• Le fruit de l'Esprit (1 à 10)

     

    Le fruit de l'Esprit (1 à 10)

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit (1) 

     

     

    Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ?  1 Corinthiens 6. 19
    Le fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. Galates 5. 22, 23

     

    Depuis que Jésus est monté au ciel, le Saint Esprit est venu sur la terre habiter dans chaque croyant : “Ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit” (Éphésiens 1. 13). Le Saint Esprit anime la vie nouvelle du croyant et produit un “fruit” qui, par la grâce de Dieu, mûrit en lui. Il est composé de l'ensemble de ces vertus morales : l'amour, la joie, la paix… (voir verset du jour). Si le cœur du chrétien en est rempli, elles sont activées dans sa vie et dans sa conduite. Ce qui fait dire à l'apôtre Paul, s'adressant aux croyants de Galatie (une province de la Turquie actuelle) : “Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit” (Galates 5. 25).

     

    Ces chrétiens étaient tentés de vivre comme si ce fruit de l'Esprit n'était pas suffisant. Ils voulaient ajouter à leur christianisme la pratique de certains rites de la loi de Moïse.

     

    Ils perdaient alors ce qu'apporte le véritable évangile, car marcher par l'Esprit, c'est le laisser librement nous donner la force de rejeter le mal et d'accomplir le bien. Par la foi nous pouvons réaliser cela chaque jour. Comme un petit enfant apprend à marcher, nous avons, amis chrétiens, à apprendre à marcher par l'Esprit. Cet apprentissage dure toute notre vie et fait grandir ce fruit, qui est intérieur, mais qui pourtant se voit. Car il n'est pas décrit sous forme d'actes extérieurs, mais de vertus morales telles que l'amour, la joie, la paix…

     

     

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : l'amour (2) 

     

     

     

    Si je parle dans les langues des hommes et des anges,… si j'ai le don de prophétie, si je connais tous les mystères et possède toute la connaissance, si j'ai toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n'aie pas l'amour, je ne suis rien. 1 Corinthiens 13. 1, 2


    La première saveur du fruit de l'Esprit est l'amour.

    Le mot grec employé ici est «agapè». Ce n'est ni l'amour passionnel, que les Grecs nommaient «éros», ni celui, tendre et paisible, qu'ils nommaient «philia», l'amour des couples unis ou des parents pour leurs enfants. L'apôtre Paul emploie le mot “agapé”, l'amour qui donne au lieu de prendre, l'amour qui veut le bien de l'autre. Cet amour-là ne dépend pas des mérites de l'autre pour s'exprimer, il rayonne en toute circonstance. Un tel amour se reçoit de Dieu. Il “est versé dans nos cœurs par l'Esprit” (Romains 5. 5) et il est le fruit de l'Esprit.

     

    Nous pouvons, sans doute, témoigner que nos meilleurs souvenirs ont été marqués de cet amour que nous avons donné ou reçu. Souvenons-nous aussi que Jésus condense la centaine de pages de la loi en un seul verbe : AIMER (lire Marc 12. 29-31). Il en donne la mesure parfaite, suprême, quand il laisse sa vie pour sauver ses ennemis.

     

    Amis chrétiens, c'est le Saint Esprit, et non l'observance de règles, de lois, qui doit inspirer notre vie, nos actes et nos attitudes. La vie chrétienne ne se résume donc pas à une compréhension juste de la doctrine biblique, ni même à sa mise en pratique. Elle est une réalité chaleureuse et bienfaisante qui inclut notre personne tout entière, notre intelligence, notre volonté, nos émotions, et qui nous pousse à aimer «en action et en vérité» (1 Jean 3. 18). “L'amour se réjouit avec la vérité” (1 Corinthiens 13. 6).

