La grâce de l'évangile

(Jésus a dit:) Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin d'un médecin, mais ceux qui se portent mal… Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Matthieu 9. 12, 13

 “Voici que la grâce de l'évangile, si difficile à comprendre, nous met en face de la vérité et nous dit : Tu es un pécheur, mais tu peux aller à Dieu qui t'aime. Il te veut tel que tu es, sans que tu fasses rien, sans que tu donnes rien, il te veut toi-même, toi seul… Dieu est venu jusqu'à toi, pécheur, pour te sauver. Réjouis-toi. En te disant la vérité, Dieu te libère. Devant lui, tu ne peux pas te cacher. Le masque que tu portes devant les hommes ne sert à rien devant lui, Dieu veut te voir tel que tu es… pour te faire grâce.” (d'après D. Bonhoeffer)

Peut-être êtes-vous accablé par le souvenir du mal que vous avez fait à d'autres et à vous-même ? Écoutez le message de l'évangile, la grâce de l'évangile. Dieu a horreur du péché, mais il nous aime, nous les humains, malgré nos tricheries, nos coups bas, notre malhonnêteté, nos violences. Le péché nous a tous atteints. Il nous pousse peut-être à un simple mensonge qui produit en nous un malaise, ou il devient une obsession qui nous tenaille, qui nous possède et nous accable.

Quoi qu'il en soit, quand cette voix de la conscience nous parle, prenons-la très au sérieux : elle nous rappelle que Dieu a quelque chose à nous dire, et n'oublions pas que lui seul peut nous purifier du péché.

Tel que je suis, sans rien à moi,

Sinon ton sang versé pour moi

Et ta voix qui m'appelle à toi,

Agneau de Dieu, je viens.

(Source : labonnesemence.com)

Sortir de sa zone de confort

"Pierre descendit de la barque et se mit à marcher sur l’eau, en direction de Jésus" Matthieu 14.29 

Il y a peu de temps, nous avons pris la décision d'agrandir notre bâtiment afin de doubler la capacité d'accueil (de deux cent cinquante places à cinq cents). Puis, nous avons envisagé la création de deux auditoriums pour les ados et pré-ados ainsi qu'un grand hall d'entrée. Quand nous avons consulté les plans, nous avons été galvanisés par ce superbe défi ! L'extension, quoique sur papier, laissait entrevoir un projet de grande envergure.

Etendre ses limites, c'est sortir de sa zone de confort,
pour entrer dans une dimension que l'on ne maîtrise pas.

Je déposai le permis de construire, et après quelques péripéties, celui-ci fut accepté. Puis, arriva l'appel d'offre. Cependant, la réalité tomba, comme un couperet : le coût des travaux avait été estimé à trois cent mille euros, somme supérieure au montant qui nous avait été présenté. Fort heureusement, Dieu nous envoya les bonnes personnes et l'Eglise a pu réagir pour passer ce cap difficile. Nous avons dû déplacer la date de notre inauguration d'un an. Un ami pasteur m'a dit : "Il y a une prophétie concernant la construction d'une église : c'est plus long et plus cher que prévu, mais la bénédiction sera plus grande que ce que vous aviez imaginé". Je valide.

Étendre ses limites et entrer dans la bénédiction de Dieu, c'est tellement enthousiasmant. Néanmoins, n'oubliez jamais de prier : "Que la main du Seigneur soit sur ma vie." Car de toute évidence, étendre ses limites, c'est sortir de sa zone de confort, pour entrer dans une dimension que l'on ne maîtrise pas.

Tant que vous resterez dans ce que vous connaissez et savez faire, vous penserez toujours que vous n'aurez pas vraiment besoin de Dieu. Néanmoins, dès que vous serez hors de votre univers rassurant et confortable, que vous serez au milieu de la mer Rouge avec une muraille d'eau de chaque côté, alors croyez-moi, vous allez prier très fort : "Que ta main soit sur moi" !

