Papa, où es-tu ?

Lecture proposée : Deutéronome 31.1-8

L’Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne t’effraie point. V. 8 

« Papa, où es-tu ? » Je me garais dans l’entrée lorsque ma fille, en panique, m’a téléphoné. Je devais être revenu à 18 h pour la conduire à son cours de théâtre. Or, j’étais à l’heure, mais son ton de voix trahissait son manque de confiance. Après réflexion, je lui ai répondu : « Je suis là. Pourquoi ne me fais-tu pas confiance ? » Toutefois, du même coup, je me suis demandé : Combien de fois mon Père céleste doit-il me poser la question ? En période stressante, il m’arrive aussi de m’impatienter. J’ai du mal à faire confiance, à croire que Dieu tiendra promesse. Alors je m’exclame : « Père, où es-tu ? »

Quand je vis stress et incertitude, il m’arrive parfois de douter de la présence de Dieu, voire de sa bonté et de ses desseins me concernant. Cela a d’ailleurs été le cas des Israélites lorsqu’ils s’apprêtaient à entrer en Terre promise, sachant que leur chef, Moïse, resterait derrière. Celui-ci a alors voulu rassurer le peuple de Dieu en lui rappelant ceci : « L’Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne t’effraie point » (DE 31.8). 

Père, aide-nous à nous rappeler que tu es toujours avec nous,
toujours présent et toujours disponible

Cette promesse – que Dieu reste toujours avec nous – demeure encore aujourd’hui une pierre angulaire de notre foi (voir MT 1.23 ; HÉ 13.5). En effet, Apocalypse 21.3 culmine ainsi : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux […]. »

Où es Dieu ? Juste ici, maintenant, avec nous – toujours prêt à entendre nos prières.

Dieu est toujours avec nous.

Adam Holz
(Source : Notre Pain Quotidien)

Apprendre à faire confiance

Lecture proposée : Matthieu 6.25-34 

[Toute] grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. Jacques 1.17 

Adolescent, je me rebellais parfois quand ma mère cherchait à m’encourager à avoir foi en Dieu : « Fais confiance à Dieu. Il prendra soin de toi. » À cela, je lui répondais durement : « Ce n’est pas aussi simple que ça, maman ! Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes ! »

Or, nulle part trouve-t-on cette dernière réplique dans la Bible. Au contraire, la Parole de Dieu nous enseigne à dépendre de lui pour répondre à tous nos besoins quotidiens. Jésus nous dit : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (MT 6.26,27.) 

Seigneur bienveillant, je sais que tu prendras soin de moi aujourd'hui,
demain et pour toujours !

Tout ce dont nous jouissons – même la force de gagner notre vie et de « nous aider nous-mêmes » – est un don du Père céleste, qui nous aime et pour qui nous comptons plus que nous ne pourrions l’imaginer.

La maladie d’Alzheimer a volé à ma mère son esprit créatif et ses souvenirs, mais sa foi en Dieu a subsisté jusqu’à la fin. Elle a vécu sous notre toit pendant une certaine période, où j’ai pu voir de mes propres yeux Dieu pourvoir à ses besoins de manières inattendues, qui m’ont aidé à constater qu’elle avait toujours eu raison de compter sur Dieu. Au lieu de s’inquiéter, elle s’est confiée à celui qui avait promis de prendre soin d’elle. Et il s’est montré fidèle envers elle.

Ne craignez pas vos lendemains, car Dieu s’y trouve déjà.

James Banks
(Source : Notre Pain Quotidien)

La prédication de la croix

"La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu." - 1 Corinthiens 1:18

Contemplons la croix: deux poteaux qui se croisent. Une extré­mité du poteau vertical pointe vers le ciel, comme s'il fouillait ce lieu d'où le Sauveur est venu dans ce monde et où Il va retour­ner. L'autre bout est plongé dans la terre, comme s'il sondait cette terre, pour atteindre l'enfer, afin d'en proclamer le jugement.

Le second poteau: deux bras qui s'étendent vers l'Occident et vers l'Orient, comme pour arrêter l'homme sur son chemin de per­dition, comme pour englober le monde entier dans son étreinte. Mais en même temps, ces bras étendus dans ce geste de miséri­corde et de souffrance infinies, barrent le chemin du ciel à ceux qui cherchent à y entrer "par un autre chemin", refusant les conditions que Dieu a données à Son si grand salut. En effet, "la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes". 1 Corinthiens 1:25.

Examinons la position de ces deux poteaux reliés ensemble. A l'endroit où ils se croisent, voici le corps de notre bien-aimé Sauveur. Ce fait s'impose à quiconque veut le comprendre. La croix se dresse vers le ciel pour y proclamer l'amour qui surpasse toute connaissance. Elle est le sujet des louanges célestes, car Dieu S'est glorifié par la mort expiatoire de Son Fils, le ciel Le magnifie, et l'homme peut être sauvé par grâce. Le péché a été expié et c'est pourquoi Dieu étend Ses bras en parfaite grâce pour tous ceux qui croient. L'éternité ne suffira pas à sonder les profondeurs de la croix et à en louer l'Auteur.

