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    Ubuntu, conte africain

     

    Ubuntu, conte africain

     

    Un anthropologue avait caché des fruits dans un panier près d’un arbre et a dit à des enfants d’une tribu africaine qui l’entouraient, que le premier qui les trouverait gagnerait tous les fruits.

    Quand il donna le coup d’envoi, tous les enfants se sont donné la main et ont couru ensemble pour trouver le panier, puis ils se sont assis tous ensemble pour déguster les fruits.

    Lorsque l’anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient couru ainsi alors qu’ un seul aurait pu gagner tous les fruits, ils répondirent « UBUNTU« , expliquant « Comment l’ un de nous pourrait il être heureux si tous les autres sont tristes ?

    Auteur inconnu

     

     

    « UBUNTU », dans la culture Xhosa, signifie : « Je suis parce que Nous sommes »

     

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    Bâtir des ponts

     

    Bâtir des ponts

     

     

    Voici l’histoire d’un père et son fils qui s’aimaient beaucoup et qui vivaient en parfaite harmonie sur leur terre à bois, jusqu’au jour où…
    Un conflit éclata entre les deux.
    Le père et le fils vivaient du fruit de leurs labeurs. Ils travaillaient et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun.
    Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu’au jour où il y eut une vive discussion entre les deux. Puis un silence douloureux s’installa et dura plusieurs mois.
    Un jour quelqu’un frappa à la porte du fils. C’était un homme à tout faire qui cherchait du travail: - «Avez-vous quelques réparations à faire?».
    - « Oui, lui répondit-il, j’ai du travail pour toi. Tu vois, de l’autre côté du ruisseau vit mon père. Il y a quelques mois il m’a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me passer de lui.
    Tu vois ces pierres à côté de ma maison? Je voudrais que tu construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir!».
    - L’homme répondit: «Je crois comprendre la situation...».
    Le fils aida son visiteur à réunir tout le matériel nécessaire. Puis, il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.
    Quelques jours plus tard, lorsqu’il revint de voyage, l’homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise! Le fils fut totalement bouleversé

    Au lieu d’un mur de deux mètres de haut, il avait plutôt construit un magnifique pont.
    Au même instant, le père sortit de sa maison et courut vers son fils en s’exclamant:
    - «Tu es vraiment formidable! Construire un pont après ce que je t’ai fait! Je suis fier de toi et te demande pardon.».
    Pendant que le père et son fils fêtaient leur réconciliation, l’homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
    - «Non attends! Lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi!».
    Mais il répondit:
    - «Je voudrais bien rester, mais j’ai encore d’autres ponts à construire.».
    Soyons des bâtisseurs de ponts entre les humains afin de faciliter leur réconciliation.
    Ne construisons jamais des murs de séparation. Soyons des hommes et des femmes qui unissent et réconcilient.
    Que la vie vous récompense pour : TOUS LES PONTS QUE VOUS BÂTIREZ!

    Le pardon s’apprend à l’école de la vie
    La PAIX dans le monde ne commence-t-elle pas en soi avant de rayonner autour de soi (conflits personnels, familiaux, de travail…)? Ainsi, on comprend mieux pourquoi, pour des raisons d’intolérance ou d’idées préconçues (de race ou couleur de peau, de langue, de religion, d’orientation, d’idéologie… ), qu’ on est prêt à se déchirer, s’affronter et même se faire la guerre.
    Profitez d’un moment de quiétude ou de trêve pour donner une chance aux personnes qui vous sont chères afin de régler vos différents, vos querelles. N’attendez point que les autres fassent les premiers pas. Quelqu’un quelque part a besoin de vous!
    La rancune mine votre santé et votre équilibre intérieur. Lâchez prise et libérez votre cœur, votre être d’un poids inutile en :

                                 BÂTISSANT DES PONTS AUTOUR DE VOUS.

