérons comme sans grande valeur ! La peur d’être rejeté par les autres est si intense que :

1- soit nous décidons de toujours garder nos distances vis-à-vis des autres, pour éviter toute souffrance future. Le problème, c’est qu’en nous renfermant sur nous-mêmes, nous perdons toute chance de tisser de vraies relations humaines.

2- soit nous nous inventons une carapace de “dur à cuire” donnant à tous l’impression que nous n’avons besoin de personne pour nous débrouiller. Mais personne ne se rendra compte de rien le jour où nous souffrirons vraiment.

3- soit nous rejetons ouvertement tous ceux qui cherchent à s’approcher de nous. Nous enfilons nos gants de boxe et lançons des uppercuts à la figure du premier qui s’aventure près de nous !

4- soit nous tentons d’acheter une protection contre le rejet de la part des autres à coup de flatteries et de faveurs envers tout le monde ou en acceptant de passer sous la coupe de n’importe qui, sous prétexte que nous ne méritons pas mieux ou que c’est notre seule façon d’être aimé.

5- soit enfin nous nous réfugions dans le perfectionnisme pour mériter le soutien divin. Mais Dieu a choisi de nous aimer sans poser la moindre condition. Quant à l’approbation des hommes, puisque les opinions humaines changent si facilement, comment pourrons-nous jamais faire plaisir à tout le monde ?

Réfléchissez à ces paroles : “Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes !” Et ce n’est pas fini ! “Lorsque Christ apparaîtra, nous serons semblables à Lui…” (1 Jn 3. 1-2). Si l’opinion que vous avez de vous-même n’est pas basée sur l’opinion de Dieu, vous demeurerez vulnérable à la critique et l’amertume. Pire, vous ne découvrirez jamais la personne unique et irremplaçable que Dieu aurait voulu que vous deveniez !

Bob Gass

Ne soyons pas découragés,

mais regardons au but que Dieu poursuit avec nous

C'était un vieux forgeron. Sa vie avait été difficile, mais il était croyant et parlait volontiers de sa foi en Jésus à ses clients. Un jour, l'un d'eux lui demanda : «Explique-moi pourquoi ton Dieu, que tu dis plein d'amour, t'a laissé traverser tant d'épreuves ?»

Ramassant un morceau de fer, le forgeron répondit : «Pour que ce bout de fer soit utile, il faut qu'il devienne résistant. Je le fais donc passer par le feu, à haute température. Puis je le pose sur l'enclume, je le martèle, et cela une ou deux fois. S'il résiste, je le plonge dans l'eau, c’est la trempe. Puis je le remets dans le feu, et de nouveau sur l'enclume. Je peux alors en tirer quelque chose d'utile. Mais s'il ne supporte pas la trempe, je le jette à la ferraille. Dieu me met à l'épreuve pour voir si je supporte la trempe. J'accepte mes difficultés aussi calmement que possible et je prie : Seigneur, je ne refuse pas de traverser l’épreuve, s'il le faut, mais surtout ne me jette pas à la ferraille !» Quelle leçon de vie !

Il arrive que l’épreuve nous surprenne. Elle nous plonge dans la solitude, on se sent perdu et désemparé, tout semble s’écrouler, mais Dieu est en contrôle. Il a dit : ton épreuve n’est pas inutile, je veille et je suis là !

Ailleurs encore il déclare : Il ne permettra pas que nous soyons éprouvés au-delà de nos forces, mais avec l’épreuve il donne le moyen d’en sortir (1 Cor 10.13). Ailleurs encore, il nous rassure que dans l’épreuve… vous êtes gardés, l’épreuve de votre foi est plus précieuse que l’or, et aura pour résultat la gloire lorsque Jésus apparaîtra (1 Pi 1.7).

Oui, l’épreuve a du sens avec Dieu - comme l'acier se durcissant par la trempe, nous aussi nous devenons plus forts, plus résistants (non pas endurcis !) au travers des épreuves, dans la mesure où nous laissons le Seigneur nous transformer. Ne soyons pas découragés, mais regardons au but que Dieu poursuit avec nous. Alors accrochez-vous de toutes vos forces.

Walter Zanzen
(Source : adoredieu.com)

Le Seigneur ne vous oubliera jamais

Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas compassion du fils qui est sorti de son ventre ? Même si elle l’oubliait, moi je ne t’oublierai jamais. Esaïe 49.15 

Il vous est sûrement déjà arrivé, une fois et peut-être même plusieurs fois, d’être oublié. 

Quand vous étiez enfant, vous êtes resté seul à l’école ou à la garderie, à attendre qu’on vienne vous chercher. Moment tellement angoissant… 

Une fois adulte, on a oublié de vous prévenir que vous étiez invité à un mariage ou un anniversaire, alors vous étiez resté chez vous, triste et frustré de ne pas participer à la fête. Plus grave, vous avez appris trop tard la maladie, voire le décès de quelqu’un dont vous aviez été proche. Personne n’avait pensé à vous prévenir.

