Ne vous garez pas dans le passé

Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées…” 2 Co 5. 17

 

Le passé est derrière vous. Vous ne pouvez rien en modifier. Vous ne pouvez que tirer les leçons de vos erreurs et aller de l’avant. Cessez de vous garer dans le parking du passé. Le meilleur moyen d’enterrer votre passé est de concentrer vos regards seulement sur l’avenir. C’est ce que Paul faisait (Ph 3. 13-14). Ce qui est mort doit être enterré une fois pour toutes. Mais certains d’entre nous sont devenus tellement habitués aux tactiques de Satan et à ses mensonges qu’ils sont prêts à monter dans son véhicule qui les ramène vers les lieux familiers de leur passé. Ils écoutent ses allusions et ses suggestions et en viennent même à douter de leur salut, comme si leurs péchés passés avaient fait fuir Dieu loin d’eux. Pierre, qui était au fait des ruses de Satan, écrit : “Veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer ; opposez-vous à lui…” (1 P 5. 8). Rappelez-vous les paroles de David : “Le Seigneur est compatissant et clément, patient et grand par la fidélité ; Il n’accuse pas sans cesse, Il ne garde pas rancune pour toujours ; Il ne nous traite pas selon nos péchés… autant l’orient est éloigné de l’occident, autant Il éloigne de nous nos transgressions” (Ps 103. 8-12). Remarquez qu’il n’a pas dit “autant le nord est éloigné du sud”, mais “autant l’orient (l’est) est éloigné de l’occident (l’ouest)…” Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ce choix ? Le nord et le sud ont des pôles, des points précis qui délimitent un début et une fin. Mais l’est et l’ouest n’ont pas de points précis qui les limitent. Ils n’ont ni commencement ni fin. Si vous voyagez vers l’est vous ferez le tour de la terre. Pour aller vers l’ouest, vous devez faire demi-tour. L’est et l’ouest ne se rencontrent jamais. Vos péchés sont dans le passé et Dieu a établi un espace infini entre vous et eux ! Sa parole pour vous aujourd’hui est : ne stationnez plus jamais dans le passé !

Bob Gass 

Vous n’êtes pas tout seul !

“Le Seigneur est bon. Il est un abri quand tout va mal. Il prend soin de ceux qui comptent sur Lui.” Na 1. 7 

Vous sentez-vous incompris, ou abandonné de tous ? Si vous vous sentez au fond d’un trou, isolé et sans soutien, vous avez l’impression d’être le seul à ressentir un tel degré de dépression. Mais en fait des millions de gens sont passés par là. La dépression touche chacun d’entre nous un jour ou l’autre de notre vie. Elle fait partie des aléas de la vie. Beaucoup de gens, y compris parmi les chrétiens, ont besoin d’aide pour surmonter ce sentiment d’abandon et de solitude qui peut déboucher sur un désespoir absolu. Néanmoins leurs symptômes sont souvent mal interprétés. On les considère parfois comme étant paresseux, incapables de prendre leur vie en main ou même manquant de foi et souffrant de problèmes spirituels. Si vous vous reconnaissez dans un telle description, comprenez que vous n’êtes pas le seul chrétien à ressentir la même angoisse. Vous ne souffrez pas d’un manque de foi, et vous ne risquez pas de perdre votre salut. La vie est faite de hauts et de bas. Après une victoire vous risquez de tomber dans la dépression, tout comme Elie après l’épisode du Mont Carmel où Dieu fit descendre le feu du ciel sur son sacrifice. Ouvrez-Lui votre coeur, parlez-en avec l’un de vos frères ou de vos soeurs, mais évitez ceux qui chercheront à blâmer quelqu’un (ou vous, en l’occurrence) pour justifier votre dépression. Puis recherchez dans la Bible les promesses de Dieu à votre égard. Faites-Lui confiance et croyez que ce moment difficile passera si vous Lui faites confiance, car “Il prend soin de ceux qui comptent sur Lui.” Paul connut des moments de désespoir et de solitude. Mais il s’accrocha à Sa foi malgré les difficultés : “Nous sommes… désemparés, mais non pas désespérés… tout cela arrive à cause de vous, pour que la grâce… fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre. C’est pourquoi nous ne perdons pas courage” (2 Co 4. 8-9, 15-16). Essayez de faire de même.

Bob Gass

Trouvez un sens à votre vie

"Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité." Jean 18.37 

Jésus savait pourquoi il était né. Alors que Pilate lui demande : "Es-tu roi ?", Jésus, dans sa réponse, donne une indication capitale au sujet de la réussite. Il laisse entendre qu’il ne saurait y avoir de vie réussie sans que l’on sache quel est le sens de notre vie. Aussi longtemps que nous restons sans réponse aux questions fondamentales de notre existence : Qui suis-je ? Pourquoi suis-je sur terre ? Où vais-je ? Nous vivons avec un profond sentiment de vide. Jésus veut nous aider à trouver un sens à notre vie.   

