Retrouver les repères

 « Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête était si forte que nous perdîmes enfin toute espérance de nous sauver. » (Actes 27.20/27)

Dans ce récit, alors que le navire était à la dérive, nous pourrions dire que les repères essentiels pour la navigation avaient disparu. Plus de soleil, plus d’étoiles, cela ne signifie pas qu’ils n’existaient plus, mais tout simplement qu’ils étaient cachés par les nuages bas qui obscurcissaient le ciel. Tous les repères étaient occultés.

Il peut nous arriver que les épreuves de la vie nous voilent le ciel. Ces épreuves sont comme de gros nuages noirs qui obscurcissent notre horizon. Nous perdons alors de vue, celui qui est appelé dans la Bible, le soleil de justice ou l’étoile brillante du matin. Quand nos yeux ne peuvent plus voir Jésus, notre guide, notre consolateur, notre espérance, parce que la tempête fait rage, nous courrons le risque d’être comme ces passagers sur ce navire à la dérive. Où est le Seigneur ? Vais-je m’en sortir ? Je perds l’espérance de m’en sortir !

Mais voici, au moment le plus sombre de cette histoire, alors que les repères étaient perdus de vue, Dieu vient avec une parole de révélation. Un ange a parlé à l’apôtre Paul. Cet homme de Dieu va alors communiquer cette parole d’espoir, c’est une parole d’encouragement venant directement du ciel : « Ô hommes, rassurez-vous…  »
C’est comme si Dieu disait à tous ces malheureux en danger de mort : « Vous ne voyez plus les repères naturels, mais je vous apporte un nouveau repère surnaturel, une révélation inspirée par le Saint-Esprit, une parole qui a traversé les nuages et la tempête, confiez-vous en cette parole. »

Alors que vous pouvez avoir, dans l’épreuve, le sentiment que le Seigneur n’est pas avec vous, il est capital que vous vous raccrochiez avec foi à cette Parole divine qui vous dit : « Je suis avec vous tous les jours ». J’aime cette déclaration de l’apôtre Pierre : « Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs » (2 Pierre 1.19).

Un conseil pour ce jour :
Accrochez-vous aux paroles de Dieu. En vous accrochant à sa Parole, l’étoile du matin se lèvera dans vos cœurs, et vous trouverez le chemin de la foi et de l’espérance, même au sein de vos tempêtes. Amen !

Paul Calzada
(Source : lueursdumatin.fr)

Comment va ton âme ?

 « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 1.2).

Le mois de janvier est propice à toutes sortes de vœux. Voilà l’occasion de recevoir ce vœu pour nous mêmes. En général, quand on souhaite la prospérité à quelqu’un, c’est en rapport avec la fortune ou la santé. C’est ce que signale le début de ce verset, lequel continue avec une affirmation concernant la prospérité de l’âme. En effet, Jean laisse entendre que l’âme de Gaïus était en bonne santé. Gaïus était une personne épanouie, bien dans sa peau, en un mot, équilibrée. Jean lui souhaite de prospérer, de la même manière, dans sa santé physique et matérielle. C’est comme si Jean lui disait : « Je souhaite que tes affaires et ta santé prospèrent aussi bien que ton âme prospère. Que tu sois en toutes choses aussi bien que tu l’es dans ta tête, dans ta foi, dans tes émotions, dans ta vie intérieure ».

La vie intérieure de Gaïus était épanouie. Son âme était dans un processus d’épanouissement. En effet, Jean emploie le présent : « Ton âme prospère ». Ce qui signifie qu’il y a chez cet homme des progrès spirituels et psychiques, qui ont été observés par Jean. Gaïus avait mal à son âme au moment où il est devenu un disciple de Christ. Mais, la grâce de Dieu, opérant dans la vie de cet homme, avait commencé un travail de guérison intérieure, pour l’amener à ce bien être intérieur. Gaïus avait dû connaître des périodes difficiles, mais au moment où Jean lui écrit, l’âme de Gaïus était sur la voie de la sérénité.

Ce texte nous communique un message d’espoir.