     

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la joie (3) 

     

      

    Que le Dieu d'espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant. Romains 15. 13
     La joie de l'Éternel est votre force. Néhémie 8. 10
     

     

    Joie et paix : deux fruits du Saint Esprit, deux fruits qui embellissent la vie du chrétien, et sont porteurs d'espérance. Fruits rares dans notre monde si souvent amer et tourmenté… Certes la joie, comme toute émotion, peut avoir une bonne ou une mauvaise cause. Si la cause en est mauvaise, l'apôtre Jacques nous dit : «Que votre joie se change en tristesse» (4. 9). Mais le plus souvent dans la Bible, la joie est positive, signe d'un lien étroit avec Dieu (Actes 8. 39).

    Certains croyants ont tendance à penser que la joie n'est pas très importante dans la vie chrétienne. Pourtant, elle est, dans la liste, le deuxième des fruits de l'Esprit. Certes, dans des circonstances de vie difficiles, il peut sembler impossible de se réjouir. Mais le Saint Esprit est pour tout chrétien un intercesseur et un consolateur : il fait percer la joie, même là où la tristesse règne (Actes 16. 22-25), un peu comme les rayons du soleil percent le brouillard un jour d'hiver.

    Tel est le témoignage de nombreux chrétiens emprisonnés à cause de leur foi. Ils ont connu les détresses, la souffrance, mais aussi une joie intérieure profonde, “la joie de l'Esprit Saint” (1 Thessaloniciens 1. 6). Comme l'a écrit l'un d'eux peu avant de mourir en prison : «Dans ma maladie, je conserve toujours la joie dans mon cœur» (Watchman Nee).

    Amis chrétiens, ne nous laissons pas voler la joie que Dieu nous donne. Elle peut conduire ceux qui nous entourent à se tourner vers Celui qui en est la source : Jésus lui-même, qui la renouvelle en nous par l'action de son Esprit.

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la paix (4) 

      

    Retire-toi du mal, et fais le bien ; cherche la paix, et poursuis-la. Psaume 34. 14
    Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. 1 Corinthiens 14. 33
    Vivez en paix : et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous. 2 Corinthiens 13. 11

    Souvent dans la Bible, il est parlé de la paix en relation avec la conscience ou le cœur du croyant. La paix de la conscience est liée à la certitude que Dieu nous a pardonné. La paix du cœur découle de la confiance en son amour et en sa sagesse. Le fruit de l'Esprit inclut l'un et l'autre. Il nous remplit, et nous donne la conviction d'être là où Dieu nous veut, d'être proches de lui. C'est pourquoi nous pouvons traverser les moments de trouble, de peur, d'insécurité même, en restant confiants et paisibles. La paix est à la fois reçue comme un don de l'Esprit et comme le résultat d'une attitude active : «cherche la paix, et poursuis-la».

    La paix que donne le Saint Esprit n'est jamais refermée sur elle-même, froide ou indifférente. L'Esprit de Dieu nous ouvre aux autres, parce qu'il nous libère de notre tendance égocentrique naturelle, et nous aide à aimer.

    Dieu est le Dieu de paix. Il parle, il agit dans la paix pour que l'ordre revienne là où il y a du trouble ou de l'agitation. Et nous pouvons aider dans ce sens : “Bienheureux ceux qui procurent la paix, car c'est eux qui seront appelés fils de Dieu” (Matthieu 5. 9). Mais pour cela, il faut que notre âme soit en paix. «Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus» (Philippiens 4. 6, 7).

     

     

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la patience (5) 

     

     

    Ce qui est dans la bonne terre, ce sont tous ceux qui, après avoir entendu la Parole, la retiennent dans un cœur honnête et bon, et portent du fruit avec patience. Luc 8. 15

     

    Cette saveur du fruit de l'Esprit, la patience, est le premier caractère de l'amour cité dans le chapitre 13 de la lettre aux Corinthiens : «l'amour est patient» (v. 4).

     

    Dans l'original, le mot traduit par «patience» est moins le fait de savoir attendre que celui de supporter les situations et les personnes difficiles. Mais attention ! être patient, ce n'est pas fermer les yeux devant la maltraitance et les agressions.