     

    Les hommes construisent trop de murs mais pas assez de ponts.
    Isaac Newton

     

     

    Bâtir des ponts

     

     

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    La dernière corde 

     

    Un soir de grand concert,
    le célèbre violoniste Paganini
    jouait avec tant de fougue qu’une corde se rompit;
    la plus fine, la plus chanterelle.
    Imperturbable, il continua de jouer.
    Une deuxième corde sauta, puis une troisième….
    C’était la fin du morceau.
    Frénétiquement applaudi,
    Paganini termina la fin en beauté
    avec l’unique corde restante, la grosse corde Sol.

    Au bout de la vie, une à une les cordes sautent :
    jambes faibles, lever difficile,
    mémoire capricieuse,  fatigue du soir.
    Combien de temps pourrons-nous encore
    jouer le concert de notre vie ?
    Sans être un Paganini, étincelant jusqu’au bout,
    on peut faire entendre de belles choses avec les
    cordes qui nous restent.
    Il faut les fréquenter en amitié,
    plutôt que de trop penser aux cordes disparues.
     

    Chère vieille corde de Sol, la dernière, la plus grave….
    Corde de la patience courageuse,
    de la bonté, de la sagesse, des appels de Dieu.
    Que de notes peuvent jaillir de la dernière corde !
    C’est cela qu’on attend autour de nous :
    une petite musique de paix et d’humour,
    prédication silencieuse si parlante sur l’Espérance….

    Quand Dante, dans son oeuvre,
    arriva à la description du paradis, il s’exclama :
     »Il me semble que tout riait… »

    La dernière corde est faite pour ce rire. 

     

    André Sève 

     

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    Une histoire de pommes

     

    Une histoire de pommes

     

     

    Une petite fille tenait deux pommes dans ses deux mains.

    Sa mère entra et lui demanda d'une voix douce et d'un beau sourire : ''Chérie, pourrais-tu donner une de tes deux pommes à maman?''

     

    La jeune fille leva les yeux vers sa mère pendant quelques secondes, puis elle mordit soudainement dans une pomme puis rapidement dans l'autre. La maman senti son sourire se refroidir sur son propre visage. Elle essaya tant bien que mal de ne pas montrer sa déception quand sa petite fille lui remit une de ses pommes mordues. La Petite regarda sa mère avec un sourire angélique et lui dit :''Celle-la est la plus douce.''

     

    Peu importe qui vous êtes, que vous soyez expérimenté, compétent ou savant. Retarder toujours votre jugement. Donner aux autres le privilège de s'expliquer. Même si l'action semble erroné le motif peut être bon. 

     

    Sacha Light 

     

    Une histoire de pommes

     

     

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    La plus belle des fleurs

     

    La plus belle des fleurs

     

     

    Le banc dans le parc était vide quand je me suis assise pour lire sous les longues branches broussailleuses d’un vieux saule pleureur.
    Désillusionnée par la vie, j’étais justifiée de froncer les sourcils, car le monde était résolu à avoir ma peau.

    Comme si ce n’était pas assez pour gâcher ma journée, un jeune garçon hors d’haleine s’est dirigé vers moi, épuisé d’avoir joué.
    Il s’est planté devant moi, la tête légèrement penchée et a dit, tout excité :
    "Regardez ce que j’ai trouvé!"

    Dans sa main, il tenait une fleur qui faisait vraiment pitié, ses pétales étaient flétris, la pluie et la lumière lui ayant manqués.
    Voulant qu’il prenne sa fleur morte et qu’il retourne jouer, je lui ai fait un mince sourire et je me suis détournée.

    Au lieu de s’en aller, il s’est assis à mes côtés, a porté la fleur à son nez et a déclaré avec une surprise non dissimulée :
    "Elle sent bon et elle est belle aussi, c’est pourquoi, je l’ai cueillie ; c’est pour vous, voici."

     

    La plus belle des fleurs


    La mauvaise herbe était à l’agonie ou déjà morte.

    Ni orangée, ni jaune, ni rouge, ses couleurs étaient fanées.
    Si je voulais qu’il parte, je devais l’accepter.
    La main fendue vers la fleur, j’ai dit : » Merci, justement ce dont j’ai besoin « .
    Au lieu de déposer la fleur dans ma main, il l’a tenue en l’air sans raison ou dessein.

