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    Laisser la tempête se calmer

     

    C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers. Psaume 46.3 

     

    J'ai affronté tellement de tempêtes dans ma vie ! Certaines venant comme les pluies d'été, subites et torrentielles, d'autres rappelant davantage les ouragans de catégorie 4 ! 

    Si j'ai appris une chose au sujet des tempêtes, c'est qu'elles ne sont pas éternelles. Je n'ai donc pas besoin de prendre de décision importante lorsque j'y suis encore plongée.

    Les pensées et les sentiments sont débridés en période de crise. Tant que celle-ci n'est pas finie, nous devons donc être très vigilants dans nos prises de décision. Je me dis souvent : « Laisse tes émotions s'apaiser avant de décider. »

     Nous devons rester calme et nous concentrer sur ce qui est en notre pouvoir, puis placer notre confiance en Dieu pour ce qui n'est pas de notre ressort.

    Au lieu de vous noyer dans les soucis et les inquiétudes, restez connecté à Dieu qui voit au-delà de la tempête et qui tient les ficelles de la grande image.

     

    Laisser la tempête se calmer

     

    C'est lui qui s'assure que tout ce qui doit se produire dans votre vie se passe au bon moment, qui tient l'évolution des choses entre ses mains et qui vous permet d'arriver sain et sauf à la destination prévue.

     

    Ma prière pour aujourd'hui :
    Seigneur, je sais que je ne peux pas tout contrôler, je vais donc faire ce qui est en mon pouvoir et te laisser faire ce que je ne peux pas accomplir. Les tempêtes de la vie ne me contrôlent pas. Je fais confiance à tes plans pour ma vie.

     

    Joyce Meyer

     

     

     

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    Quand pardonner semble impossible

     

    Il est des situations de nos vies qui laissent leurs empreintes plus que d'autres. Ces empreintes sont parfois douloureuses. Y repenser fait souvent mal. Parfois la douleur est si vive que la haine et le ressentiment s'en mêlent. Haine envers celui ou celle qui nous a blessé, amertume envers les coupables.
    Je me suis retrouvée dans cette situation des années après avoir subi un abus. J'ai longtemps essayé  préféré oublier. J'avais l'impression que cela me protégeait des douleurs causées.

    Dans ce genre de situation, évoquer la notion de pardon est très difficile, voire impensable, d'autant plus quand le coupable ne reconnaît pas sa faute ou ne demande pas le pardon..
    Nous voilà bloqué dans un cycle infernal, celui de l'inoubliable.
    Cette situation si tragique est gravée au fer rouge. Pourtant tellement douloureuse  que je préférais oublier. Mais aussi douloureuse parce que non guérie, et c'est là que le pardon va m'apporter quelque chose de différent.

    Qu'est ce que le pardon véritable ?
    N'est ce pas justement ce qui va au-delà de la justice , celle qui condamnerait à juste titre le coupable ?
    Quand l'impossibilité de pardonner est réelle, alors peut surgir l'impensable : le pardon qui n'est plus lié à aucune conditions préalables.
    Le pardon ne s'inscrit pas dans un registre comptable, mais s'adresse bien à quelqu'un d'insolvable, ce qui n'efface bien sûr pas les actes commis mais bien la dette. Le pardon est un don, quelque chose de gratuit que l'on donne à quelqu'un qui ne le mérite pas. Le pardon n'a pas de prix.

    Un réel travail de deuil de l'irréparable peut alors commencer, et c'est ce qui s'est passé pour moi. J'ai cessé de haïr et d'être enfermée dans mon état de victime.
    J'ai été libérée du processus de haine, je suis sortie de l'irréversibilité, j'ai commencé à vivre une autre vie, libre de toutes les conséquences que l'abus avait causé dans ma vie.

    Peut-être vivez-vous encore aujourd'hui dans les douleurs d'une situation que vous n'avez pas choisie, alors je vous invite à vous approcher de Dieu qui vous donnera la force de pardonner à ceux qui vous ont offensé.

    Que Dieu nous aide à vivre cette libération du pardon et que nous puissions entrer dans une nouvelle perspective de vie avec Lui.

     

     

    En partenariat avec Famille Je t’aime

    (Source : TopChrétien)

     

     

     

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    Quelques promesses à retenir

     

    QUELQUES PROMESSES A RETENIR

     

     

     

    Dans le deuil 

    Dieu est proche de ceux qui ont le cœur brisé (Ps 34 : 19). Il nous réconforte dans toutes nos détresses (2 Cor 1 : 3-4).  Dieu nous consolera comme une mère (Es 66 : 13). Il essuiera toute larme de nos yeux (Ap 7 : 17). Dieu dit qu’à ceux qui portaient le deuil, il mettrait sur leurs lèvres des exclamations de joie (Es 57 : 18-19) ; il changera leur tristesse en gaité.

     

     

    Dans la solitude

    Christ nous invite à lui dire toute notre tristesse et à recevoir la force de son amour. Il donne une famille aux isolés ( Ps 68 : 7), il sera avec nous tous les jours (Mt 28 : 20), il est une source de joie débordante (Es 61 : 10), il ne nous abandonne jamais (Deut 31 : 6), même dans la vallée obscure (Ps 23 : 4 ; Es 43 : 2-3). Il promet d’être tout pour nous (1 Cor 15 : 28).

     

     

    Dans la maladie

    Dieu promet d’être avec nous et de nous fortifier (Es 41 : 10-13). Il guérira nos blessures et fera cicatriser nos plaies (Jér 30 : 17). Il est proche de nous chaque fois que nous l’appelons à l’aide (Deut 4 :7), même pendant les heures tardives de la nuit (Ps 63 : 7).

     

     

    Dans l’angoisse

    Notre force, c’est de garder notre calme et de faire confiance à Dieu (es 30 : 15). Si l’amour de Dieu est en nous, nous serons pleins de confiance au jour du jugement (1 Jean 4 : 16-17). Nous pouvons nous approcher avec confiance du trône de Dieu (Héb 4 : 16). Dieu donne à tous généreusement et avec bienveillance (Jac 1 : 5). Il pourvoira à tous vos besoins (Ph 4 : 19)

     

     

    Dans la joie

    Dieu nous habille de joie, comme d’un manteau (Es 61 : 10). Louons Dieu avec la nature entière (1 Chr 16 :30 -33). Nous trouvons une joie pleine dans la présence de Dieu (Ps 21 :7) et il nous fait savoir le chemin qui mène à la vie (Ps 16 : 11)

     

     

     

    Quelques promesses à retenir

     

     

     

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    L'abus sexuel : parlons-en (Partie 1 et 2)

     

    Abus sexuel: Parlons-en!

     

    Top Féminin aborde ce mois-ci un sujet délicat et douloureux : les blessures de l'abus sexuel. De nombreuses femmes en ont été victimes à un moment de leur vie, et les autorités sanitaires mondiales avancent le chiffre effarant d'une femme sur trois qui a été, est ou sera abusée sexuellement au cours de sa vie, dont plus d'une sur deux au cours de son enfance* ! Ces abus sont sources de blessures très profondes et marquent une vie.  Alors comment se relever de ces blessures? Est-ce incurable? Comment trouver en Dieu le secours, la guérison et le pardon?  

    Nous vous proposons un premier article de Shélomie Monte, qui expose avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse les blessures de ces abus, et le secours en Dieu. Nous vous proposons ensuite de lire deux témoignages de femmes qui ont été abusées, et qui, par la grâce et le secours de Dieu, font face avec courage. Toute l'équipe de Top Féminin prie pour que ce sujet vous touche, vous sensibilise, et aide concrètement celles d'entre nous qui en ont été victimes, à trouver la paix et la guérison en Jésus Christ. 

