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    Joyeux Anniversaire  - Psaume 36.10

     

    Joyeux Anniversaire  - Psaume 36.10

     

     

     

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    Joyeux Anniversaire   - Jérémie 31.3

     

    Joyeux Anniversaire   - Jérémie 31.3

      

    Joyeux Anniversaire   - Jérémie 31.3

     

    Joyeux Anniversaire   - Jérémie 31.3

     

     

     

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    Le Cocon et le Papillon

    Un jour, une ouverture apparut dans un cocon. Un homme s'assit et regarda le papillon naissant se battre pendant des heures pour crever son abri et forcer le petit trou à s'agrandir. Mais bientôt il sembla à l'homme que l'insecte ne progressait plus. Il était allé aussi loin qu'il avait pu mais il ne bougeait plus.


    Alors l'homme prit une paire de ciseaux et découpa délicatement le cocon pour aider le papillon à sortir. Celui-ci émergea facilement. Mais il avait un corps chétif et ses ailes froissées étaient atrophiées.


    "Pas grave, il va se développer" se dit l'homme et il continua à regarder le papillon en espérant qu'il déploie ses ailes pour voler.


    Mais cela n'arriva jamais. Le papillon passa le reste de sa vie à ramper sur son petit corps, incapable d'utiliser ses ailes rabougries.


    Ce que l'homme, dans sa bonté précipitée, n'avait pas compris, c'est que le cocon trop serré est une ruse de la Nature pour forcer le papillon à le percer et à entraîner ses ailes... A cette condition seulement, il peut voler.





    Parfois, nos angoisses, nos échecs, nos coups durs sont précisément ce dont on a besoin. Si la nature permettait qu'on avance dans la vie sans jamais rencontrer aucun obstacle, cela nous affaiblirait, nous serions semblables à ce papillon trop vite naît à qui la facilité a coupé les ailes.


    La liberté est chèrement acquise..Mais on ne vole pas sans s'entraîner un minimum !

     

     

    Le cocon et le papillon

     

     

     

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    Place la bonté comme base de ta vie,

    la justice comme mesure,

    la sagesse comme limite,

    l’amour comme délectation

    et la vérité comme lumière.

    (Peter Deunov)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le conte d'une histoire vraie

     

      Un jour, le soleil se levant me fit un signe de ses rayons.

      Je ne compris pas tout de suite. Mettez-vous à ma place : je ne savais pas ce qu'il me voulait !
      Il m'invitait à le suivre, mais sur le pas de la Porte -des-Habitudes, je n'osais pas bouger.

       Pourtant, après quelques instants d'hésitation, je fis deux pas en avant et.... clac ! La Porte-des-Habitudes se referma !
      Prise de panique, je revins sur mes pas, mais il n'y avait rien à faire, toutes mes tentatives furent vaines.
      La porte refusait obstinément de s'ouvrir.

      Je m'assis, la tête dans les mains, et me mis à pleurer. Le soleil m'envoya un petit rayon câlin, brillant juste
      ce qu'il fallait pour ne pas m'effrayer, il ne me restait plus qu'à le suivre.

      Je me mis lentement en route. Je demandai au soleil de me promettre de ne pas m'abandonner, de rester
      toujours près de moi, mais il ne me répondit pas. Je ne savais que penser. Je n'étais pas très rassurée.

     

      Je regardais souvent en arrière, mais la Maison-du-Passé devenait de plus en plus petite, de plus en plus floue.

      Je n'avais pas eu le temps de faire mes bagages avant de partir, mais j'avais des réserves sur moi : quelques
      bonnes vieilles et énormes peurs, des divers complexes, et aussi beaucoup de manques dont les deux principaux :
      Manque-de-Tendresse et Manque-de-Confiance-en-Moi.

      Je pouvais compter sur eux tous, ils répondaient toujours présents. Au début, cela me rassura un peu, je restais
      en pays de connaissances.

     

      Chemin faisant cependant, une peur me lâcha, une petite, je ne m'en aperçus pas tout de suite.
      Puis une deuxième à son tour s'en alla, une troisième suivit de près. Cela devenait inquiétant.
      Si elles me laissaient toutes tomber, comment me reconnaîtrais-je ?

      Je ne pouvais plus les rattrapper, mais je me promis de veiller sur les autres. Si elles pensaient que j'allais me
      laisser faire, elles se trompaient lourdement. Mes complexes, eux, étaient fidèles, ils ne me
    quitteraient pas de sitôt !
      Et les manques ne risquaient pas d'être comblés trop vite, j'étais vigilante ! 

      Cependant, mon inquiétude se transforma en angoisse le jour où je constatais que le Manque-de-Confiance-en-Moi
      avait les traits tirés. Je tentai aussitôt de le fortifier en lui montrant, en toute lucidité, tous mes défauts.
      Rien n'y fit, au contraire. A peine un défaut s'annonçait-il qu'une qualité que j'ignorais, à qui je n'avais jamais
      adressé la parole, qu'une qualité  nouvelle venait à sa rencontre. Le défaut pâlissait, s'éloignait,
    se recroquevillait
      et bientôt n'occupait plus qu'une toute petite place.
      Malgré tous mes efforts, plus le
    Manque-de-Confiance-en-Moi s'étiolait, dépérissait, plus les peurs filaient.

      Le Manque-de-Tendresse se manifesta, d'abord timidement, puis de plus en plus fort, jusqu'à se faire remarquer.
      Au début, il n'y avait que moi qui l'entendais, mais il réussit à soudoyer ma bouche pour pouvoir s'exprimer
      et demander ainsi à être comblé.

      Je fis des demandes incroyables dont certaines furent entendues.

      Devant cette débâcle, je ne savais plus ni qui j'étais,  ni qui j'aimais, ni où j'allais ! Par moments, je ne voyais
      même plus le soleil, il me fallait alors le chercher et j'avais l'impression qu'il ne reparaîtrait jamais.

      Peu à peu, je remarquai cependant que je pouvais continuer à avancer même s'il n'était pas là. Il avait laissé en moi
      quelques uns de ses rayons ! Mais j'avais encore besoin de recharger mes batteries, il me fallait encore souvent
      m'assurer qu'il n'était pas trop loin.

      Je n'avais pas compris que je pouvais moi aussi devenir soleil, rayonner aussi un jour !

      Il m'a fallu du temps. J'avais eu besoin que le soleil me montre la Voie, qu'il ait beaucoup de patience, beaucoup
      de douceur, pour que je puisse enfin vivre par moi-même. Pour que j'ose partir plus loin, pour que j'accepte aussi
      de le laisser éclairer d'autres personnes, Oh ! Cela ne veut pas dire que je n'aie plus envie de sa présence, mais
      simplement que je le suivais par besoin. Aujourd'hui, je peux m'éloigner de lui par Amour. Le soleil m'a aidé
      à comprendre qu'il n'était pas possible d'aimer sans une autonomie personnelle.

     

      Dans ma vie actuelle, je sais qu'aimer, c'est être heureux pour que l'autre puisse être heureux sans moi !

     

     

    Monique Mello dans "Contes à guérir, Contes à grandir" - Jacques Salomé

     

     

     

     

     

     

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    ETRE

    Pour être ce que tu as envie d'être.

    Il n'y a pas de limite de temps, c'est quand tu veux.

    Tu peux changer ou rester la même.

    Il n'y a pas de règles pour ça.

