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    Dieu n’est pas loin de vous et il ne vous abandonnera jamais

     

    Dieu n’est pas loin de vous


    et il ne vous abandonnera jamais

     


    Je ne peux pas m'empêcher d'être triste. Néhémie 2.3. 

    Etre déprimé n’est pas un signe de manque de foi, loin s’en faut. Jacob avait-il perdu la foi le jour où il s’est écrié : “Toutes ces choses sont contre moi !” (Genèse 42.36), comme nous dirions : “Tout va mal ! Comment puis-je espérer m’en sortir ?” Peut-être êtes-vous fatigué de la vie et souhaitez-vous mourir ? Elie a ressenti la même désespérance le jour où Jézabel l’a menacé de mort. Pourtant la veille il avait remporté sur le mont Carmel une victoire mémorable et exécuté 400 prophètes de Baal sans ciller (Lisez I Rois 19.3-5).

    Jonas a souffert de la même dépression juste après avoir ramené toute la population de Ninive à Dieu (Lisez Jonas 4. 3-5). Avaient-ils tous cessé de faire confiance à Dieu ? Bien sûr que non. Satan est à l’œuvre derrière ces moments de déprime : il se sait incapable de détruire votre foi, il tente seulement de l’obscurcir. Il nous prend par les émotions, car nous sommes des êtres facilement influençables. Au lieu de nous focaliser sur les promesses de Dieu à notre égard, nous permettons à Satan de braquer son projecteur sur nos faiblesses, nos peurs, nos doutes, notre manque d’assurance.

    Paul, l’apôtre exemplaire, a souffert toutes sortes de difficultés au point qu’il ne pensait pas pouvoir survivre : “Nous avions l'impression que la peine de mort avait été décidée contre nous...” (2 Corinthiens 1.9). Si vous êtes arrivés à douter de la capacité même de Dieu à vous restaurer, souvenez-vous que le même Paul affirme : “Dieu est fidèle à Ses promesses et Il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces” (1 Corinthiens 10.13). Comment lutter contre ce sentiment qui vous accable ? D’abord en vous assurant que Dieu n’est pas loin de vous et qu’Il ne vous abandonne pas : “Tu comptes les pas de ma vie vagabonde ; Tu recueilles mes larmes dans ton outre : ne sont-elles pas inscrites dans Ton livre ?” (Psaume 56.8). Ensuite en reconnaissant que Satan est derrière votre sentiment de défaite, criez à Dieu dans votre détresse, et souvenez-vous de tous Ses bienfaits passés. C’est ainsi que David retrouva la joie et la confiance (1 Samuel 30.6). 

     

    Bob Gass

    (Source : adoredieu.com)







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    La prière

     

     

     

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    Noël, une étoile dans la nuit

     

     

    Noël, une étoile dans la nuit

     

     

    "Quand ils aperçurent l'étoile, les mages furent saisis d'une très grande joie." Matthieu 2.10  

     

    La période de la nativité trouve son contexte dans une histoire sombre. Les ténèbres étaient épaisses, l'espoir commençait à s'amenuiser. Israël était devenu une province romaine. Le peuple soupirait, espérant qu'une lueur vienne briller dans leurs ténèbres. Dieu fit grâce au milieu de ce contexte ténébreux ; en effet, une étoile apparut pour faire renaître l'espoir. Jésus, l'étoile du matin, par sa naissance, est venu déchirer les ténèbres.

    Le Seigneur veut être votre paix, votre force, votre étoile.

     

    En cette période de la nativité, des personnes sont encore brisées, vivent des addictions, ne voient pas le bout du tunnel, sont angoissées par la précarité, enveloppées par la maladie. Tout est sombre… Malgré ces données alarmantes, l'Astre peut luire et vous redonner la joie.