Voilà le message qui satisfait les plus profonds besoins du coeur humain et donne paix à la conscience troublée. Qui peut faire cela, sinon Dieu? Lui seul peut accomplir un tel acte de miséri­corde. Lui seul peut satisfaire par grâce le pécheur, et satisfaire en toute justice la sainte loi de Dieu. C'est là le message de la croix qui est une folie pour ceux qui périssent, mais la glorieuse réalité de la puissance de Dieu pour nous qui sommes sauvés.

H.E. Alexander
(Source : Manne du matin / bible-ouverte.ch)

Que faites-vous dans les moments difficiles ?

Oh ! Que ta bonté est grande que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent. Psaume 31.19 

Le père de Mozart était un organiste de talent, mais il gagnait difficilement sa vie. On raconte qu’un lundi matin, son jeune fils, Wolfgang, se leva de bonne heure et qu’il n’y avait rien à manger. 

Le mardi matin : leçon d’orgue et toujours pas de déjeuner. 

Le mercredi, il surprit une conversation entre ses parents : "Je supplie le Seigneur, disait la mère, de nous envoyer quelque chose à manger !"

Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai et tu me glorifieras.

Le petit Mozart appela sa sœur : "Viens près de la rivière, il y a un endroit où nous pourrons prier nous aussi." Ils se mirent à genoux tous les deux : "Ô Dieu ! dit Wolfgang, nous avons très faim, envoie-nous quelque chose à manger. Permets que papa puisse continuer à me donner des leçons afin que je devienne un musicien célèbre. Comme ils se relevaient, ils virent près d’eux un monsieur qui souriait :

— Il n’y a pas de quoi rire, nous n’avons plus rien à manger. 

— Mon garçon, où habites-tu ? Je te ferai porter de la nourriture… et j’irai t’écouter jouer de l’orgue.

Vers midi, un valet se présenta chez les Mozart : "Mon maître, l’archiduc d’Autriche, vous envoie ces provisions. Il viendra ce soir écouter votre petit garçon jouer de l’orgue." Et il vint. Émerveillé par la façon dont jouait cet enfant, il dit au père : "Continuez à enseigner la musique à votre fils. Je paierai vos efforts. Un jour, il écrira une musique qui traversera les siècles sans perdre sa beauté."

C’est ainsi que Dieu répondit à la prière du petit Wolfgang Mozart. "Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai et tu me glorifieras." (Psaume 50.15)

Une prière pour aujourd'hui :
Merci, Père céleste, car tu réponds à la prière faite en ton nom. Ta grâce est là quand nous ne pouvons aller plus loin, c'est toi qui interviens. Amen !

Jean-Louis Gaillard

(Source : TopChrétien)

Votre rôle est de Lui faire confiance

“Le Seigneur est ma force et mon bouclier : en Lui mon cœur se confie, et je suis secouru… je Le célèbre par mon chant” Ps 28. 7 

Lorsque vous avez découvert l’objectif de votre vie et le plan que Dieu a établi pour vous, cessez de vous poser des questions, allez de l’avant sachant qu’Il sera à vos côtés quoi qu’il arrive. Engagez-vous à Le suivre et à Lui faire confiance même si parfois vous ne comprenez pas très bien où Il vous mène. Après tout, à quoi bon parler de foi si chacun d’entre nous pouvait voir d’un coup tous les détours du chemin à parcourir au cours de sa vie ? Pour le résumer simplement, votre rôle est de Lui faire confiance, et le Sien de vous faire réussir dans toutes vos entreprises.

Le film Ben-Hur, le film le plus primé de toute l’histoire du cinéma, comporte une séquence célèbre, celle de la course de chars dans un amphithéâtre romain. Le héros, joué par Charlton Heston, doit conduire un char et gagner la course. On raconte que l’acteur trouvait difficile de conduire le chariot lors des répétitions. Il alla trouver le directeur, William Wyler, pour lui dire : “Je suis désolé, mais j’ai beaucoup de peine à seulement rester debout dans ce chariot. Je suis tout à fait incapable de gagner cette course !” Wyler regarda Charlton Heston droit dans les yeux avant de déclarer calmement : “Mon petit, ton rôle est de rester debout dans le chariot, le mien est de faire en sorte que tu gagnes la course !”

Ne doutez jamais de la puissance de Dieu. Quand vous arrivez au bureau stressé par ce qui vous attend, ou entrez dans la salle pour un entretien où va se jouer peut-être votre avenir, quand vous vous asseyez en face d’un médecin qui risque de vous donner un mauvaise nouvelle, quand vous affrontez n’importe quelle situation difficile, ne cessez pas de Lui faire confiance. Restez debout dans votre chariot, Dieu saura vous faire gagner !