    On peux en tirer le meilleur ou le pire.

    J'espère que tu en tireras le meilleur, j'espère que tu verras des choses qui te secoueront.

    Que tu ressentiras des choses que tu n'as jamais ressenties.

    Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent.

    J'espère que tu seras fière de ta vie.

    Et que si tu découvres que ça n'est pas le cas, j'espère que tu auras la force de tout recommencer.

     

    (Francis Scott Fitzerald)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Histoire d'amour et de courage

    Histoire d'amour et de courage

     

    Le gérant d'une boutique clouait une pancarte au-dessus de sa porte ou l'on pouvait lire :

    "Chiots à vendre".

    Les affiches ont la faculté d'attirer les enfants. Bientôt un petit garcon fut séduit par

    l'annonce, et demanda :

    «À quel prix vendez-vous ces chiots ? »

    Le propriétaire du magasin répondit :

    «Autour de $30-$50».

    Le petit garçon chercha dans sa poche et sorti de la monnaie...

    «J'ai $2.37, est-ce que je peux les regarder ? »

    Le propriétaire du magasin souri et siffla. Sa chienne, nommée Lady, courut hors du
    chenil, vers l'allée de son magasin, suivie par cinq petits chiots. Mais un des chiots
    restait loin derrière... Immédiatement, le petit garçon sélectionna le chiot boiteux qui reste
    en arrière. Il demanda:

    «De quoi souffre ce petit chien ? »

    L'homme expliqua qu'à sa naissance, le vétérinaire lui annonça que le chiot avait
    une malformation de la hanche qui le laisserait boiter pour le restant de sa vie.
    Le petit garçon devint vraiment enthousiasmé et dit :

    «C'est le chiot que je veux acheter !»

    L'homme répondit

    «Non, vous ne pouvez pas acheter ce petit chien, si vous le voulez vraiment, je vous le
    donne !!!»

    Le petit garçon devint bouleversé. Il regarda l'homme droit dans les yeux et dit :

    «Je ne veux pas que vous me le donniez»

    Il vaut tout autant que les autres chiens, et je vous paierai le prix fort. En fait je vous donnerai $2.37 maintenant et 50 cents chaque mois jusqu'à ce que j'aie fini de le payer.»

    L'homme répondit :

    «Vous ne voulez pas acheter ce chiot ? Vraiment !! Il ne sera jamais capable de courir, de sauter et de jouer. Aimez d'autres chiots»

    Alors, le petit garçon se pencha, enroula le bas de son pantalon et montra une jambe
    malade, tordue, estropiée, supportée par une grande tige de métal. Il  regarda l'homme et
    dit :

    «Bien, je ne cours pas très bien et le petit chiot aura besoin de quelqu'un qui comprenne».

    L'homme mordait sa lèvre inférieure maintenant. Des larmes lui piquaient ses yeux...
    Il a souri et a dit

    «Fils, j'espère et prie que chacun de ces chiots aura un propriétaire tel que toi».

    DANS LA VIE, PEU IMPORTE QUI VOUS ÊTES, SI QUELQU'UN VOUS APPRECIE POUR CE
    QUE VOUS ÊTES, VOUS ACCEPTE, ET VOUS AIME INCONDITIONNELLEMENT. UN VRAI
    AMI EST CELUI QUI SE RAPPROCHE QUAND LE RESTE DU MONDE S'ELOIGNE...

    Histoire d'amour et de courage

    «Histoires d'amour et de courage»

    par Jack Canfield et Mark Victor Hansen

     

     

     

     

     

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    Le combat intérieur

     

    Un vieil homme Cherokee apprend la vie à son petit fils.

    Un combat a lieu à l’intérieur de moi, dit-il au garçon. Un combat terrible entre deux loups.

    L’un est mauvais : il est colère, envie, chagrin, regret, avidité, arrogance, apitoiement sur soi-même, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonges, vanité, supériorité et ego.

    L’autre est bon : il est joie, paix, amour, espoir, sérénité, humilité, bonté, bienveillance, empathie, générosité, vérité, compassion et foi.

    Le même combat a lieu en toi-même et à l’intérieur de tout le monde.

     

    Le petit-fils réfléchit pendant une minute puis demanda à son grand père :

    Quel sera le loup qui vaincra ?

     

    Le vieux Cherokee répondit simplement :

    Celui que tu nourris.

     

     

     

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    En toute confidence

     

    En toute confidence

     

    L’envol de ma vie s’est déroulé de manière tout à fait normale. Cet écrit est  l’histoire de mon parcours.

     

    C’est au début de l'année 1975, dans une maternité de la région parisienne  ; que je suis née. Ma vie venait seulement de commencer ; et on avait déjà placé en moi, bien des rêves et bien des projets …

     

    Aujourd’hui, je fais partie d’une famille de trois enfants ; dont je suis la cadette et l’unique fille. J'ai deux petites nièces et un neveu. Je vis seule dans un petit studio en Alsace, et suis célibataire.

     

    Depuis ma naissance, j'ai grandi. Et de toutes ces années déjà vécues, toute une histoire s’est construite autour de moi et au plus profond de moi.

     

    Là, nous sommes en 2014, j'ai 39 ans. Depuis mi- 2008, je suis au  chômage. 

     

    Depuis de nombreuses années, je suis sur le « seuil d’une porte » entre « la vie et la mort » : celle de mon présent. Et de cette place où je me tiens, il y a sous mes yeux ; deux mondes opposés, il y a trois vies qui se bousculent. Un ensemble présent au fond de moi, bien lourd à porter, à assumer, à vivre. Il y a d’un côté, le monde loin de Dieu ; et de l’autre côté, le monde de ma foi en Dieu. Il y a la vie de mon passé, et la vie de mon « avenir ».

     

    La vie de mon présent, est pour moi, un épais et très profond brouillard. J'ai le sentiment d’être au fond d’un puits, au plus profond de la nuit. J'ai l’impression d’être inexistante, de n’être qu’une bonne à rien, d’être inutile, de n’être qu’une incapable, que ma vie n’a aucun but ni aucun sens, que je n'ai pas de place dans ce monde et que j'en aura jamais, … Je ne sais plus du tout où j'en suis, qui je suis, où je vais, ce que je vaux, s’il y a vraiment un avenir pour moi, si j'arriverai à sortir de cette obscurité où je me sens prisonnière … ; à cause de ce que je ressens dans mon présent qui est sans cesse lié à mon passé (abus vécus), et qui m’empêche d’imaginer un avenir pour moi. Je ressens tant d’angoisses, de peurs, de doutes … ; j'ai tant "envie" que ma vie prenne fin ; je me pose tant de questions quant à la possibilité de vraiment vivre un avenir.

     

    La vie de mon passé, n’a rien d’exceptionnel, à mes yeux. J'ai eu comme tout le monde : des moments de joies, de difficultés, de réussites, d’échecs, de déceptions.

     

    La vie de mon avenir, est comme pour tous, remplie d’incertitudes … Mais il représente aussi, comme pour tant d’autres personnes ; un univers où j'ai peur de m’aventurer, que je désire ne pas vivre … Je traîne en moi un lourd fardeau.