Il se peut, suite aux moments difficiles, et aux périodes sombres que vous avez traversées, que votre âme soit malade. Alors que votre âme a subi des blessures profondes, Dieu souhaite que votre âme soit restaurée. Il souhaite qu’après la disette et la détresse, votre âme connaisse un temps de prospérité.

Tout n’est pas scellé pour toujours. Alors qu’il était au fond d’un abîme de désespoir, le psalmiste crie à Dieu : « Du fond de l’abîme je t’invoque, ô Eternel ! » (Psaume 130.1). Après cet appel au secours, il ajoute : « Mon âme compte sur le Seigneur » (Psaumes 130.6). Alors que son âme était triste et blessée, il a été relevé, et dit à son âme : « Mon âme, retourne à ton repos, car l’Eternel t’a fait du bien » (Psaumes 116.7).

Un encouragement pour ce jour :
Oui Dieu veut faire du bien à votre âme ! Il désire que votre âme prospère, qu’elle sorte de la misère dans laquelle elle a été plongée suite aux drames qui ont secoué votre vie. Tout comme l’âme de Gaïus a prospéré, croyez que le temps est venu pour vous de voir votre âme prospérer.

Paul Calzada
(Source : lueursdumatin.fr)

Le sens de la vie

Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 12, versets 13 à 21.

L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.  Matthieu 4.4

 

Pourquoi suis-je né ? Suis-je là par hasard ? Quel est le but profond de mon existence ? Suis-je là pour produire, consommer, vivre et puis mourir ? Ce bouillonnement de vie, où mène-t-il ? Il nous faut trouver le véritable sens de la vie. Nietzsche a écrit : « Si un homme a trouvé le pourquoi de sa vie, il supporte presque n’importe quel comment ».

Jésus a raconté l’histoire d’un homme dont les terres avaient beaucoup rapporté. Il se dit alors : Tu as beaucoup de biens, mange, bois et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Insensé ! Cette nuit même ton âme te sera redemandée. Et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? Et Jésus conclut : Il faut être riche pour Dieu.¹

Ce qui est terrestre ne suffit pas à satisfaire. La véritable nourriture, c’est la parole Dieu : toute parole qui sort de la bouche de Dieu, dit notre texte. La parole de Dieu nous apporte la vie, une vie spirituelle qui change notre vie matérielle.

Elle nous aide à vivre notre quotidien. À chanter quand tout va bien. À prier quand les circonstances sont plus difficiles. Dans l’épreuve la voix de Dieu se fait entendre pour nous encourager. Elle nous dit : Ne sois pas effrayé, car je suis avec toi ; ne sois pas angoissé, car moi je suis ton Dieu. Je t’affermis, je viens à ton secours, pour sûr, je te soutiens de mon bras droit.²

Recevons la Parole comme une nourriture qui fortifiera notre âme et nous aidera à vivre.

Francis Bailet 

¹ Voir la lecture proposée     ² Ésaïe 41.10

(Source : vivreaujourdhui.com)

Savoir que Dieu est là

« Je ne le savais pas ! » Ge 28.16

Une nuit, Jacob rêve que des anges montent et descendent le long d’une échelle dressée entre terre et ciel, et Dieu lui dit : « Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras » (v.15). Le lendemain, Jacob dit : « L’Éternel est présent dans cet endroit, et moi, je ne le savais pas ! »

Lorsqu’il s’agit de reconnaître Dieu à l’œuvre dans votre vie, vous pouvez être spirituellement connecté(e), ou bien être comme Jacob et ne pas le savoir. Pour Moïse, le buisson ardent est une affaire de routine, une vision courante dans un climat chaud et désertique. Sauf que cette fois, le buisson reste en feu, et : « Lorsque le Seigneur le vit faire ce détour, il l’appela du milieu du buisson » (Ex 3.4, BFC).

Vos plus grands rendez-vous avec Dieu viendront dans les expériences de la vie quotidienne. Mais vous devez rester ouvert et réceptif, sinon vous allez le manquer.

L’auteur William Barry affirme : « Que nous le sachions ou non, à chaque instant de notre vie nous rencontrons Dieu…qui tente de capter notre attention…pour nous amener à une relation consciente et partagée. » Et vous ne savez jamais où il va apparaître, ni à travers qui il va parler. Après la résurrection, Marie de Magdala confond Jésus avec le jardinier.

