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    Ronde Versets du coeur 84

     

    Ronde Versets du coeur 84

     

    Ronde Versets du coeur 84

     

    Ronde Versets du coeur 84

     

    Ronde Versets du coeur 84

     

     

     

     

     

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    Je ferai de toi le sujet de ma joie - Psaumes 9 : 2

     

    Je ferai de toi le sujet de ma joie - Psaumes 9 : 2

     

     

     

     

     

     

     

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    Dire nos doutes au Seigneur

     

     

    Dire nos doutes au Seigneur

     

     

    Jean les envoya vers Jésus pour lui dire : Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ? Luc 7. 19
    (Jésus dit à Pierre:) Moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères. Luc 22. 32

    Jean le Baptiseur, “le plus grand des prophètes”, avait entendu la voix de Dieu déclarer au sujet de Jésus: “Celui-ci est mon Fils bien-aimé” (Matthieu 3. 17). Mais un jour, il s'est retrouvé en prison et le doute s'est emparé de lui. Il avait annoncé la venue du Messie et il lui avait été révélé que c'était Jésus. Voici que Jésus ne se comportait pas comme un Messie glorieux, délivrant son peuple de l'envahisseur romain. La foi de Jean est mise à l'épreuve, et plutôt que de garder cela pour lui, il en parle à son Maître.

    N'est-ce pas la bonne attitude pour nous aussi, amis chrétiens? Lorsque nous pensons avoir compris la volonté de Dieu, et qu'il agit autrement, nous nous posons des questions, et les ombres du doute envahissent notre vie. Apprenons alors, comme Jean, à le dire à Jésus.

    Comment Jésus a-t­il répondu à Jean, qui était son ami? D'abord en lui rappelant les miracles qu'il accomplissait; ils étaient annoncés (Ésaïe 35) à propos du Messie: “Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont rendus nets, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l'évangile est annoncé aux pauvres” (Luc 7. 22). Ensuite par une promesse: “Bienheureux quiconque ne sera pas scandalisé à mon sujet” (Luc 7. 23), autrement dit: heureux celui qui garde confiance en moi pendant le temps où je suis rejeté.

     

    Cette promesse est aussi pour chacun, en particulier pour ceux qui souffrent à cause de leur foi en Jésus. Il a, lui, les paroles de grâce qui fortifient et qui éclairent.

     

     

     

    (Source : labonnesemence.com)

     

     

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    Nous pouvons les changer en beaux gestes

     

     

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    Dieu dans la tempête

     

    Dieu dans la tempête

     

     

    Lecture proposée : Job 37.14-24

     

    Tout-Puissant, grand par la force. Job 37.23

    Tôt en matinée, le vent s'est levé et la pluie s'est mise à frapper ma maison comme s'il s'agissait de petites pierres. En jetant un coup d'œil à l'extérieur, j'ai vu le ciel d'un gris jaunâtre et j'ai regardé le vent malmener les arbres. Des éclairs, accompagnés de terribles coups de tonnerre, illuminaient le ciel. L'électricité partait et revenait, et je me suis demandé pendant combien de temps le mauvais temps sévirait.

    Une fois la tempête passée, j'ai ouvert ma Bible pour amorcer ma journée par sa lecture. J'y ai lu un passage du livre de Job qui comparait la puissance de l'Éternel à une tempête musclée. Élihu, l'ami de Job, a dit: «Dieu tonne avec sa voix d'une manière merveilleuse» (37.5), et: «Il prend la lumière dans sa main, il la dirige sur ses adversaires» (36.32). En effet, Dieu est «grand par la force» (37.23).

    Comparés à Dieu, nous, les humains, sommes faibles. Nous sommes incapables de nous venir en aide sur le plan spirituel, de guérir notre cœur ou de corriger l'injustice que nous subissons souvent. Heureusement, le Dieu de la tempête se soucie de gens faibles comme nous , «il se souvient que nous sommes poussière» (Ps 103.14). De plus, «Dieu donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance» (És 40.29). Étant donné que Dieu est fort, il peut nous venir en aide dans nos faiblesses. —J.B.S.

     

     

    Dieu est la source de notre force.

     

     

    (Source : Notre pain quotidien)

     

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    Une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle - Jean 4 : 14

     

    Une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle - Jean 4 : 14

     

     

     

     

     

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    L’Eternel garde les petits

     

     

    L’Eternel garde les petits

     

    "L'Eternel garde les petits." Psaume 116:6 VO.

    Voici un texte-clé, et l'explication de beaucoup de délivrances de Dieu. David, après ses victoires, aurait pu se considérer comme un chef, un homme qui avait conquis son rang par sa valeur et son courage. Mais il était petit à ses yeux, petit devant Dieu. Du commencement à la fin de sa vie, dans la souffrance comme dans la gloire, il n'a jamais oublié son humble origine, ses infirmités personnelles; il a toujours su qu'il était l'objet d'une grâce souveraine et imméritée. Avant que Paul l'ait écrit, il savait que Dieu choisit les choses faibles et folles pour anéantir les choses fortes de ce monde, et comme l'apôtre, il savait que lorsqu'il était faible et petit, il était vraiment fort.

    Quelle est cette faiblesse? Ce n'est point celle de la passivité, ni celle que donne le formalisme; ce n'est point celle que produit le péché ou qui est le fruit de la désobéissance à Dieu. Cette faiblesse, c'est la conviction que tout, absolument tout est un don de la grâce de Dieu. C'est la connaissance véritable de soi-même. En tout homme, la chair est toujours inimitié contre Dieu; les capacités humaines, sans la puissance et le contrôle du Saint-Esprit, sont même des obstacles à l'oeuvre de Dieu.

    Etre petit, c'est reconnaître les droits de Dieu sur tout notre être et toute notre vie; c'est la certitude que pour tout ce que Dieu nous demande, pour chaque devoir, Dieu nous donne force et capacité spirituelles. En un mot, c'est à la croix, c'est en Christ crucifié, que commence cette vie que Dieu peut employer comme Il le veut. Dans les difficultés comme dans les bénédictions du service, cette marche humble avec Dieu garde de la défaite d'un côté, et de la présomption et l'orgueil de l'autre côté. Quels que soient le travail, le service, le témoignage et la responsabilité qui nous sont demandés, là où se trouve cette grâce du Saint-Esprit, il y a joie et assurance, reconnaissance et louange, car "l'Eternel garde les petits".