Dans sa réponse, Jésus nous indique quels sont les éléments d’une vie réussie : Il savait qui il était, pourquoi il était né, et il savait ce qu’il devait accomplir. Il savait qu’il n’était pas là par hasard, il savait qu’il était né par la volonté de Dieu, pour accomplir un projet magnifique, celui de sauver l’humanité.

Dieu désire vous aider à prendre conscience de cette vérité centrale :
"Je sais que je ne suis pas sur terre par hasard, j’existe pour un but, ma vie a un sens".

Alors que vous passez par une crise profonde, vous en êtes peut-être arrivé à regretter le jour de votre naissance ? C’est ce qui est arrivé à Job, et il s’est écrié : "Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ?" (Job 3.11).

Rester continuellement dans cette position, ne pourra que vous conduire à la dépréciation de vous-même, et vous enfoncera toujours plus dans un sentiment d’échec.

Job a relevé sa tête lorsqu’il s’est écrié avec foi : "Je sais que mon rédempteur est vivant" (Job 19.25). Il n’était plus centré sur son drame, mais sur la grandeur de Dieu.

 Dieu désire vous aider à prendre conscience de cette vérité centrale : "Je sais que je ne suis pas sur terre par hasard, j’existe pour un but, ma vie a un sens".

Pour réussir sa vie, il faut, à un moment donné, se laisser convaincre par le Saint-Esprit que nous ne sommes pas nés par accident mais que Dieu a voulu notre naissance, qu’il nous a voulus tels que nous sommes, pour un projet particulier.

Si vous souhaitez être quelqu’un d’autre, cela bloque votre épanouissement. Le psalmiste ayant découvert qu’il était une créature voulue par Dieu s’est écrié : "C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse... quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient inscrits les jours qui m’étaient destinés... » (Psaumes 139.13/16).

Un conseil pour ce jour :
Confessez que vous existez parce que Dieu l’a voulu, acceptez ce que vous êtes, qui vous êtes, faites confiance à celui qui va vous révéler le sens de votre vie.

Paul Calzada
(Source : TopChrétien)

Prendre le temps

Prendre le temps d’un silence

 Et apprécier tout ce qui nous entoure

 Un nuage de papillons qui dansent

Un couple d’oiseaux remplis d’amour

Le soleil couchant sur la mer

Le cache-cache des marmottes dans les rochers

Une brise douce et légère

Le parfum des fleurs par milliers

Et ouvrir son cœur

 Lever les yeux vers Dieu le créateur

 Se laisser envahir par son amour

 Rester uni à lui pour toujours

Et ouvrir son âme

 Saisir pleinement la parole du Seigneur

 Par son sacrifice plus rien ne nous condamne

 Il ne veut que notre bien, notre paix et bonheur

Et ouvrir ses bras

 Pour accueillir ses enseignements

 Lui abandonner chacun de nos pas

 Afin qu’il nous guide éternellement

Et ouvrir ses pensées

 Parcourir les quatre coins du monde

 Sans avoir peur des possibles difficultés

 Car le Seigneur prend soin de nous à chaque seconde

Et avancer vers demain

 Avec lui, main dans la main

 S’approprier chacune de ses promesses

 Respirer profondément sa douceur et tendresse

Pour toute chose, prendre le temps

 Avec Dieu, sans jamais s’arrêter

 De vivre, et de saisir pleinement

 Son affection, dont il veut nous combler

S’approcher de lui

 En toutes circonstances

 Lui remettre nos peurs, peines et soucis

 Placer en lui toute notre espérance

Demeurer auprès de lui

 Pour chacune de nos expériences

 Car nous pouvons compter sur son appui

 Pour nous délivrer de toutes violences et souffrances

Se réfugier entre ses mains

 Dans nos moments de joie et de peine
car de nous, toujours, il veut prendre soin

 Et avec nous tout partager, car il nous aime

Lilia Isabelle Gabrielle Lael Itai
25.11.2017

Les soucis, c'est l'affaire de Dieu

"Quand on a des soucis, il faut les laisser tomber...et Dieu les ramasse ! ", disait une fervente

Et pourtant, nous sommes tous accablés par des soucis: que l’on soit jeune ou âgé, en bonne ou en mauvaise santé, pauvre ou riche. Mais il est évident que les soucis écrasent particulièrement les malades, dont on comprend facilement l'inquiétude

Cependant, neuf fois sur dix, le souci que nous nous faisons à l’égard d’une chose nous fait plus de mal que la chose elle-même. La science médicale a prouvé que le souci détraque le système nerveux, en particulier celui des voies digestives et du réseau cardiaque. Et lorsque, en outre, nous passons des nuits d’insomnies et sommes agressés par la maladie, les forces vives de notre être sont vite

Pleine de la sagesse de Dieu, la Bible dit : « Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os. » (Proverbes 17.22) Ne laissons plus l’inquiétude ravager notre organisme ; et reconnaissons que nous avons laissé les soucis nous envahir.          