    Quand vous êtes perdu face à tant de directions différentes, il y a cette lumière dans votre cœur qui vous rassure et vous dit : "N'aie pas peur." Lorsque vous êtes seul au monde, que le silence de la nuit vous enveloppe, que les amis ne sont plus là et que les lumières du dehors s'éteignent…sachez que le Seigneur veut être votre paix, votre force, votre étoile. Il peut arriver que l'amour passe à côté de vous alors que vous êtes pris dans vos inquiétudes, dans vos plans. A ce moment-là, une douce voix intérieure se lève pour vous apporter le salut.

    Jésus, la lumière du monde est une lampe pour votre vie, il vous éclaire et vous montre la voie. Il ne vous laisse pas au milieu de vos ténèbres, mais Il illumine votre sentier en vous montrant la direction. Là où vous ne voyez qu'obscurité, Il apporte la clarté. Là où vous percevez la fatalité, Il fait naître en vous la perspective d'un lendemain meilleur. Là où règne le désespoir, Il fait germer l'espoir. Peu importe l'épaisseur de vos ténèbres, la lumière divine sera toujours supérieure. Suivez l'Etoile du matin, l'Astre qui luit en permanence.

    Une prière pour aujourd'hui :
    En cette période de la nativité, je crois que Jésus est l'Etoile du matin. Il est plus fort que mes ténèbres, plus brillant que l'obscurité qui m'angoisse et il éclaire mon chemin. Amen ! 

     

     

    Patrice Martorano

    (Source : TopChrétien)

     

     

     

     

     

     

     

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    Mon amour est avec vous tous -  1 Corinthiens 16 : 24

     

    Mon amour est avec vous tous -  1 Corinthiens 16 : 24

     

     

     

     

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    L’esprit de noël

     

     

    L’esprit de noël

     


    « Supportez-vous les uns les autres et faites-vous grâce réciproquement »
    Col 3.13 

     

    Pour certains, Noël n’est pas un temps de joie mais de déprime. Parfois les familles sont déchirées par un divorce et les souvenirs sont douloureux. S.I. McMillen et David Stern décrivent le dommage que nous nous infligeons par la haine ou le refus du pardon. « Au moment où je me mets à haïr un homme, je deviens son esclave. Il contrôle mes pensées, mes émotions et même mes rêves. Un flux constant d’adrénaline coule dans mes veines et s’épanche dans mon corps. Celui que je hais me hante où que j’aille. » Alors que votre famille se rassemble pour Noël, peut-être qu’il y a un des membres que vous n’aimez pas ou à qui vous n’avez pas pardonné. Dans ce cas, souvenez-vous que Jésus est venu dans ce monde pour aimer les gens qui déplaisent et pardonner aux gens qui ne le méritent pas. Le mot « grâce » signifie « faveur indue, imméritée ». Si vous le lui permettez, Christ ôtera de votre cœur la colère et la rancune. Si aujourd’hui vous détestez l’un de vos proches, priez ainsi : « Seigneur, je confesse que je n’aime pas […] et que je redoute d’être en sa présence. Aide-moi à pardonner et faire preuve de grâce. Que l’amour du Christ abonde en moi en ce temps de Noël. Au nom de Jésus. Amen. » C’est vrai, certains ne méritent pas d’être pardonnés, mais vous non plus n’avez pas mérité l’amour et le pardon de Dieu. Jésus a dit : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. […] Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux » (Lu 6.27-28, 31). Voilà l’esprit de Noël !

     


    Bob Gass

     

     

     

     

     

    L’esprit de noël

     

     

     

     

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    Les odeurs de l'étable

     

    Les odeurs de l'étable

     

     

     

    Lecture proposée : Luc 2.15-20

     

    [On] lui donnera le nom d'Emmanuel ce qui signifie Dieu avec nous.  Matthieu 1.23

    Une étable ? Quel endroit pour donner naissance au Messie ! C'est en premier lieu des odeurs et des sons de basse-cour dont notre Sauveur a fait l'expérience en tant qu'être humain. Comme les autres bébés, il se peut même qu'il ait pleuré en entendant les animaux et les inconnus passer près de son berceau temporaire.