     

    Je pense que les « menottes » qui lient mes mains, que le « boulet » qui m’empêche d’avancer ; et cela depuis tant d’années, ne me laisseront jamais partir libérée. Je me sens emprisonnée par mon vécu. Je n’ose plus croire en une libération, de peur que ce moment n’arrive jamais ; et que je soit à nouveau déçue …

     

    Pour parler de mes « trois vies », qui ne sont en réalité qu’une seule vie, ma vie : elles me bousculent en permanence, elles sont présentes dans mes pensées et ancrées dans mon cœur. Je suis ainsi, sans interruption, partagée entre mon passé, mon présent et mon avenir …

     

     De ma vie passée, il y aurait beaucoup de choses à en dire. Il y a en moi tant de souvenirs … Parmi ceux-ci, je garde dans ma mémoire ceux qui sont heureux :

    -       la découverte de la flore, de la faune, de magnifiques paysages, et de nombreuses régions françaises et étrangères ; lors de mes vacances passées en famille ou en camps de jeunes

    -       les colonies de vacances où j'étais animatrice : je m'y suis épanouie et j'y ai reçu tant d’amour de la part des enfants

    -       ma réussite à divers examens : BEPC (Brevet des collèges), BEP ACC (Brevet Administration Commerciale et Comptable), CAP ESAC (Certificat Employé Service Administratif et Comptable), Bac Professionnel Bureautique et Comptabilité, Permis de conduire B, BAFA (Brevet d’animatrice) ; et cela du premier coup

    -       ma rencontre avec Guillaume, Isabelle, Gigi, Rachel, David, Joël, Sonia, Alexandre, Marianne, Odile, Paul & Monika, … ; devenu(e)s mes ami(e)s, mes confidents, mes conseillers…. fidèles et loyaux (à des camps, week-ends de jeunes, sur internet…)

    -       mes « amitiés d’un temps » (qui m’ont accompagnées et soutenues au fur et à mesure que je grandissais) qui demeureront importantes dans ma vie et que je ne n'oublierai jamais ;

     

    mais aussi ceux qui sont bien douloureux… Je me souviens surtout de ceux qui hantent mes pensées : ceux de mes « coups durs », que je n'oublierai jamais ; provoqués par des membres de ma famille, par certaines personnes de mon entourage, par certain(e)s de mes ami(e)s …

     

    Pour définir tout mon vécu, on peut utiliser les mots : partages, confidences, crises de fou rire, découvertes… mais aussi secrets, moqueries, isolements, rejets, trahisons, humiliations, tromperies, abandons … Il y eut pour moi ; d’un côté les simples gestes, les paroles, les silences … de réconforts ou blessants ; et de l’autre côté, les abus de toutes sortes… Et cela, dans tous les domaines de ma vie : mes études, ma famille, mon travail, mes différents entourages …

     

    Mais au-delà de tout cela, je m'accroche, certes avec beaucoup de difficultés, à ma foi en Dieu. Pour cela, je dois me battre ;  et je compte sur Dieu pour m'en donner les forces. Ma foi est ce que j'ai de plus précieux : elle me tient en vie, et Dieu demeure en permanence (même si j'ai du mal à le croire, à le ressentir ; je désire fermement le croire) auprès de moi. Ma vie a du prix aux yeux de Dieu. Il a bien des projets pour moi ; à travers sa parole, ses promesses, sa présence… toutes les personnes qu’il a mises sur ma route, au fil du temps.

     

    Aujourd’hui, plus que jamais, je vis que par ma foi en Dieu, et par mon verset de confirmation (Romains 8, versets 38-39).

     

    Aujourd’hui, plus que jamais, je dois me battre contre le monde loin de Dieu et pour pouvoir vivre pleinement dans le monde de ma foi en Dieu.

     

    Aujourd’hui, au milieu de ma vie « brisée » par bien des « souffrances » ; après m’être trouvée face à des personnes qui me disaient : « Laisse derrière toi le passé » « Tu es jeune, tu as toute la vie devant toi » « Tu finiras par oublier » « Pardonne et avance »… ; j'ai envie de répondre : « Oui, mais mon vécu fait partie de ma vie et me fait souffrir. Je suis jeune, mais cela n’empêche pas d’avoir mal. La vie est peut-être devant moi, mais mon passé est aussi en moi, et je n’arrive pas à vivre mon présent… ».

     

    Là, je dois me battre face à la dépression, la solitude, les conflits familiaux et divers,  le chômage, …, et le suicide. Ma plus grande lutte et mon plus grand défi est de gagner mon combat face à la mort. Après plusieurs tentatives de suicide, je vis encore par la volonté de Dieu. Dieu a apparemment des projets, une mission pour moi (même si j'ai du mal à le croire, et que je ne vois pas le bout du tunnel pour y parvenir). Pour le moment, « au milieu » de mon tunnel, « au milieu » de ma « nuit » ; je garde en moi des envies de mourir, mais Dieu est là, et veille sur moi pour que je vive !

     

    Bousculée entre deux mondes, trois vies ; je compte sur la force de Dieu pour avancer sur le chemin en lequel je désire fermement croire et espérer : celui du chemin de la vie en Dieu et par Dieu ; et m’accroche à la parole de Dieu, à mon verset de confirmation qui à mes yeux représente ce que j'ai de plus précieux et qui témoigne toute ma vie :

     

    « Car j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour :

    ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes,

    ni le présent, ni l’avenir, ni les forces d’en haut, ni les forces d’en bas,

    ni aucune autre chose créée,

    rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour

    que Dieu a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur »
    Romains 8, versets 38-39.

     

     

    … Pour en dire un peu plus sur mon parcours...

     

    Il y a eu l’époque, celle de l’école primaire, où comme la plupart des petites filles, je possédais un "carnet des souvenirs". Celui-ci était destiné à être confié à différentes personnes pour qu’elles y écrivent un poème ou un petit mot avec leur touche personnelle (images, dessins). Ce carnet était le "livre d’or", où je pouvais retrouver la trace de "l’affection" des personnes dont je voulais garder un souvenir (membres de la famille, camarades de classe, institutrices, voisines) ; et n’était confié qu’à ceux/celles qui comptaient pour moi et avaient une place particulière dans mon cœur. Ma mère a été la première personne à qui je l’ai confié. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, elle est le seul membre de ma famille à avoir pu y déposer son "empreinte". Très peu de personnes en ont eu l’accès "privilégié".

      

    Il y a eu l’époque, où j’ai tenu très sérieusement un "journal intime". J’y écrivais tout ce qui se passait dans ma vie : les bons et les mauvais moments. Je l’avais prénommé « ma puce ». Il était plus qu’un simple journal. Il était mon précieux et unique véritable confident. Il était mon ami : celui qui effaçait un peu ma solitude, qui soulageait mes peines, qui partageait mes joies ; celui qui m’accompagnait à chaque événement de ma vie.

     

    Mais un jour, dans un moment de grande souffrance où je ne croyais plus en l’affection de qui que ce soit ; j’ai détruit mon "carnet des souvenirs" et mon "journal intime", afin de détruire tout ce qui pouvait s’y rattacher.

     

    C’est ainsi que j’ai commencé à écrire des poèmes, qui au fil du temps, ont formé un recueil contenant de nombreuses poésies exprimant l’univers des mes diverses pensées et émotions. L’écriture de ces poèmes a été, pour moi ; une chose que j’ai faite de manière naturelle, vitale et extrêmement confidentielle. Très très rares sont les personnes qui ont pu lire ces écrits (que je garde, encore aujourd’hui, bien secrètement).