    Anne Bersot, responsable de Top Féminin 

     

     

    SE RELEVER DES BLESSURES DE L'ABUS SEXUEL 

    Par Shélomie Monte

     

    C'est avec délicatesse que le sujet de ce mois-ci doit être abordé.
    Je prie afin que personne ne soit choqué ou blessé de quelque manière que ce soit.

    L'abus sexuel touche l'être profond, il touche l'intimité. Il concerne de nombreuses femmes. Nos milieux chrétiens ne sont pas épargnés.

    Bien souvent, on se rend compte que l'on n'est pas libre d'en parler. Le sujet est tabou. On tente de vivre sa vie chrétienne de son mieux, essayant de rejeter ces souvenirs dans le gouffre de l'oubli. On se persuade que tout cela est bien loin. Il faut être forte….
    A bout de forces, on arrive à en dire quelques mots au pasteur, à l'amie, à la famille. Souvent ils prient, laissent quelques versets "clé", espérant que tout s'arrangera avec la Grâce de Dieu. Ils font de leurs mieux, mais ils sont si démunis !
    Ce qu'ils font est bien ! Mais une victime d'abus sexuel a besoin de soins particuliers. Ces soins prendront du temps, ils demanderont patience et persévérance. Sans cela, il reste la frustration de ne pas avoir été comprise. La victime est à nouveau seule, face à sa souffrance.

    Je ne dénigre en rien ce que Dieu peut et veut faire pour toutes ces personnes blessées, meurtries, dont le cœur a été brisé en mille morceaux. Bien au contraire ! Mais que diriez-vous si, en arrivant dans le cabinet de votre docteur, sans même vous laisser le temps de parler, il vous prescrit un anti-dépresseur, un antibiotique, une crème pour l'eczéma et pour couronner le tout, un somnifère !!! Non !
    Un médecin ne prescrit pas les mêmes médicaments à tous les patients ! D'abord il questionne, écoute, ausculte. L'examen peut s'avérer douloureux au moment où il appuie là où ça fait mal…Ensuite seulement il fera son diagnostique et prescrira le traitement qui convient.

    Il en est de même pour la victime d'abus. Elle a besoin de temps, d'attention et de beaucoup de délicatesse. Nous devons apprendre à repérer les signaux de détresse, entendre les cris silencieux, décoder le langage du cœur brisé !

    L'abus sexuel est un véritable fléau. Il empêche de nombreuses femmes de s'épanouir, de trouver leur vraie identité, de retrouver leur réelle valeur, de s'aimer et de se voir telles que Dieu les voit !!! Belles, pures, et précieuses.

    Maintenue dans une prison intérieure par l'ennemi de notre âme, la victime demeure dans le silence, écrasée sous une fausse culpabilité, le mépris d'elle-même, la haine, l'angoisse, la dépression. Une flamme qui s'éteint, tout doucement… Sans faire de bruit.
    Satan veut nous amener à douter de Dieu, de son Amour. Dieu nous aime, il nous chérit et veut nous libérer du poids du passé.

    Brisons donc les tabous, sortons du silence ! 

    Ma prière :
    Qu'au travers de ces quelques lignes Dieu puisse vous atteindre. Qu'il puisse vous venir en aide. Que chaque cœur soit sincèrement disposé. Que le Saint Esprit ait toute la liberté d'agir. Que Dieu vienne consumer tout le poids du passé. Qu'il remplace les larmes par des chants d'allégresse, la tristesse en joie, la souffrance en paix, la haine en amour, afin que toute la Gloire lui revienne !

    « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé et Il panse leur blessures» Psaume 147/3 

     

    1. Qu'entend-on par  abus sexuel ? 


    C'est un terme largement utilisé par les médias. Vaguement défini, chacun l'interprète à sa manière. Il est nécessaire de clarifier ce qu'est un abus sexuel.

    L'abus sexuel, ou atteinte sexuelle, est l'utilisation d'un enfant, ou d'un adolescent mineur, par un adulte (ou par une personne plus âgée de 5 ans) pour des activités sexuelles ! Ce dernier utilise rarement la violence, mais de préférence la séduction, la manipulation voir le chantage, la menace…

    « Certains actes ou attitudes, sans être des sévices, sont néanmoins abusifs. S'ils ne laissent aucune trace visible chez l'enfant, les séquelles psychologiques, par contre, sont réelles :
    Ø les conversations salaces en présence d'enfants;
    Ø le visionnement d'images pornographiques avec l'enfant;
    Ø l'exhibitionnisme;
    Ø le voyeurisme sur l'enfant.

    L'intrusion de la sexualité adulte imposée à l'enfant peut prendre différentes formes :
    Depuis l'attouchement jusqu'au viol

    Que ce passe-t-il inconsciemment chez l'enfant ?

    Une personne vient de franchir la limite de son intimité. L'enfant se sent complètement impuissant. Si c'est un proche, un membre de la famille (par définition, appelé à le protéger), une personne en qui il avait confiance, il se sent trahi. Il perd ainsi tout sentiment de sécurité envers l'adulte ; mais aussi envers lui-même. Il est humilié. Il perd à ses propres yeux le statut d'être humain, se sent utilisé, réduit à l'état d'objet. Il y aura des répercussions, des conséquences directes et indirectes, plus ou moins graves, plus ou moins évidentes. Parfois immédiatement, parfois des mois, voire des années plus tard. Et ce, dans tous les domaines de sa vie.

    Réactions immédiates :

    Ø Mutisme.
    Ø Troubles alimentaires (anorexie, boulimie).
    Ø Troubles du comportement (colère, violences …).
    Ø Dépression.
    Ø Isolement.
    Ø Apathie.
    Ø Chutes des notes scolaires.
    Ø Parfois aucune réaction.
    Ø Masturbations compulsives.


    Dans la majorité des cas, l'enfant restera cloisonné dans le silence. La plupart du temps un sentiment de honte et de culpabilité l'envahit. Il peut aussi se taire à cause des menaces de l'agresseur, la peur de n'être pas cru. Il a peur d'être blâmé ou puni. Il peut protéger sa famille, voire, protéger l'abuseur lui-même. Le poids du secret, bien trop lourd pour un enfant, engendrera inévitablement des conséquences dans sa vie d'adulte. Il grandit avec le sentiment qu il ne vaut rien !
    Une plante a besoin d'un tuteur pour pousser droit; il en est de même d'un enfant. Pour un enfant abusé, son tuteur deviendra :

    Ø ses notions erronées- : « c'est ma faute », « J'aurais dû dire non », « je suis coupable », «les adultes ont tous les droits », « je suis sale», « je ne crée que des problèmes », « je ne vaux rien » ……
    Ø ses faux raisonnements : « peut- être que si je ne dis rien, ça s arrêtera », « si je suis bien sage et gentille, tout se passera mieux. » ou au contraire « puisque qu'on me traite comme une vilaine, comme une moins que rien ….alors c est ce que je vais devenir. »

    Ces attitudes sont souvent inconscientes, néanmoins l'enfant grandira de « travers », sa vie sera bâtie sur ces bases. Il faudra donc un travail de reconstruction, un réapprentissage des vraies valeurs. Il faudra aller jusqu'aux fondations afin de mettre à jour les mensonges ancrés au plus profond de son âme.

     

    2- Conséquences dans la vie d'une femme.

    Comme nous le disions plus haut, l'abus ne laisse pas beaucoup de traces visibles, mais intérieurement il fait des ravages dont nous ne sommes, bien souvent, même pas conscientes.

