• Quand vous ne pouvez dire que : "Pourquoi, pourquoi ?"

     

    Quand vous ne pouvez dire que : “Pourquoi, pourquoi ?”


    “Il fait lever Son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. ” Matthieu 5. 45 

    Où avez-vous lu qu’en devenant chrétien votre vie s’améliorerait et que Jésus vous épargnerait les difficultés de la vie, les maladies, les accidents... etc ? Certainement pas dans la Bible ! Les promesses de Dieu sont :

    1- de ne jamais nous abandonner ni nous rejeter (Deutéronome 4. 31).

    2- d’être à nos côtés quand nous traversons des épreuves (Esaïe 43. 2).

    3- d’être avec nous chaque jour jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28. 20).

    4- de nous encourager et de restaurer nos forces quand nous nous sentons accablés (Esaïe 40. 31 ; Habacuc 3. 19 ; Psaume 138. 7).
     

    Mais Il n’a jamais promis de nous éviter les épreuves, quelles qu’elles soient. Ni de traiter différemment les non-croyants de Ses enfants. Il peut même accorder Sa faveur à des gens qui ne Le reconnaissent pas et qui Le méprisent (Matthieu 5. 45). Ne soyez donc pas étonnés si vous voyez “les méchants prospérer” autour de vous. Le jour du jugement divin n’est pas pour aujourd’hui. Aujourd’hui est le jour de la grâce et Dieu ne veut pas qu’aucun méchant ne périsse, mais plutôt qu’il se repente. Alors pourquoi les épreuves ? Pour forger notre caractère, pour nous rendre semblables à Son fils. Quelqu’un a dit que nous n’apprenons rien quand nous faisons la fête et que nous nous réjouissons de nos réussites ! Il nous faut traverser des épreuves pour progresser en maturité spirituelle. Tout d’abord parce que nous nous rendons ainsi compte combien nous avons besoin du soutien de Dieu et ensuite parce que les luttes répétées nous enseignent la persévérance. 

    Combien de fois, dans les six derniers mois, vous êtes-vous écrié devant Dieu : “Pourquoi... Pourquoi... ?” Citer “Toutes choses concourent...” (Romains 8. 28) est facile. Le croyezvous vraiment ? Si vous venez de perdre un être cher, si votre couple se déchire, si une maladie incurable se déclare en vous, pouvez-vous dire : “Dieu est bon...” (Nahum 1. 7) toujours ? En fin de compte, tout est affaire de choix : soit de pleurer et de vous révolter, soit de vous réjouir à travers les épreuves en disant que Dieu est votre seule source de joie. Méditez ces paroles du prophète Habacuc : “Les figuiers ne portent plus de fruits, les vignes ne donnent pas de raisins, les oliviers ne produisent rien, les champs ne fournissent aucune récolte... Mais moi, je trouve ma joie dans le Seigneur, je suis heureux à cause du Dieu qui me sauve” (Habacuc 3. 17-18). 

     

    Bob Gass 

     

     

     

     

     

     

     

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