     

    Nombreux sont les sujets/thèmes face auxquels je veux prendre position, de manière concrète,  à travers cet écrit d’aujourd’hui. Ils touchent des domaines variés de ma vie. Ecrire ce que j’ai vécu (événements et conséquences) n’est ni chose facile à faire pour moi, ni une volonté de faire du mal aux personnes mentionnées, ni un désir de crier "vengeance" ; mais c’est le cheminement que je veux suivre pour prendre position face à tout ce que je ressens encore aujourd’hui et qui m’enchaîne à la mort.

      
     

    REJETS : LES ETUDES

     

    Dès mon plus jeune âge, j’ai dû faire face au fait d’être mise à l’écart des autres (y compris au sein de ma propre famille) pour diverses raisons. Chose que j’ai toujours très mal vécue.

     

    La majorité de mes anciens camarades car n’a fait que de me juger, de me mettre à l’écart de l’ensemble de la classe. Cela, pour divers motifs :  un cheveux sur la langue, ne pas faire partie du groupe très majoritaire de la classe (les moins bons ou les meilleurs), ne pas être de la même classe sociale (d’une famille "bourgeoise" ou vivant dans les "cités"), ne pas être physiquement une "déesse"…

     

    Beaucoup de mes enseignants me comparaient sans cesse à mon frère aîné : lui, un si bon élément en tout ; et moi, tellement moins douée que lui en tout.

     

    Mes parents, qui peut être sans s’en rendre compte, n’ont fait que comparer mes résultats scolaires à ceux de mes frères qui ont été d’excellents élèves. Pour eux, je n’ai jamais été à la hauteur : je n’ai pas aussi bien réussi qu’eux (mes frères ont été à la fac et moi je n’ai pas fait de longues et remarquables études). J’ai été punie de nombreuses fois (voir "privée" de cadeau de Noël) parce je n’apportais pas d’aussi bonnes notes ou d’aussi bons bulletins que mes frères.

     

     

    ACTIVITES  PROFESSIONNELLES

     

    J’ai vécu des expériences bien "douloureuses" : comme dit "le monde du travail" (parmi d’autres) n’est pas un univers tout beau et tout rose.

     

    Lorsque j’ai travaillé comme secrétaire d’accueil dans un centre de formation à Mulhouse, mon employeur tournait souvent autour de moi. La plupart du temps, pour pas dire tout le temps, ; il était saoul. Une fois, il a posé les mains sur moi et a eut des gestes déplacés. Par après, lorsque j’étais seule avec lui, j’avais toujours peur qu’il aille plus loin ; car il ne se contrôlait pas du tout et était imprévisible. 

     

    Lorsque j’ai travaillé comme aide-éducatrice dans une école, il y a eut une institutrice qui, parce que j’ai fait devant elle, une remarque à ses élèves, a tout fait pour me faire licencier ; en m’accusant de maltraitance physique à des élèves. Une accusation grave, qui est totalement fausse ; et dont je me relève pas vraiment.

     

    Il y a aussi eu le directeur de cette école, qui m’a toujours traité sans le moindre respect. Ce que je n’ai jamais compris, car je me suis toujours donnée à fond dans mon travail ; et je lui ai toujours témoigné du respect.

     

    Lorsque j’ai travaillé comme secrétaire au service RMI, ma supérieure m’a traité avec beaucoup de "mépris". Pour elle, je ne valais rien et ne méritait aucun respect. Et cela a duré 6 mois. (RMI = Revenu Minimum d'Insertion).

     

    Lorsque de 2003 à 2004, j'ai travaillé comme secrétaire dans un cabinet d’avocats. J’y avais de bonnes relations avec les différents avocats qui y travaillent. Mais avec les autres secrétaires, et tout particulièrement avec la secrétaire en chef, cela se passait très mal. Au sein du secrétariat, je devais faire face quotidiennement aux critiques, aux rabaissements, aux humiliations….

     

    Face à cette situation, j’ai sans cesse eu le sentiment de n’être qu’une moins que rien, de ne pas être à la hauteur en quoi que ce soit, d’être nulle.

     

    Lorsque  de 2006 à 2008, j’ai été assistante de direction dans une école primaire où j’ai rencontré des difficultés à faire ma place.  Certains collègues n’ont pas hésité à me rabaisser, me critiquer, à me faire de « mauvais coups dans le dos », etc… Une certaine hypocrisie régnait. Il y a eut de régulières « turbulences » qui me déstabilisaient en raison des attitudes et paroles que l’on pouvait avoir vis à vis de moi. Je m’y sentais bien souvent comme indésirable, bonne à rien, incompétente, etc… Heureusement qu’il y avait tout de même plusieurs personnes avec qui j’ai eu de bonnes relations.

     

    AMITIES PERDUES / ABANDONS / TRAHISONS

     

     Durant les camps que j’ai fait jeune, j’ai lié amitié avec de nombreuses personnes qui me disaient qu’elles seraient toujours là et qu’elles m’aimaient. Mais au fur et à mesure des années qui se sont écoulées, il n’y a plus personnes (en dehors de deux). Je souffre de ces abandons, car je tenais énormément à ces amitiés et je me donnais à mes ami(e)s sans compter. J’ai toujours été là pour eux, lorsqu’ils avaient besoin de moi. Je m’en veux de les avoir perdu et me demande « qu’ai-je fais pour que cela arrive ? ». Aujourd’hui, j’ai encore de très bons ami(e)s. Et mes relations avec eux sont excellentes. Cela fait des années qu’elles durent. Mon amitié avec eux est solide. Mais ayant perdu des personnes à qui j’avais donné mon entière confiance, j’ai peur de lier de nouvelles amitiés (de peur de les perdre).

     

    Dans les premières années de ma vie, j’avais tendance à donner facilement et totalement ma confiance aux gens. Mais plusieurs en ont profité pour me trahir et me faire du mal.  Aujourd’hui, j’ai peur des autres. J’ai beaucoup de mal à faire confiance aux autres. J’ai en permanence peur d’être à nouveau blessée et trahie. 

     

    Aujourd’hui, je vis d’une manière très isolée ; de peur d’être blessée, de peur d’être une charge, de peur d’être trahie, … J’ai peur d’aller vers les autres par peur de les déranger. J’ai tellement le sentiment de ne pas être à ma place dans ce monde, alors je ne veux pas m’imposer à lui et fais tout pour me faire la plus petite possible (pour gêner le moins possible, pour ne blesser personne… pour ne plus souffrir et faire souffrir).

     

     

    REJETS : RELATIONS AVEC MA FAMILLE

     

    J'ai un père : mais si souvent absent pour des raisons professionnelles…

    J'ai une mère : mais toujours plus préoccupée par les besoins de mes frères que des miens.

    J'ai deux frères : mais étant la seule fille, j'avais (et j'ai encore) peu d'importance (lorsque nous étions dans notre petite enfance, je jouais avec mon petit frère… mais au fur et à mesure qu'ils ont grandi, ils ont vite préféré être ensemble ou être avec leurs copains). Je fus bien pour eux juste pour satisfaire leurs besoins.

     

    Mes parents ont toujours dit qu'ils ne faisaient aucune différence entre mes frères et moi, qu'ils nous aiment de la même manière. Et je sais que mes parents m'aiment.

