La fidélité de Dieu est inépuisable

Les bontés de Dieu ne sont pas épuisées… Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! Que ta fidélité est grande ! Lamentations 3.22-23 

Alors que Jérémie vit des moments difficiles, alors qu’il est en proie à l’angoisse et à l’abattement, il déclare avec confiance combien grande est la fidélité de Dieu.

Il est essentiel dans toutes les circonstances de notre vie, et plus particulièrement à l’heure des tribulations et des épreuves, de savoir combien la fidélité de Dieu est grande. 

Elle est grande dans le temps. 

Elle est éternelle. Dieu est aussi fidèle aujourd’hui qu’il l’a été avec Moïse, avec Abraham, avec Néhémie… Sa fidélité envers nous, qui sommes arrivés à cette époque cruciale de l’histoire de l’humanité, n’est pas moindre que celle qu’il a manifestée autrefois. Le psalmiste déclare que sa fidélité dure à toujours (Psaume 117.2).

Sa fidélité est grande dans l’espace. 

David le rappelle dans ces paroles : "Éternel ! Ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues."(Psaume 36.6) Aucun point de notre espace n’est en dehors de la fidélité de Dieu. Que nous soyons au fond d’un puits comme Jérémie, enfermé dans le cachot le plus sombre comme Paul et Silas, ou sur le sommet le plus élevé comme Moïse au Sinaï, la fidélité de Dieu est là. 

Sa fidélité est grande car inépuisable.

Elle se renouvelle chaque matin. Hier, il a été fidèle, aujourd’hui, il l’est encore, et demain sa fidélité sera encore notre secours. Nous pouvons nous confier en sa fidélité qui, telle une source intarissable, se renouvelle jour après jour.

Paul Calzada
(Source : TopChrétien)

Albatros ou cormoran

Lecture proposée : Ésaïe, chapitre 40, versets 21 à 31.

Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent point… Ésaïe 40.31

L’albatros, l’aigle et le goéland ont en commun une même technique de vol : ils planent. Ils se laissent porter par l’air. Le cormoran, quant à lui, galère dur pour voler. Lorsqu’il est mouillé, c’est à grand-peine qu’il survole la mer de quelques centimètres.

Ils ont été faits ainsi et leur diversité offre à nos yeux le spectacle de l’immense talent créateur de Dieu.

Qu’ils soient aigles, albatros ou cormorans, les oiseaux n’ont pas le choix ; Dieu les a créés ainsi. Mais à l’homme, qu’il soit lourdaud ou raffiné, leste ou empoté, Dieu offre un choix. Sa Parole nous interpelle : « Désires-tu, nous dit-elle, galérer de tes propres ailes ou te laisser porter en t’appuyant sur Dieu avec confiance ? »

La Bible compare ceux qui se confient en lui à des aigles. Il ne veut pas faire de nous des rapaces, mais il nous invite à nous appuyer sur le Dieu invisible qui a créé toutes choses.

Plus la tempête est forte, moins l’albatros force des ailes, et plus il vole aisément. Dieu désire que nous ayons la même attitude face à la vie. Faisons-lui confiance : alors, quand les éléments se déchaîneront, nous serons portés au travers des difficultés.

Alain Monclair
(Source : Vivre aujourd’hui / éditions.aef.net)

Êtes-vous fatigué d’essayer encore et encore ?

Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.  Luc 5.5- 6 

Cela vous est-il déjà arrivé de vous sentir au bout du rouleau, de vous dire, je suis fatigué d’essayer ? Vous avez essayé par vos propres forces d’avoir du succès dans votre mariage, dans votre carrière, dans vos finances… malheureusement rien n’a fonctionné comme vous l’espériez ? Je crois que nous avons déjà tous traversé ce genre de saison, où nous nous sommes épuisés à tenter des choses, qui n'ont pas marché.