    Si c'est le cas, ces larmes allaient être les premières de nombreuses autres. Jésus allait en venir à goûter au deuil et au chagrin humains, aux doutes que ses frères et sa famille entretiendraient à son sujet, ainsi qu'à la douleur que sa mère allait subir en le voyant être torturé et tué.

    Toutes ces épreuves - et tant d'autres encore - attendaient le bébé qui cherchait le sommeil cette première nuit. Pourtant, dès ses premiers instants de vie, Jésus a été «Dieu avec nous» (Mt 1.23) et a su ce que c'était que d'être humain. Or, cette réalité allait se poursuivre pendant plus de trois décennies et prendre fin par la mort de Christ sur la croix.

    Grâce à son amour pour vous et moi, Jésus s'est pleinement incarné. Par ailleurs, sa nature humaine lui permet de s'identifier à nous. Jamais plus ne pourrons-nous dire que personne ne nous comprend. Jésus nous comprend.

    Que la lumière qui est entrée dans le monde cette nuit-là éclaire jusqu'aux plus sombres recoins de notre âme ce Noël, nous procurant la paix sur la terre dont les anges nous ont parlé il y a si longtemps ! —R.K.

     

     

    Jésus nous comprend.

     

     

    (Source : Notre Paix Quotidien)

     

     

     

     

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    Le Sauveur est né

     

    Le Sauveur est né

     

     

    Des bergers accompagnés de leur troupeau

    Des rois mages avec dans leurs mains des cadeaux

    Une grande chorale d’anges chantant dans le ciel

    Tous ensemble, ils viennent célébrer l’Eternel

     

    Un enfant, le Roi des rois, est né

    En lui repose tous les espoirs du monde

    Notre Sauveur est là pour nous délivrer

    De paix et d’amour, il nous inonde

     

    Le cœur rempli de louanges

    Seigneur, je te présente mes hommages

    Je te loue de toute mon âme, de toutes mes pensées

    Je te rends honneur et gloire pour l’éternité

     

    Les yeux émerveillés par tant de beauté

    Car le Seigneur vient se révéler

    Les promesses de Dieu sont vérités

    Pleine de reconnaissance, je viens à tes pieds

     

     

    Lilia Gabrielle Lael Itai
    15.12.2016

     

     

     

     

     

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    Appuyé sur la crèche

     


    Appuyé sur la crèche

     

    Quelqu'un me raconta un jour une anecdote à propos
    de la crèche de Noël que montait chaque année sa famille.

    Chaque année on ressortait du placard les décorations
    de Noël ainsi que tous les personnages en plâtre de la nativité.

    Cette année là, l'un des bergers avait été endommagé par
    son long séjour en boîte. Sa jambe était cassée et, par malheur,
    il fallait que ce soit le berger préféré du petit garçon.
    Vous savez, c'est le berger qui porte un agneau sur ses épaules...

    Il en faut au moins un dans toutes les crèches qui se respectent.
    Le petit garçon était bien triste. Il lui était impossible de
    recoller la jambe cassée du berger qui ne pouvait pas
    tenir sur une seule jambe.

    Que faire? Le petit garçon n'en avait pas vu un pareil au magasin.

    Sa mère, qui avait l'esprit pratique et une plus longue
    expérience que son fils, lui dit alors:
    « Essaie d'appuyer ton berger sur le berceau du petit Jésus,
    peut-être qu'il pourra ainsi tenir. »

    Le jeune garçon essaya et revint en courant vers sa mère en disant:
     « Maman, cela marche, mon berger tient bien! »

    La maman ajouta alors: «Tu vois, pour nous c'est pareil,
    on ne tient bien que si on s'appuie sur Jésus.»