    C’est alors que j’ai remarqué pour la première fois que le garçon à la fleur ne pouvait pas la voir : il était aveugle. 

    J’ai entendu ma voix frémissante et des larmes ont coulé de mes yeux, en le remerciant d’avoir choisi ce qu’il y avait de mieux. Il a répondu » De rien « , il souriait et est retourné à ses jeux
    sans savoir qu’il avait transformé ma peine en jour radieux.

    Je me suis demandée comment il avait pu apercevoir une femme sous un vieux saule, en plein apitoiement.
    Comment avait-il senti ma détresse complaisante ?

    Sans doute était-il béni de voir la vérité avec les yeux du coeur.
    Par les yeux d’un enfant aveugle, j’ai enfin pu voir que c’était moi, et non le monde, qui broyais du noir. Parce que j’avais si souvent moi-même ignoré la beauté, j’ai juré de voir la beauté dans la vie et d’apprécier chaque seconde qui me serait donnée.
    J’ai porté la fleur fanée à mon nez et j’ai senti le parfum d’une magnifique rose.
    J’ai souri en voyant ce jeune garçon, une fleur flétrie dans la main, s’apprêter à changer la vie d’une vieille femme aigrie.

     

    Cheryl L. Costello-Forshey 

     

    La plus belle des fleurs

     

     

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    Le naufragé

     

    La petite hutte du naufragé

     

    Le seul survivant d’un naufrage a été emporté par les vagues sur une petite île déserte. Tous les jours, il priait pour que quelqu’un vienne le sauver, et tous les jours il scrutait l’horizon pour entrevoir le moindre signe d’aide, mais personne ne venait jamais. 


          Il a donc décidé de se bâtir une petite hutte avec des arbres morts et des feuilles de palmier afin de se protéger contre les intempéries, les animaux, ainsi que pour mettre à l’abri les quelques possessions qu’il avait sauvées du naufrage.


          Après une semaine de travail assidu, sa hutte était complétée et il en était très fier. Habitant la ville d’habitude, notre homme n’était pas habitué de travailler de ses mains.


         À la tombée du jour, quelques jours plus tard, alors qu’il revenait de chasser pour se procurer de la nourriture, il a trouvé sa petite hutte en feu.

    Déjà qu’il se sentait terriblement malchanceux de se retrouver seul, égaré sur une île déserte, encore fallait-il que le pire lui arrive. Il avait tout perdu dans cet incendie. Après ce choc, le chagrin et bientôt la colère l’ont habité. Il s’est mis à genoux sur la plage et a crié : « Mon Dieu, comment peux-tu me faire ça ? » 

    Complètement découragé et fatigué, il s’est mis à pleurer à chaudes larmes, et il s’est endormi ainsi sur la plage. 


          Très tôt, le lendemain matin, il a été réveillé par le bruit d’un bateau qui approchait de son île. Il était ainsi sauvé.
    Arrivé sur le bateau, il a demandé au capitaine :

    -   Comment saviez-vous que je me trouvais ici ?
    Le capitaine de lui répondre :

    -  Nous avons vu votre signal de fumée...

     

    *  *  *

    Imaginez la joie du pauvre naufragé ! Le désastre qu’il venait de vivre était en réalité une bénédiction pour lui. Ce que nous pouvons percevoir sur le moment comme un malheur peut cacher la main de Dieu transformant la douleur en grande joie. Nous nous glorifions même dans nos afflictions, sachant que la tribulation produit la persévérance, la fidélité éprouvée et l’espérance.

    Sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie, mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite… elle produit un fruit paisible de justice.
    Hébreux 12.11

    *  *  *

    Il est facile de se décourager quand les choses vont mal, mais nous ne devrions pas perdre courage, parce que Dieu est à l'œuvre dans nos vies, même dans la douleur et la souffrance.
    Rappelez-vous que, la prochaine fois que votre petite hutte semble être brûlée qu’il s'agit peut-être d'un signal de fumée qui appelle la grâce de Dieu.