     

    Mais d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti la présence d’un fossé entre mes parents et moi (de ne pas être à ma place dans ma famille) : un mélange de sentiments et comportements inexplicable (rejets, incompréhension, rabaissements, indifférence, non-protection…). Au point qu’à un moment, j’étais persuadée d’avoir été adoptée car je ne comprenais pas la différence d’attitude que mes parents avaient (et ont encore) avec mes frères de celle qu’ils ont eu avec moi.

     

    Lorsque nous étions à table et que je voulais parler, combien de fois m'a-t-on dit Tais-toi ! Tu n'arrêtes pas de parler ! Alors que je parlais peu. J'ai donc appris à me taire.

     

    J'ai appris que pour recevoir, il fallait d'abord donner : rien n'était reçu gratuitement, tout était payant ! Pour recevoir : il fallait le mériter !

     

    J'ai appris que je ne devais pas être présente ou donner simplement mon opinion sans y être invitée.

     

    J'ai appris que ma parole et que ce que je pouvais faire étaient sans valeur, pas intéressant.

     

    Lorsque quelque chose n'allait pas, je ne pouvais me tourner vers eux pour me confier à eux : pas assez importante à leurs yeux apparemment pour qu'ils en prennent le temps pour moi ! J'ai très vite appris qu'il me fallait garder mes problèmes pour moi et me faire la plus petite, la plus discrète possible. Je gardais donc pour moi mes soucis, et passais la plupart de mon temps dans ma chambre. J'ai appris à vivre ma vie dans mon coin.

     

    De ce fait, quelque part, j'ai mené d'une certaine manière ma vie seule, car écartée par mes parents. Mes sentiments, ma personnalité, mes problèmes, mon avis n'avaient (et n'ont encore) aucune importance. Tout ce je pouvais faire n'était jamais suffisant. On m'a toujours fait ressentir que je ne valais rien (ou du moins pas grand chose). Je n'étais qu'un sujet de déception : pas assez bien pour ma famille. J'étais de trop…. Et le suis encore !

     

    J'ai toujours ressenti qu'il y avait d'un côté la vie de mes frères et de l'autre côté la mienne. J'ai du accepter que mes frères avaient la priorité en tout. J'ai du accepter que j'étais toujours dans l'erreur. J'ai du accepter le régime particulier des punitions qui m'était destiné : il n'était pas le même que celui pour mes frères (il y avait un tel décalage ! Par exemple : j'étais punie de télévision pour de mauvais résultats scolaires… Et lorsque mes parents ont appris que mon frère aîné abusait de moi (abus qu'ils n'ont jamais voulu entendre : ce n'a toujours été pour eux que des jeux entre enfants), il a eut comme punition : privation de télé !). Lorsqu'il y avait un problème, c'était toujours de ma faute. J'étais responsable de tout. Et lorsque mon petit frère se défoulait se moi, ils ne réagissaient pas (malgré mes peurs et mes supplications ).

     

    J'ai appris que ma vie n'était pas mienne ; et qu'elle avait si peu d'importance qu'on pouvait tout me faire subir.

     

    Et mes frères en ont profité. Ils avaient tout pouvoir sur moi, sans risque de réaction venant de mes parents ; alors ils ne se sont pas privés ! Mes parents leur donnaient même raison ! Je méritais ce qu'il m'arrivait. Quoi qu'il m'arrivait, mes parents gardaient les yeux fermés, et restaient même spectateur sans réagir. C'est du moins ce que je ressens sincèrement (et cela encore aujourd'hui).

     

    Oui, mes parents m'aiment. Je n'en doute pas : mais à leur façon.

     

    Puis un jour, d’une certaine manière j’ai commencé à comprendre…

     

    Ma venue au monde n’avait été qu’un accident Je ne suis pas arrivée au bon moment et j’ai donc perturbé le programme de mes parents.

     

    J’ai aussi appris que ma mère n’avait pas été aimée de sa propre mère. De ce fait, le fait d’être une fille a été un lourd poids à devoir assumer pour moi : ma mère a su très bien aimer mes frères, mais n’ayant pas été aimée par sa mère, elle n’a pas su entretenir une très bonne relation mère/fille avec moi. D’ailleurs, ma grand-mère maternelle a aussi toujours eu beaucoup d’amour pour mes frères, mais pas pour moi…

     

    Le fossé s’est agrandi au fur et à mesure des années par diverses circonstances : le chômage, le fait d’être dépressive… et donc de ce fait : être différente aux yeux de ma famille, être incomprise et jugée.

     

    Un fossé qui s’est définitivement installé lorsque j’ai commencé à révéler que j’ai subi des abus : j’ai trahi ma famille en sortant de mon silence et en dévoilant "le secret"

     

    Mon statut au sein de la famille se résume aujourd’hui à : être une mauvaise fille, une mauvaise sœur, une mauvaise petite-fille, une bonne à rien,…, une "personne" qu’il vaut mieux ne pas fréquenter. Celle qui ne fait que le mal autour d’elle et ne sait que détruire l’unité et la bonne image de la famille. Celle qui, en étant celle qu’elle est et en disant ce qu’elle dit,  représente un danger pour la bonne image/réputation familiale.

     

    Pour mon père, je ne suis (et il me l’a écrit dans une lettre en février 2004) qu’une menteuse ; une personne qui vit dans l’imagination, hors de la réalité ; qui ne fait que nuire, vouloir faire du mal aux personnes de son entourage ; qui est déséquilibrée, paresseuse, malade, qui manque de compétences, qui est bête…. Il ne me comprend pas, m’en veux, …. Il est en colère contre moi. Il me menace de poursuites pénales, car j’ai dis contre lui des choses qui pour lui sont insultantes, diffamatoires ; que je porte contre lui des accusations infondées et fausses… Alors que je n’ai dis que la vérité sur sa réelle personnalité….

     

    Aujourd’hui, j’ai l’impression que je ne devrais pas exister ; que je passe mon temps à blesser ma famille, à la décevoir. J’ai le sentiment de n’avoir aucune valeur aux yeux de famille.

     

    Aujourd’hui, face aux attitudes de ma famille, j’ai profondément mal. D’autant plus, que face aux situations conflictuelles que j’ai avec elle, j’ai dû mettre de la distance avec certains, et me couper de tout contact avec d’autres. Je souffre de cette "coupure". Je m’en veux pour le mal que j’ai fait à ma famille. J’aime ma famille et j’aimerais ressentir son amour et non ses permanents jugements qu’elle me porte. J’aime ma famille mais je lui en veux aussi pour le mal qu’elle m’a fait, même si elle l’a fait de manière intentionnelle ou non. J’ai le sentiment d’avoir été abandonnée et de n'avoir (et de n'avoir jamais eu) aucune place dans ma propre famille.

     

    LES ABUS

     

    Dès l’âge de 12 ans, j’ai vécu des abus : sexuels, psychologiques et physiques. Cela de la part de membres de ma famille, mais aussi de connaissances plus ou moins proches et d’inconnus.

    Cela a duré de longues années.

     

     

    ...

     

     

     

     

    Nombreux et différents sont les obstacles que j'ai du affronter. Mais avec l'aide de Dieu j'ai pu avancer.

     

    "Je peux tout par celui qui me fortifie."

    Philipiens 4 : 13

     

    « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine.

    Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ;

    mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir,

    afin que vous puissiez la supporter. »

    1 Corinthiens 10.13

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les portes de la vie

     

    Les portes de la vie

     

    « Si Dieu ferme une porte, c'est pour en ouvrir une autre.
    S'il n'y a pas d'autre porte, prenez une fenêtre. Si vous ne la trouvez pas, cherchez-la ».
     




    Aucune situation n'est sans issue pour Dieu.

    Pourtant, il nous arrive d'en douter face aux épreuves que nous pouvons rencontrer : nous tombons alors très bas.

    Il nous faut alors nous relever et croire en cette réalité que Dieu ne nous abandonne jamais et que rien ne lui est impossible.

     

    Depuis toute petite, j'ai dû faire face à la maltraitance sous toutes ses formes, à de nombreuses épreuves de tout ordre (comme tout le monde), à des portes qui se fermaient devant moi.

     Malgré le fait que j'ai rencontré des personnes qui ont été là pour me faire passer les moments les plus difficiles (sans que je ne les vois vraiment), des personnes que Dieu a placées sur mon chemin comme des « portes qui s'ouvrent » (mais que je n'ai jamais vraiment ouvertes) ; au fil du temps je suis tombée de plus en plus bas. Tellement bas que je ne voyais que les portes qu'on m'a claqué à la figure, que je ne cherchais plus à la place une fenêtre qui m'encouragerait : j'ai alors fait plusieurs tentatives de suicide (pour les médecins, c'était un miracle que je m'en sors vivante et sans séquelles, car j'étais allée très loin dans ces tentatives de suicide : ma volonté était de mourir et non un appel au secours).

     A chaque fois, ma situation empirait. Les soucis continuaient à s'accumuler. J'allais de plus en plus mal et n'avait plus espoir en l'avenir (malgré ma foi, qui même très fragile et fébrile, demeurait).

     

     Mais la roue a tourné le vendredi 8 octobre 2004.

     Il était tard dans la nuit. Au bout du rouleau, je voulais aller me jeter sous un train. Je m'étais habillée pour partir pour toujours…

     Mais une petite voix m'a parlé et je suis allée sur un tchat chrétien. J'y ai fait la rencontre d'une personne. Je lui ai partagé mes difficultés et mon projet de mettre fin à mes jours. A aucun moment, elle ne m'a jugé. Elle m'a apporté écoute, amour et respect tout en me partageant sa foi.

     A un moment, épuisée physiquement et moralement, j'ai voulu la laisser et partir pour la gare.

     Alors, elle m'a demandé qu'une chose : attendre un instant pour qu'elle joigne son fils qui me rappellerait tout de suite. J'ai accepté et lui ai confié mon numéro de téléphone.

     Alors qu'il était pas loin de minuit, son fils a téléphoné. Nous avons parlé un peu et il m'a proposé son aide. Depuis ce jour, il m'apporte un accompagnement et son amitié. Même si tout ne s'est pas encore arrangé dans ma vie, que je continue à rencontrer bien des épreuves ; ma vie a pris un nouveau chemin où j'avance pas à pas, doucement mais sûrement, pour vivre ma vie/ mon avenir.

     

     J'étais arrivée à un point de non retour, tombée dans un total désespoir. Je ne voyais ni porte, ni fenêtre : plus d'espoir !!

     C'est alors au moment où je ne croyais plus en un avenir pour moi, que Dieu a placé devant moi une fenêtre (que j'ai ouverte parce qu'Il m'y a conduit) qui a donné sur une porte ouverte.

     

     Depuis ce vendredi 8 octobre 2004, j'ai continué à devoir faire face à de nombreux problèmes qui m'ont énormément éprouvée et continuent de m'éprouver.

     Mais avec l'aide de Dieu, et au travers des ces 2 rencontres d'une nuit et de d'autres : je poursuis ma route !

     

     Je ne suis pas encore sortie de mon tunnel. Mais j'avance, je parviens doucement à croire en moi/ en la vie (même si je dois vous avouer avoir encore par moment des envies suicidaires car je suis trop abattue par les difficultés qui peuvent encore s'accumuler dans ma vie).

     

     Je remercie Dieu pour tout cela : pour cette fenêtre (que je ne parvenais pas à chercher mais qu'il m'a montré), cette porte qu'il m'a ouvert…

     Je remercie Dieu de prendre soin de moi et de ne m'avoir jamais abandonné (malgré mon abandon), pour toutes les personnes qu'il a placé sur ma route (qui sont là et que je vois vraiment et qui sont pour moi des bénédictions qu'il m'a accordé) et avec qui j'ai lié amitié ; toutes ces relations basées sur le respect, l'écoute, le partage et l'amour.

     

     Même si nous nous enfermons sur nous même, que tout nous semble sans issue: Dieu arrivera toujours à nous joindre et nous sortira de notre puits : à nous de l'accepter, de faire ce petit pas qui nous semble impossible à faire pour attraper la main que Dieu nous tend !

     C'est un combat de tous les jours : mais il en vaut la peine ! J'y crois fermement! (et lorsque vous me voyez en douter : bousculez-moi, rappelez moi les promesses de Dieu et ce témoignage que je viens de vous partager !!).

     

     Dieu permet que des problèmes nous heurtent : c'est pour après révéler sa toute puissance, sa présence et son amour de manière plus forte et incontestable.

     Dieu permet que des portes se ferment : mais c'est pour en ouvrir une autre qui nous fera grandir !!

     

    Aujourd'hui encore, je suis face à bien des portes. Et continuer d'avancer se fait toujours difficile malgré les pas que j'ai déjà pu faire. Mais ma foi en Dieu est ce que j'ai de plus précieux. Je m'y accroche et m'appuie sur la promesses de Dieu qui sont vérité. Je m'attache à notre Père qui nous abandonne jamais, à sa Parole et entre autre à ce verset :


      

    "Car j'ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d'autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l'avenir,
    ni les forces d'en haut, ni les forces d'en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur".
     
    Romains 8 : 38 - 39.
     
     
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    Le jardin de mon coeur

     

     

    Le jardin de mon coeur

     

     

    Pour vous parler de ma plus belle et merveilleuse rencontre -celle avec Dieu-, de ma plus grande et importante expérience : ma conversion…

     

    Le cheminement de ma conversion s'est effectué en plusieurs étapes.

     

    Mes grands-parents paternels et mes parents sont protestants, croyants pratiquants. Dès mon plus jeune âge, j'ai donc été élevée dans la foi.

     

    Mes parents allaient dans une église protestante réformée. Dès que j’en ai eu l’âge, j’ai assisté à l’école du dimanche. J'ai fais à 14 ans ma confirmation. Ma confirmation a été pour moi la première étape d'une phase importante de ma vie : celle du réveil. Je l'ai faite de manière très sérieuse devant Dieu. Mais par rapport à l'ensemble de mon cheminement, elle a représenté une phase importante, mais pas la phase importante. Lors de ma confirmation, j'ai reçu pour verset : Romains 8, 38 - 39. En le recevant, j'ai posé la question à Dieu mais pourquoi ce verset ? ; car à l'époque, il ne me parlait pas du tout, et je ressentais le besoin que Dieu me parle. Mais aujourd'hui, en raison de nombreux événements dans ma vie ; je suis très attachée à ce verset, car il représente ma vie et ma foi.

     

    Quelque temps après ma confirmation, je suis passée par une phase de vide ; où je n'allais plus à l'église. Ma foi était toujours là, mais je ne parvenais plus à la vivre concrètement.