     

     

    Auteur inconnu

     

     

     

     

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    Les leçons d’une bougie

     

     

    Les leçons d’une bougie

     

     

    Elle était toute simple dans sa robe blanche, une courte mèche se dressant fièrement et attendant que j’approche l’allumette. C’est dans cette fraction de seconde d’hésitation qu’elle m’a dit : « vas-y, je suis faite pour cela ! Non pour souffrir bêtement, mais pour cinq bonnes raisons que voici :


    Premièrement
    , j’aime donner de la lumière. Et plus la nuit est sombre, plus lumineuse est ma clarté !

    Dans les ténèbres de ce monde, je veux, en ces fêtes de Noël, briller pour rappeler que Jésus-Christ, lumière du monde, est venu jusqu’à nous pour éclairer chaque zone d’ombre. (1) 


    Ensuite
    , dans ce monde glacé par la haine, l’égoïsme et tous les malheurs qui en découlent, je veux apporter un peu de chaleur. De cette chaleur qui fait du bien au cœur, à l’image de Jésus-Christ qui aime tous les humains et leur offre son amour afin qu’ils s’aiment en retour. (2) 


    Troisièmement
    , tu le sais bien, je vais me consumer lentement. Mais avant de mourir je t’aurai éclairé et réchauffé.

    Vois-tu, le don de soi est nécessaire, même si c’est un mystère. Comme Jésus- Christ qui, en mourant sur la croix, nous a donné la vie éternelle. (3) 


    Quatrièmement
    , je veux être comme une boussole d’espérance qui montre toujours le ciel. Tu peux me mettre dans n’importe quel sens (fais attention de ne pas te brûler), quelle que soit ma position, ma flamme se dressera toujours vers le haut. 

    C’est une invitation à toujours rechercher ce qui est en haut, là où se trouve Jésus-Christ. (4) 


    Pour terminer
    , ma flamme visible, vivante et silencieuse est le signe d’une présence qui apaise et qui réjouit, le

    Saint-Esprit de Dieu est auprès de ceux qui le lui demande. (5) »

     

     

    Jacques Tschanz

     

    (1) Jean 8 : 12    (2) Jean 13 : 34      (3) Jean 3 : 16    (4) Colossiens 3 : 1    (5) Jean 15 : 26

     

     

     

     

     

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    Arrêtons-nous… le temps d’aimer

     

    Arrêtons-nous… le temps d’aimer



    Par delà l’éclat trafiqué
    D’un faux Noël préfabriqué
    Arrêtons-nous… le temps d’aimer.

    Par delà les petits souliers
    D’un pauvre Noël maquillé
    Arrêtons-nous… le temps d’aimer.

    Par delà les soucis d’argent
    Par delà le deuil d’un parent
    Arrêtons-nous… le temps d’aimer.

    Par delà les cris et les pleurs
    Par delà l’angoisse et la peur
    Arrêtons-nous… le temps d’aimer.

    Par un regard à nos voisins
    Par un sourire, comm’ça. pour rien
    Arrêtons-nous… le temps d’aimer.

    Pour recréer et retrouver
    Le vrai Noël que vous savez
    Arrêtons-nous… le temps d’aimer.

    Pour que nos yeux soudain pétillent
    A la clarté d’une bougie
    Arrêtons-nous… le temps d’aimer.

    Le temps de L’aimer Lui
    Qui veut en cette nuit
    Apaiser notre vie ;

    Le temps de L’aimer Lui
    Qui, dans un cœur à cœur
    Veut nous dire… veut te dire :

    Arrête-toi…. le temps de m’aimer
    Arrêtons-nous… le temps de nous aimer

     

    Marie-Claude Pellerin

     

     

    Arrêtons-nous… le temps d’aimer

     

     

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    En sorte que Christ habite dans vos coeurs - Ephésiens 3 : 17- 19

     

    En sorte que Christ habite dans vos coeurs - Ephésiens 3 : 17- 19

     

     

     

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    Conte de Noël : un sourrie qui vaut de l'or

     

     

    Conte de Noël : Un sourire qui vaut de l’or.