     

    *  *  *

     

    Ce qui peut sembler douloureux maintenant, peut être cause de grande joie plus tard.

     

    « sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance »

    Jacques 1  : 3

     

     

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    Voltaire et l'enfant

     

    Voltaire et l’enfant

     

     

    Voltaire, en se promenant à Ferney, rencontre un petit enfant qui jouait dans le parc ; il l’appelle, et lui demande s’il est protestant. L’enfant répond qu’il est catholique.

    – Sais-tu ton catéchisme?
    – Oui, monsieur.
    – Ecoute, tu vois cet arbre chargé de pommes, eh bien! Elles sont toutes à toi, si tu peux répondre à une question.
    – Oh! si elle est dans mon catéchisme, je suis sûr de ma réponse.
    – Eh bien! mon jeune ami, toutes ces pommes sont à toi si tu peux me dire où est Dieu.
    L’enfant resta un moment embarrassé, puis, levant tout à coup les yeux, il dit avec vivacité :
    – Et vous, Monsieur, pourriez-vous me dire où Il n’est pas ?

    Ce mot fut comme un coup de foudre pour Voltaire. Il se détourna, se mit à marcher à grands pas et laissa là les pommes et l’enfant, qui ne se doutait pas de son triomphe.

     

    (Auteur inconnu)

     

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    La jarre d'huile

     

    La jarre d’huile

     

    Un homme demandait à un roi oriental le moyen d’éviter les tentations. Le prince lui enjoignit de porter une jarre d’huile, pleine jusqu’aux bords, à travers les rues de la ville, sans en verser une goutte, et cela sous peine de mort. Deux bourreaux, sabre en main, devaient le suivre, prêts à exécuter la sentence.

    Il se trouva que c’était jour de marché; malgré cela, notre homme traversa la foule et revint au palais, sans avoir versé une goutte d’huile.

    -As-tu remarqué quelqu’un en traversant la ville? demanda le roi.

    -Oh! non, sire! je ne pensais qu’à l’huile et ne regardais rien.

    -Alors tu sais comment fuir la tentation. Fixe ton attention sur Dieu aussi fermement que tu l’as fait sur l’huile, et le péché ne te tentera plus.

     

    (Auteur inconnu)

     

    La jarre d'huile

     

     

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    Bonne fête maman ?

     

    Bonne fête maman ?

     

    C’est bientôt la fête des mères en France (au cas où les médias ne vous l’avaient pas encore appris…)!
    Dans de nombreux pays, cette fête a lieu début mai, et puisque nous étions aux Etats-Unis à ce moment-là, j’ai déjà reçu le beau bricolage ci-dessus de la part de Maliyah.

    J’avoue n’avoir jamais beaucoup réfléchi aux implications de cette fête. Chaque année, c’est un peu la même chose, en 3 points:

    1. Entendre les gens râler (ou râler soi-même) que c’est une fête vraiment trop commerciale.
    2. Malgré tout, ne surtout jamais oublier d’appeler sa mère ce jour-là!
    3. Et tant qu’à faire, un petit (ou grand) cadeau fait toujours plaisir (que ce soit un collier de pâtes ou de perles).

    Et puis cette année, j’ai un peu ouvert les yeux sur l’épreuve que cette journée peut représenter aux yeux de certaines, en lisant les blogs ou commentaires postés par mes amies anglophones sur les réseaux sociaux, lors de la fête des mères aux Etats-Unis.

    Le passage d’un blog m’a particulièrement touchée et émue, et j’ai pensé très fort à plusieurs de mes amies en le lisant. Même dans nos églises, on fait parfois bien « des gaffes » lors de cette journée.
    J’ai pris la liberté de le traduire et de l’adapter un peu, en rajoutant l’une ou l’autre phrase, et en le lisant ce matin lors du temps de culte, dans notre église à St-Louis, plusieurs sont venus me trouver à la fin pour me demander de leur partager ce texte qui, je crois, les a également beaucoup touchés. Notamment une femme pour qui c’était la première fois qu’elle entendait de telles paroles par rapport à son impossibilité d’avoir des enfants, et qui ont été comme un baume sur son coeur.

