Quand Dieu ne répond pas

Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ; quand tu franchiras les fleuves, tu ne t’y noieras pas. Quand tu passeras à travers le feu, tu ne t’y brûleras pas, les flammes ne t’atteindront pas. Ésaïe 43.2

Le désert est l’un de mes sujets préférés. Pour moi, ce "lieu, "ou cette "saison" de vie, est comme un disque vinyl à deux faces : 

• La face A : désertique et difficile
• La face B : la face cachée… de la purification et de l’intimité

Les périodes de désert ont toujours été des tremplins extraordinaires. Je n’aime pas les traverser, mais j’aime la transformation que Dieu opère.

Dans le feu de l’épreuve et la chaleur de l’attente, le meilleur que je puisse faire, c’est m’arrêter, respirer un bon coup et revenir à qui est Dieu : mon bon Père (Éphésiens 4.6), mon défenseur (Ésaïe 51.22), celui qui combat pour moi (Psaume 35.2) et qui pourvoit (Matthieu 6.24-34).

Il est ma bulle, mon oasis et mon lieu de repos. C’est auprès de lui que je recharge mes batteries, que je reprends espoir, que je nourris ma foi. 

Parfois, le plus difficile, ce n’est pas l’épreuve, mais le silence de Dieu. Quand il ne parle pas, que l’on attend sa réponse, son action et que rien ne vient...

Cependant, son silence n’est pas synonyme d’abandon.
Comme il le dit dans Ésaïe 43.2 : "Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ; quand tu franchiras les fleuves, tu ne t’y noieras pas. Quand tu passeras à travers le feu, tu ne t’y brûleras pas, les flammes ne t’atteindront pas." Voilà la déclaration d’un Dieu fidèle, qui n’abandonne pas, qui ne nous laisse pas tomber !

Si nos difficultés peuvent nous faire croire que Dieu nous a oubliés, sa Parole doit imprimer cette vérité sur nos cœurs : "Si mon père et ma mère m’abandonnaient, toi, Seigneur, tu me recueillerais." (Psaume 27.10)

Si vous traversez le désert en ce moment, ne le voyez pas comme une prison, mais comme un lieu de floraison et de transformation. Vous connaîtrez Dieu d’une manière différente.
Vous direz : "Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu." (Job 42.5)

Audrey Salafranque
(Source : TopChrétien)