     

    H.E. Alexander

    (Source : manne du matin / bible-ouverte.ch)

     

     

     

     

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    Vous n’êtes pas seul

     

     

    Vous n’êtes pas seul

     

     

    LUC 22. 31-32
     

     

    Cher lecteur, vous n’êtes pas seul dans votre combat.

    Le diable peut être là, comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera, se jetant sur nous (1 Pierre 5/8), mais Jésus prie pour nous, afin que notre foi ne défaille pas ; et par la force de l’Esprit de Dieu, nous pouvons lui résister avec une foi ferme, une foi affermie par cette prière du Seigneur.

    Le péché ne sera pas en reste, venant frapper à la porte de notre cœur, cherchant de nouveau à nous attirer à lui, nous promettant faussement monts et merveilles. Mais là encore, Jésus prie pour nous, afin que notre foi ne défaille pas, et nous pouvons, par son sang, nous approcher avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde, car Jésus a mené notre combat, il a déjà remporté la victoire ; il veut maintenant la partager avec nous (Hébreux 4/14-16).

    Dans n’importe quelle lutte, Jésus sera présent ! Quand l’épreuve survient, croyons qu’il changera le mal en bien, et que de nos moments difficiles, il fera jaillir sa grâce et sa bénédiction.

    Le chemin de la vie chrétienne est un chemin étroit, où les embuches ne manqueront pas ; mais Jésus y marche aussi, et il nous tient dans sa main.  Faisons-lui confiance en nous souvenant qu’il intercède pour chacun d’entre nous dans les lieux célestes. Nous avons un avocat auprès du Père (1 jean 2/1).

    Marc Cluzel 
     

     

     

     

     

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    Dans l'immensité de Dieu

     

     

     

     

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    La dépression ou l'âme fracturée (4)

     

     

    La dépression ou l’âme fracturée 

     

     

    Le premier article présente les différents aspects de la dépression, et leurs implications dans la vie d’une chrétienne ; nous vous proposons ensuite un deuxième article complémentaire, présentant les solutions pour s’en sortir, physiquement, moralement et spirituellement ; le troisième article vous présente en 17 points essentiels ce que vous pouvez faire concrètement pour aider une personne de votre entourage (votre épouse) souffrant de dépression ; vous trouverez enfin un questionnaire d’auto-évaluation, faisant le tour des principaux symptômes de la dépression, et vous permettant de faire le point sur votre état personnel ou celui d’un de vos proches.

     

    1er article : Chrétienne et dépressive ? par Anne Bersot
    2e article : Quelles solutions pour s’en sortir ? Les solutions des hommes, les solutions de Dieu… Par Anne Bersot
    3e article : Votre épouse fait de la dépression ? Que faire ? Comment l’aider ? Comment gérer cela au quotidien.. 17 points essentiels. Par Anne Bersot
     

    4e article : Test d’auto évaluation : suis-je en dépression ? Par le docteur A. John Rush. M.D (1)

     

     

     

     *   *   *   *   *   *   *   *   *   *   *   *

     

     

     

     

    4e article :

    Questionnaire

     

     

    « Est-ce que je fais de la dépression ? » Par le docteur John Rush M.D.

    Top féminin vous propose ce questionnaire d’évaluation qui a été conçu par le docteur A. John Rush M.D.*. Nous vous invitons à le remplir soigneusement, cela vous sera certainement profitable.
    Il pose 16 questions simples qui vous aideront à identifier pour vous-même ou chez un proche, les symptômes courants de la dépression. Il ne s’agit pas de remplacer l’évaluation médicale que seul votre médecin traitant peut faire, il s’agit de vous donner un outil d’auto-évaluation pour faire le point et prendre les mesures nécessaires si des éléments indiquent que vous pourriez être concernée par la dépression.
     

    Pendant les sept derniers jours, comment vous sentiez-vous ?  

      

    Endormissement
    a) Je ne mets jamais plus de 30 mn pour m’endormir
    b) Je mets au moins 30 mn pour m’endormir, et la moitié du temps, je m’endors plus rapidement.
    c) Je mets au moins 30 mn pour m’endormir, et la moitié du temps, cela met plus longtemps.
    d) Je mets plus d’une heure à m’endormir, et même plus parfois.
     

      

    Sommeil pendant la nuit
    a) Je ne me réveille jamais en pleine nuit.
    b) J’ai un sommeil agité, léger, et je me réveille de temps en temps brièvement.
    c) Je me réveille au mois une fois par nuit, mais je me rendors facilement.
    d) Je me réveille plus d’une fois par nuit et je reste éveillée pendant plus de 20 mn voire plus.
     

      

    Réveil précoce
    a) La plupart du temps, je me réveille moins de 30 mn avant l’heure de me lever.
    b) Plus de la moitié du temps, je me réveille plus de 30 mn avant l’heure à laquelle je dois me lever.
    c) Je me réveille presque tout le temps au moins une heure avant l’heure à laquelle je dois me lever, mais j’arrive parfois à me rendormir.
    d) Je me réveille au moins une heure avant l’heure à laquelle je dois me lever, et je n’arrive pas à me rendormir.
     

      

    Trop de sommeil
    a) Je ne dors pas plus de 7 à 8 heures par nuit, et je ne fais pas de sieste pendant la journée.
    b) Je ne dors pas plus de 10 heures par jour, y compris les siestes.
    c) Je ne dors pas plus de 12 heures par jour, y compris les siestes.
    d) Je dors plus de 12 heures par jour, y compris les siestes.
     

      

    Tristesse
    a) Je ne me sens pas triste.
    b) Je me sens triste moins de la moitié du temps.
    c) Je me sens triste plus de la moitié du temps.
    d) Je me sens triste presque tout le temps.
     

      

    Moins d’appétit
    a) Mon appétit n’a pas changé.
    b) Je mange moins souvent ou en quantités moindre que d’habitude.
    c) Je mange moins que d’habitude et seulement si je me force.
    d) Je mange très peu dans la journée, et seulement en faisant un gros effort, ou si quelqu’un me pousse à le faire.
     

      

    Plus d’appétit
    a) Il n’y a pas de changement dans mon appétit.
    b) Je ressens le besoin de manger plus souvent que d’habitude.
    c) Je mange plus souvent et/ou de plus grosses quantités de nourriture que d’habitude.
    d) Je ressens le besoin de manger plus à la fois pendant les repas, mais aussi entre les repas.
     