    Je vous le livre ci-dessous.
    A tous, je souhaite que ce texte nous rappelle que le jour de la fête des mères n’est pas forcément « un jour comme les autres » pour beaucoup de femmes, et pas forcément au sens où on l’entend.
    A celles qui se reconnaîtront dans l’une ou l’autre de ces lignes, sachez que je pense à vous et que j’aimerais vous serrer dans mes bras! Et si l’une d’entre vous se sent oubliée, dites-le moi!
    A ceux qui souhaiteraient qu’un tel texte soit également écrit et adapté pour les hommes, la plume est à vous! (ou bien s’il en existe déjà un, faites passer l’info dans les commentaires)
    Mais surtout, que notre Père céleste vienne soulager, apaiser, réconforter, encourager, entourer et continuer à cheminer avec chacun et chacune.

     

    *****************

     

    « A celles qui ont donné naissance cette année à leur premier enfant :
    nous voulons fêter ça avec vous!

    A celles qui ont perdu un enfant:
    sachez que nous pleurons avec vous.

    A celles qui galèrent chaque jour avec la gestion de petits enfants
    et qui ont encore des traces de nourriture ou de régurgitations sur leurs habits :
    vous êtes courageuses et nous vous admirons!

    A celles qui ont vécu la douleur de la perte suite à une fausse couche,
    une adoption ratée, ou un enfant qui s’est enfuit loin de la maison,
    nous voulons faire ce deuil avec vous.

    A celles qui marchent sur le dur chemin de la stérilité, jonché d’épines, de pleurs, de déceptions:
    nous marchons avec vous.
    Nous vous demandons pardons lorsque nous disons des choses stupides, nous sommes parfois tellement maladroits en rendant votre réalité plus dure que ce qu’elle n’est déjà.

    A celles qui sont des mères adoptives, des « mères spirituelles », des mentors:
    nous avons besoin de vous.

    A celles qui ont des relations chaleureuses et proches avec leurs enfants:
    nous nous réjouissons avec vous.

    A celles qui sont déçues, qui ont le coeur gros,
    et des relations distantes avec leurs enfants:
    nous voulons nous asseoir auprès de vous et vous tenir la main.

    A celles qui ont perdu leur mère cette année:
    nous sommes tristes et dans l’affliction avec vous.

    A celles qui ont expérimenté des abus de le part de leur propre mère:
    nous voulons reconnaître la dure réalité de votre expérience.

    A celles qui sont passées à travers des dizaines de tests médicaux, de protocoles interminables concernant la possibilité de devenir mère:
    nous sommes bénis de vous avoir parmi nous.

    A celles qui sont célibataires
    et qui aspirent à se marier un jour et devenir mère à leur tour:
    nous sommes désolés avec vous
    que la vie ne soit pas celle que vous espérez pour l’instant.

    A celles qui sont devenues belles-mères suite à un remariage:
    nous voulons marcher à vos côtés sur ces chemins parfois complexes.

    A celles qui élèvent seules leurs enfants:
    nous voulons vous entourer et vous accompagner tout au long du chemin.

    A celles qui espèrent tellement déverser leur amour sur des petits-enfants,
    et dont ce rêve ne se réalise pas:
    nous sommes affligés avec vous.

    A celles qui vont avoir des « nids vides » dans l’année qui vient:
    nous sommes à la fois tristes et heureux avec vous!

    A celles qui ont placé leurs enfants en adoption,
    ou qui ont subi un avortement pour l’une ou l’autre raison:
    nous voulons vous rappeler la façon dont vous avez porté, et portez encore cet enfant dans votre coeur, et nous sommes là pour vous entourer et vous écouter si vous en éprouvez le besoin.

    A celles qui sont enceintes, que ce soit attendu ou non:
    nous sommes dans l’attente avec vous.