C’est ce qui se passe pour les disciples de Jésus qui ont pêché toute la nuit, sans rien prendre. Ils sont fatigués. Ils étaient descendus du bateau pour laver leurs filets. En général, c’est la dernière chose que les pêcheurs font avant de rentrer chez eux....  

C’est à ce moment que Jésus arrive, lorsqu’ils sont au bout d’eux-mêmes et il va tout changer. À partir de rien du tout, ils pêchent une grande quantité de poissons.

Peut-être que par vos propres efforts, vous n’avez pas vu de grand changement dans certains domaines de votre vie. Mais j’aimerais vous encourager comme Pierre à ne pas abandonner, mais plutôt à vous cramponner à sa Parole.

Comme Pierre, invitez Jésus à devenir le maître de votre situation et dites-lui : "Maître, sur ta Parole, je recommencerai"… car sa Parole a la puissance de changer vos circonstances… En déclarant Jésus comme maître, Pierre déclare que Jésus est au-dessus de son expérience. C’est une manière de dire au Seigneur : "d’accord,  je te laisse le contrôle. Je reconnais que tu es au-dessus de mes incompréhensions, de mes faiblesses, de mes peurs, de mes échecs… Je ne veux plus rien essayer sans toi."

Lorsque Jésus devient le maître, alors une vie sans joie, sans espérance, sans paix devient une vie remplie d’une grande quantité de joie, d’espérance et de paix ! Crois en sa Parole.

Stève Rivière
(Source : TopChrétien)

Quand Dieu ne répond pas

Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ; quand tu franchiras les fleuves, tu ne t’y noieras pas. Quand tu passeras à travers le feu, tu ne t’y brûleras pas, les flammes ne t’atteindront pas. Ésaïe 43.2

Le désert est l’un de mes sujets préférés. Pour moi, ce "lieu, "ou cette "saison" de vie, est comme un disque vinyl à deux faces : 

• La face A : désertique et difficile
• La face B : la face cachée… de la purification et de l’intimité

Les périodes de désert ont toujours été des tremplins extraordinaires. Je n’aime pas les traverser, mais j’aime la transformation que Dieu opère.

Dans le feu de l’épreuve et la chaleur de l’attente, le meilleur que je puisse faire, c’est m’arrêter, respirer un bon coup et revenir à qui est Dieu : mon bon Père (Éphésiens 4.6), mon défenseur (Ésaïe 51.22), celui qui combat pour moi (Psaume 35.2) et qui pourvoit (Matthieu 6.24-34).

Il est ma bulle, mon oasis et mon lieu de repos. C’est auprès de lui que je recharge mes batteries, que je reprends espoir, que je nourris ma foi. 

Parfois, le plus difficile, ce n’est pas l’épreuve, mais le silence de Dieu. Quand il ne parle pas, que l’on attend sa réponse, son action et que rien ne vient...

Cependant, son silence n’est pas synonyme d’abandon.
Comme il le dit dans Ésaïe 43.2 : "Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ; quand tu franchiras les fleuves, tu ne t’y noieras pas. Quand tu passeras à travers le feu, tu ne t’y brûleras pas, les flammes ne t’atteindront pas." Voilà la déclaration d’un Dieu fidèle, qui n’abandonne pas, qui ne nous laisse pas tomber !

Si nos difficultés peuvent nous faire croire que Dieu nous a oubliés, sa Parole doit imprimer cette vérité sur nos cœurs : "Si mon père et ma mère m’abandonnaient, toi, Seigneur, tu me recueillerais." (Psaume 27.10)

Si vous traversez le désert en ce moment, ne le voyez pas comme une prison, mais comme un lieu de floraison et de transformation. Vous connaîtrez Dieu d’une manière différente.
Vous direz : "Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu." (Job 42.5)

Audrey Salafranque
(Source : TopChrétien)

Ci-joint les documents relatifs à ton assurance complémentaire

As-tu déjà eu un petit accident de voiture ? Réfléchis, quelle a été ta première pensée après avoir vu que personne n’était blessé ? Sûrement : « Oh, comment suis-je assuré ? J’espère qu’ils couvriront tous les dégâts !” J’ai raison, n’est-ce pas ?

