• Yaebets (1 à 4)

     

    Yaebets (1 à 4)

     

     

    Yaebets (1) 

     

     

    « Yaebets invoqua le Dieu d'Israël » 1Ch 4.10 

     

    Dans le premier livre des Chroniques, la Bible nous parle d’un homme nommé Yaebets. Les neuf premiers chapitres ne sont qu’une longue généalogie qui énumère plus de six cents patronymes. Et juste au milieu de tous ces noms, Dieu accorde une attention particulière à un homme qui s’appelle Yaebets. Seuls deux versets dans toute la Bible évoquent cet homme, pourtant il est mis à l’honneur parmi six cents autres personnes mentionnées. Pourquoi Dieu l’a-t-il ainsi promu ? Qu’a fait Yaebets pour que son nom ait traversé plus de quarante siècles ? Qu’est-ce qui l’a fait sortir du lot ? C’est ce que nous verrons pour les quelques jours à venir. « Yaebets était plus considéré que ses frères » (v.9). Qu’avait-il donc de différent ? Il a osé prier Dieu avec foi pour de grandes choses : « Yaebets invoqua le Dieu d’Israël, en disant : Si tu me combles de bénédictions et que tu étendes mes limites, si ta main est avec moi, et si tu fais que, loin du malheur, j’échappe à la douleur ! Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé ». Dieu veut que vous lui demandiez de grandes choses ! Il a dit à Jérémie : « Appelle-moi, et je te répondrai, je t’apprendrai de grands secrets que tu ne connais pas » (Jér 33.3, BFC). Paul nous dit que Dieu « peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Ep 3.20). Pour Dieu, rien n’est trop grand, alors commencez à lui demander ce que vous désirez, et croyez qu’il vous le donnera ! 

     

     

     

    Yaebets (2) 

     

     

    « Si tu me combles de bénédictions » 1Ch 4.10

     

    Yaebets prie Dieu de le bénir de trois manières précises.

    1) « Que tu étendes mes limites ». Il rêve d’agrandir son domaine, et il demande à Dieu de bénir ce rêve. En cessant de rêver, vous êtes désorienté(e). En ne vous fixant plus d’objectifs, vous arrêtez de grandir. Il vous faut quelque chose qui vous pousse vers l’avant. Aussi longtemps que votre horizon s’élargira, vous serez en bonne santé morale et spirituelle.

    2) « Si ta main est avec moi ». La main de Dieu symbolise sa puissance. Yaebets réalise qu’avec davantage de terres, il aura plus de responsabilités. Les sollicitations seront plus nombreuses et la pression plus grande, et il aura vraiment besoin de l’aide de Dieu dans sa vie. Alors il lui en fait la demande. Si vous sollicitez la présence de Dieu dans votre vie, soyez certain(e) qu’il vous l’accordera.

    3) « Si tu fais que, loin du malheur, j’échappe à la douleur ». Pourquoi Yaebets demande-t-il la protection de Dieu ? Parce qu’à l’époque, posséder beaucoup de terres, être influent et reconnu faisait de vous une cible facile. C’est encore la même chose aujourd’hui. Plus vous réussissez, plus vous êtes critiqué(e). Plus votre territoire est grand, plus vos ennemis vous attaquent. Plus vous vous rapprochez du Seigneur et affermissez votre vie chrétienne, plus le diable vous importune parce qu’il déteste vous voir grandir. Mais soyez sûr(e), tout comme l’était Yaebets, qu’avec la protection de Dieu vous n’avez à craindre rien ni personne. 

    Voulez-vous sortir de la médiocrité ? Alors faites la même prière que Yaebets. 

     

     

     

    Yaebets (3) 

     

    « Et Dieu accorda ce qu'il avait demandé » 1Ch 4.10 

     

    Lorsque Yaebets prie : « Que tu étendes mes limites », il veut dire : « Seigneur, je veux plus que ce que j’ai reçu, et je te le demande ! » Cet homme a de grandes ambitions, et Dieu les bénit. Trois idées reçues peuvent nous empêcher d’avoir de grandes ambitions : 1) Confondre peur et humilité. En disant : « Oh, jamais je ne pourrai faire ça ! », on s’imagine être humble. Mais ce n’est pas de l’humilité. C’est de la peur, un manque de foi. Une personne vraiment humble dirait : « Avec l’aide de Dieu je peux le faire. Avec la bénédiction de Dieu je le ferai. Je ne suis peut-être pas capable d’y arriver par moi-même, Mais avec l’aide de Dieu je le peux. » Voilà la véritable humilité. 2) Confondre paresse et satisfaction. On cite volontiers Paul : « J’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve » (Ph 4.11). Mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut plus se fixer des objectifs. Paul n’a pas dit : « Je n’ai ni ambition ni projets. » En fait c’est tout le contraire ! Il dit : « J’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi » (Ph 3.13). Si vous n’avez pas de but ou de rêve, demandez à Dieu de vous en donner. 3) Confondre pensée étroite et spiritualité. Certains disent : « Je sers Dieu avec mes petits moyens. » Pourquoi ne pas commencer à le servir avec de grands moyens ? Pourquoi ne pas le laisser vous utiliser davantage ? D’autres affirment : « Je suis très bien comme je suis. C’est comme ça que Dieu m’a créé(e). » C’est une erreur de reprocher à Dieu votre manque de croissance, parce qu’il vous a doté(e) de tous les outils et des idées pour grandir. En résumé, pensez en grand et vous serez en phase avec Dieu ! 

     

     

      

     

    Yaebets (4) 

     

    « Si ta main est avec moi » 1Ch 4.10 

     

    En plus d’une grande ambition, Yaebets possède une foi qui grandit et une confiance profonde en Dieu. Il a suffisamment de foi pour prier et s’attendre à une réponse. Il est comme le missionnaire William Carey, qui a dit : « Attendez-vous à de grandes choses de la part de Dieu, et tentez de grandes choses pour Dieu. » Il n’est mentionné nulle part que Yaebets a des capacités particulières ou le moindre talent. La Bible ne dit pas qu’il est riche ou savant. Il est juste un homme ordinaire avec une foi extraordinaire. Ne vous inquiétez pas de vos lacunes, si vous avez la foi ! Dieu vous donnera la force nécessaire. Il aime utiliser des gens ordinaires prêts à lui faire confiance, et les voir réussir. Un tas de gens super talentueux sont assis sur le banc de touche pendant que des gens ordinaires marquent les buts et remportent la victoire. Vous pouvez être de ceux-là. Notez aussi que Yaebets doit apparemment souffrir d’un handicap ou d’une infirmité. En hébreu « Yaebets » signifie « pénible ». Sa mère a tant souffert lors de l’accouchement qu’elle a appelé son fils « pénible ». Aimeriez-vous vivre avec un nom pareil ? Il a sans doute été rejeté et mal aimé. Mais il est plus fort que son handicap, et sa foi le soutient. Il ne regarde pas en arrière mais en avant. Il croit que si Dieu le bénit, alors son avenir sera plus grand que son passé. Quel est votre handicap ? Est-il physique ? Est-il spirituel ? Est-ce une enfance malheureuse ? Est-ce un travail frustrant ou un mariage brisé ? Quoi qu’il en soit, Jésus a dit : « tout est possible à celui qui croit » (Mr 9.23). 

     

     

      

     

    Bob Gass 

     

     

     

     

    « Réjouissez-vous en espérance - Romains 12 : 12Méfiez-vous de vos émotions ! »
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