      

    Perte de poids (durant les deux dernières semaines)
    a) Mon poids n’a pas changé
    b) Je sens que j’ai perdu un peu de poids
    c) J’ai perdu un kilo ou plus
    d) J’ai perdu 2,5 kilos ou plus
     

      

    Gain de poids (durant les deux dernières semaines)
    a) Mon poids n’a pas changé.
    b) Je sens que j’ai un peu grossi.
    c) J’ai pris un kilo ou plus
    d) J’ai pris 2,5 kilos ou plus.
     

      

    Concentration, prise de décision
    a) Je ne vois pas de changement dans ma capacité de concentration ou de prise de décision.
    b) Il m’arrive parfois me sentir indécise ou d’avoir une baisse d’attention
    c) La plupart du temps, je dois faire un effort pour fixer mon attention ou pour prendre des décisions.
    d) Je n’arrive pas à me concentrer suffisamment pour lire et je n’arrive pas à prendre à moindre décision.
     

     
    Estime de soi
    a) Je considère que j’ai autant de valeur que les autres, et que je mérite autant.
    b) Il m’arrive plus souvent que d’habitude de me faire des reproches.
    c) Je pense souvent que je suis une source de problème pour les autres.
    d) Je pense quasiment tout le temps à mes défauts, les grands comme les petits.

    Pensées de suicide
    a) Je ne pense jamais à la mort ou au suicide.
    b) Il m’arrive penser que la vie est sans intérêt, et qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue.c) Il m’arrive de penser à la mort ou même au suicide plusieurs fois par semaine pendant plusieurs minutes. 


    d) Je pense à la mort ou au suicide plusieurs fois par jour, en détail, ou même il m’arrive de faire des plans précis en vue de m’ôter la vie, ou bien j’ai même déjà essayé de me l’ôter.

    Intérêt général
    a) Il n’y a pas de changement par rapport à d’habitude dans l’intérêt que je porte à mon entourage et à ce qu’ils font.
    b) J’ai remarqué que je m’intéressais moins qu’avant aux personnes de mon entourage et à leurs activités.
    c) Il me semble que je ne m’intéresse plus qu’à une ou deux choses que je faisais avant.
    d) Je ne m’intéresse quasiment plus à rien par rapport à avant.

    Vitalité
    a) J’ai la même vitalité qu’avant.
    b) Je me fatigue plus facilement que d’habitude.
    c) Je dois faire un gros effort pour commencer ou aller au bout de mes activités quotidiennes (par exemple faire les courses, faire le ménage, préparer les repas, ou aller travailler)
    d) Je suis incapable de mener à bien mes tâches quotidiennes parce que je n’en ai pas la force.

    Agitation
    a) Je ne me sens pas du tout agitée.

    b) Il m’arrive parfois de ne pas pouvoir tenir en place, je me tors les mains, ou je m’agite sur ma chaise.
    c) Je ne peux pas m’empêcher de remuer, et je suis assez agitée
    d) Il m’arrive de ne pas pouvoir rester assise et j’ai besoin de faire les cents pas. 


    © 2000, A. John Rush, M.D. « Quick Inventory of Depressive Symptomatology (Self Report) (QIDS-SR). Traduit avec autorisation  par Anne Bersot pour Top Féminin.

    Si vous avez répondu a) à la majorité des questions, vous n’êtes vraisemblablement pas concerné par la dépression.


    Si vous avez répondu une majorité de b), vous passez peut-être par un léger épisode de dépression que votre médecin saura évaluer précisément, il serait bon d’aller consulter pour en avoir le cœur net et dépister la source de ces problèmes passagers.

    Si vous avez une majorité de c) il faut que vous consultiez rapidement un médecin pour faire une évaluation médicale de votre état, et demander si possible un rendez-vous à votre pasteur pour obtenir tout le soutien moral et spirituel dont vous allez avoir besoin pour surmonter ce mauvais passage. N’ayez pas honte de votre état, parlez-en et faites vous aider.
     


    Si vous avez coché d) à certains endroits, il vous faut impérativement et sans délai consulter un médecin, et faire appel sans délai à un soutien spirituel et matériel de votre entourage et de votre église. Ne restez pas dans cet état, les conséquences pourraient être graves, et il ne faut pas rester comme ça.
     

     

     

    (Source : TopChrétien)

     

     1)Dr A. John Rush M.D. : quick inventory of depressive symptomatology (Self report) (QIDS-SR) Pour GlaxoSmithKline  http://www.depression.com/depression_questionnaire.html

     

     

     

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    La dépression ou l'âme fracturée (3)

     

     

    La dépression ou l’âme fracturée 

     

     

    Le premier article présente les différents aspects de la dépression, et leurs implications dans la vie d’une chrétienne ; nous vous proposons ensuite un deuxième article complémentaire, présentant les solutions pour s’en sortir, physiquement, moralement et spirituellement ; le troisième article vous présente en 17 points essentiels ce que vous pouvez faire concrètement pour aider une personne de votre entourage (votre épouse) souffrant de dépression ; vous trouverez enfin un questionnaire d’auto-évaluation, faisant le tour des principaux symptômes de la dépression, et vous permettant de faire le point sur votre état personnel ou celui d’un de vos proches.

     

    1er article : Chrétienne et dépressive ? par Anne Bersot
    2e article : Quelles solutions pour s’en sortir ? Les solutions des hommes, les solutions de Dieu… Par Anne Bersot
    3e article : Votre épouse fait de la dépression ? Que faire ? Comment l’aider ? Comment gérer cela au quotidien.. 17 points essentiels. Par Anne Bersot
     

    4e article : Test d’auto évaluation : suis-je en dépression ? Par le docteur A. John Rush. M.D  

     

     

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    3e article :

    Votre épouse fait de la dépression ?

    Que faire ? Comment l’aider ?

    Comment gérer cela au quotidien ?

    17 points essentiels

    Par Anne Bersot

     

     

     

    La personne que vous aimez a besoin de vous !.. Dans le processus de guérison de la dépression, l’entourage joue un rôle fondamental. Vous êtes un élément clé dans sa situation, et selon la manière dont vous allez agir, la personne va s’en sortir merveilleusement, ou bien va complètement s’enfoncer et être anéantie. N’attendez pas que « ça passe », car ça peut durer longtemps, surtout si vous ne faites rien !  