Une prière pour aujourd'hui :
Seigneur, je viens à toi, je sors de ma barque afin de vivre la vie avec un grand "V".

Patrice Martorano

(Source : TopChrétien)

Son temps 

« Jusqu'au temps où sa parole s'accomplit […] » Ps 105.19 

Dieu travaille selon son propre temps. Si vous acceptez le fait, vous serez capable d’apprécier votre situation actuelle, et d’aller là où il veut vous conduire. En outre, Dieu ne répondra sans doute pas à toutes vos questions, en tous cas pas comme vous l’aimeriez. Mais soyez sûr(e) qu’il agit. Et comme ce qu’il fait est souvent trop grand pour votre entendement, il ne va pas vous encombrer de détails qui vous dépassent.  

Si Dieu vous avait révélé toutes les choses que vous avez dû traverser pour en être là aujourd’hui, l’auriez-vous supporté ? Il sait combien le chemin est long et difficile, c’est pourquoi il se tait. S’il vous avait montré toute votre vie à l’avance, vous seriez tombé(e) en syncope. Durant son séjour en prison, Joseph a découvert que lorsque Dieu vous donne une vision et que vous y adhérez, il n’y a pas de « clause libératoire ».  

Alors cessez de vous projeter dans l’avenir. À vivre dans le passé, vous finirez par vous encombrer d’un tas de « si seulement ». Et à trop tenter de vivre demain, vous ne direz plus que « si jamais ». Rappelez-vous ce chant populaire : « Un jour, un instant, doux Jésus, c’est tout ce que je te demande. Donne-moi juste la force de faire chaque jour mon dû. Hier n’est plus, doux Jésus, et demain ne sera peut-être jamais mien. Seigneur aide-moi aujourd’hui, montre-moi le chemin, un jour un instant ». N’hésitez pas, faites confiance à Dieu pour agir en votre faveur selon son temps. 

Bob Gass 

Laissez faire Dieu

"Mes enfants pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous." Galates 4.19

Dans la ville de Florence en Italie, plusieurs sculpteurs taillaient un immense bloc de marbre des carrières de Carrare sans parvenir à un résultat satisfaisant.

Jésus peut prendre les vies que le péché a saccagées et les transformer à son image.

Frappé à coups de ciseaux et de marteaux, ce bloc de marbre n'avait plus aucune forme. Après l'échec et l'abandon de nombreux sculpteurs, on fit appel à Michel-Ange. Il fit construire une cabane autour du bloc de marbre et travailla pendant dix-huit mois à l'abri des curieux.

Le bloc de marbre avait de nombreux défauts : il n'était pas assez compact, il présentait beaucoup de veinures, et par-dessus tout il était très étroit et avait une brèche. Mais Michel-Ange utilisa cet espace pour représenter le vide entre le bras droit et le torse de son personnage, et finalement, il tira de ce bloc quelque chose d'admirable.

Enfin, il invita ses concitoyens à venir voir son œuvre. De la masse informe, maltraitée par les autres sculpteurs, émergeait la statue du jeune David, le berger-roi d'Israël, une fronde (lanière de cuir servant de lance-pierre) à la main, juste avant son combat contre Goliath. Cette œuvre est maintenant l'une des gloires de Florence.

Sur le plan spirituel, Jésus peut prendre les vies que le péché a saccagées et les transformer à son image. Voulez-vous le laisser faire son œuvre en vous ?

Une prière pour aujourd'hui :
Seigneur, j'ai besoin de toi, transforme-moi à ton image, fais de moi ton représentant sur cette terre. Amen !