     

    Puis, au cours de l'année 1995, une amie m'a proposée que je l'accompagne dans son église : une église évangélique libre. J'ai donc recommencé à aller au culte, mais de manière très irrégulière. Puis en novembre 1995, je suis allée avec elle à un week-end de jeunes chrétiens dont le thème était la liberté. Lors de ce week-end, j'ai vraiment ressenti un appel très fort de Dieu. Je suis allée parler à la personne qui animait ce week-end, et lui ai confié certains de mes problèmes. Cette personne était pasteur d'une église évangélique. Après m'avoir écouté, il m'a proposé de m'aider, m'a encouragé à aller à nouveau régulièrement au culte, et m'a proposé de venir a dans son église.

     

    En janvier 1996, j'ai donc pris la décision de ma vie : celle de donner ma vie à Dieu, et de le laisser agir dans ma vie. C'est donc à travers ce pasteur, que Dieu m'a parlé et touché. Ce pasteur  m'a apporté son aide. J'ai repris le chemin de la foi, en vivant ma foi (de manière fébrile mais sincère et réelle).

     

    A compter de ce moment, j'ai repris le chemin de l'église et j'ai vraiment commencé à vivre une foi personnelle avec Dieu.

    En 2000, ce pasteur a quitté son église pour une autre. Etant très discrète dans l'église, et connaissant donc peu les personnes qui y allaient  ; j'ai décidé de le suivre et d'aller au culte dans une nouvelle église évangélique libre.

     

    En janvier 2001, c'est le départ pour une nouvelle ville, en autre pour des raisons professionnelles,  : j'ai emménagé dans un studio appartenant à mon église.

     

    Une nouvelle étape se présente à moi : « les portes de la vie»

     

    ...

     

    Depuis 1996, je vis une foi qui a ses hauts et ses bas, mais qui est sincère et solide.

     

    Ma foi est devenue ce qui est le plus important dans ma vie. Dieu est devenu mon bien le plus précieux, mon plus grand trésor, la raison d'être de ma vie...

     

    Aujourd'hui, je suis vraiment reconnaissante à Dieu de m'avoir permis de le rencontrer, de faire sa connaissance et de l'avoir dans ma vie. Aujourd'hui, je ne conçois pas de vivre une seconde sans Dieu. Aujourd'hui, je suis toujours très fermement attachée à Dieu. Cependant, il est aussi vrai qu'en raison des problèmes que je rencontre et face à une grande lassitude (à force d'accumuler sans cesse des problèmes depuis des années) des idées noires se font présentes.

     

    Elles sont sont là. Mais ma foi demeure aussi. Surtout, Dieu est plus fort que tout ! Rien ne lui est impossible.

     

    Je reste attachée à Dieu, car il est mon plus grand trésor. Plus d’une fois, écrasée par la souffrance, je l’ai abandonné ; mais Lui ne m’a jamais abandonné.

     

     

     Trois vies en une

     

     Le jardin de mon coeur est fait de multiples et diverses parcelles. « en toute confidence »

     

    ...

     

    Depuis juillet 2011 à aujourd’hui, ma vie est passée tout spécialement par de très grandes turbulences.

     

    Sur une même période, les difficultés s’accumulent de tous les côtés.

     

     

     

     La santé   

     

    Alors que ma santé est déjà très fragile : dépression, anorexie, boulimie,…

    Mars 2012 : on me diagnostique une ostéonécrose à l’épaule droite.  C’est comme une crise cardiaque mais qui se situe à l’épaule. Durant de longs mois, je me trouve "handicapée". Les moindres gestes du quotidien sont éprouvants (d’autant plus que je suis droitière). Je suis sous morphine tant la douleur est intense. En septembre, je suis opérée. On me met une prothèse à l'épaule. Une longue et douloureuse rééducation est au programme.

     

    Il y a aussi des insomnies – présentes depuis de nombreuses années- qui s’aggravent.  Je souffre d’insomnies sévères et d’apnées du sommeil. Le peu où je dors, je ne dors pas vraiment.  Je n’ai plus de phase de sommeil profond et je n’arrive plus à récupérer de mon immense fatigue.

     

    Mai 2013 : la psychologue qui me suivait depuis 4 ans doit partir. Gros coup dur pour moi. Physiquement et moralement : tout s’effondre.

     

    Juin-juillet 2014 : on me diagnostique une thyroïdite, responsable d’une hypothyroïdie. Mes propres anticorps détruisent ma thyroïde et de ce fait, mon corps n’est plus régulé. Ce qui explique du coup le grand ko général physique.

     

    En deux ans, que de problèmes qui se cumulent. Entre douleurs physiques et souffrances morales, je me trouve sans cesse malmenée. C’est au point où je me dis que mon propre corps est contre moi et que Dieu m’a oublié.

     

    Mais un pas l’un après l’autre, Dieu m’apporte toute l’aide dont j’ai besoin. Par de petits et grands signes, il me montre qu’il est là avec moi. Il n'y a plus fidèle que Dieu !!

     

     

     Le résultat, très inattendu, a permis la mise en lumière d’un lourd secret.  

     

    Jusqu’à il n’y a pas longtemps, je pensais qu’on m’enterrerait avec ce secret.  Mais Dieu a agit de manière surprenante et m’a permis d’en être libérée !

    Pour cela, Dieu a utilisé le divorce de mon frère ainé.

    Pour revenir de manière plus précise sur ce lourd secret que je portais…  Dès l’âge de 12 ans, j’ai vécu des abus : sexuels, psychologiques et physiques. Cela de la part de membres de ma famille (mais aussi de connaissances plus ou moins proches et d’inconnus).

    Cela a duré de très longues années.

    En décembre 2010, j’apprends que mon frère ainé a entamé une procédure de divorce à l’amiable.
    En juillet 2011, mon frère ainé me téléphone afin de me dire que ma belle-sœur a porté plainte contre lui pour violences conjugales, qu’il a été mis à la porte de chez lui avec l’interdiction de s’approcher du domicile familial. En m’appelant, il voulait me mettre en garde contre ma belle-sœur. Cet appel m’a vraiment beaucoup étonnée, car lorsque j’étais plus jeune, celui-ci avait abusé de moi. Et là, il me contacte en s’attendant que je prenne sa défense !!!! Quel culot !! Avait-il conscience du mal qu’il m’avait fait plusieurs années plus tôt ???

     

    En pensant m’alerter en sa faveur, le « cercle » s’est refermé sur lui. Comme certains pourraient le dire : la boucle était bouclée.

     

    Après ce coup de fil, j’ai joints ma belle-sœur. Et c’est avec horreur que j’ai découvert l’envers du décors : celui d’un mariage qui semblait heureux mais qui en réalité était empreintes de violences et souffrances.  Ce jour-là, tous les propos de ma belle-sœur m’ont renvoyé à ce que j’ai moi-même vécu de la part de mon frère ainé.  Je n’ai donc pas douté de sa parole, car ce qu’elle me confiait ressemblait de près aux abus –dans un registre différent et similaire à la fois- que j’ai subi de la part de mon frère ainé.

     

    Au fur et à mesure, ce divorce se transforma en grosse affaire familiale dans laquelle j’ai eu aussi un « rôle à jouer ».

     

    Je me trouve devant un choix qui est pour moi indispensable mais aussi très compliqué : sortir ou non de mon silence.