    1) Il va vous falloir une bonne dose de patience pour supporter cette mauvaise période. Prenez des forces, priez, faites-vous soutenir par des amis proches et discrets qui vont vous soutenir dans la prière et vous encourager sans vous juger. Un dépressif est très pénible à vivre, plus rien ne tourne rond à la maison, les repas ne se font pas, le linge n’est pas à jour, les devoirs des enfants ne sont plus encadrés, il y a une drôle d’ambiance dans la maison, c’est la panique. Mais courage ! Si l’on prend bien les choses en main, ça ne dure qu’un temps. Si la personne prend des anti dépresseurs, elle va commencer à aller mieux d’ici trois à quatre semaines. Emmenez-la chez le médecin pour qu’il fasse une évaluation précise de son état et encouragez-la à se soigner.


    2) Priez pour elle sans relâche. Une personne dépressive « baisse la garde » spirituellement. Elle a des difficultés à lire sa Bible car elle ne peut plus se concentrer, elle a des difficultés à prier, quand elle va aux réunions, elle n’écoute pas grand chose de la prédication car son esprit vagabonde et rumine, alors prenez-la « en remorque » et ne la lâchez pas. Lisez la Bible chaque jour avec elle, priez avec elle, chantez avec elle, encouragez-la ! C’est vous sa bouée de sauvetage, alors ne la laissez pas couler ! Montrez-lui que vous prenez au sérieux son état, priez avec elle, pour elle, qu’elle se sente comprise et épaulée.

    3) Ne vous agacez pas après elle, elle sent bien qu’elle est irritable et de mauvaise compagnie, mais elle se sent déjà tellement coupable, ne lui en rajoutez pas ! 


    4) Si elle a des enfants, expliquez leur que maman est malade, qu’elle ne leur en veut pas, que ce n’est pas leur faute, qu’elle va guérir, mais qu’elle va mal pour le moment. Expliquez leur que maman s’agace beaucoup parce qu’elle est très fatiguée et qu’il faut qu’ils soient bien sages, qu’ils aident et qu’ils ne la harcèlent pas trop. C’est très angoissant pour des enfants de voir maman réagir bizarrement, et pleurer à tout bout de champ. C’est toute la famille qui « déguste » quand la maman est dépressive, alors essayons de limiter les dégâts. Si ce sont des ados, voilà une bonne occasion de les responsabiliser et de leur confier certaines choses faciles (entretien du linge, petites courses, rangement, vaisselle...). Maman n'est pas la "bonne à tout faire", et surtout pas en ce moment!


    5) Il va falloir que vous mettiez la « main à la pâte » plus que d’habitude. Autant que vous pouvez, aidez-la (ou demandez à une amie de l’aider, déléguez quelques responsabilités aux plus grands des enfants) pour faire les courses, les repas, les tâches qu’elle accomplit seule habituellement. Ne lui dites pas « mais enfin secoue-toi, ressaisis-toi », elle aimerait bien le faire, et vous ne pouvez pas imaginer intérieurement les efforts qu’elle déploie déjà pour faire face au quotidien ! La moindre préparation d’un repas est devenu pour elle l’ascension de l’Everest. Alors aidez-la plutôt, et ne pensez pas qu’elle fait cela par paresse ou laisser-aller. Elle souffre réellement et elle « traîne un trente-cinq tonnes » à chacun de ses gestes ! 


    6) Si elle vous répète sans cesse « je suis fatiguée », ne lui répondez pas «Eh bien repose-toi » ! elle aimerait bien, mais son sommeil n’est pas réparateur, si elle fait la sieste, elle dort encore plus mal le soir suivant, et se sent vaseuse tout le reste de la journée.
     


    7) Evitez à tout prix les disputes ou les chicanes de couple. Ce n’est vraiment pas le moment. Elle se sent déjà complètement nulle, mauvaise mère, mauvaise épouse, mauvaise chrétienne, elle est persuadée qu’elle a raté sa vie et que personne ne l’aime, alors ne lui en remettez pas une couche s’il vous plaît !
     


    8) Une personne dépressive a toutes ses souffrances passées qui lui rejaillissent à la figure, avec encore plus d’intensité. Elle va vous ressortir toutes les blessures passées, les échecs, les rancœurs, avec en plus un miroir déformant qui les rend complètement insupportables.

    Ne vous choquez pas, changez plutôt de sujet pour aborder des sujets agréables et positifs. Il est très mauvais et dévastateur pour elle d’entretenir ces propos négatifs, alors faites tout pour orienter la conversation sur de bonnes choses, les bénédictions que votre famille a vécues, regardez avec elle les photos des bons moments du passé, ou les vidéos qui lui rappellent de bons souvenirs. 


    9) Sortez-la au grand air. Elle n’a d’énergie pour rien, n’a rien envie de faire, mais il FAUT qu’elle sorte de son fauteuil. Emmenez-la promener dehors (ou déléguez une amie de confiance) chaque jour. L’idéal est de marcher dehors une heure par jour au grand air. L’exercice physique et la lumière du soleil sont des éléments absolument indispensables dans le processus de guérison. CE N’EST PAS UNE OPTION ! Non seulement ça lui changera les idées, mais il est prouvé que l’exercice physique et la lumière sont très efficaces pour le bon fonctionnement du cerveau et sa guérison, certains chercheurs avancent même que dans certains cas, cela est aussi efficace que la prise d’anti dépresseurs.
     


    10) Veillez à ce qu’elle ne reste pas affalée devant la télé tout l’après midi, c’est très mauvais pour elle, c’est la solution de facilité car elle n’a envie de rien, mais c’est nocif car son esprit n’est pas en état de filtrer ce qu’elle regarde, et les heures de télé vont complètement l’abrutir. Regarder la télé, c'est l'inactivité par excellence, elle ne pourra pas sortir de sa dépression en faisant cela ! C’est très nocif. Mieux vaut écouter de la bonne musique, lire, ou se promener tranquillement dehors, tricoter, jardiner, dessiner, jouer du piano etc.
     


    11) Si vous êtes au travail toute la journée, appelez-la régulièrement, dites-lui que vous pensez à elle, que vous l’aimez, car elle se sent inutile et abandonnée.
     