La plus grande peur réside dans le fait de devoir s’occuper soi-même de quelque chose qui est au-delà de nos capacités. 

Lorsque je m’étais engagée en tant qu’hôtesse de l’air à 17 ans, il fallait souscrire une assurance bien plus large que celles de la population normale. Il fallait que ce soit une assurance privée. Et honnêtement, j’étais très heureuse quand j’ai dû être opérée d’urgence pour un kyste et que j’ai reçu le meilleur traitement, y compris une chambre individuelle.

On s’y sent en sécurité. En sécurité même au milieu des soucis. Et tu peux faire la même expérience aujourd’hui. Tu peux te sentir en sécurité au milieu de tes soucis parce que tu es super bien assuré ! 

Et sais-tu pourquoi ?

« Car tu as dit : L’Éternel est mon refuge. » Tu as choisi le Très-Haut pour ta protection ! (Psaume 91 :9).

Tu as choisi le Très-Haut comme protection. Wouah ! Rien de plus grandiose que Dieu. C’est la meilleure assurance que tu puisses souscrire ! Une assurance privée ? Absolument. Et non, cela ne te coûtera pas d’argent. Mais cela te coûtera quand même quelque chose… Et c’est souvent encore plus difficile pour nous, les humains… 

Cela te coûte de la confiance. Dans les bons comme dans les mauvais moments. 

Accepter les décisions de Dieu, même sans les comprendre pleinement, est absolument essentiel pour ta paix intérieure ! 

Avoir confiance que Dieu tiendra Sa parole alors qu’Il te dit aujourd’hui : « Puisqu’il est attaché à moi, je le délivrerai; je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. » (Psaume 91 :14).

Arrête d’imaginer le pire quand les mains les plus fortes te portent !

Dieu est toujours Dieu. Le plus haut. Ton assurance. Ta victoire.

Peux-tu croire cela aujourd’hui et le confirmer par un “Amen” fort ?!

Tu es un Miracle! 

Deborah Rosenkranz

(Source : Un Miracle Chaque Jour)

Petit, mais grand pour Dieu

L’Éternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Un bâton.  Exode 4.2 

Certaines choses que Dieu nous confie ne nous semblent pas très importantes au premier abord. Pourtant, c’est au travers d’elles qu’il souhaite nous utiliser. Par exemple, ce verset nous parle d’un bâton, celui de Moïse, que Dieu utilisera pour accomplir des miracles et délivrer son peuple.

Plus tard, il sera question d’une mâchoire d’âne que Samson, poussé par l’Esprit de Dieu, saisira pour se libérer de la main des Philistins : "Il trouva une mâchoire d’âne fraîche… et il en tua mille hommes." (Juges 15.15). Puis il y eut la poignée de farine et le reste d’huile de la veuve de Sarepta, qui se multiplièrent et lui permirent de vivre au sein de la famine : "La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point." (1 Rois 17.14).

Nous pourrions mettre en lumière d’autres histoires : celle de David qui tua Goliath avec sa fronde et quelques pierres (1 Samuel 17.40) ou celle de ce garçon dont les cinq pains et les deux poissons, multipliés par Jésus, servirent à nourrir des milliers de personnes. (Marc 6.41).

Cette liste n’est pas complète, car il manque… votre histoire ! Oui, la vôtre ! Dieu vous a forcément confié des capacités particulières. Qu’allez-vous en faire ? Il souhaite les utiliser pour accomplir de grandes choses. Offrez-les-lui et entrez à votre tour dans l’histoire de Dieu.