Paul écrit : « Réveille-toi, toi qui dors » (Ep 5.14). Vous pouvez être réveillé(e) par une guérison miraculeuse, une relation restaurée, ou même une grande épreuve. Ne cherchez pas Dieu seulement dans vos triomphes, cherchez-le aussi dans vos défaites.

Le théologien Frederick Buechner a dit : « Il n’y a aucun événement si ordinaire que Dieu ne soit pas présent, nous laissant le loisir de le reconnaître ou de l’ignorer. »

Bob Gass

Vous sentez-vous parfois à côté de la plaque ?

Bonjour Mon ami(e),

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais parfois je me sens vraiment "en dessous" de mes propres exigences de ce qu'un disciple de Jésus devrait être. Certains jours, je me sens même "nul", surtout si je commence à me comparer à tel ou tel pasteur qui a reçu une onction spéciale pour exercer tel ou tel ministère.

Avez-vous remarqué que les disciples de Jésus, eux aussi, pouvaient être parfois étrangement “à côté de la plaque” ?  

Beaucoup de fois, les disciples se sont disputés la place du “plus grand”. Ils se sont même tous endormis quand Jésus, sachant qu’il allait bientôt mourir, avait besoin de leur soutien et de leurs prières. Pierre a renié Jésus trois fois… pourtant, Jésus lui a fait confiance pour prendre soin de son Église.

Un disciple n’est jamais parfait, humainement parlant. 

Dieu ne s’est pas contenté de ne laisser dans les évangiles que les moments de gloire et de spiritualité des douze disciples de Jésus. Il nous a révélé leurs manquements, pour que deux mille ans plus tard, nous puissions dire “Moi aussi ! Moi aussi, j’ai échoué ! Moi aussi, j’ai fait preuve d’orgueil ! Mais moi aussi, je suis aimé, accepté et approuvé par mon Père céleste.”

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a rien que nous puissions faire qui nous séparera de son amour. La Bible dit...

“Il avait toujours aimé les siens qui étaient dans le monde et il les aima jusqu’à la fin.” (Lire Jean 13.1)

Mon ami(e), ne perdez pas espoir aujourd’hui. Au milieu de toutes nos imperfections, Dieu choisit tout de même de nous faire confiance. Il se révèle tout particulièrement dans notre faiblesse.

Merci d’exister,

Eric Célérier
(Source : TopChrétien)

Surmonter les hauts et les bas de la vie

PHILIPPIENS 4.10‑13

Nous cherchons tous le contentement, mais même quand nous le trouvons, ce sentiment est de courte durée. Nous croyons que nous ne pouvons être satisfaits que si nos circonstances sont agréables et que nous ne vivons ni conflit ni mésentente.

Paul nous prouve qu’une situation idyllique n’est pas source de satisfaction. Il a rédigé son épître aux Philippiens dans une prison romaine. Il a dû apprendre le contentement, non pas dans une situation idéale, mais malgré de grandes épreuves et souffrances. L’apôtre comptait sur les vérités spirituelles pour l’aider à affronter ses ennuis à la manière de Dieu, c’est‑à‑dire sans se plaindre, s’inquiéter ou craindre.

Chaque nouvelle épreuve nous offre le choix de considérer la situation selon notre perspective ou celle de Dieu. Notre point de vue déterminera si notre réaction est émotionnelle ou spirituelle. Si nous cédons à nos émotions, nous serons en proie au désarroi, mais si nous jugeons toutes choses conformément au point de vue divin, l’irritation, la colère et les reproches feront place à la paix intérieure et à la confiance.

Est‑ce réellement possible d’affronter, dans la paix, de grandes épreuves? D’après Paul, la réponse est oui. Nous pouvons être satisfaits de nos circonstances par la force de Christ (v. 13). Voilà une réaction surnaturelle, que Dieu seul produit dans la vie des siens. Si nous envisageons nos difficultés à la lumière de la vérité divine et que nous comptons sur la puissance du Saint‑Esprit pour y faire face, notre cœur connaîtra le contentement.