Or Jésus nous recommande de ne pas nous inquiéter pour quoi que ce soit. Il nous dit que Dieu nourrit les oiseaux et que nous valons beaucoup plus qu’eux. Une veuve qui devait élever ses six enfants avait l’habitude de se tracasser...Jusqu’au moment où elle lut dans la Bible comment faire face à ses craintes : « Déchargez-vous sur Dieu de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5.7) Elle fit alors un pacte avec Dieu : « Seigneur, j’ai décidé de partager les choses avec toi. C’est moi qui travaillerai, et c’est toi qui t’occuperas des soucis. » Et elle ajoutait : « Et ça fonctionne bien !"

Dieu a tout sous son contrôle. Placez donc toute votre confiance en Jésus, et manifestez votre foi. Georges Müller qui fonda d’immenses orphelinats en Angleterre aimait répéter : "Où commence la foi, finit le souci. Où commence le souci, finit la foi !"

Le réformateur Mélanchton disait : « Mes soucis me font prier, et mes prières chassent mes soucis ». Faites donc comme lui.

Auteur inconnu
(Source : batissezvotrevie.fr)

La gestion de la colère

Lecture proposée : Éphésiens 4.15,26-32

Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. V. 26 

En dînant avec moi, une amie m’a indiqué à quel point elle en avait assez de l’un de ses proches, mais qu’elle hésitait à soulever la fâcheuse habitude qu’il avait de ne faire aucun cas d’elle ou de se moquer d’elle. Lorsqu’elle avait voulu lui signaler le problème, il s’était montré sarcastique. Elle lui avait alors explosé au visage. Résultat : les deux s’étaient campés dans leurs positions et le fossé s’était creusé encore davantage au sein de leur famille.

 

Je peux m’identifier à elle, car je gère ma colère de la même façon. J’ai aussi beaucoup de mal à affronter les gens. Si un ami ou un proche me dit quelque chose de méchant, je réprime généralement mes émotions jusqu’à ce que cette même personne ou une autre use de méchanceté envers moi en parole ou en action. Au bout d’un certain temps, j’explose.

Père céleste, préserve-nous d’une colère incontrôlée. Que nos paroles d’honorent

C’est peut-être la raison pour laquelle l’apôtre Paul a dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère » (ÉP 4.26). Imposer un temps limite aux problèmes irrésolus a pour effet de maîtriser la colère. Au lieu de ruminer un tort subi, ce qui nourrit l’amertume, nous pouvons demander à Dieu de nous aider à « [professer] la vérité dans l’amour » (V. 15).

Avez‑vous des problèmes avec quelqu’un ? Au lieu de les garder pour vous‑même, offrez‑les d’abord à Dieu. Il est en mesure de combattre le feu de la colère par la puissance de son pardon et de son amour.

Éteignez le feu de la colère avant qu’il devienne incontrôlable.

(Source : Notre Pain Quotidien)

Marcher sur les eaux

"Seigneur... ordonne que j'aille vers Toi sur les eaux." Matthieu 14:28

Le Maître était sur la montagne, en prière, c'était la nuit... Ses disciples étaient sur le lac, dans la tempête et l'obscurité. Une liaison intime existe entre ces deux faits, un tableau prophétique peut y être discerné. Dans le monde, c'est la nuit ; le Maître S'est retiré sur le trône de la grâce afin d'intercéder pour les Siens qui luttent ici-bas, apparemment livrés à eux-mêmes. Mais par Son Esprit, Il marche sur les eaux en démence, tout en affrontant les vents contraires. Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Encore aujourd'hui, Il ordonne aux Siens d'aller à Lui en marchant sur les eaux. Pourquoi avons-nous peur ? Pourquoi croire à un fantôme ? Pourquoi ne pas reconnaître, discerner Sa présence ? Que de fois nous pensons : "Je ne comprends pas... pourquoi cela ? Ah, quel mystère !" Et la crainte s'empare de nos coeurs et nous voile le chemin de la foi.

Votre vie connaît-elle les eaux des difficultés ? "Seigneur, ordonne que j'aille vers Toi sur les eaux !" Votre vie est-elle dans la nuit de l'obscurité ? "Seigneur, ordonne que j'aille vers Toi sur les eaux !" Votre vie paraît-elle dans une situation périlleuse ? La frayeur risque-t-elle de vous emporter ? "Seigneur, ordonne que j'aille vers Toi sur les eaux !"

Quand nous ne nous imaginons plus voir un fantôme, quand nous considérons que la tempête est permise pour stimuler notre foi, quand nous comprenons que Celui qui prie sur la montagne est là, marchant sur les eaux avec pleine autorité sur les vagues et les vents, quand nous entendons Sa Parole qui nous appelle et nous dit : "Viens!" alors nous aussi, en Son Nom, nous sortons de notre barque pour aller à Sa rencontre, et à notre cri: "Seigneur, sauve-moi!" Jésus étendra aussitôt Sa main et nous saisira.

La nuit est là, le vent souffle en ouragan, les vagues s'élèvent. Mais avant de calmer les vagues et de faire tomber les vents, Il nous ordonne de marcher sur les eaux pour aller à Lui. Dans cet ordre il y a force pour obéir et force pour triompher. C'est pourquoi : "Rassurez-vous, c'est Moi; n'ayez pas peur!"

H.E. Alexander

(Source : Manne du matin / bible-ouverte.ch)