Yannis  Gautier

Un guide pour la vie

« Le commandement de l'Éternel est limpide, il éclaire les yeux » Psaumes 19.9 

Sur le fronton d’une petite église de campagne on pouvait lire : « Jésus a dit… » Un point c’est tout ! De toute évidence, le peintre a dû être interrompu dans son travail, laissant le message incomplet aux passants. Sans doute, certains passeraient leur chemin sans réfléchir. Les chrétiens pourraient chercher dans leur mémoire la bonne réponse. Certains pourraient penser que l’ouvrier a raté une occasion d’inscrire des mots qui peuvent transformer des vies. Jésus affirme : « Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie » (Jn 6.63).


La parole des gens m’informe, mais seule la Parole de Dieu me transforme. David avait bien compris cette formidable puissance. Dans Ps 19.8–12, il en énumère les bénéfices essentiels :

1) « Elle restaure l’âme ». La Parole de Dieu est inépuisable, pas moi ! Le temps et les efforts, me fatiguent et j’ai besoin de restauration.

2) Elle « rend sage le simple » Elle permet de prendre les bonnes décisions au quotidien. Nul besoin d’être savant pour lire la Bible. Elle s’adresse aux gens ordinaires. David affirme : « Je suis plus avisé que tous mes maîtres, car tes préceptes font ma méditation. J’ai plus d’intelligence que les vieillards, car je garde tes statuts » (Ps 119.99–100).

3) « Les ordres de l’Éternel réjouissent le cœur »(Ps 19.9). Le bonheur dépend de mes succès et des personnes que je rencontre. Mais la joie est la satisfaction profonde de vivre selon les principes de Dieu.

4) « Pour qui les observe l’avantage est grand ». La Parole de Dieu est un guide pour la vie !

Bob Gass

La puissance de Christ

Lecture proposée : Marc 4.35-41

 

Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? Marc 4.41

 

En 2013, environ six cents spectateurs ont regardé le trapéziste Nik Wallenda traverser une gorge de 426 mètres de large, sur un fil de fer positionné à 457 mètres de haut, près du Grand Canyon. Nik s’est avancé sur le câble de 5 cm et a remercié Jésus pour la vue, alors que sa caméra frontale filmait la vallée en contrebas. Il a prié et loué Jésus en traversant la gorge aussi calmement que s’il marchait sur un trottoir. Lorsque le vent s’est révélé traître, il s’est arrêté et s’est accroupi. Puis il s’est relevé et a retrouvé son équilibre, en remerciant Dieu d’avoir « stabilisé le câble ». À chaque pas, il a manifesté sa dépendance en la puissance de Christ à tous ceux qui le regardaient, et maintenant à ceux qui regardent sa vidéo dans le monde entier.

Quand une tempête a menacé de renverser la barque des disciples affolés sur la mer de Galilée, ils ont crié à l’aide (MC 4.35-38). Après que Jésus a calmé la tempête, ils ont compris qu’il dominait le vent et tout le reste (V. 39-41). Ils ont appris petit à petit à compter toujours plus sur lui. Leur vécu pouvait en aider d’autres à reconnaître la disponibilité intime et la puissance extraordinaire de Jésus.

Lorsque nous traversons les tempêtes de la vie ou que nous avançons sur les fils de fer de la confiance tendus au-dessus des profondes vallées de l’affliction, nous pouvons manifester une foi ferme dans la puissance de Christ. Dieu utilisera notre marche par la foi pour en inciter d’autres à espérer en lui.

En quoi le fait d’être le témoin de la puissance de Christ à l’œuvre dans la vie des autres a-t-il affermi votre foi ? Comment la prière vous aide-t-elle à marcher avec une foi ferme ?

Merci, Père, de calmer mon cœur tandis que je traverse les tempêtes de la vie.