    12) Si elle n’a pas envie d’aller à une visite chez des amis, chez les beaux parents ou même une réunion à l’église, observez si c’est juste par « envie de ne rien faire » (auquel cas encouragez-la à venir, ça va lui faire du bien et lui changer les idées), ou par crainte panique de se retrouver au milieu de gens. Si vous sentez une grande appréhension à y aller, ne la forcez pas, et ne lui faites aucun reproche. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point la simple idée de voir du monde est terrifiante quand on se sent mal comme ça ! Il va y avoir du bruit, du mouvement, les gens vont la voir triste, fatiguée, mal coiffée, la larme à l’œil, cela la fait paniquer et lui fait tellement honte !
     


    13) Gardez un œil sur ce qu’elle mange. Plus que jamais, elle a besoin d’avoir une bonne nourriture, saine et équilibrée pour reprendre des forces. Veillez à ce qu’elle ne mange pas trop non plus ou qu’elle ne se laisse dépérir. La dépression est le moment de tous les excès, elle va pouvoir vider le frigo en une après midi ou au contraire ne rien manger car elle n’a jamais faim. Planquez les paquets de chips et les bonbons ! 
     


    14)  Encouragez-la aussi à s’habiller à se coiffer et à prendre soin d’elle. Une dépressive peut rester toute la journée en chemise de nuit, sans faire sa toilette, et cela renforce encore son manque d’estime d’elle même. Prenez-la par la main, emmenez-la chez le coiffeur, ou au magasin s’acheter un joli vêtement.
     


    15) Aidez-la à se fixer de petits objectifs et complimentez-la plus que nécessaire quand elle l‘a atteint. Par exemple, l’objectif de l’après midi est de repasser la moitié d’une corbeille à linge. (Si elle voit les 5 caisses archi-pleines en retard qui s’empilent, elle va se sentir complètement noyée !). Elle y est arrivée !!!! Super !!!! Demain matin, on va repasser l’autre moitié de la corbeille !..Autant que possible faites les tâches ménagères avec elle, et non complètement à sa place. Elle a besoin d’être un minimum active et de voir qu’elle peut encore faire des choses utiles, mais elle a besoin d’une locomotive.
     


    16) Essayez de faire en sorte que la maison reste en ordre et propre. (demandez à quelqu’un de vous aider si nécessaire). Il n’y a rien de plus démoralisant pour une dépressive que de voir sa maison en l’air. Elle se culpabilise, elle se sent complètement écrasée par tout le travail en retard, si quelqu’un débarque à la maison, elle va avoir une terrible honte. Elle va se sentir encore plus humiliée et « bonne à rien ». Aidez-la ! Mettez même un bouquet de fleurs sur la table de la salle à manger, ça sera joli et elle se sentira fière de sa maison…
     


    17) Prenez soin de vous aussi, allez prendre l’air, changez-vous les idées, parce qu’un conjoint dépressif est usant pour le moral et les forces physiques. Si vous sentez que la coupe est pleine, arrangez-vous pour que quelqu’un vienne prendre le relais quelques jours (sa mère, une amie…), Prenez un peu de large quelques jours, il faut aussi vous reposer et vous refaire des forces ! Vous les avez bien méritées.

      

    Bon courage ! Le Seigneur est notre fidèle ami, notre soutien, notre abri sûr dans la détresse il ne vous laissera pas vous débattre seul dans cette tourmente…que le Seigneur vous fortifie et vous bénisse abondamment dans cette difficile traversée d’épreuve ! Et n’oubliez jamais que notre Sauveur est justement venu pour guérir les cœurs brisés, pour soutenir ceux dont l’âme est dans l’abattement, Il est notre secours et détient la solution ultime pour tous nos maux. Mettons notre espérance en Lui, Il ne nous décevra jamais… 

     

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    La dépression ou l’âme fracturée 

     

     

    Le premier article présente les différents aspects de la dépression, et leurs implications dans la vie d’une chrétienne ; nous vous proposons ensuite un deuxième article complémentaire, présentant les solutions pour s’en sortir, physiquement, moralement et spirituellement ; le troisième article vous présente en 17 points essentiels ce que vous pouvez faire concrètement pour aider une personne de votre entourage (votre épouse) souffrant de dépression ; vous trouverez enfin un questionnaire d’auto-évaluation, faisant le tour des principaux symptômes de la dépression, et vous permettant de faire le point sur votre état personnel ou celui d’un de vos proches.

     

    1er article : Chrétienne et dépressive ? par Anne Bersot
    2e article : Quelles solutions pour s’en sortir ? Les solutions des hommes, les solutions de Dieu… Par Anne Bersot
    3e article : Votre épouse fait de la dépression ? Que faire ? Comment l’aider ? Comment gérer cela au quotidien.. 17 points essentiels. Par Anne Bersot
     

    4e article : Test d’auto évaluation : suis-je en dépression ? Par le docteur A. John Rush. M.D  

     

     

      *   *   *   *   *   *   *   *   *   *   *   *

     

     

       

    2e article :

    Quelles solutions pour s’en sortir ?

    Les solutions des hommes, les solutions de Dieu….

    prendre les choses en mains


    Par Anne Bersot

     

     

    La dépression est vraiment une maladie qui « vous poursuit » et qui met du temps à guérir. Si l’on ne fait rien pour se sortir de là, et que l’on « attend que ça passe », la dépression ne nous quittera pas, et va s’installer. Sur une période de 5 ans, les médecins estiment qu’une personne sur cinq fait une ou plusieurs rechutes. Sur une période de 15 ans, 85 % des gens qui sont passés par une dépression en refont au moins une autre (**).

    Pour se considérer comme parfaitement guéri, il faut un niveau de bien être satisfaisant pendant une durée de cinq ans. La dépression prend du temps pour guérir, et nécessite une véritable décision personnelle de se prendre en main et de changer les choses. Mais comment s’en sortir ? Confier son sort au médecin ? Au Seigneur ? Aux deux ? S'en sortir toute seule?..  

    La réponse des médecins Lorsque notre médecin de famille diagnostique une dépression, la réponse quasi systématique qu’il nous offre est la prise d’antidépresseurs. Ce sont des substances chimiques qui visent à compenser le déséquilibre chimique du cerveau de la personne malade. Il y a un très mauvais a priori au sujet des antidépresseurs dans les milieux chrétiens. On s’en méfie parfois, à tort ou à raison. Ils ont été prescrits à tours de bras depuis les vingt dernières années, parfois même dans des cas qui ne le justifiaient pas forcément.  

    L’apparition du Prozac à la fin des années 80, avait déclenché une vague d’enthousiasme, on pensait avoir trouvé la « pilule du bonheur », certains en prenaient même de façon préventive, pour « lisser leurs émotions ».   