Ou bien quelqu’un vous a donné rendez-vous et la personne ne s’est pas présentée ni même excusée. Une fois, et parfois même plusieurs fois.

Vous vous posez alors plein de questions, auxquelles vous n’aurez peut-être jamais de réponses. Il n’y avait pas forcément de malveillance à votre égard, on vous a juste oublié. Une fois, ça passe, mais quand ça se répète, c’est difficile, il faut bien le reconnaître.

Pourtant, vous n’êtes jamais seul ! car le Seigneur ne vous a jamais oublié, ne vous oublie pas et ne vous oubliera jamais. Il est toujours avec vous, auprès de vous, devant vous, derrière, au-dessus de vous, en vous par son Saint-Esprit. Il est fidèle éternellement. Quelle bonne nouvelle !

Alors séchez vos larmes, faites taire vos questions et vos pensées de frustration, voire de jalousie. Arrêtez de croire que vous n’en valez pas la peine. 

Au contraire, chantez, chantez pour votre Seigneur bien-aimé. Louez-le pour son amour et sa fidélité qui vous sont acquis à jamais, car Dieu ne change pas d’avis vous concernant, vous, son enfant bien-aimé. 

Wow ! C’est merveilleux, n’est-ce pas !

Elisabeth Dugas
(Source : TopChrétien)

La paix au jour le jour

Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6.34 

Être angoissé en pensant au lendemain nous est arrivé à tous. Nous ne vivons alors pas en paix la journée en cours parce que nous nous projetons dans celle qui est à venir. Nous pensons aux difficultés que nous aurons à affronter. En fin de compte, nous gâchons notre journée et ne changeons rien à ce que sera le lendemain. Voilà pourquoi nous sommes encouragés à vivre paisiblement dans le temps présent.

Chaque jour aura ses défis et ses possibilités, ses problèmes et ses réussites, mais souvenons-nous que le Seigneur sera à nos côtés, comme il l’a promis : "Je suis avec vous tous les jours" (Matthieu 28.20).

Lorsque le lendemain occupe notre esprit, il nous empêche d’accomplir ce que nous avons à faire le jour-même.

Quand j’étais enfant, j’étais allé cueillir des tomates au jardin. J'en ai mis trois, puis quatre, puis cinq dans mes bras et je me suis dirigé vers la maison. En route, l’une des tomates m’a échappé, et en voulant la rattraper, j’ai renversé les autres, qui se sont écrasées lamentablement. Mon père, en riant, m’a alors dit qu’en portant une seule tomate à la fois, je n’en aurais perdu aucune. Cet incident m’a fait penser au verset du jour : "À chaque jour suffit sa peine." Parfois, nous voulons embrasser plusieurs jours à la fois et nous les gâchons tous.

Voyez cette journée comme étant unique, savourez-la à fond. Un incident survient  ? Tout n’entre pas dans votre planning ? Considérez ces choses inattendues comme des opportunités de vivre une expérience avec Dieu. Croyez qu’il est aux commandes et qu’il dirige votre vie.

Restez dans la paix, car Dieu a promis d’être avec vous aujourd’hui. Demain est un autre jour, alors vivez paisiblement ce jour-ci !

Paul Calzada
(Source : TopChrétien)

Le Seigneur est mon secours

Lecture proposée : Josué 14.6-12 

Le Seigneur est mon secours, et je n’aurai peur de rien. Hébreux 13.6 

Le quatre-vingt-cinquième anniversaire de mon ami Raleigh approche ! Depuis ma première conversation avec lui, il y a plus de trente-cinq ans, il est une source d’inspiration. Quand il m’a indiqué que, depuis sa retraite, il avait écrit un livre et amorcé un autre ministère, cela m’a intrigué, mais pas surpris.

À quatre-vingt-cinq ans, Caleb dans la Bible n’était pas prêt à s’arrêter non plus. Sa foi et sa consécration le soutenaient depuis des décennies de désert et de guerres pour sécuriser l’héritage que Dieu avait promis à Israël. Il a dit : « Je suis encore aussi robuste que le jour où Moïse m’a confié cette mission. J’ai autant de force que j’en avais alors [pour] combattre » (JOS 14.11). À quoi devait-il sa victoire ? Caleb a affirmé à ce sujet : « Si l’Éternel est avec moi, je les chasserai, comme il l’a dit » (V. 12).

Malgré leur âge, l’étape de leur vie ou leur situation, Dieu viendra au secours de tous ceux qui lui font entièrement confiance. En Jésus, notre Sauveur qui nous aide, Dieu s’est rendu visible. Les Évangiles nous inspirent la foi en Dieu selon ce que nous voyons en Christ. Il a manifesté les soins et la compassion de Dieu pour tous ceux qui sollicitent son aide. L’auteur de l’épître aux Hébreux le reconnaît : « Le Seigneur est mon secours, et je n’aurai peur de rien » (HÉ 13.6). Jeunes ou vieux, faibles ou forts, captifs ou libres, agiles ou boiteux – qu’est-ce qui nous empêche de solliciter son aide aujourd’hui ?