Xochitl Dixon
(Source : Notre Pain Quotidien)

Anticipation et réalisation

“Mais l’heure vient, et elle est déjà là.” Jn 4. 23 

La première étape s’appelle l’anticipation. Cette femme avait vécu cinq mariages désastreux, était devenue la risée de la ville, avait cessé de faire confiance à ceux qui l’entouraient et avait perdu tout respect d’elle-même. C’est alors que Jésus est apparu sur la scène et lui a dit : “L’heure vient…” Son message pourrait être paraphrasé ainsi : “Tout va changer dans ta vie. Aujourd’hui tout te désole, mais demain tu commenceras à te réjouir de ce qui te torture à l’heure même.” La grâce de Dieu peut transformer les échecs de votre passé en riche engrais sur lequel fleurira votre avenir. Ainsi un lis émergeant de la boue du marais, Dieu est capable de nous offrir : “La beauté à la place des cendres et des habits de louanges au lieu d’un esprit abattu” (Es 61. 3). Lorsque Jésus a mentionné le passé de cette femme Il ne ressemblait pas à un Pharisien au doigt accusateur, non, Il était simplement le bon Berger capable de parcourir plusieurs kilomètres pour retrouver une brebis perdue ; simplement le divin Docteur venu panser de Son amour au toucher miraculeux les plaies profondes d’une enfant égarée ; simplement la Porte qui la mènerait de sa misère présente jusque dans la splendeur de la vraie vie à laquelle elle aspirait tant. La deuxième étape s’appelle l’accomplissement. “Et elle est déjà là.”

L’attente se termine. L’anticipation des choses à venir fait place à leur réalisation. Il ne lui reste qu’à saisir l’instant ! Quand Jésus a dit :“Quiconque boira de cette eau que Je lui donnerai n’aura plus jamais soif…”(Jn 4. 14), elle s’empresse de répondre : “Maître, donnez-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif” (Jn 4. 15). Par la foi elle avance la main et reçoit ce qu’Il a à lui offrir. Puis sauvée, rachetée et remise sur le bon chemin, cette femme au passé si douteux fait route vers sa ville, prête à offrir aux autres ce Christ qu’elle vient de rencontrer. Quel témoignage ! Ce que Jésus a fait pour elle, Il peut aussi le faire pour vous aujourd’hui. Il peut vous dire la même chose : “L’heure vient et elle est même là…” Votre délivrance est à portée de main. Croyez, acceptez l’offre qui vous est faite et désormais marchez avec cette promesse en vous.

Bob Gass

Comment gérer la solitude (1)

« Je suis comme l'oiseau solitaire sur un toit » Psaumes 102.8 

En décembre 1998, un homme a été retrouvé dans son appartement de Bonn en Allemagne, cinq ans après sa mort. Il avait quarante-trois ans quand il s’est éteint devant son téléviseur. Personne n’avait remarqué son absence. Son propriétaire n’a réagi qu’au moment où la banque a cessé de payer le loyer. Un programme télé était encore posé sur son squelette, ouvert à la page du 5 décembre 1993, date de son décès. La télévision était en veille, mais les lumières du sapin de Noël brillaient toujours. Quand Dieu crée Adam, il dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis » (Ge 2.18). On est créé pour être en relation. La solitude n’est pas une fatalité. Que faire pour l’éviter ? 1) Se trouver un besoin et y répondre. Souvent, la solitude n’est pas l’absence de gens, mais d’objectifs. Montrez un réel intérêt pour les difficultés des autres. Résistez à faire de vos propres problèmes et soucis le but de chaque conversation. Paul dit : « Ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Ph 2.3–4). 2) Offrez sans compter votre temps, vos talents et vos trésors. Tout le monde n’acceptera pas ce que vous proposez, mais quelqu’un le fera. Priez pour être guidé et continuez à tendre la main. Dieu dit : « Tu comptes beaucoup pour moi et je t’aime » (Esa 43.4, BFC).