    Même si effectivement, il y a eu des abus manifestes, il n’en reste pas moins que lorsqu’une personne montre les symptômes d’une dépression majeure, que sa vie et celle de son entourage sont devenues invivables, que cette personne est complètement prostrée ou qu’elle est agitée de pensées de suicide qui mettent réellement sa vie en danger.  

    Cette dépression peut déboucher sur de graves problèmes (travail, vie de famille, santé…), il ne faut donc pas hésiter à suivre la prescription médicale d’antidépresseurs.   

    De même que si l’on souffre d’une pneumonie, tout en faisant confiance au Seigneur, il est hautement raisonnable de prendre des antibiotiques, dans le cas d’une dépression sévère, il faut se soigner sans délai et les antidépresseurs s’imposent. Les anti-dépresseurs n’agissent pas tout de suite, les médecins considèrent qu’il faut entre 4 et 8 semaines pour en voir les premiers effets. 

    Il faut aussi les prendre sur une durée assez longue (au moins six mois) pour que le traitement ait toute son efficacité. Il faut être patient et ne pas se décourager. Le mieux-être apporté par ces médicaments va permettre à la personne de reprendre le dessus et à son entourage de « souffler ». Quand on mesure la détresse personnelle et familiale qu’engendre une dépression, ce répit est appréciable.

     Se soigner ou pas, prendre des médicaments, ou pas, cela reste un choix personnel, comme toujours. Ne pas prendre de médicaments en faisant confiance à Dieu pour guérir est un choix individuel et intime, comme pour toute autre maladie, mais on entre à ce moment-là dans le domaine de la guérison divine, et du pas de foi qui va avec, la personne choisissant de ne pas se soigner avec des moyens humains par conviction et cela est respectable.  

    Il ne faut cependant pas minimiser le problème : une dépression est une maladie sérieuse, on ne peut pas se contenter « d’attendre que ça passe ». Selon le docteur Pierre Zwiebel (3), psychiatre à l’Hôtel Dieu de Roberval, si la personne dépressive ne se soigne pas énergiquement, il est fréquent qu’elle fasse plus tard des rechutes, souvent plus graves que la première.

     

    L’alternative du Millepertuis ?

      Lorsqu’il s’agit de dépressions plus légères, le recours aux anti-dépresseurs n’est pas forcément l’unique solution que nous propose le corps médical.
    Dans des pays comme l’Allemagne ou le Canada, les médecins essayent de plus en plus de soigner leurs patients atteints de dépressions légères à moyennes à l’aide d’une plante tout à fait intéressante : le millepertuis. Selon une étude allemande parue en 2000 dans le British Medical Journal  (4), il semblerait que les effets du millepertuis sur les dépressions légères soient comparables à un antidépresseur communément utilisé (l’imipramine). Elle peut constituer une alternative intéressante aux traitements chimiques, car elle a comme avantage de ne pas en avoir les effets secondaires. (Pour en savoir plus, lire « Le millepertuis, un antidépresseur au banc d’essai » (5)). Pour les personnes qui sont très mal à l’aise avec l’idée de prendre des anti-dépresseurs chimiques, et que leur état dépressif n’est pas sévère, cela peut-être une bonne solution. Là aussi, il faut au moins trois semaines pour que l’on constate les premiers effets. L’automédication n’est pas recommandée car il peut y avoir des contre-indications, il faut demander à votre pharmacien ou à votre médecin ce qu’il en pense selon votre cas, et les doses qui correspondent à votre état. 
     

    Les médicaments sont des « béquilles », mais ne suffiront pas pour sortir une personne complètement de son trouble, pour guérir et éviter les rechutes, il faut prendre personnellement sa vie en main. La personne dépressive a été usée par différents facteurs dans sa vie, elle a donc besoin d’une profonde restauration avant de continuer sa route. Cette restauration doit se faire dans toutes les sphères de sa vie : spirituelle, physique et morale. L'approche du problème doit être globale.

    Voici donc quelques conseils pour aider à sortir de la dépression et pour en prévenir d’éventuelles rechutes : 

     

    Une restauration spirituelle :
    Soignez plus que jamais votre communion avec Dieu 

     

    Dans des temps de dépression, la personne est très vulnérable. La fatigue, l’envie de ne rien faire, la lassitude, peuvent conduire à négliger sa communion avec Dieu. Ce n’est vraiment pas le moment !!!! Jérémie passait visiblement par un profond moment de dépression quand il a dit : (Lamentation de Jérémie 3 :17 à 20) : « Tu m’as enlevé la paix, je ne connais plus le bonheur, et j’ai dit : ma force est perdue, je n’ai plus d’espérance en l’Eternel ! Quand je pense à ma détresse et à ma misère, à l’absinthe et au poison, quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au dedans de moi…)  Mais il se ressaisit juste après et prend une décision salutaire : (versets 21 à 24). « Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance : les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme, elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! L’Eternel est mon partage, dit mon âme, c’est pourquoi je veux espérer en lui».  

    Pour contrer les idées noires et le cercle vicieux de la dépression, rien de tel que de repasser sans relâche les bénédictions de l’Eternel sur notre cœur. Prenez un papier et un crayon et faites la liste de toutes les belles choses que Dieu a faites dans votre vie, les bénédictions que vous avez reçues, faites vous aider par un proche si votre entendement est vraiment brouillé.

    Comme ça, dès que vous commencez à déraper en pensant que Dieu ne s’occupe plus de vous, que vous n’avez pas de valeur à ses yeux, qu’il n’y a pas d’issue à votre situation, relisez ce que vous avez écrit et dites de votre bouche des actions de grâces, repassez toutes ces bonnes choses dans votre cœur et interdisez-vous de penser aux mauvaises, interdisez-vous de ressasser les échecs ou les blessures, cela a un effet destructeur sur le moral et nourrit la dépression.

    Ce ne sont que des mensonges pour vous faire couler. Nous avons un réel contrôle sur nos pensées et c’est de notre responsabilité individuelle de le faire. Plus que jamais, ce verset prend toute sa signification et son efficacité : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » Proverbe 4 :23  

    Faites vous encourager par un proche, une amie, votre conjoint, une sœur, qui priera avec vous, passera du temps avec vous pour lire la parole de Dieu chaque jour. Confiez votre état à des gens de confiance discrets qui prieront fidèlement pour vous sans vous faire la morale sur votre tristesse. 