    L'abus provoque :

    Ø -Perte de l'estime de soi,
    Ø -Difficulté à accepter l'image que l'on a de soi
    Ø -Manque de confiance en soi
    Ø -Difficulté à faire confiance aux autres
    Ø -Peur des hommes, ou mauvaises représentation
    Ø -Dysfonctionnement d'ordre sexuel
    Ø -Besoin de tout maîtriser
    Ø -Peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur
    Ø -Peur de l'échec, du jugement, du regard des autres
    Ø -Ou au contraire difficultés à prendre des décisions ou des responsabilités
    Ø -Angoisses
    Ø -Dépression
    Ø -Cauchemars
    Ø -Irritabilité

    Il influence :

    Ø -Les choix professionnels, sentimentaux.
    Ø -La façon d'aimer, de lier des relations avec les autres.
    Ø -La manière d'élever ses enfants
    Ø -Les goûts,
    Ø -La personnalité
    Ø -Le comportement…

    On peut se poser les questions suivantes :
     « Comment après tant d'années l'abus peut il faire tant de dégâts ? » « J'ai donné ma vie à Christ, je suis une nouvelle créature, toutes choses anciennes sont passées…! »

    On pense qu'en venant à Christ, le passé et ses douloureuses blessures sont littéralement effacés ! C'est très rarement le cas. La première chose que Jésus accomplit dans nos vies, lors de la repentance, c'est de nous pardonner de tous nos péchés. Il nous accorde la vie éternelle, inscrit notre nom dans le Livre de Vie, nous appelle désormais fille de Dieu. Il vient habiter en nous. Il fait de nous le temple du Saint Esprit….Alléluia !!!
    Mais ce n'est en aucun cas un lavage de cerveau !!! Il n'efface ni notre mémoire, ni nos souvenirs. C'est précisément au travers de ces souvenirs, que nous revivons ou ressentons les émotions passées ! Qu'ils soient d'ordre positifs ou négatifs. Nous avons besoin que Jésus vienne guérir ces blessures, ces souvenirs. Pour cela il a besoin de notre consentement, car il ne forcera jamais la porte de notre cœur. Il ne bousculera pas, ira à notre rythme, respectant la sensibilité de chacune.

    L'auteur Dan B. Allender(1) illustre bien cette situation :
    Quand nous venons à Christ, notre cœur est semblable à une maison délabrée, en ruine. Jésus vient restaurer et rebâtir ce qui est cassé. Il arrive qu'il y ait des pièces fermées à clé, où Il ne peut entrer. Il attendra que cette porte lui soit volontairement ouverte.

    Ces pièces représentent le passé douloureux. Consciemment ou inconsciemment, par mécanisme de défense(2), ces blessures sont enfouies dans un coin de notre cœur, « avec le temps ça passera. »

    L'abus est comme une ombre qui se manifeste et réapparaît par moments. Il peut se passer des années sans qu'aucun « symptôme » évident ne se déclare. Bien souvent c'est à la suite d'un facteur déclenchant que tout se « réveille » : un mariage, une naissance, un deuil, un conflit…, ou à la conversion.

    Lorsque cela arrive, nous sommes complètement désemparées. Tout ce que nous pensions avoir bâti semble s'écrouler. Nous pouvons très vite sombrer dans le désespoir, pensant qu'il n'existe aucune solution pour échapper à ce passé qui nous poursuit sans relâche.
    C'est en tout cas ce que voudrait nous faire croire l'ennemi de nos âmes, Satan, qui n'a qu'un but : voler, dérober et détruire. Au travers de l'abus, il cherche à nous anéantir afin que nous ne soyons plus utiles à quoi que ce soit pour l'avancement du règne de Dieu.


    Mais Dieu nous dit :
    « J'ai pour toi un avenir et une espérance, plan de paix et non de malheur » Jérémie 29/11

     

    3-Dieu change notre vision !!! 

    Faire le lien entre le passé et les difficultés du présent
    Lors de périodes très difficiles nous ne comprenons plus ce qu'il se passe, réactions démesurées, manque d'assurance, peurs, craintes non justifiées jalonnent notre vie…Un mal-être profond, la crainte de pas être aimée, acceptée, la peur d' être trompée, abandonnée, etc. Ne comprenant pas ces mécanismes, on est tenté de trouver un substitut :

    Ø une personne (ses parents, son conjoint, ses enfants, ses amis…)

    Ø -ou quelque chose (l'alcool, la drogue, le tabac, le sport à outrance, le travail, ou l'activisme, même parfois dans l église)

    Eviter de faire face ! En fait, le problème est bien plus profond qu'un simple malaise passager. Il est très difficile d'examiner son propre cœur, de se poser les vraies questions.
    Il est beaucoup plus facile de blâmer son conjoint qui ne passe pas assez de temps avec nous, qui ne nous fait pas assez de cadeau !...Ou bien ce sont les enfants qui sont trop pénibles, ou encore notre travail trop exténuant. Notre église, notre pasteur, les frères et sœurs qui sont trop ceci ou pas assez cela…

    En fait on cherche chez les autres, ce qui se trouve en nous ! Il est possible que nous cherchions en toutes ces personnes de l'aide, de l'amour, de la compréhension…C'est légitime ! Mais en fin de compte, nous sommes toujours déçues. Ils peuvent nous aider ! Partiellement ! Ils ne pourront jamais remplacer Dieu !
    Nous avons besoin qu'ils prient avec nous, qu'ils nous accompagnent, nous soutiennent, nous aiment….Mais il y un travail que seul Dieu peut faire !

    Dieu est celui qui sonde les cœurs et les reins, Il est celui qui connaît notre passé, notre présent, mais aussi notre avenir. Il sait exactement ce qui nous fait souffrir, et comment nous guérir, mais il ne nous forcera jamais !
    Il attendra que nous soyons prêtes à le laisser venir poser ses mains guérissantes sur nos plaies les plus profondes et les plus cachées.
    Dès l'instant où nous lui donnons accès, où nous lui donnons l'autorisation, carte blanche en quelque sorte, Il viendra nettoyer, reconstruire, réhabiliter ces pièces jusqu'a présent fermées à clé !
    Il ne faut pas avoir peur ! Il n'est pas celui qui vient en saccageant tout sur son passage ! Non Il vient avec douceur, avec tendresse, avec amour et délicatement il vous aidera à faire face à votre passé.

    Il n'est pas facile de laisser remonter ces événements enfouis depuis tant d'années. Pas facile d'accepter qu'ils soient responsables de vos souffrances présentes. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises « méthodes » ! Certaines personnes auront le désir de cheminer seules avec Dieu, d'autres d'être accompagnées, par un psychologue chrétien, un conseiller en relation d'aide chrétienne, ou encore un groupe de parole (ex : « Torrent de Vie »), soutenue par son conjoint, son pasteur, un parent, une amie. Chacune de nous avons une personnalité, une sensibilité, des attentes et des besoins différents. Ce qui est important, c'est de vous laisser guider par Dieu et que vous soyez en situation de confiance avec la personne qui vous écoute. Priez afin que Dieu vous conduise.

    Vous allez commencer une merveilleuse route vers la guérison !

    Nous sommes toutes uniques, et les étapes ne seront pas identiques pour l'une ou pour l'autre. Dieu sait ce qu'il vous faut !
    Ne faites aucune démarche forcée ou entreprise à contre cœur. Cela ne ferait qu'empirer votre situation !
    Remettez tout entre les mains de Dieu. Appuyez-vous sur Lui. Il est le seul capable «d'absorber » vos souffrances, vos blessures, car Il les a portées à la croix ! Nous nous sommes souvent posé cette question : « Pourquoi moi ? Ce n'est pas juste !!!»….
    Jésus a choisi de quitter son père, son ciel de gloire, pour chacune de nous. Non ce n'était pas juste !!! Il a été humilié, dénudé, maltraité !!! Tout cela par Amour, afin qu'aujourd'hui nous ayons dans ces meurtrissures, la guérison de nos blessures. Il nous comprend. Il vous comprend personnellement. Il veut prendre soin de chacune, individuellement !