    Lors de cette fête des mères, nous marchons aux côtés de vous toutes.
    Être mère n’est pas une faiblesse du coeur,
    mais au contraire vous êtes des femmes fortes et merveilleuses au milieu de nous.
    Nous pensons à vous toutes.

    Amy Young
    (traduit et adapté)
     

    *****************

     

    (Source : annehkjpc.wordpress.com)

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    Les deux grenouilles

     

    Les deux grenouilles

     

     

    Voici une histoire racontée par Baden-Powel pour nous aider tous à ne pas baisser les bras.

    À une époque où l'on n’avait pas de frigidaire, ni de tank à lait, deux grenouilles se levèrent un matin et partirent faire leur footing à travers prés. Elles arrivèrent ainsi auprès d'une grande jatte pleine de crème. En voulant regarder à l'intérieur, elles y tombèrent. L'une s'écria : "Voici une espèce d'eau que je ne connais pas ! Comment pourrais-je nager dans un tel liquide ? Cela ne vaut pas la peine d'essayer !" C'est ainsi qu'elle se laissa couler au fond de la jatte et s'y noya faute de courage et d'énergie. Elle était défaitiste : "Je suis foutue, je suis foutue" disait-elle. Elle a coulé !

    L'autre, au contraire, se débattit dans la crème, se mit à nager, vigoureusement et, toutes les fois qu'elle se sentait couler, elle luttait avec plus de courage pour se maintenir à la surface, en se disant : "J'en sortirai, j'en sortirai !" À la fin, juste au moment où, à bout de forces, elle allait abandonner la partie, il se produisit une chose curieuse : elle avait tant nagé, tant pataugé, tant brassé la crème de ses quatre pattes, que bientôt, celle-ci se trouva transformée en beurre. Et la grenouille eut la surprise de se voir assise en sûreté au sommet d'une belle motte jaune. Alors elle poussa un cri de victoire.

    Un jour où Stan Rougier racontait cette histoire à un groupe de jeunes, l'un d'eux demanda : "C'était quoi, son cri de victoire ?" Un autre répondit vigoureusement : "Croa… Crois !"

    Baden-Powel disait à ses scouts : "Quand tu verras que ça va mal, souris, chantonne au-dedans de toi et répète-toi : ‘ne lâche pas, ne lâche pas !’ Et tu verras, la victoire est à toi !"

    Paraboles d'un curé de campagne - Pierre Trevet 

     

     

     "Crois au Seigneur Jésus,

    et tu seras sauvé, toi et ta famille"

    Actes 16 :31

     

     

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    Le garagiste


     
    On raconte l'histoire d'un garagiste aux Etats-Unis, dont la belle voiture est tombée en panne sur un grand boulevard.
     
    Homme de métier, il descend de l'auto et en soulève le capot afin de trouver la cause de l'arrêt. Après une demi-heure de vains efforts, il constate la présence d'un homme à côté de lui, homme qui offre ses services.
     Le garagiste repousse l'offre et continue à tripoter... mais rien ne marche... puis désespéré, il abandonne le moteur défaillant entre les mains de l'étranger.
    Celui-ci touche quelques vis et modifie certains fils... subitement le moteur récalcitrant ronronne ! Bouleversé, l'expert mécanicien demande à l'homme si bien disposé : " Mais mon cher ami, qui êtes-vous? - Je m'appelle Henry Ford, répond-t-il, c'est moi qui l'ai conçue."
     
    Combien de fois nous tripotons dans nos cœurs en panne au lieu de laisser Dieu prendre la situation en main !
     Il y a un psaume qui dit :" Sache que l'Eternel est Dieu, c'est Lui qui nous a faits."
    Cessez donc de vouloir faire des réparations de fortune dans vos vies mais laissez Dieu agir.
     
    Il veut faire toutes choses nouvelles en vous dans la mesure où vous vous confiez en Lui...


     Mets ta confiance en Lui et Il agira. Psaume 37: 5
     

     

     

    Le garagiste

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