     

     

     

    Il était une fois un vieux berger qui aimait la nuit, son silence, son ciel parsemé d’étoiles.
    Ces étoiles, il les connaissait par leur nom.
    En les regardant, il disait souvent à son petit fils :

     

    • Il va venir.
    • Quand viendra-t-il ? demandait l’enfant.
    • Bientôt !

     

    Les autres bergers riaient.

     

    • Bientôt !... Tu répètes cela depuis des années ! » Mais le vieux berger ne les écoutait pas.

     


     

    Une seule chose l’inquiétait, son petit-fils aussi commençait à douter.
    Et quand lui ne serait plus là, qui donc redirait aux plus jeunes ce que les prophètes avaient annoncé depuis toujours ?
    Ah ! S’il pouvait venir bientôt ! Son cœur était tout rempli de cette attente.

     

     

     

    • Portera-t-il une couronne en or ? demanda soudain le petit-fils ?
    • Oui ! Certainement.
    • Et une épée d’argent ?
    • Pour sûr !
    • Et un manteau de pourpre ?
    • Peut-être.

     

    Et le petit-fils semblait heureux.
    Assis sur un rocher, le garçon jouait de la flûte. Le vieux berger écoutait attentivement la mélodie simple et pure : l’enfant s’exerçait jour après jour, matin et soir pour être prêt quand le roi viendrait.

     

    • Serais-tu prêt à jouer pour un roi sans couronne, sans épée et sans manteau de pourpre ? » demanda un jour le berger.
    • Ah non ! répondit son petit-fils.
      Un roi sans couronne, sans épée et sans manteau, est-ce un roi ?

     

    Pourrait-il me récompenser pour mon chant ? C’est de l’or et de l’argent que je veux !
    Il voulait que les autres ouvrent de grands yeux et le regardent avec envie.

     

    Le vieux berger était triste. Il se demandait qui donc aurait le coeur assez pur pour accueillir un roi sans couronne et sans richesse.

     


     

    Cette nuit-là apparurent alors les signes qu’il attendait. Le ciel était plus lumineux que d’habitude et au-dessus de Bethléem brillait une belle étoile. Des anges vêtus de lumière proclamaient une joyeuse nouvelle :
    N’ayez pas peur ! Aujourd’hui vous est né un Sauveur !

     

    Le jeune berger se mit à courir au-devant de la lumière. Sous son manteau, tout contre sa poitrine, il sentait sa flûte. Il arriva le premier et regarda l’enfant nouveau-né. Celui-ci, enveloppé de langes reposait dans une mangeoire. Un homme et une femme le contemplaient, tout heureux. Le grand-père et les autres bergers arrivèrent bientôt et tombèrent à genoux devant l’enfant.
    Était-ce là le roi qu’on lui avait promis ?
    Non ! Ce n’était pas possible, ils se trompaient. Jamais il ne jouerait son chant ici ! Et très déçu, il repartit et plongea dans la nuit.
    Il ne vit même pas la lumière qui grandissait autour de la grotte.
    Soudain, il tendit l’oreille. Quels sont ces pleurs dans la nuit ?
    Mais il ne voulait rien entendre et pressa le pas pour s’éloigner. Les pleurs continuaient.
    Et si c’était l’enfant qui m’appelle, se dit-il

     

    N’y tenant plus. Il rebroussa chemin, il vit alors Marie, Joseph et les bergers qui s’efforçaient de consoler l’enfant. Il ne pouvait plus résister !
    Tout doucement. Il tira sa flûte de sous son manteau et se mit à jouer pour l’enfant. Et tandis que la mélodie s’élevait, toute pure, l’enfant se calma et le dernier sanglot s’arrêta dans sa gorge. Il regarda le jeune berger et se mit à sourire.
    Et alors celui-ci comprit dans son cœur que ce sourire valait tout l’or et tout l’argent du monde.

     

     

     

    Auteur inconnu

     

     

    Conte de Noël : un sourrie qui vaut de l'or

     

     

     

     

     

     

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