Bob Gass

Gagnez votre combat : vous n'avez pas le choix

Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. Genèse 4.7 

Vous est-il déjà arrivé d’être terrassé(e) par une ou plusieurs épreuves consécutives ? Cela m’est arrivé. À un point que je voulais juste rester par terre par peur de ramasser un nouveau coup. Je pensais ainsi que je passerais sous les radars de Satan, que je ne serais plus dans son viseur et donc qu’il me laisserait tranquille… 

Grave illusion ! Car une nouvelle difficulté a surgi, faisant naître en moi de nouvelles angoisses et un combat féroce dans mes pensées. Je me suis alors rendue à l’évidence : quoi que je fasse, le diable avait décidé de m’anéantir parce qu’il me déteste. Si je ne choisissais pas de me relever et de me battre, mon ennemi juré m’écraserait. Curieusement, ce problème, qui était sensé me paralyser, a été le début de ma restauration. Pendant plusieurs jours, j’ai repris le combat et j’ai pris autorité sur la situation. Mes peurs se sont enfuies.

Quels que soient vos souffrances, vos déchirements, vos afflictions,
Dieu vous offre la possibilité de vous relever parce qu’il vous aime infiniment.

Sachez que votre adversaire, le diable, rôde et cherche à vous dévorer. (1 Pierre 5.8) Que vous soyez un(e) chrétien(ne) affermi(e), un(e) croyant(e) débutant(e) ou même un(e) athée, il veut votre perte. La bonne nouvelle, c’est que Jésus-Christ, lui, est venu pour que ses brebis, celles et ceux qui le suivent, aient la vie et la vie en abondance ! (Jean 10.10)

Alors que son cœur était blessé, Caïn avait le choix du bien ou du mal devant Dieu, celui du relèvement ou celui de la chute. Il avait la possibilité de dominer sur la tentation avec l’aide de Dieu mais il a mal agi : il est devenu un meurtrier en fuite pour le reste de sa vie. 

David, lui, était confronté à une épreuve bien plus effrayante que celle de Caïn. Il n’était pas juste froissé dans sa fierté mais insulté et menacé de mort par un guerrier redoutable, le colosse Goliath. Il a néanmoins pris la bonne option. Avec l’appui de l’Éternel, il a vaincu le terrible géant philistin et est devenu le grand roi d’Israël que tout le monde connaît. 

Chère amie, cher ami, quelles que soient vos souffrances, vos déchirements, vos afflictions, Dieu vous offre la possibilité de vous relever parce qu’il vous aime infiniment et qu’il a tout prévu pour votre restauration par son fils unique Jésus. Ne vous laissez pas dominer par le mal mais dominez-le ! Votre ennemi ne vous laissera jamais. Relevez votre visage, réfugiez-vous en Christ qui a déjà vaincu le diable à la croix. Gagnez votre combat  : vous n’avez pas le choix !

Une prière pour aujourd’hui :
Seigneur, par l’œuvre de Jésus-Christ à la croix, je prends autorité sur mon ennemi et sur ma situation (citez ce que vous traversez). Je déclare que je me relève par ta grâce et par ta force et que je suis plus que vainqueur. Amen !


Solange Raby
(Source : TopChrétien) 

Cette année, sortez de votre ornière

« L'Éternel me dit : Vous avez assez contourné cette montagne. Tournez-vous vers le nord » De 2.2-3

Un biologiste a fait une expérience avec des chenilles processionnaires. Il les a alignées sur le rebord d’un pot contenant une plante, de sorte qu’elles ont formé une ronde. Les petites bêtes ont tourné ainsi pendant toute une semaine avant de mourir de faim et d’épuisement. Pas une seule d’entre elles n’a eu l’idée de sortir du rang pour s’aventurer jusqu’à la plante afin de manger. La nourriture n’était qu’à quelques centimètres, mais leur instinct suiveur était plus fort que la volonté de survivre. Il est arrivé la même chose à toute une génération d’Israélites. Ils ont tourné en rond dans le désert pendant quarante ans, alors qu’ils ne se trouvaient qu’à une vingtaine de kilomètres de la Terre Promise.

Si vous êtes dans une ornière aujourd’hui, posez-vous ces trois questions :

1) Est-ce moi qui l’ai creusée ? On reste volontiers dans l’ornière parce qu’elle trace le chemin et on évite de se perdre. En sortir demande du courage et la volonté de prendre des décisions difficiles à suivre.
 
2) Qui suis-je ? On se conforme à un modèle appris à l’école, dans les livres ou au travers de nos expériences. Au lieu de suivre la foule sans réfléchir, cherchez la volonté de Dieu pour votre vie et engagez-vous à la suivre.

3) Où vais-je ? La Bible dit : « Quand il n’y a pas de vision, le peuple est sans frein » (Pr 29.18). Si vous voulez sortir de l’ornière dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui, demandez à Dieu de vous donner une vision pour votre vie. Il le fera ! Et alors, plongez‑y à corps perdu.

Bob Gass