     

    D’un côté : le frère ainé est en train de divorcer. Je me dois d’agir d’une manière très spécifique. Chose pour laquelle je n’ai eu aucune hésitation : dévoiler un secret de famille pour protéger mes nièces. A savoir que ma famille m’a toujours fait sentir que je n’avais pas ma place parmi elle (quelque part, il n'y a avait pas de relation à briser car les liens étaient difficiles avec ma famille pour de très nombreuses raisons).

     

    De l’autre : mon petit frère se marie en janvier 2012 à la mairie et en juillet 2012 à l’église. J’ai envie d’être présente pour lui. J’ai pu l’être pour la « première partie ». J’ai dû accepter que je ne le serai pas pour le seconde partie.

     

    Au milieu de cette « opposition » -entre inexistence aux yeux de ma famille et l'affection que je ressens tout de même pour elle- écouter son cœur n’est pas simple. Sortir de mon silence a fait l'effet d'une "bombe".

     

    Plusieurs personnes m’apportent alors tout spécialement leur soutien afin que je fasse ce qu’il me paraît inévitable.

     

    En mai 2012, j’ai  donc franchi un cap auquel je ne me suis jamais attendue ni préparée. Afin de protéger mes deux nièces –et uniquement dans ce but- j’ai décidé de faire une attestation auprès de la justice dans laquelle je dénonce en autre ce que mon frère ainé m’a fait. Cet acte officiel auprès des instances judiciaires a eu de douloureuses conséquences du point de vue de ma situation familiale, mais aussi une issue « heureuse » car le lourd secret dans lequel on m’avait enfermée si longtemps a été mis à la lumière.

     

    Ma famille pensait que jamais je ne sortirai de mon silence. Il faut dire qu’elle a tout fait pour que je me taise. C’est pourquoi, lorsque j’ai finalement parlé : pour ma famille, je l’ai trahie.

     

    Suite à mon attestation, je me suis trouvée avec deux plaintes portées contre moi (de mon frère ainé et de mon père). Je n’en revenais pas qu’ils portent plainte contre moi : moi qui n’ai jamais osé porté plainte contre eux, il y avait maintenant prescription des faits. Maintenant que je ne pouvais plus porter plainte contre eux, eux portent plainte contre moi !!! C’est incroyable mais vrai.

    A ma grande surprise,  leurs plaintes se sont retournées contre eux et m'ont permises de délier certaines choses. Ils ont peut être eu le sentiment de ne pas dire grand chose. Mais la réalité est toute autre. Après avoir réfuté longtemps mes propos, ils ont fini par reconnaitre devant les officiers de police un certain nombre de choses (qui vont totalement dans le sens de ma parole).

    Aujourd’hui, leurs plaintes ont été classées sans suite. Ma famille m’a définitivement exclue du cercle familial. Si j’ai encore des nouvelles de mes nièces, c’est uniquement grâce à ma belle-sœur qui reste en contact avec moi et me permet d’être en relation avec elles.

    Durant toute cette période écoulée depuis mai 2012, j’ai beaucoup souffert de ce qu’il s’est passé. J’ai été comme poignardée dans le dos par certaines personnes – en autre ma mère- qui ont dit des choses très blessantes contre moi. J’ai été qualifiée de menteuse. Il a été essayé de me faire passer pour une schizophrène : ce qui est très insultant. C'était une tentative de discréditer ma parole, mais cela n'a pas marché. Cela ne pouvait pas marcher car je n'ai jamais été diagnostiquée schizophrène. Je suis dépressive et rien d’autre. J'en ai fourni la preuve par des certificats médicaux.
    Ce que j'ai dénoncé dans mon attestation a paru choquant. Ce qui a été dit sur moi par après l'a été tout autant voir plus. Oui, ce que j'ai dit est très "dur", mais je n'ai RIEN inventé.
    Pour ma mère, tout ce que j’ai dénoncé paraît faux et inacceptable.
    A une époque, j'ai dit certaines choses : mais cela n'avait rien changé. Je n'ai pas été cru. J'ai donc fini par garder "secret" l'innommable.
    Au lieu de vouloir protéger la "bonne image" de la famille (qui n'était que fictive et illusion en certaines choses), j'aurais du oser dire les choses !! Il faut dire la peur me paralysait : peur de ne pas être entendue, pas crue, peur de briser la famille....
    Si ma mère ne me croit pas aujourd'hui, c'est peut être parce que je n'ai déballé tout cela qu'à travers mon attestation en 2012. C'est peut être parce que c'est tellement horrible qu’elle ne peux accepter que des personnes de la famille puissent les faire ?
    Je comprends qu’elle puisse préférer croire -en autre mon frère ainé-, car cela est plus facile et moins douloureux.
    Maintenant, si je dois être "sacrifiée" au nom de "la bonne image à préserver" ; qu'il en soit ainsi.
    J'ai été victime. Je ne le suis plus. Si je dois être exclue de la famille car je dis la vérité : j'ai la conscience tranquille.

    Même si ma famille a tout fait pour limiter la "casse" suite à mes révélations -en autre en m'attaquant à travers des plaintes, en étouffant ma parole pour que le moins de personne ne soit au courant- ; Dieu m’a permis d’être délivrée du lourd secret d’abus. La justice m’a entendue : le nécessaire a été mis en place pour protéger mes nièces. Là est le plus important !!!

    Il y a des situations qui semblent sans issue. Il y a des circonstances difficiles qui durent très longtemps, au point où nous doutons que cela puisse s’arranger un jour.
    Mais Dieu a tout entre ses mains. Il peut utiliser des chemins très loin de ce que nous avions planifié : mais tout est pour notre bien.
    Quoi qu’il arrive, gardons confiance en Lui. Même quand tout semble perdu, Dieu continue d’agir car il nous aime et veut le meilleur pour nous.

     

    "Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,

    de ceux qui sont appelés selon son dessein."

    Romains 8.28 

     

     

    Le jardin de mon coeur

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    9 commentaires
  • Le Seigneur, c'est mon Père

    Le Seigneur, c'est mon Père

    Psaume 23

    Ant: Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie.

    Le Seigneur est un Père pour moi;
    avec lui, je ne manque de rien.

    Il fabrique un univers merveilleux
    qui m’offre le repos par sa fraîcheur,
    dont les eaux m’enveloppent de paix.

    Il guide lui-même ses enfants
    sur la route du retour à la Maison,

    comme le berger ramène ses brebis à la bergerie
    en veillant sur les forces de chacune.

    Même dans les moments les plus difficiles,
    mon Seigneur et mon Père,
    je n’ai peur de rien;

    je sais que tu m’accompagnes toujours
    pour me garder sur le chemin de la Vie

    et pour me défendre du mal.
    C’est là toute ma sécurité.

    Quand le mal s’acharne à me détruire,
    tu en profites pour me gâter davantage.

    Tu me nourris de ta tendresse,
    tu m’enveloppes de ta douceur,
    tu rassasies ma soif de ta présence.

    Tous les jours, tu m’accompagnes,
    remplissant chaque instant
    de ta bonté et de ta générosité.

    C’est chez toi que je veux habiter
    aussi longtemps que je vivrai;

    c’est dans ta maison que je reviendrai
    si, par malheur, je me suis éloigné.

     

    Auteur : inconnu

    (Source : la Bible)

    (http://www.psaumedanslaville.org)

     

     

     

     

     

     

     

     

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