    Le premier pas, celui de prendre conscience de l'abus, des conséquences et de tous les dégâts qu'il a occasionnés reste souvent le plus dur à accomplir.
    Il est indispensable d'en parler. « Mettre des mots sur des maux », avec un interlocuteur à la « hauteur » et en qui nous avons confiance. Cela permet de « sortir » ce qui est en nous, de mettre une distance entre nous et l'événement, pour pouvoir le regarder de l'extérieur et non plus de l'intérieur. Cela procure un énorme soulagement, il est fort possible que les larmes coulent à flots, ce n'est pas grave, elles ont une action guérissante et libératrice !
    Elles permettent d'« évacuer » !
    Ensuite, laissez Dieu vous conduire, vous reconstruire, vous guérir, vous chérir, et vous aimer. Faites-lui confiance, vous êtes sa fille bien aimée, il ne fera jamais rien pour vous faire du mal !
    Certains moments seront difficiles. Il y aura des luttes et des combats, mais jamais ils ne seront au dessus de vos forces. Si vous lui faites confiance, vous en sortirez grandie, plus que vainqueur, enrichie et joyeuse ! Il a préparé pour chacune un plan bien précis, Il veut se servir de nous afin que nous soyons pour les autres un sujet de joie et de bénédiction ! Alors si Satan a détruit une partie de votre passé, ne le laissez pas « pourrir » votre présent et anéantir votre avenir ! Relevez la tête !
     Car Dieu dit :
    « Mettez moi de la sorte à l'épreuve et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux » Malachie 3/10


    Vous pouvez si vous le souhaitez faire la prière qui suit :


    « Seigneur ! Je crois en ta puissance ! Tu es merveilleux Jésus, tu es celui qui change le mal en bien, qui relève le malheureux, qui fait grâce à l'opprimé ! Tu ne désires pas ma mort, mais tu me dis de choisir la Vie afin que je vive !
    Alors Seigneur je viens à toi. Toi qui es LA VIE. Je viens à la croix, je dépose entre tes mains, mes souffrances, mes blessures, mes peines, ma colère, mes doutes et mes questions. Viens par ton Esprit me faire ressentir ton Amour. Eclaire tout ce qui est caché, enfoui au plus profond de moi ! Fais renaître des cendres la vie. Reconstruis ce qui a été détruit, guéris ce qui est blessé et meurtri. Montre-moi comment toi tu me vois ! Donne-moi une nouvelle vision de ce que tu veux pour moi. Enlève-tous les mensonges que Satan a déposés en moi. Au travers de ton sang, je veux aimer ce que je suis. Jésus, tu es le seul capable de faire un miracle dans ma vie. Je veux goûter à la joie de vivre ! Je veux me réjouir chaque matin de tes bontés pour moi, je veux rayonner de ton Amour, de ta paix et de ta joie.
    Je te fais entièrement confiance, je remets mon être tout entier entre tes mains, croyant que tu vas faire ton œuvre !Au nom de Jésus. Amen !
    »


    Jésus sera toujours là pour vous tenir la main, Il ne vous abandonnera jamais !

    Shélomie Monte 

     

    Shélomie a 32 ans, elle est mariée et mère de famille. Victime elle-même d'abus dans son jeune âge, elle s'est donnée à Jésus et a expérimenté la guérison de ses blessures. Elle se consacre maintenant à soutenir les victimes d'abus. Elle a travaillé pendant un an et demi pour une site internet spécialisé dans ce problème en tant que conseillère et intervient dans des conférences sur le sujet. 


    (1). "Quand la confiance est perdue" (Guérison pour les victimes d'abus sexuels), Série découverte. DR Dan B Allender. La maison de la Bible.

    (2) un mécanisme de défense est une façon de se défendre contre les conséquences négatives face à une situation difficile à vivre. Il a pour but d'éviter le sentiment d'angoisse. Mais c'est un moyen erroné, pour se cacher la réalité et éviter d'y faire face.

    Mécanisme de défenses les plus courant :

    Ø -le refoulement : c'est refouler une émotion, un sentiment, une idée…..avant même d'en avoir conscience. On peut ressentir une émotion même si on n'en a pas le souvenir !
    Ø -le déni : nier une partie plus ou moins grande d'une réalité existante en dehors de soi. Minimiser les conséquences d'un événement passé, présent, ou à venir.
    Ø -la régression : retour à un stade du développement antérieur déclenché par une émotion similaire à celle du passé. (Ex : lors de relation sexuelle une femme abusée dans son enfance pleure sans savoir pourquoi).
    Ø -ambivalence : sentiments intérieurs contraires (ex : amour/haine) empêchant la personne de prendre des décisions par crainte de se tromper.

    * Statistiques issues d'un rapport du Comité (canadien) sur les infractions sexuelles à l'égard des enfants et des jeunes: 53% des femmes et 31 % des hommes ont été agressés sexuellement pendant leur enfance.

     

    Sites d'information recommandés 

    Centre National d'information sur la violence dans la famille:(Santé Canada) l'agression sexuelle d'enfants

    Abus sexuels: Quand l'enfant est en danger (Doctissimo)

     

     

    L'abus sexuel : parlons-en (Partie 1 et 2)

     

     

    L'abus sexuel : parlons-en! (2è partie) Pardonner?

     

    Top Féminin vous propose ce mois-ci la suite du dossier sur l'abus sexuel que nous avons publié au mois de novembre dernier. Shélomie Monte aborde maintenant deux aspects difficiles de "L'après-agression" : le pardon, et l'épreuve de la confrontation avec l'agresseur. Est-il possible de pardonner un jour à notre agresseur? et est-ce souhaitable? Est-il nécessaire de confronter l'agresseur? Ces étapes font partie du difficile travail de guérison et de reconstruction et l'auteur nous en parle avec beaucoup de délicatesse, d'honnêteté et de sagesse spirituelle. Toute l'équipe de Top féminin prie que cet article vous soit en bénédiction, bonne lecture! 

    L'abus sexuel parlons-en : LE PARDON

    Par Shélomie Monte 

    Vous avez été nombreuses à réagir au dossier : "L'abus sexuel parlons en !"  J'ai voulu ce mois-ci parler d'une question qui vous a touchées plus particulièrement :

     

    LE PARDON  

    Je n'ai pas la prétention de détenir « LA VERITE ». Je désire simplement essayer de répondre à vos questions, en me basant sur mon expérience, sur mes lectures, et surtout sur ma foi chrétienne.

    Je souhaite préciser que je ne veux en aucun cas juger qui que ce soit, ni culpabiliser aucune d'entre vous . Il faut du temps pour pardonner, et j'aimerais vraiment que vous ne considériez pas cet article comme une offense ou une insulte pour celles qui vivraient actuellement des moments difficiles de souffrance et de combats dans ce domaine, ce n'est pas mon but !

    Je voudrais au contraire vous aider à réaliser combien le pardon a le goût de la liberté.  

    Chaque jour, ou presque nous sommes confrontées au choix de pardonner ou non.Vis a vis de notre mari, de nos enfants, de nos amis, nos frères et sœurs, nos collègues de travail…Régulièrement nous avons besoin de pardonner mais aussi de demander pardon. Reconnaissons-le, ne serait-ce que pour nos maris et nos enfants, ils auraient bien des raisons de nous en vouloir.Mais nous exerçons le pardon, parce que nous nous aimons !

    Dans le cas de l'abus il est difficile de concevoir le pardon, car la nature de la blessure est différente et bien plus profonde.

    Essayons de voir ensemble les différentes possibilités de réagir après avoir été blessé :

    • Nous pouvons non seulement accepter les sentiments qui naissent alors dans notre cœur, colère, rancune, haine …Mais en plus les nourrir, en passant du temps à y penser, à ruminer ces choses.

    « Ce que nous nourrissons, c'est ce qui grandit en nous. »(ref Sallie Collbret).