Jean-Louis Gaillard

(Source : TopChrétien)

Seigneur, je veux écouter ta parole et la mettre en pratique

Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je jetterai les filets. Luc 5 :5

Pierre et les pêcheurs qui étaient avec lui ont travaillé sans relâche toute la nuit et malgré leurs efforts, ils n’ont attrapé aucun poisson. Quand Jésus les a croisés, ils étaient dans leur barque en train de nettoyer des filets qui n’avaient jusque là pas été d’une grande utilité. Ils étaient abattus, fatigués et démoralisés face à leurs échecs. 

Un peu comme nous parfois, quand nous essayons sans cesse d’aboutir à un résultat et que nous n’y parvenons pas.

Comme Pierre, nous arrivons à un point où nous renonçons sans espoir de résultat. Mais Jésus leur demande d’essayer une nouvelle fois encore. Pierre aurait très bien pu dire à Jésus que cela ne servait à rien, que la pêche était son métier et qu’une nouvelle tentative n’aboutirait à rien. D’ailleurs, qu’est-ce que Jésus pouvait bien savoir ? Il n’était pas pêcheur.... Mais pourtant Pierre va essayer à nouveau.

Nous sommes parfois comme Pierre. Nous essayons à maintes reprises avec tous les efforts que nous pouvons donner mais sans résultat. Cela engendre bien souvent du désespoir et de l’incompréhension au point même qu’on cesse d’essayer. Pourtant, un seul mot, une seule phrase de la part de Jésus peut renverser n’importe quelle situation ! Cette nuit d’échec et de désespoir s’est transformée en une opportunité nouvelle, celle du succès ! Même quand nous travaillons face à l’impossible, Dieu peut changer tout cela pour nous amener à des fruits incroyables. Par cette simple parole, Jésus a déposé en Pierre une espérance nouvelle, une parole de réconfort qui va le pousser à avancer et ne plus regarder à son échec passé.

Il nous faut suivre le Seigneur et jeter nos filets car tout est possible à celui qui croit. Peut être que vous essayez depuis des années d’amener votre famille à Jésus, de vous réconcilier avec quelqu’un ou de trouver un travail mais ne désespérez pas car un seul mot de sa part peut tout changer ! Il nous faut rester dans l'obéissance de sa Parole et écouter ce qu’Il nous dit.

 « Sur ta parole » a dit Pierre. Pas sur la sienne mais celle de Jésus car la parole de Dieu obtient du résultat. Une telle quantité de poissons pêchés par Pierre ne pouvait être qu’un miracle, alors gardez courage car Dieu agit et Il agit de façon miraculeuse !

Prions ensemble : Merci Seigneur car tu es assez puissant pour m’aider face à l’impossible. Je veux écouter ta parole et la mettre en pratique car elle seule obtient du résultat. Amen

Nathan
(Source : adoredieur.com)

Seigneur, que ta volonté soit faite dans ma vie

"Nous avons dit : Que la volonté du Seigneur se fasse !" Actes 21.14.

Ne vous laissez pas décourager par ces chrétiens qui paraissent toujours connaître la volonté de Dieu. Peut-être leur foi est-elle aussi solide que le granit, peut-être ni la peur ni le doute n'ont la moindre prise sur leur esprit, ou peut-être sont-ils passés maîtres dans l'art de dissimuler leurs véritables émotions ! Admettez-le humblement à Dieu : parfois vous ne comprenez pas ce qu'Il veut. Le chemin que vous croyiez tout tracé débouche sur un cul-de-sac.

Vous vous demandez alors dans quelle direction le Seigneur est en train de vous pousser. Reprenez courage : d'autres ont ressenti la même étreinte de cœur, y compris Paul, le grand apôtre-missionnaire. Ecoutez : "Un prophète nommé Agabus... vint à nous, prit la ceinture de Paul, s'en servit pour se ligoter les pieds et les mains et dit : Voici ce que déclare le Saint-Esprit : L'homme à qui appartient cette ceinture sera ligoté... par les Juifs... Après avoir entendu ces mots, nous... avons supplié Paul de ne pas se rendre à Jérusalem. Mais il répondit : ... Je suis prêt, moi, non seulement à être ligoté, mais encore à mourir à Jérusalem pour la cause du Seigneur Jésus. Comme nous ne parvenions pas à le convaincre, nous n'avons pas insisté et nous avons dit : Que la volonté du Seigneur se fasse !" (Actes 21.11-14).