    Lisez des passages encourageants, des passages d'exhortation: Matthieu 11:28-30; 1Pierre 5:7; Esaïe 61:1-3; Ephésiens 3:14-21 etc. Ou de beaux psaumes d’actions de grâce et de louange (psaumes 16 ;18 ; 19 ; 23 ; 27 ; 28 ; 30 ; 32 ; 33 ;34 ; 40 ; 42 ; 46 ; 63 ; 66  etc.).

     Chantez vos cantiques préférés : la Parole de Dieu nous dit de nous entretenir par des cantiques et des hymnes (Eph 5 :19), c’est bon, cela permet de repasser dans notre cœur les bénédictions de Dieu, cela garde notre esprit dans de saines dispositions et empêche les idées noires de venir nous assaillir. Je vous suggère de beaux chants comme «les bontés du Seigneur n’ont pas de fin», «Venez à moi vous tous qui êtes fatigués», «Fini le temps de reculer»   ou « Compte les bienfaits de Dieu », « Je réveillerai l’aurore », et beaucoup d’autres, ceux que vous aimez et qui vous font du bien.  

    Voilà pour l’aspect spirituel, mais nous sommes faits esprit, corps et âme, alors voyons maintenant du côté physique ce que l’on peut faire : 

     

    Une restauration physique :
    Prenez soin de vous à tous points de vue 

     

      
    Faites-vous aider :


     Les tâches quotidiennes peuvent devenir des montagnes infranchissables lorsque l’on passe par la dépression. Demandez à une sœur fidèle et de confiance de se tenir disponible pour venir vous donner un coup de main lorsque vous flanchez, pour préparer le repas, s’occuper des enfants, des devoirs, ou pour faire les courses avec vous.

     Ne pas retrouver l’auto sur le stationnement du magasin peut devenir un défi très angoissant pour quelqu’un de dépressif.   La personne peut paniquer et perdre ses moyens. Il faut se faire aider, sans honte, par une personne compréhensive. Une broutille peut engendrer une grande détresse et prendre d’énormes proportions ! 

    Faites de l’exercice physique !  L’exercice physique est excellent pour contrer un état dépressif, car il provoque dans le cerveau une sécrétion de substances naturelles cousines de la morphine (les endorphines), qui chassent le stress et les tensions, ainsi qu’une hormone neurotransmettrice, la sérotonine, qui joue un rôle prépondérant dans la sensation de bien-être et la lutte contre la dépression.

      Si vous le pouvez, faites de la course à pied, c’est le plus efficace (les résultats se voient au bout de quatre mois), mais vous pouvez aussi faire de la marche à pied (c’est aussi très efficace et hautement recommandé par les médecins). L’idéal est de marcher une heure par jour en pleine lumière, si possible le matin. On peut commencer petit à petit, un quart d’heure, une demi-heure, jusqu’à une heure.

     La marche détend, aère l’esprit, fait faire un exercice physique bénéfique pour le corps tout entier. Kino-Québec (ministère de l'éducation du loisir et du sport du Québec) recommande 1 heure par jour d’activité physique en extérieur, comme la marche, ainsi que 20mn trois fois par semaine d’une activité d’intensité moyenne à élevée (vélo, gymnastique, monter des escaliers etc.) Alors marchez !...   Recherchez le soleil ! 

     Selon le Docteur Zwiebel (3), spécialiste des effets de la lumière sur la santé mentale, pour garder bon moral et chasser la dépression, le corps humain a besoin d’une exposition quotidienne à une lumière de 5000 lux par jour. (l’intensité lumineuse moyenne dans une maison ou un bureau est entre 300 et 500 lux, c’est nettement insuffisant !).

        Alors sortez dehors, à la lumière du jour. Astreignez-vous à aller tous les jours au soleil. Même lors d’une journée nuageuse d’automne, ou si il pleut, vous aurez plus de lumière dehors qu’en restant confinée à l’intérieur, et une heure dehors vous apportera la lumière nécessaire pour votre bonne santé.

     

    Soignez votre sommeil !

    Essayez de vous coucher tous les jours à la même heure, évitez les excitants comme le café, le thé ou les boissons gazeuses contenant de la caféine. Ne faites pas d’activité stressante avant d’aller vous coucher (pas de films de guerre ou de larmes, pas de lecture suspense, pas de musique agressive, pas de dispute avec votre ado ou votre voisin du dessus…). Couchez vous toujours à la même heure. Ne faites pas de votre lit une annexe de votre bureau, le lit sert à dormir. Détendez-vous avant d’aller au lit et ne « ruminez » pas. Pensez à des choses agréables. Si vous vous levez la nuit, évitez d’allumer des lumières trop fortes, et ne buvez pas d’eau fraîche, ce sont des « signaux » de réveil pour le corps.

      

     

    Mangez correctement.
     

    Faites tout votre possible pour manger équilibré, en privilégiant les aliments qui ont un effet bénéfique sur l’humeur et la dépression : Voici ce que conseille la nutritionniste Jacinthe Côté (6) :  privilégiez dans votre alimentation les noix, les amandes, les légumes à feuilles vertes (épinards, salades..) des aliments riches en acide folique, le chocolat, le germe de blé, levure de bière, les poissons gras (sardine, maquereaux, saumon…) riches en oméga3, les légumineuses (pois chiches, haricots, lentilles) et les céréales complètes (pain complet, riz complet).  

    Si vous êtes dépressive, ce n’est pas le moment de faire un régime et de vous priver de féculents, car ils ont un effet très bénéfique sur l’humeur. Il ne s’agit pas non plus de manger plus que nécessaire, juste ce qu’il faut. En mangeant le soir des féculents, céréales complètes (riz, pâtes, couscous…), et légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches…), vous dormirez mieux. 

     

    Une restauration morale :

      
    Riez, chantez, et parler des choses agréables !

    Ces trois activités détendent, stimulent le cerveau, chassent le stress, vous avez tout à y gagner ! En revanche évitez comme la peste les gens négatifs, les conversations contrariantes, les plaintes, les disputes, les visites stressantes, les situations tristes, les émissions de télé stressantes ou les films tristes. Lorsqu’on est dépressif, tout contexte émotionnel peut nous tirer vers le bas de façon disproportionnée. Alors protégez-vous ! 

    Faites-vous belle !