    • Faire semblant, faire comme si rien ne s'était passé, se mentir à soi-même, s'auto persuadant que tout va bien et que nous n'avons pas été meurtris.Vivant dans le déni, essayant tant bien que mal d'enfouir au plus profond de notre cœur tout ce que nous ressentons, ne laissant voir aux autres qu'un masque de bonheur.
    • Prendre conscience de nos sentiments, des dégâts causés par l'abus. Réaliser la profondeur de la blessure .Mais décider malgré tout de combattre ces mauvais sentiments, faire le choix délibéré de ne pas en tenir rigueur. Et, surtout, confier notre cœur, avec tout ce qu'il contient, à Dieu.

    Pardonner est une grâce que l'on accorde à quelqu'un, alors qu'il ne la mérite pas et que nous aurions des raisons justes de lui en vouloir.

    Pardonner n'est pas : 

    -Excuser.

    -Se voiler la face.

    -Enfouir.

    -Nier.

    -Manquer de courage.

    -Fuir.

    -Facile

    -Naturel

    -Logique

    -Impossible

     

    POURQUOI PARDONNER ? 

    Pour être libre ! 

    Si nous ne pardonnons pas, nous laissons alors germer en nous, des racines d'amertume, de haine, un esprit de vengeance….

    « Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu' aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n' en soient infectés ». Hébreux 12/15  

    « Que toute amertume, toute animosité, toute colère…sorte du milieu de vous ». Ephésiens 4/31  

    Ces racines, au début insignifiantes, vont bien vite grandir et finir par remplir tout notre cœur. Elles deviennent alors comme des boulets que nous traînons derrière nous, un poison qui circule dans nos veines, nous rongeant de l'intérieur. Notre vie familiale, professionnelle, sentimentale, amicale, en sera inévitablement affectée. Il faut beaucoup d'énergie pour gérer tous ces sentiments négatifs, et cela peut même finir par nous arrêter dans tout ce que nous faisons, dans nos projets d'avenir etc.….Nous centrant sur nous même, devenant aigris , et désagréables .La rancune est un lien entre nous et l' offenseur , entre notre passé et notre présent , et un obstacle entre notre souffrance et le processus de guérison, entre le mal et le bien que Dieu voudrait faire! Elle nous lie à l'autre et nous empêche d'avancer, faisant bien plus de tort à nous-mêmes qu'à l'autre !

    La rancune et la haine, sont comme une corde qui relie un bateau au port, l'empêchant ainsi de faire ce pour quoi il a été construit. Lorsque l'on coupe cette corde, le navire peut alors s'éloigner du bord et naviguer en toute liberté !

    Coupons les cordes qui nous lient à l'offenseur et déchargeons-nous sur Dieu, de TOUS nos soucis, de tous nos fardeaux, de toutes nos souffrances, de toutes les injustices, de tout ce qui nous fait mal, car Lui-même prendra soin de nous (1Pierre.5/7). Il ne confie pas cette grande tâche à un autre, non, c'est Lui-même qui prend soin de nous .Mais pour cela, nous devons accepter de lui donner « le dossier », nous devons lui faire confiance !

    Dieu nous demande de pardonner non pas comme un ordre, sans appel, mais comme un conseil bienveillant. Parce qu'il sait que la rancune et la haine nous feront du mal et finiront par nous détruire. Dieu veut notre bonheur, il veut nous voir heureuse, épanouie, ayant la joie de vivre.

    Alors n'hésitez plus et choisissez de vivre en pardonnant !

     

    COMMENT ? 

    Nous sommes bien conscients que nous ne parlons pas ici de quelqu'un qui vient de nous marcher sur le pied, et qui dit « oh pardon ! ». Nous ne nous poserions même pas la question « est-ce que je vais lui pardonner ? Hum je ne sais pas ….Quand même, il a sali mes nouvelles chaussures …. »

    Non! Nous savons que l'abus atteint notre être intime, ébranle nos croyances, nos valeurs, notre estime de soi…Et nous blesse au plus profond de nous-mêmes, là où aucun homme ne peut aller, là où seul Dieu peut sonder, panser, consoler et guérir! Faisons-lui confiance totalement, Il connaît nos besoins, Il sait si bien parler à notre cœur.

    Dieu comprend ce que vous ressentez.

    Jésus a été flagellé, battu, humilié, dénudé devant tous, et tout cela injustement. Il ne méritait pas cela, Lui le Saint, le pur, le juste. Malgré tout, Il a CHOISI de souffrir, de mourir pour chacune d'entre nous, afin que nous puissions être réconciliées avec le Père. Il a offert sa vie afin que nous ayons accès libre à son pardon, n'est-ce pas merveilleux ? Savoir que nous pouvons nous approcher de Jésus, sans crainte, sachant qu'Il ne nous juge pas, et que malgré nos fautes il est toujours prêt à nous pardonner !!!!!!!!Est ce que nous méritons tout cela ? Non !!! Mais c'est un effet de sa grâce. C'est parce qu il nous aime qu'il a TOUT accepté !

    Après tout ce que Dieu a fait pour nous, après tout ce qu'Il nous a pardonné, et cela lui a coûté la vie ! Pouvons-nous encore refuser de faire grâce à celui qui nous a fait du mal ? A celui qui a péché contre nous ?

    « C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.  

    Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.  

    Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.  

    Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.  

    Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.  

    Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois.  

    Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant : Aie patience envers moi, et je te paierai.  

    Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.  

    Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.  

    Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié ; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi ?  

    Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.  

    C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur. » Matthieu 18/23  

    « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous ». Romains 5/8  

    Dieu nous a aimés bien avant que nous ne nous repentions. Il n'a pas attend u que nous venions à Lui.

    Au travers de la croix Il nous offre son pardon, alors que nous ne le méritons pas. Vous pouvez bien sur réagir et dire que nous ne sommes pas Dieu, et c'est vrai !

    Humainement nous n'avons pas la capacité de pardonner, mais si nous avons accepté Jésus dans notre vie et notre cœur, nous avons reçu son esprit et sa capacité !

    « Je puis tout par Christ qui me fortifie » Philippiens 4/13  

    Notre capacité nous vient de Dieu, qui au travers de son Esprit nous communique les dons de l'esprit :

    L'amour, la joie,la paix, la patience,la bonté, la bénignité,la fidélité,la douceur,la tempérance Galates 5/22  

    Notre secours dans l'incapacité se trouve en Jésus ! 

    Mais Dieu nous laisse libres de choisir !

     

    QUAND PARDONNER ? 

    De par notre nature, lorsque nous sommes blessées, notre premier sentiment est négatif. Il faudra plus ou moins de temps pour que ce premier sentiment s'atténue. Cela dépendra de la profondeur et de la nature de la blessure, ainsi que de la sensibilité de chacune. Le travail du Saint-Esprit et notre désir de nous rapprocher de Dieu y sont aussi pour beaucoup ! Mais il arrive un temps, où par le Saint-Esprit, Dieu nous propose de pardonner. Je voudrais insister sur ce point, c'est vraiment le Saint-Esprit qui nous convainc, qui nous reprend, avec amour et douceur. Sans le Saint-Esprit nous ne pouvons prendre que des décisions intellectuelles, mais pas avec le cœur.

    Mais il vient un moment où notre cœur est « travaillé ». Nous pouvons décider de nous emmurer un peu plus, restant sur le chemin de la rancune, brandissant toutes sortes d'arguments tout à fait honorables et légitimes. Ou, nous pouvons décider de changer de direction en donnant cette blessure à Dieu et en le laissant s'en occuper ! C'est notre choix ! Notre responsabilité! Cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus en nous de souffrance, mais nous sommes à un point où nous faisons assez confiance à Dieu pour croire qu'Il est capable de s'occuper de cette situation et qu'elle lui tient assez à cœur pour qu'Il s'y « penche » et nous fasse justice.