Paul n'aurait donc pas dû se rendre à Jérusalem : Le Saint-Esprit l'avertissait que son ministère risquait de se terminer de façon abrupte. Notre vue des circonstances se résume ainsi : Paul était un grand missionnaire, pourquoi risquer de voir son travail réduit à néant en allant à Jérusalem ? L'entourage de Paul, des chrétiens pourtant affermis dans leur foi lui conseillaient d'éviter ce voyage. Mais Dieu voyait les choses différemment : oui, Paul ne pourrait continuer sa mission, mais une autre l'attendait, ô combien plus fructueuse ! Au lieu de toucher quelques centaines de personnes ici et là, Dieu avait prévu de lui permettre de toucher des millions de personnes qui liraient plus tard ses nombreuses lettres. Prenez exemple sur lui : ce que Dieu a prévu pour vous dépassera souvent votre compréhension.

Sachez Lui faire confiance car Ses plans pour vous n'ont pas changé (Lisez Jérémie 29.11). Si votre entourage essaie de vous décourager en vous faisant croire que Dieu vous délaisse, ne les écoutez pas ! Rien, absolument rien ne peut vous séparer de Son amour, et de plus, "toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son dessein" (Romains 8. 28). Quand vous ne comprenez pas, faites-Lui simplement confiance : laissez-Le interpréter vos circonstances selon Ses plans. 

Bob Gass
(Source : adoredieu.com)

Qui sait ?

Lecture proposée : Ecclésiaste 6.12 ; 7.13,14

Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis : Dieu a fait l’un comme l’autre. V. 14 

Selon une légende chinoise, lorsque Sai Weng aurait perdu l’un de ses précieux chevaux, son voisin lui aurait exprimé son empathie. Impassible, Sai Weng lui aurait dit : « Qui sait si ce n’est pas une bonne chose ? » Étonnamment, le cheval égaré serait revenu avec un autre cheval. Quand son voisin l’en aurait félicité, Sai Weng lui aurait dit : « Qui sait si ce n’est pas une mauvaise chose ? » Puis son fils se serait cassé une jambe en chevauchant le nouveau cheval. Or, cela aurait pu passer pour un malheur, jusqu’à ce que l’armée arrive au village pour y recruter tous les hommes aptes au combat. En raison de sa blessure, on ne l’aurait pas enrôlé, lui épargnant peut-être la vie.

Voilà l’histoire qui sous-tend le proverbe chinois selon lequel une difficulté peut se révéler être une bénédiction déguisée et vice versa. Or, cette vieille perle de sagesse trouve un parallèle étroit dans Ecclésiaste 6.12 : « Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie… ? » Personne ne sait effectivement ce que l’avenir lui réserve. Il se peut que l’adversité avantage et que la prospérité désavantage.

Dieu souverain, merci de mettre de l'ordre dans ma vie. Aide-moi à te louer en tout moment

Chaque jour nous apporte de nouvelles opportunités, joies, difficultés et souffrances. Étant les enfants bien-aimés du Dieu souverain, nous pouvons nous reposer et croire en lui dans les bons comme dans les mauvais moments. Dieu a fait le jour du bonheur comme je jour du malheur (voir 7.14). Il est avec nous en toute situation et il promet de veiller sur nous avec amour.

Confions-nous en Dieu dans les bons moments de sorte que,
lorsque surviennent les épreuves, nous sachions sans l’ombre d’un doute qu’il nous les fera surmonter.