    Rien de tel pour remonter le moral et garder son estime de soi que de se pomponner un peu. Traîner en pyjama toute la journée n’est pas vraiment stimulant, alors ne vous laissez pas gagner par la négligence, faites ce petit effort chaque jour, vous y gagnerez gros, et ce sera plus agréable pour votre entourage. Portez des vêtements aux couleurs gaies, coiffez-vous, parfumez-vous !  

     

    Eliminez au maximum tout ce qui peut vous stresser.

    Revoyez vos priorités, prenez des dispositions pour que vos journées se déroulent le plus calmement possible (mettez les enfants à la cantine, éliminez certaines activités qui surchargent la journée et obligent à courir, faites vos menus à l’avance pour ne pas être en soucis au moment de préparer le repas, prévoyez les tenues des enfants la veille au soir, n’hésitez pas à dire non aux choses qui vous surchargent comme loger du monde à la maison, recevoir, diverses sollicitations…)

    Ne prenez pas le risque d’aller à une visite chez les beaux parents, des amis ou même à une réunion si vous vous sentez trop vulnérable. Protégez-vous!
    Si vous vous sentez trop vulnérable émotionnellement, que vous avez la larme à l’œil facilement et les nerfs à fleur de peau, il est peut-être préférable que vous restiez chez vous pour une fois. 
     


    Vous allez peut-être trouver bizarre
    que je vous suggère cela, car tout le monde s’accorde à dire qu’aller à une réunion fortifie la foi et fait du bien, et que d’aller rendre visite à de la famille et des amis change les idées, mais lorsqu’on est dépressif, il est déjà difficile de supporter l’agitation, le monde et le bruit, mais en plus,  on peut être amené à rencontrer des gens qui ne sont pas toujours sages dans leurs réflexions et leurs questions. Une réflexion de travers envers quelqu’un de dépressif, et c’est comme une attaque au bazooka : on peut mettre plusieurs jours à s’en remettre. Il faut vraiment se protéger.


     
    Essayez d’anticiper vos activités pour que vous ne soyez pas « noyée » devant les choix du quotidien. Faites vous un emploi du temps sur lequel vous allez pouvoir vous reposer sans avoir le stress de sans arrêt vous demander ce que vous avez à faire. Notez à quelle heure vous vous levez. Puis à quelle heure vous mangez, faites votre toilette, à quelle heure vous commencez à préparer le repas etc.   

    Ce sera comme des rails sur lesquels vous allez pouvoir vous laisser conduire. Faites aussi à l’avance vos menus pour ne pas avoir le stress de savoir ce que vous allez faire à manger. Si vous ne faites pas ça, vous allez être tentée de tout laisser aller à vau-l’eau et vous allez vous en vouloir, et rien ne va tourner. Si vous êtes vraiment trop "dans les choux" faites vous aider pour écrire ces listes. 

    Quand vous êtes assaillie de pensées négatives, refusez de les écouter, ce sont des mensonges. Arrêtez de tourner la moulinette !!!! Toutes vos anciennes blessures, vos échecs, vont ressortir à la surface et vont devenir une montagne écrasante. Rappelez-vous que dans ces moments-là, vous n’êtes pas du tout objective et que tout n’est pas noir foncé comme vous le croyez !   

    Ne vous lancez pas dans de grandes discussions d’analyse sur les raisons de votre célibat, de votre vie de couple, de vos échecs, des trahisons dont vous avez été victime…ce n’est pas du tout le moment et vous n’avez pas les idées assez claires pour cela !

    Quand vous commencerez à vous sentir mieux, il serait bon de faire un bilan pour savoir exactement ce qui vous a amenée à ce point d’épuisement. Il est bon de l’analyser comme il faut pour ne pas reproduire le même schéma et retomber.  

    Chez certaines personnes ce sera le rythme de vie de fou qu’il faudra modifier en faisant des choix ; pour d’autres, ce sera une haine enfouie qui ronge profondément et qu’il faudra résoudre en expérimentant un profond pardon ; pour d’autres encore, c’est la façon de prendre les événements de la vie qui les a amenés à ce point, avec une inquiétude systématique pour tout et le pessimisme permanent face à l’avenir.  

    il faudra « lâcher prise » en apprenant à faire confiance au Seigneur vraiment. Certaines églises offrent des services de relation d’aide qui permettent de faire cette démarche. Par exemple le Pasteur Denis Morissette(7), propose tout un cheminement au travers d’un guide de réflexion personnelle « Sain et Sauf, le sentier de la restauration ! ».  

    Sortir de la dépression est un processus qui demande du temps, de la détermination et qui ne se fera que si la personne décide de se prendre en main, et que son entourage la soutient dans sa démarche. Lorsque l’âme est fracturée, plus que jamais, nous avons besoin du secours de l’Eternel.

     Jésus est celui qui est venu guérir les cœurs brisés, proclamer aux captifs la liberté, aux prisonniers la délivrance, consoler les affligés, et donner un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu (Esaie 61 : 1-3). Alors entendons, comme Elie, le Seigneur nous dire « Lève-toi et mange, car le chemin est trop long pour toi » 1Rois 19 : 7 

     

     

    (3) Docteur Pierre Zwiebel, psychiatre à l’hôtel Dieu de Roberval (Québec), chercheur en santé mentale.
    Conférence donnée à Montréal le 31 mars 2004, sur la Dépression et ses Traitements


    (4) Etude parue dans le British Medical Journal, du 2 septembre 2000 (321(7260):536-9)

    (5) Le millepertuis : un anti dépresseur au banc d’essai, de David Bême http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0126/ps_3482_millepertuis.htm

    (6) Jacinthe Côté, Nutritionniste, membre de l’Ordre Professionnel des diététistes du Québec. Synthèse de ses Chroniques Nutrition, parues dans le Journal La Presse de Montréal.
      
    (7) Denis Morissette M.ED, association Sauf Conduit : www.saufconduit.com; informations : info@saufconduit.com. Le pasteur Denis Morissette exerce son ministère à l'église Nouvelle Vie de Longueuil, au Québec. 

     

    ** Toutes les statistiques citées dans cet articles sont issues de la conférence du docteur Pierre Zwiebel, psychiatre à l’Hôtel Dieu de Roberval (Québec), des documents du Docteur Brian Bexton, psychiatre à l’Hôpital du Sacré Cœur de Montréal, pavillon Albert-Prévost, publiés par l’association Revivre, et du Réseau Canadien de la santé

     

     

     

     

     

     

     

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