    Une fois cette décision prise, un lourd fardeau va disparaître. Désormais il n'y a plus d'obstacle, Dieu peut continuer à reconstruire notre vie. Il va par le Saint Esprit travailler en profondeur. Même si cela prend du temps, nous ne le regretterons pas, nous en verrons les fruits !

    Il va transformer les eaux amères de notre cœur en source de bénédiction pour nous- mêmes mais aussi pour tous ceux que nous côtoierons  

    « De même que Christ vous a pardonnés, pardonnez vous aussi. » Colossiens 3/13  

    « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonnés. » Ephésiens 4/31.32  

     

    Porter plainte ou pas? 

    Certaines personnes pensent que l'on ne peut pas porter plainte si l'on a pardonné. Ce sont deux choses complètement différentes. Lorsque l'on parle de pardon, on parle le langage du cœur, où seul Dieu peut intervenir.Un verdict n'a jamais guéri de blessure intérieure! Mais parfois la victime ressent le besoin de faire intervenir la loi. Elle peut le faire aussi dans le but de protéger d'autres victimes potentielles, ou afin, tout simplement d'entendre l'agresseur reconnaître ses fautes. La justice est là pour ça. Dans bien des situations nous faisons appel à la police, lors d'un cambriolage, d'un accident… Pourquoi dans le cas d'abus on brandit la pancarte du pardon? Que chacune fasse selon ce qu'elle ressent, le choix vous appartient. Ce qu'il faut savoir néanmoins, c'est que les démarches sont compliquées, longues et le verdict est bien souvent décevant comparé au crime. Cependant, pour celles qui ont été victimes d'abus durant leur enfance et qui souhaitent porter plainte, elles ont vingt ans après leur majorité pour le faire (en France).

    Une autre question a été soulevée et mérite d'être développée :

     

    LA CONFRONTATION  

    FAUT-IL OUI OU NON CONFRONTER L'OFFENSEUR ? 

    Oui…et non !

    NON : 

    · Dans le cas où vous vous mettriez en danger !

    • Si vos motivations sont la colère, l'animosité, la haine. L'entretien ne sera pas constructif et n'aboutira pas à grand chose, au contraire vous risquez fort de perdre vos moyens et d'en ressortir complètement frustrée.
    • Si vous ne vous en sentez pas capable.
    • Si vous êtes seule à y aller.
    • Si vous nourrissez de trop grands espoirs
    • Si vous n'avez pas ou très rarement de contact avec la personne.
    • Si vous n'avez pas le « feu vert » de Dieu.

    OUI : 

    • Si vous en ressentez le besoin.
    • Si vous avez des contacts réguliers avec la personne.
    • Si vous pouvez lui dire que vous avez remis cette situation entre les mains de Dieu, et que par sa grâce Il a enlevé toute animosité. C'est l'occasion de lui témoigner de l'amour de Dieu, qui vous a sauvé et pardonné de tous vos péchés, c'est un témoignage qui peut lui permettre d'accéder à la même grâce que vous.
    • Si vous êtes accompagnée par au moins une personne qui vous soutiendra physiquement mais aussi spirituellement.
    • Pour le mettre devant ses responsabilités.
    • Pour ne plus porter le poids de la culpabilité, et la remettre entre les mains du réel fautif.
    •  

    SE PREPARER A LA CONFRONTATION. 

    Une préparation dans la prière est indispensable !!!

    La confrontation est loin d'être une chose facile. Bien au contraire. Ne surestimez pas vos capacités, vous aurez besoin de toute la grâce de Dieu.

    Demandez à Dieu de vous conduire, de vous fortifier, entourez-vous de la prière de personnes en qui vous avez confiance, évitez de rester seule sur ce chemin.

    Ne vous précipitez pas. Laissez Dieu vous conduire.

    Prenez le temps de réfléchir à cette confrontation, quelles sont vos attentes? Préparez ce que vous allez dire, pour ne pas perdre vos moyens, submergée par vos émotions.

    Soyez réaliste, ne nourrissez pas de trop grands espoirs, il est en effet très rare qu'un offenseur se repente et se reconnaisse à 100% coupable. Il aura plutôt tendance à nier en bloc ou bien à se trouver des fausses excuses : « je ne me souviens plus trop », « je voulais simplement te faire du bien », « je ne t'ai pas forcé, tu étais d'accord » « j'étais jeune ». Ou au pire mettre la responsabilité sur vos épaules : « c'est toi qui m'a cherché », « tu m'aguichais », « tu aimais ça »….

    Tous ces mots sont bien crus et écorchent nos oreilles et nos cœurs, et pourtant c'est la réalité.

    Il est donc important de ne pas faire cette démarche à la légère et de savoir exactement quels sont vos buts.

     

    LES CONDITIONS MATERIELLES 

    Choisissez un lieu de rencontre neutre. Ni chez vous, ni chez lui. Si la situation prend une tournure qui ne vous convient pas, ou si vous vous sentez méprisée… N'hésitez pas à quitter ce lieu, ne vous laissez pas « piétiner ». Respectez vos propres limites. Ne laissez pas quelqu'un être votre voix!! C'est vous qui devez maîtriser la situation et non l'inverse comme dans le passé! L'offenseur vous a plongé dans le silence, aujourd'hui vous avez le droit de vous faire entendre.

    La confrontation peut se révéler très constructive. Vous avez donné l'occasion à l'offenseur de se repentir « la balle » est désormais dans son camp. Vous avez fait votre part. Pensez maintenant à vous, faites-vous plaisir, prenez soin de vous. Et laissez à Dieu le soin de faire le reste …

     

     

    Shelomie Monte

    (Source : TopChrétien)

     

     

     

     

     

     

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    Jésus peut vous guérir

    Jésus peut vous guérir

    « Jésus la vit, lui adressa la parole et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité » Lu 13.12

    La Bible dit : « Un jour de sabbat, Jésus enseignait dans une synagogue. Une femme malade se trouvait là : depuis dix-huit ans, un esprit mauvais la tenait courbée et elle était totalement incapable de se redresser. Quand Jésus vit cette femme, il l'appela et lui dit : “Tu es délivrée de ta maladie.” Il posa les mains sur elle et, aussitôt, elle se redressa et se mit à louer Dieu. Mais le chef de la synagogue était indigné de ce que Jésus avait accompli une guérison le jour du sabbat » (Lu 13.10-14, BFC). Remarquez que :

    1) Son problème durait et était visible de tous. Mais bien des gens ont des luttes intérieures, des combats anciens, des douleurs si profondes qu’elles refont régulièrement surface. Ces gens-là ont besoin d’attention et de sympathie.

    2) Malgré tous ses efforts, elle ne pouvait se redresser. Seul Jésus pouvait soulever son fardeau. S’il ne l’avait pas fait, jamais elle n’aurait été libre. Faites-vous la relation ? Soignez-vous vos malheurs par un travail inlassable, de mauvaises fréquentations, ou des substances psychotropes ? Vous êtes-vous tellement habitué à votre problème que, le jour où la chance d’en être débarrassé se présente, vous ne la saisissez pas ? Est-ce devenu votre mascotte ? Jésus vous délivrera si vous venez vers lui !

     

    3) Elle avait besoin du contact physique avec Jésus. Le temple qu’elle fréquentait ne pouvait la secourir. D’ailleurs, son prêtre a condamné cette guérison le jour du Sabbat. Au diable les religions impuissantes, sans solutions ! Aujourd’hui, venez à Jésus, qui nous guérit par ses meurtrissures, au dedans comme au dehors.