Poh Fang Chia

(Source : Notre Pain Quotidien)

Suivre Jésus exige de changer

de direction, de mode de vie, de manière de penser

“Souvenez-vous de la femme de Lot” Lc 17.32 

Jésus a rappelé à Ses disciples combien il leur était dangereux de regarder en arrière en prenant l’exemple de la femme de Lot qui se retourna en quittant Sodome et qui fut transformé en statue de sel. Jésus a besoin de disciples qui Le suivent, pas seulement de gens prêts à affirmer croire en Lui. André, Pierre, Jean, Matthieu et bien d’autres ont tout abandonné pour le suivre, parfois sans prendre le temps d’expliquer leur geste (Jean 1. 37-43).

Selon le mot de Kyle Idleman, “Jésus veut des disciples, pas des fans”. Le disciple est celui qui ne regarde pas en arrière, regrettant ce qu’il laisse derrière lui. Souvenez-vous des Israélites et des oignons, melons, concombres… de l’Egypte ? (Nb 11.5). Croire au Seigneur Jésus suffit à vous assurer la vie éternelle, mais ne fera pas de vous un vrai disciple. Paul constate que beaucoup seront sauvés “comme à travers le feu” (1 Co 3.13-15). Voulez-vous davantage ? Voulez-vous entendre Jésus vous dire : “Bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle…

Viens te réjouir avec Moi” (Mt 25.23). Déclarer que vous voulez “suivre” Jésus est facile. D’autres l’ont dit avant vous, en particulier un jeune homme riche qui ne voulait pas laisser derrière lui sa fortune (Lisez Luc 18.18-30). Le suivre exige de changer de direction, de mode de vie, de manière de penser, d’abandonner des relations inutiles, des habitudes néfastes, des souvenirs pénibles, d’apprendre à pardonner à tous ceux qui vous ont fait du mal dans le passé. Il est dangereux de regarder devant soi tout en gardant les yeux fixés sur le rétroviseur ! Imitez Paul : “Oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour obtenir le prix…” (Ph 3.13). Et rejoignez tous ceux qui “suivent l’Agneau partout où Il va” (Ap 14.4) !

Bob Gass

(Source : adoredieu.com)

Savoir attendre

« Nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas » Galates 6.9 

La réussite n’est pas instantanée, que ce soit dans les rapports humains ou les problèmes matériels. Même avec vingt kilos en trop, on ne peut en perdre qu’un à la fois. On se réjouit d’être arrivé au sommet d’une montagne, mais pour la gravir, il a fallu faire un pas à la fois. Rien de grand ne se créé d’un claquement de doigts ; les succès significatifs surviennent après une longue et pénible attente. À moins d’accepter cette vérité, on abandonne trop tôt et on se repose bien avant l’échéance prévue par Dieu.

La fameuse confiserie Jell‑O a fêté ses cent ans en 1997. Si son inventeur était encore en vie, il ferait sans doute grise mine. En 1897, Pearl Wait a plusieurs casquettes. Il est menuisier de son état et fabrique également des sirops pour la toux qu’’il vend en faisant du porte-à-porte.

Lors de ses expériences, il a l’idée de mélanger de l’arôme de fruits avec de la gélatine en poudre, dessert que sa femme baptise Jell‑O. Wait posséde un nouveau produit dans son catalogue ! Hélas, les ventes ne sont pas aussi bonnes que prévu. Alors il se résout à vendre son brevet à Orator Woodward pour la somme dérisoire de 450 dollars.

Woodward est un homme d’affaires avisé qui connaît l’importance du marketing. En huit ans, il transforme son investissement en une entreprise valant un million de dollars. Aujourd’hui, aucun descendant de Pearl Wait ne touche le moindre centime sur le grand nombre de boîtes de Jell‑O vendues chaque jour. Pourquoi ? Parce que Wait n’a pas su attendre !