Comment gérer la solitude (2)

« Tous m'ont abandonné » 2 Timothée 4.16

Quel est le meilleur moyen de gérer la solitude ? 1) Apprendre à s’isoler sans se sentir seul. Jésus s’écartait souvent de la foule pour prier son Père. Il savait que la solitude était propice à la croissance spirituelle. Et il en revenait enrichi et mieux équipé pour faire face aux défis de la vie. La Bible dit : « Jacob resta seul. Alors un homme se battit avec lui jusqu’au lever de l’aurore » (Ge 32.25). De ce duel avec Dieu est sorti un homme avec un nouveau nom, une nouvelle nature, une nouvelle démarche et un nouvel avenir. De plus, lorsque les gens réalisent que l’on est capable de profiter seul de tous les plaisirs de la vie, ils admirent cette force, cette autonomie et cette confiance. 2) Oublier l’idée que certaines personnes sont indispensables. Seul Dieu l’est, et il a promis d’être toujours à nos côtés (voir Hé 13.5)., On tombe souvent dans la dépression après la mort d’un être cher par manque d’une vie sociale épanouie. Mais il n’est jamais trop tard pour réagir. Et Dieu sera là pour nous aider. Paul a écrit : « Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné. Qu’il ne leur en soit pas tenu compte ! C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié, afin que la prédication soit portée par moi à sa plénitude et entendue de tous les païens » (2Ti 4.16–17). Dieu vous aidera à surmonter votre chagrin, à oublier votre solitude et à avancer dans les plans qu’il a prévu pour vous.

Bob Gass

Dieu demeure-t-il près ou loin de nous ?

“Oui, comme une mère qui console son enfant, Moi aussi, Je vous consolerai…” Es 66. 13

Dieu, s’adressant à Israël par la voix d’Esaïe déclare : “Je prendrai soin de vous comme une mère le fait pour l’enfant qu’elle allaite ; Je vous porterai sur la hanche et Je vous cajolerai sur Mes genoux. Oui, comme une mère qui console son enfant, Moi aussi, Je vous consolerai’ (Es 66. 12-13). Imaginez-vous qu’une mère puisse consoler son enfant tout en demeurant à des milliers de kilomètres de celui-ci ! Ainsi Dieu veut nous montrer qu’Il est proche de nous à tout moment de notre existence. David ne s’est-il pas écrié :“Et où fuirais-je loin deTa face ? Si je monte aux cieux,Tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, T’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille demeurer au-delà de la mer, là aussi Ta main me conduira, etTa droite me saisira…”(Ps 139. 7-10).

Beaucoup de gens, y compris des chrétiens, s’imaginent que Dieu, étant le Créateur d’un univers infini, doit demeurer dans des régions bien éloignées de notre terre. Ils se sentent un peu perdus, écrasés par l’immensité de la création. Un pilote dont l’avion volait à près de onze kilomètres d’altitude se souvient, en regardant des villes de 10 millions d’habitants ou plus disparaître de son champ de vision en quelques minutes, avoir pensé : “Comment Dieu, caché quelque part là-haut, peut-Il contempler toutes ces minuscules créatures sur terre et savoir en même temps ce qui est en train de se passer dans leur vie ? Ou même se soucier de leurs problèmes individuels ?” Erreur classique !

1- Dieu n’est pas un homme. Il n’est pas limité par les lois de l’espace et du temps, lois qu’Il a établies Lui-même.

2- L’espace, aussi infini soit-il, ne peut se comparer à la valeur que Dieu accorde à Ses créatures et tout particulièrement à Ses enfants en Christ.

3- Dieu est sans limites et nous ne pouvons comprendre ni Ses plans ni Ses pensées (Es 55. 8-9). La foi seule nous permet de suivre la démarche divine, pas notre intelligence.

4- Nous avons une grande valeur à Ses yeux. Son amour et Sa grâce nous sont assurés pour toujours. Dieu n’est jamais loin de notre cœur quand celui-ci crie à Lui.

Harold Sala a écrit : “c’est seulement notre manque de foi qui risque de l’éloigner loin de nous !” Prions : “Que les paroles de ma bouche et le murmure de mon cœur soient agréés enTa présence, Seigneur…”(Ps 19. 15).

Bob Gass