     

    Bob Gass 

     

     

     

     

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  • Votre façon de penser peut changer votre vie

     

     

    Votre façon de penser peut changer votre vie

     

     

    "Nous amenons toute pensée captive à l’obéissance au Christ." 2 Corinthiens 10.5


    Je me souviens avoir pensé en lisant ce verset : "Comment puis-je arriver à faire ça ?" Cela me semblait au-dessus de mes forces. Toute pensée ? Mais j'avais cette certitude que Dieu ne nous demande jamais de faire quelque chose sans nous en donner aussi la capacité, si toutefois nous plaçons notre confiance en lui et comptons sur sa force.

    Dieu nous a laissés libres et il ne va pas penser à notre place.


    La vérité est que nous pouvons arriver à mettre nos pensées en phase avec celles de Christ si nous le voulons vraiment. Il nous faut de la détermination pour y parvenir, mais c'est possible parce que toutes choses sont possibles avec Dieu. Notre part est de lire et d'étudier la Parole et de la laisser pénétrer dans notre cœur. Le Saint-Esprit pourra alors nous rappeler la vérité de Dieu lorsque nous en aurons besoin.

    Au fil des ans, j'ai découvert ce que j'appelle des "pensées de puissance" basées sur la Parole de Dieu, qui m'aident à renouveler ma mentalité pour penser comme Dieu. Cette démarche m'a libérée d'une multitude de problèmes, comme des pensées et des attitudes négatives et dominées par la peur. Si vous réfléchissez à ce qui fait l'objet de vos pensées, vous découvrirez probablement, comme moi, que la racine de votre mauvaise humeur et de vos attitudes erronées se trouve là.

    Vous êtes le seul maître de vos pensées. Dieu nous a laissés libres et il ne va pas penser à notre place. Si nous sommes passifs, le diable se fera un plaisir de remplir notre esprit de bêtises. Mais si nous nous plongeons dans la Parole, Dieu nous montrera à quoi attacher nos pensées et il nous en donnera la force. C'est un choix que nous devons faire.

    Une pensée de puissance que nous pouvons faire nôtre pour triompher de toutes les attitudes négatives est celle-ci : "Je suis capable de faire face à tout ce qui se présente dans ma vie". Cette affirmation est basée sur Philippiens 4.13, qui dit : "Je puis tout par celui qui me fortifie".
    Cette pensée renouvellera votre mentalité. Vous pourrez ainsi vaincre le découragement et persévérer lorsque la situation devient difficile.

    Une action pour aujourd'hui :
    En Christ, vous pouvez déclarer avec confiance : "Je suis capable de tout affronter. Je suis à la hauteur de n'importe quelle tâche. Il n'est rien de ce que Dieu me demande qui soit trop dur pour moi. Je peux faire face à toutes mes obligations dans la vie."

     

    Joyce Meyer

     

     

     

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    La nécessité d'être brisé

     

    Aussi tressaillez-vous d'allégresse même s'il faut que, pour un peu de temps, vous soyez affligés par diverses épreuves, afin que la valeur éprouvée de votre foi — beaucoup plus précieuse que l'or périssable qui pourtant est éprouvé par le feu — obtienne louange, gloire et honneur lors de la révélation de Jésus Christ.   1 Pierre 1.6-7 

     

    L'expression « être brisé » peut éveiller la peur chez certaines personnes, mais ce n'est pourtant pas un concept négatif. Dieu ne souhaite pas briser notre esprit, mais plutôt notre enveloppe extérieure, notre chair, qui L'empêche de pouvoir être tout ce qu'Il désire être en nous et à travers nous. Il veut briser des choses comme l’orgueil, la rébellion ou l'égoïsme. Dieu veut que nous devenions totalement dépendants de Lui, et la souffrance fait partie de ce qui nous mène à cet état de dépendance.

    Les gens ont parfois l'air surpris de devoir passer par un temps d'épreuve ou de souffrance. Bien qu'ils aient peut-être été fidèles dans l'apprentissage et l'obéissance à la Parole de Dieu, les épreuves surviennent malgré tout. Et bien, il nous faut savoir qu'elles sont parfois simplement destinées à tester et à purifier notre foi.

    Lorsque ces difficultés croisent votre chemin, accueillez-les, car elles vous mèneront au réel état de brisement que Dieu désire dans nos vies. C'est à dire que nous vivions pas l'Esprit, et non par la chair. C'est tellement plus simple lorsque nous Lui permettons d'ôter de nos vies les habitudes malsaines ou égoïstes et les mauvais traits de caractère qui nous éloignent de Lui.

    Désirez-vous être proche de Dieu aujourd'hui ? Alors acceptez d'être brisé, sachant que cela vous mènera à des choses plus grandes dans l'avenir.

     

    Ma prière pour aujourd'hui :
    Saint-Esprit, je réalise que j'ai parfois besoin d'être brisé. Ce n'est pas confortable, mais je T'invite à briser tout ce qui m'éloigne de Toi et à m'en débarrasser.

     

    Joyce Meyer

     

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    Vous avez une relation avec vous-même

     

     

    Cependant, moi je suis tel que j'efface, par égard pour moi, tes révoltes, que je ne garde pas tes fautes en mémoire. Ésaïe 43.25 

     

    Vous est-il déjà venu à l'esprit que vous étiez en relation avec vous-même ? Vous pouvez ne jamais y avoir trop réfléchi, mais la réalité est que vous passez plus de temps avec vous-même qu'avec n'importe qui d'autre. Il est donc vital que vous soyez en accord avec vous-même parce que vous êtes la seule personne que vous ne pourrez jamais fuir.

    Nous devrions nous aimer – non d'une manière égoïste nous poussant à un style de vie centré sur notre plaisir personnel, mais d'une manière équilibrée et selon Dieu, qui dit de Sa création qu'elle est bonne et juste. Sur la route, nous pouvons être salis par des mauvaises expériences, mais cela ne fait pas de nous des « moins que rien » ou des incapables.

    Nous devons avoir pour nous-même cet amour qui dit : « Je sais que Dieu m'aime, je peux donc aimer ce que Dieu choisit d'aimer. Je n'aime pas tout ce que je fais, mais je m'accepte moi-même car Dieu m'a accepté. »

    Nous devons développer un amour mûr capable de dire : « Je crois que Dieu me change chaque jour, mais durant ce processus, je ne vais pas rejeter ce que Dieu accepte. Je vais m'accepter tel que je suis aujourd'hui, sachant que je ne resterai pas ainsi pour toujours. »

     

    Ma prière pour aujourd'hui :
    Seigneur, comme Ésaïe 43.25 le dit, Tu as effacé mes péchés et Tu m'acceptes, ce qui signifie que je n'ai pas à me rejeter. Je suis libre de m'aimer de façon saine parce que Tu m'aimes !

     

    Joyce Meyer

     

     

     

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    Levez bien haut votre bouclier

     

    Levez bien haut votre bouclier !

     

    Psaumes 3 verset 3 : Mais toi, ô Eternel tu es mon bouclier, tu es ma gloire, et tu relèves ma tête.

    Vous arrive t-il parfois de vivre certaines circonstances qui auraient tendance à vous faire baisser la tête ? Dans les temps d'adversité, il peut vous sembler que vos ressources sont épuisées. Quand vous ne savez plus quoi faire ou quoi dire, que votre cœur se remplit de confusion, arrêtez-vous un instant pour considérer votre identité en Christ et son œuvre en vous.

    Car, même si cela peut vous paraître parfois difficile à admettre, la bible déclare que toutes choses coopèrent pour votre bien (Romains 8 verset 28). Ce que Dieu poursuit dans votre vie, ce n'est pas votre confort. Car, même si son intention est de vous bénir, Il n'a jamais promis que vous auriez une vie facile (Jean 16 verset 33). Dieu utilise parfois vos circonstances pour vous faire grandir en maturité spirituelle, affermir votre caractère, changer votre mentalité et former en vous une femme ceinte de sa force. C'est pour cela qu'il va falloir parfois faire face à des temps d'adversités, car il n' y a pas de vainqueurs sans combats.