Bob Gass

Quand je ne peux plus, il peut encore

La main de Madian fut puissante contre Israël. Pour échapper à Madian, les enfants d'Israël se retiraient dans les ravins des montagnes, dans les cavernes et sur les rochers fortifiés. (…) Puis vint l'ange de l'Éternel, et il s'assit sous le térébinthe d'Ophra, qui appartenait à Joas, de la famille d'Abiézer. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l'abri de Madian. L'ange de l'Éternel lui apparut, et lui dit : L'Éternel est avec toi, vaillant héros ! Juges 6.2-12 

Que j’aime ce passage de la Bible ! On y voit un homme qui sort de 7 années de guerres, de pressions et d’oppressions, à qui Dieu va annoncer : c’est l’heure du combat !

On aurait pu croire qu’après 7 années si intenses, la solution divine aurait été : "prends des vacances",  "repose-toi"… pourtant non. Face à un homme au bout de ses possibilités, il semble que Dieu en rajoute, qu’il ne comprenne pas l’épuisement de Gédéon.

Parfois, nos vies ressemblent à cette histoire. Les mois, les années sont durs, les bonnes nouvelles se font rares. On lutte juste pour rester à flot, juste essayer de tenir bon. Et alors que nous allons poser nos yeux sur la Bible, ou que nous prenons du temps avec Dieu, il semble que le Seigneur ne nous comprend pas, qu’il nous en demande toujours plus, que ses demandes sont irréalistes, et hors de portée. 

Ses demandes ne sont pas irréalistes, elles sont surnaturelles !

Pourtant c’est là, quand nous sommes au bout, que nous pouvons découvrir le Dieu qui combat pour nous. Lorsqu’il nous semble que les forces nous manquent, que nous pouvons avoir accès à "sa force qui agit puissamment en nous" (Colossiens 1. 29). 

Chers amis, Dieu sait exactement ce dont nous avons besoin. Ses demandes ne sont pas irréalistes, elles sont surnaturelles ! Quand nous sommes à terre, c’est l’occasion de nous abandonner pour que sa puissance de résurrection révèle le "vaillant héros" qui sommeille en nous. 

Une action pour aujourd’hui :
Aujourd’hui, choisissons de nous abandonner dans ses mains, de confesser que la réalité divine surpasse ce que nos yeux voient, et que nous considérons le plan divin comme le meilleur pour nous ! 

Mathieu Gatet

(Source : Topchrétien)

Persévérez

« Courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée » Hébreux 12.1 

Avant même votre naissance, Dieu avait déjà prévu un plan spécifique pour vous. Ce plan comprenait des obstacles à surmonter, car c’est ainsi que le caractère se forge. Une personne qui réussit voit dans les problèmes, non des obstacles mais des opportunités. Les leçons les plus importantes ne s’apprennent pas en se réjouissant quand tout va bien mais en tenant bon quand tout va mal. C’est pourquoi les mauvais moments rendent les bons tellement agréables !

Le saviez-vous ? À la naissance du girafon, ses sabots avant et sa tête sortent en premier. Ensuite, le girafon entier apparaît et tombe sur son dos environ deux mètres plus bas. En quelques secondes, il se retourne et tente de se mettre debout, luttant pour se tenir de façon maladroite sur ses longues jambes. Si le petit se lève, tout va bien. Sinon, la maman se place au-dessus de lui, le regarde, lui donne de petits coups de sabot pour l’encourager. S’il ne se lève toujours pas, elle recommence ! Elle continue jusqu’à ce que le girafon réussisse à se tenir debout.

Cette façon de faire peut paraître un peu trop insistante, mais la girafe prépare son enfant à survivre. À moins que le girafon n’apprenne à se lever rapidement et à fuir avec le troupeau en cas de danger, il ne survivra pas. Alors, quelle leçon faut-il en tirer ? Quand la vie vous fait chuter, relevez-vous (voir Pr 24.16). Dans les périodes difficiles, vous apprenez certaines de vos plus grandes leçons grâce à votre détermination et à votre persévérance.

Bob Gass