Qui vous a inspiré la foi en Dieu ? Voyez-vous Dieu comme une source d’inspiration en toutes choses ?

Dieu tout-puissant, aide-moi à te voir comme mon secours en toute situation.

Arthur Jackson
(Source : Notre Pain Quotidien)

L’amour de Dieu ne fait jamais défaut

Je suis convaincu que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les démons, ni le présent, ni l’avenir, ni aucune puissance, ni la hauteur, ni la profondeur, ni rien d’autre dans toute la création, ne pourront nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur. Romains 8.38-39 

Combien de parents ont été rejetés par leurs enfants, combien de personnes ont été exclues de leur famille à cause de leur foi, combien d’hommes et de femmes ont été trahis et ont vécu un échec sentimental ?

Votre vie correspond peut-être à l’un de ces exemples et vous êtes dévasté par la déception. Tant que vous regardez à ces faits, ils continueront à vous faire mal. C’est pourquoi Dieu vous encourage à considérer avant tout l’amour qu’il vous porte : "Je t’aime d’un amour éternel" (Jérémie 31.3).

Il vous aime de manière inconditionnelle, vous n’avez rien à faire pour gagner son amour. Alors, restez blotti dans ses bras ! Il est pleinement suffisant pour combler les failles que la souffrance a creusées dans votre cœur.

Les hommes peuvent vous tourner le dos, le monde peut vous rejeter, mais Dieu ne vous délaissera jamais. Rien sur la terre ni dans les cieux ne pourra vous séparer de lui.

Yannis Gautier
(Source : TopChrétien)

Demeurer dans son amour

Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu nous porte et nous y avons cru. Dieu est amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 1 Jean 4.16

1 Jean 4.16 souligne l'importance d'être conscient de l'amour que Dieu a pour nous. Il est facile de dire "Dieu m'aime" sans vraiment en saisir la portée. La connaissance de son amour ne devrait pas se limiter à quelques faits bibliques que nous agréons intellectuellement mais devrait être une réalité vivante dans nos vies.

Dieu est amour ; celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Le terme "demeurer" dans ce verset signifie "trouver son réconfort en, vivre en". Il ne comporte pas la notion de rendre visite mais celle de rester, de s'établir. L'amour de Dieu n'est pas seulement un fait à se rappeler ou un sentiment éphémère.

Son amour dure. Il ne dure pas seulement dans les bons jours pour nous quitter ensuite lorsque les choses tournent mal. L'amour de Dieu dure à toujours, afin que nous puissions rester dans son amour. Chacun avance dans la maturité chrétienne lorsqu'il saisit l'amour de Dieu pour lui. Vous grandirez dans les temps difficiles si vous demeurez dans l'amour merveilleux de Dieu pour vous.

Ma prière pour aujourd'hui : Seigneur, je choisis de demeurer dans l'amour que tu as pour moi aujourd'hui. Alors que les choses changent autour de moi, ton amour ne me quitte jamais. Je choisis de prendre racine dans ton amour merveilleux.

Joyce Meyer

Un bon oreiller

Lecture proposée : Marc 4. 35-41

Garde-moi, ô Dieu ! car je me confie en toi. Psaume 16. 1

Il se lève… un grand tourbillon de vent, et les vagues se jetaient dans la barque, au point qu’elle se remplissait déjà. [Jésus], à la poupe, dormait sur un oreiller. Marc 4. 37, 38

La tempête fait rage, la barque se remplit déjà, et va couler d’un instant à l’autre. Les disciples de Jésus sont complètement affolés. Mais lui dort paisiblement à l’arrière de la barque, la tête posée sur un oreiller. Comment peut-il dormir ?

Le secret de sa paix, et “l’oreiller” sur lequel il repose, c’est sa confiance en son Dieu. Sa vie n’est pas menacée par les éléments déchaînés, elle est dans la main de Dieu qui veille sur lui et ne sommeille jamais (Psaume 121. 3). Jésus connaît Dieu, il se repose sur son amour, sa puissance et sa sagesse envers ceux qui lui font confiance. Voilà ce qui compose cet “oreiller” sur lequel repose la tête de Jésus, alors que la barque est sur le point de couler. Il dort, et il est bien le seul !

Mais les disciples le réveillent et lui reprochent son apparente indifférence. Ils doutent de lui : les a-t-il oubliés ? Réveillé, Jésus impose silence au vent et à la mer qui lui obéissent instantanément.

Peut-être direz-vous que Jésus pouvait dormir parce qu’il savait qu’il avait la puissance de calmer la tempête ? Mais ce sont ses disciples qui, par leur incrédulité, l’amènent à faire usage de sa puissance de Fils de Dieu, et de Créateur. Délivrés de leurs angoisses, ils l’entendent dire : “Pourquoi êtes-vous craintifs, comment n’avez-vous pas de foi ?”

Pour Jésus, c’était bien sa confiance absolue en son Dieu qui lui permettait de rester paisible dans une telle situation.

(Source : La Bonne Semence / editeurbpc.com)