• S.T.R.E.S.S. (1 à 3)

     

    S.T.R.E.S.S. (1 à 3)

     

     

     

     

    S.T.R.E.S.S. (1) 

     

      

     

    « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Luc 12.25  

     

    Le roi Josaphat avait appris qu’il allait être attaqué par trois armées différentes ! Quel stress ! Sa réaction peut néanmoins servir d’exemple quand la vie nous dépasse (voir 2Ch 20). Commençons par la première lettre du mot STRESS, S comme « savoir » rechercher la direction de Dieu : « Josaphat décida de consulter l’Éternel » (v.3). Autrefois, quand son père, le roi Asa, avait été confronté à une menace similaire, il avait pillé les richesses du Temple et de son propre palais pour amadouer l’un des envahisseurs, afin qu’il l’épargne. Ça avait marché sur le court terme, mais Dieu n’a pas accepté qu’Asa s’en soit remis à un autre que lui pour vaincre ses ennemis (voir 2Ch 16.1–9). Par conséquent, le roi sera puni pour le restant de son règne : « Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres » (v.9). Il vivra ainsi avec le stress du conflit permanent, car il n’avait pas d’abord cherché le conseil de Dieu. Josaphat, son fils, ne voulait pas reproduire cette erreur. Et moi ? Suis-je envahi par le stress à force de chercher seul une solution, au lieu de découvrir comment Dieu veut que je traite le problème ? Quelle est la dernière situation délicate à laquelle j’ai été confronté : Ai-je fait confiance aux opinions des autres, ou à mes propres idées, ou ai-je d’abord cherché le conseil de Dieu ? Dieu le promet : « Vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur » (Jér 29.13). Alors parlez-en à Dieu ! 

     

     

     

    S.T.R.E.S.S. (2) 

     

     

    « Présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez le salut de l'Éternel en votre faveur. L'Éternel sera avec vous ! » 2 Chroniques 20.17  

     

    La deuxième lettre de ce mot, c’est T comme « toujours ». Toujours faire confiance à la Parole de Dieu : « Vous n’aurez pas à combattre : présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez le salut de l’Éternel en votre faveur. Soyez sans crainte et sans effroi : demain, sortez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous ! » (v.17). La façon dont Dieu résout nos problèmes va souvent à l’encontre de notre logique. C’est pour ça que l’on hésite parfois à l’approcher dans certains domaines. Pourquoi Dieu donnerait-il l’ordre à l’armée de Josaphat de se tenir prête pour un combat qu’elle n’est même pas censée livrer, alors qu’elle n’était clairement pas de taille à affronter trois adversaires ? Ça n’avait aucun sens ! Dieu nous appelle souvent à nous déterminer face à une tâche exigeante ou un problème complexe. Notre défi est de lui obéir et de prendre position pour remporter la victoire. Comment faire ? Voici quelques exemples de prises de position. 1) Choisir d’entrer à l’université malgré de piètres résultats au lycée. 2) Quitter un emploi sur la demande de Dieu et démarrer une nouvelle entreprise sans la certitude de réussir. 3) S’asseoir chaque jour devant son ordinateur pour écrire le livre de ses rêves, même avec peu de connaissances en tête, mais avec la certitude que Dieu donnera l’inspiration et les mots qu’il faut. Dieu me demande une prise de position claire pour me permettre de réussir. Je dois me déterminer, afin qu’il manifeste sa puissance en ma faveur (voir 2Ch 16.9). 

     

     

     

    S.T.R.E.S.S. (3) 

     

     

    « Voici ! Je suis l'Éternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part ? » Jérémie 32.27  

     

    La troisième lettre, le R comme « rappeler » les victoires passées. Josaphat a prié ainsi : « N’est-ce pas toi qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple, et qui l’as donné pour toujours à la descendance d’Abraham ? » (2Ch 20.7). Si Dieu a déjà accompli un miracle, il peut le faire encore ! Alors je lis sa Parole et je fortifie ma foi en me souvenant de ses hauts faits. La quatrième lettre, le E, comme « exalter », élever Dieu au-dessus de mes problèmes : « Dieu de nos pères, n’es-tu pas dans les cieux, n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? N’y a‑t-il pas dans ta main la force, la puissance ? » (v.6). Malgré son angoisse, Josaphat a montré à quel point son Dieu est grand comparé à l’épreuve. Il est parfois difficile de regarder au-delà des difficultés lorsque l’on est en plein dedans. Si je ferme très fort les yeux, même le soleil ne peut plus m’atteindre ! La cinquième lettre, le S comme « solliciter » les prières et le soutien des autres : « Josaphat proclama un jeûne pour tout Juda, et l’on vint de toutes les villes pour chercher l’Éternel » (v.3–4). Josaphat n’a pas demandé aux gens leur avis mais leurs prières, car c’est ce qui touche le cœur de Dieu. La dernière lettre, c’est encore S comme « s’appuyer » sur les promesses de Dieu. Le Psalmiste dit ainsi : « Je suis atteint par la détresse et l’angoisse, mais ce qui me ravit, ce sont tes commandements » (Ps 119.143, BFC). Tel est le remède de Dieu contre le stress ! 

     

     

    Bob Gass 

     

     

     

     

     

     

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