    Pour cela, vous n'êtes pas seule et Dieu veut vous parer de vaillance. Car, il convient de ne pas subir l'adversité, mais de l' utiliser comme un tremplin pour grandir en foi, et en courage. Il faut, pour cela, vous maintenir sur les hauteurs, dans la prière, afin d'avoir une meilleure perspective pour discerner les véritables enjeux spirituels de la bataille qui se livre. (Psaumes 18 versets 33 -34)

    Passez-vous par une saison d'adversité ? Tenez ferme, et gardez bien haut votre bouclier ! Ne vous laissez pas intimider, relevez votre tête. Dieu veut se glorifier et se révéler à vous. Il est votre bouclier et votre force. Ces circonstances ne sont pas là pour vous détruire mais pour votre formation. C'est le moment de se positionner avec la fermeté de la foi et de se disposer à suivre la stratégie divine pour la victoire. Enfin, réalisez, que de toute manière, de par votre identité, vous êtes plus que vainqueurs en Jésus Christ !

    UNE CONFESSION DE FOI : Je crois qu'à travers les temps d'adversité, Dieu désire me former. Avec son aide, je vais donc m'exercer au courage, à la foi et à la persévérance.

     

     

    Corinne Montout

    (Source : TopChrétien)

     

     

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    Jésus marche à vos côtés

     

    Jésus marche à vos côtés

     

    "Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Jésus s'approcha, et fit route avec eux... Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ?" Luc 24.15-17


    Sur le chemin d'Emmaüs, deux disciples quittaient Jérusalem, l'âme en peine, pensant que Jésus était mort. C'est fini. Plus d'espoir. Vous pouvez peut-être ressentir la douleur des disciples. Vous avez peut-être connu la mort d'un rêve ou l'effondrement du pont sur lequel reposait votre avenir idéal. Vous souffrez peut-être à cause d'une situation décevante en ce moment même. Si tel est le cas, vous avez la possibilité de faire l'expérience de l'abondance de sa présence comme jamais auparavant dans votre vie.

    Jésus était sur le chemin de mon doute.


    La vie n'épargne personne. Il pleut sur tout le monde : que nous soyons bons ou mauvais. De même, lorsque le soleil brille, sa lumière se répand sur les justes comme sur les injustes. Vous ne serez pas épargné, même si vous utilisez le nom de Jésus comme une baguette magique. La différence entre un enfant de Dieu et celui qui ne l'est pas durant l'épreuve, réside dans le fait que Jésus marche à vos côtés.

    Les disciples de cette histoire sont abattus, et c'est là que Jésus vint se tenir à côté d'eux pour les renouveler, les fortifier dans leur foi. Aujourd'hui, le Seigneur est prêt de vous. Il ne vous abandonne pas, même si vous trouvez votre épreuve accablante. Il est à côté de vous, prêt à ranimer la flamme. Dieu est bon, en tout temps.

    Lorsque ma première fille est née, elle est restée trois semaines entre la vie et la mort au service réanimation du C.H.U. de Saint-Etienne. Je ne savais pas si elle s'en sortirait, mais j'avais la conviction d'une chose : Jésus était sur le chemin de mon doute. Prenez courage, vous n'êtes pas seul.

    Une prière pour aujourd'hui :
    Merci Seigneur pour ta présence dans ma vie. Malgré l'épreuve, tu es là. Que ton nom soit béni.

     

     

    Patrice Martorano

    (Source : TopChrétien)

     

     

     

     

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    Dominez votre peur ! (1)

     

    “N'aie pas peur, Je suis avec toi. Ne regarde pas autour de toi avec inquiétude.Esaïe 41.10

     

    Ne voyez pas la peur comme un moyen de vous contrôler, considérez-la plutôt comme une alliée. Dieu vous a donné un esprit de liberté, d'amour et de sagesse, pas de crainte (2 Timothée 1.7). Ne vous laissez pas enfermer dans la prison de la crainte sans vous rendre compte que ses murs sont aussi fragiles que du papier. On raconte que des détenus d'une vieille prison des Etats-Unis furent un jour employés pour démolir les murs vétustes de leurs cellules. A leur grande surprise, ils découvrirent que les murs étaient faits de papier-mâché, peints couleur de béton ! Sans le savoir, ils avaient passé des années entre des murs qu'ils auraient pu facilement traverser ! Leur esprit avait été conditionné à croire qu'ils ne pouvaient pas s'enfuir.

    De même Satan se sert de nos peurs, parfois sans le moindre fondement, pour nous empêcher d'aller de l'avant. Aujourd'hui, de quoi avez-vous peur ? De ne pas réaliser votre rêve, de décevoir quelqu'un qui vous aime, de paraître ridicule aux yeux de vos amis ou de vos confrères, de ne pas être à la hauteur ? Toutes des émotions négatives ! Satan est un voleur qui vient pour détruire, pas pour construire. Si vous vous sentez seul avec votre peur, vous succomberez. Si par contre vous vous rendez compte que Dieu est à vos côtés, puisqu'Il a promis de ne jamais vous abandonner, la lumière de Sa présence relèguera votre peur à l'obscurité.

    Commencez par Lui faire confiance et acceptez que rien ne prévaudra contre vous. Sa main puissante est là pour vous protéger. Voyez désormais la peur comme une alliée qui vous pousse à vous réfugier dans les bras divins ! Elle ne pourra plus vous démoraliser et Satan n'aura plus de prise sur votre esprit. Proclamez votre liberté et craignez Dieu seul, car “la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse !” (Psaume 110.11).

     

     

     

     

    Dominez votre peur ! (2)

     

    “Je t'ai recommandé d'être courageux et fort... Ne te laisse pas abattre, car Moi, le Seigneur ton Dieu, Je serai avec toi partout où tu iras” Josué 1.7

     

    “Sois courageux et fort” est un ordre divin maintes fois répété à travers la Bible. Dieu savait que le sentiment de peur était profondément enraciné dans notre coeur et que nous lutterions sans relâche contre la tentation de la laisser dominer notre vie, nous dictant les mauvais choix, nous empêchant de progresser et semant le doute dans notre esprit. Il a donc dit et redit à Ses serviteurs de faire preuve de détermination et de courage pour aller de l'avant malgré la peur. Il ne nous a jamais promis de faire disparaître ce sentiment de notre vie, mais plutôt d'être sans cesse à nos côtés pour nous aider à ignorer la peur. Si notre regard reste fixé sur Celui qui tient le gouvernail, nous ne remarquerons pas la tempête qui sévit autour de notre bateau. Si nous lui faisons confiance, nous reléguerons la peur à l'arrière-plan. “Quand j'ai peur, je mets ma confiance en Toi. Je loue Dieu pour la parole qu'Il a dite, je Lui fais confiance, je n'ai plus peur” (Psaumes 56.4-5).

    La peur veut vous faire croire que Dieu n'est pas suffisant ; la confiance, que Dieu est tout ce dont vous avez besoin. La foi est l'antidote de la peur. Ce que les hommes ou les femmes de foi ont pu accomplir dans le passé prouve qu'il est possible de surmonter la peur si l'on fait entière confiance à Dieu. Croyez en Ses promesses. Le travail que Dieu a commencé en vous, Il l'achèvera, malgré les attaques de Satan, malgré les circonstances adverses, malgré vos propres craintes. Votre ennemi, c'est Satan lui-même. Il aime instiller dans notre esprit toutes sortes de peurs et n'hésite pas à recourir au mensonge pour nous persuader que nous ne pourrons pas contrôler ce sentiment en nous. Pensez à Elie, s'enfuyant loin de Jézabel, par peur d'être exécuté par la reine, alors qu'il venait de remporter une victoire spectaculaire sur les adorateurs de Baal ! (Lisez 1 Rois 19). Choisissez d'affronter votre peur !

     

     

    Bob Gass 

     

     

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