(Source : encontact.org)

Un abri dans l'épreuve

Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 10, versets 27 à 30.

Je t’ai couvert de l’ombre de ma main. Ésaïe 51.16

 

Clac ! Un bruit sec sur la fenêtre ! Un petit pinson – je vais l’appeler Cui-Cui – est tombé sur le dos. Il tremble et respire avec difficulté. Ses yeux sont mi-clos, sa tête dodeline, il ne tient pas l’équilibre. Je le ramasse doucement.

Cui-cui s’est laissé tromper par le reflet de la vitre et s’est cogné fortement. Il reprend ses esprits en peu de temps. C’est un adulte aux plumes bien formées qui maintenant m’observe avec curiosité. En lui, nulle crainte ni nervosité agressive. Il se trouve bien là dans ma main protectrice. Il ne manifeste aucun désir de partir…

Ne nous arrive-t-il pas, comme à ce pinson, de nous être trompés dans l’appréciation de notre situation et de nous retrouver complètement “sonnés sur le carreau” ?

Quel bonheur alors de savoir que Dieu veille ! En effet, comme le dit le psalmiste : Non, jamais il ne dort, jamais il ne sommeille, le gardien d’Israël.¹ Et qu’il est bon de trouver refuge dans la main accueillante de notre Dieu lorsque les circonstances de la vie nous malmènent !

Jésus a dit aux siens : Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.²

Claude Tallès
(Source : vivreaujourdhui.com)

¹ Psaume 121.4           ² Jean 10.28

Nous réfugier dans sa force

Lecture proposée : 1 Corinthiens 6.12-20

Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. (V. 20)

Lorsque je me suis mis à l’escrime, au lycée, mon entraîneur me criait la bonne posture défensive à adopter (« parry », qui signifie « parade ») contre le mouvement qu’il faisait. Lorsqu’il tendait son arme et se fendait, afin de repousser l’attaque, je devais écouter et réagir illico presto.

Cette écoute active rappelle la prompte obéissance que la Bible impose en matière de tentation sexuelle. Dans 1 Corinthiens 6.18, Paul exhorte les croyants qui sont tentés de solliciter les prostituées du temple à « [fuir] la débauche ». Parfois, nous devons « [demeurer] fermes » en situation de défi (GA 5.1 ; ÉP 6.11), mais ici la Bible nous crie presque la meilleure posture défensive à adopter : « Prenez la fuite ! »

Seigneur Jésus, je veux m’abandonner à toi avec obéissance

L’action immédiate protège contre les compromis. De petits passe‑droits risquent d’aboutir à des échecs dévastateurs. Une pensée non retenue, un regard déplacé sur Internet, une amitié se prêtant au flirt hors des liens du mariage – voilà autant de pas conduisant là où l’on ne devrait pas aller et créant une distance entre soi et Dieu.

Si nous fuyons la tentation, Dieu nous procurera un refuge. En mourant sur la croix pour expier nos péchés, Jésus nous a offert l’espoir, le pardon et un nouveau commencement – peu importe par où nous sommes passés et ce que nous avons fait. Si dans notre faiblesse nous courons à Jésus, il nous libérera afin que nous vivions par sa force.

Dieu seul peut répondre à nos plus grands besoins de tout ordre.

James Banks

(Source : Notre Pain Quotidien)

Prenez courage !

Lecture proposée : 2 Corinthiens 4.8-18 

Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. Jean 16.33

Je me plais à regarder les oiseaux s’amuser, si bien qu’il y a des années, j’ai bâti un petit sanctuaire dans notre jardin pour les y attirer. Pendant plusieurs mois, j’ai joui de la vue de mes amis à plumes en train de se nourrir et de voleter - jusqu’à ce qu’un épervier de Cooper vienne faire de mon refuge pour oiseaux son territoire de chasse privé.

C’est la vie ! Alors même que nous nous apprêtons à nous installer à notre aise, quelque chose ou quelqu’un vient déranger notre nid. Pourquoi, nous demandons-nous, tant de choses doivent-elles nous faire pleurer ?

Parmi les nombreuses réponses à cette vieille question, une seule me satisfait maintenant: «Toute la discipline du monde vise à faire [de nous] des enfants, afin que Dieu se révèle à [nous]» (George MacDonald, Life Essentiel [L’Essentiel de la vie]). Devenus comme des enfants, nous accorderons notre confiance et nous nous appuierons uniquement sur l’amour de notre Père céleste, cherchant à le connaître. et à lui ressembler.

Soucis et chagrins sont susceptibles de nous suivre tous les jours de notre vie, mais «nous ne perdons pas courage. [...] Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles» (2 Co 4.16-18).

Comment ne pas nous réjouir en pensant à un tel avenir ?

Les récompenses célestes dépasseront de loin les épreuves terrestres.

David H. Hoper
(Source : Notre Pain Quotidien)

Qui peut savoir ? Dieu sait

« Les choses cachées sont à l'Éternel, notre Dieu » De 29.28

La Bible dit : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, Et ne t’appuie pas sur ton intelligence » (Pr 3.5). Facile à dire mais plus dur à faire, surtout quand les drames et les deuils s’abattent sur notre vie et que nous n’en comprenons pas les raisons. Parfois nous prions et Dieu nous donne des réponses, et d’autres fois nous prions et il nous donne la paix. « Par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus » (Ph 4.6-7).

Dans les temps de chagrin et de deuil, voici deux versets sur lesquels vous pouvez vous appuyer :

1) « Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous ». Nous avons notre domaine de compréhension, Dieu a le sien. Le nôtre est limité à ce qu’il a décidé de nous révéler. Paul, qui a rédigé la moitié du Nouveau Testament sous l’inspiration divine, reconnaît : « Notre connaissance est incomplète » (1Co 13.9, BFC). Au mieux, nous serons toujours limités dans notre compréhension.

2) « Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Ro 8.28). Parfois Dieu nous explique des choses, parfois il y appose seulement le tampon « Explication à venir ! ». Si donc le désespoir vous pousse à lever les mains en disant : « Pourquoi ? », rappelez-vous que « Dieu sait ! »

Aujourd’hui, n’oubliez pas qu’il travaille à la fois pour votre bien et pour sa gloire.

Bob Gass

Vous n'êtes pas oubliés

"Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l'oublierait, moi je ne t'oublierais point. Voici, je t'ai gravé sur mes mains !" Ésaïe 49.15-16

Dans le quartier où j’ai passé une partie de ma jeunesse, il y avait un drogué malade et couvert de pustules. Il était répugnant et personne n’avait de relations avec lui.  De temps à autres, il arrivait que sa mère qui ne le voyait pas rentrer à la maison, vienne le chercher pour le ramener chez eux. En observant cette femme repartir main dans la main avec son garçon complètement défoncé à l’héroïne, je me demandais comment elle faisait pour vivre avec lui,  l’embrasser et lui donner de l’amour ?

Dieu n’abandonne jamais ses enfants.

Aujourd’hui,  je connais la réponse : il était son enfant et ce lien qui rattachait cette mère à son fils était plus fort que tout !

Il y a tellement de faits qui sont susceptibles de nous éloigner de Dieu et de nous laisser croire que nous sommes trop mauvais, trop sales pour être aimés de lui. On se dit : "Je ne mérite pas son amour !"  Etes-vous aussi envahis de ce sombre sentiment ?

Une multitude de personnes ont tourné le dos à Dieu à cause d’une erreur qui les a amenés à croire que Dieu les mettrait de côté ! Bien entendu, ce sentiment est complètement erroné, car Dieu n’abandonne jamais ses enfants.  "Je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point." Josué 1.5

Il n’existe rien qui pourrait  effacer ton nom sur les mains de ton créateur.  Il ne peut pas t’oublier, Il t’aime et t’appelle à revenir à lui. "J'efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée ; reviens à moi, car je t'ai racheté." Ésaïe 44.22

Une prière pour aujourd’hui :
Père, pardonne-moi de t’avoir tourné le dos,  je prends la ferme décision de revenir à toi ! Au nom de Jésus. Amen !

Yannis Gautier
(Source : TopChrétien)