     

    La patience n'est pas démission, c'est cette force tranquille qui garde l'espoir en vue du bien. Si nous patientons tout en «bouillant» intérieurement, ce n'est pas la patience de l'Esprit Saint. Cette patience permet de vaincre la frustration, l'irritation ou le découragement en face de l'apparente stérilité de nos efforts. Elle nous permet de mûrir, en nous apprenant à laisser l'Esprit agir en nous quand il faut, et comme il faut. La patience nous apprend à tenir bon dans la confiance, en attendant de porter son fruit. C'est ainsi qu'elle aura “son œuvre parfaite” (Jacques 1. 4).

     

    Nous sommes encouragés par la Parole de Dieu à “toute patience et toute persévérance, avec joie” (Colossiens 1. 11). La patience n'est pas triste, elle n'a pas la lourdeur d'un fardeau, elle nous incite à semer sans nous lasser, parfois dans la souffrance, mais toujours en comptant sur le Seigneur, le maître de la moisson. «Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin accordée par le Seigneur – que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux» (Jacques 5. 11).

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la bienveillance (6) 

     

      

    Vous étiez autrefois ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur : marchez comme des enfants de lumière (car le fruit de la lumière consiste en toute bonté, justice, et vérité). Éphésiens 5. 7-9

    La cinquième saveur du fruit de l'Esprit est la bienveillance. Cette vertu est très proche de la suivante : la bonté. C'est un état d'esprit qui conduit à des actes de bonté.

    Être bienveillant envers quelqu'un, c'est, selon l'étymologie du mot, lui vouloir du bien, sans a priori. La bienveillance est à l'opposé de toute jalousie ou ressentiment, mais elle est sans condescendance. Une pensée bienveillante est sans préjugé, libératrice, elle n'enferme pas l'autre. La bienveillance se déploie aussi dans la manière de parler : une parole droite et sincère, une parole qui annonce du bien. La bienveillance est ainsi rendue visible dans des actes généreux et rejoint la bonté.

    Il peut exister ce que l'on a appelé “les pièges de la bienveillance”, lorsque celle-ci devient complaisance au mal, lâcheté ou, encore pire peut-être, manipulation. L'authentique bienveillance chrétienne veille à laisser à l'autre sa liberté. Elle le reconnaît dans sa différence, l'accueille comme aimé par Dieu, témoignant ainsi d'un Dieu qui ne s'impose pas mais est venu pour nous sauver.

    Pour exercer la bienveillance, il nous est nécessaire de faire preuve d'intérêt pour notre prochain. Et de toujours nous souvenir que la bienveillance n'est pas le résultat de nos efforts mais le fruit de l'Esprit de Dieu dans notre cœur.

    “Celui qui a l'œil bienveillant sera béni, car il donne de son pain au pauvre” (Proverbes 22. 9).

     

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la bonté (7) 

     

     

    Ce qui attire dans un homme, c'est sa bonté ; et le pauvre vaut mieux que l'homme menteur. Proverbes 19. 22
    Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d'affection miséricordieuse, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Colossiens 3. 12

     

    La sixième saveur du fruit de l'Esprit est la bonté. La bonté est comme la signature de Dieu, la garantie qu'il est là. “Nul n'est bon, sinon un seul, Dieu” (Luc 18. 19). Très souvent, d'ailleurs, l'Ancien Testament parle de la bonté de Dieu. David peut prier : «Ta bonté est meilleure que la vie» (Psaume 63. 3). Pour lui, la bonté de Dieu avait plus de prix que sa propre vie. Il a voulu à son tour faire preuve d'une grande bonté, “d'une bonté de Dieu”, envers le fils de Jonathan, son ami, en l'invitant à sa table tous les jours (2 Samuel 9).

     

    La bonté, dans toute son étendue, trouve ainsi sa source en Dieu : “À toi, Seigneur, est la bonté” (Psaume 62. 12). Elle est proche de la grâce, et pousse l'homme pécheur à la repentance (Romains 2. 4). C'est dans la mesure où nous goûtons la bonté de Dieu que nous pouvons à notre tour en donner une vraie expression autour de nous.

     

    Nous sommes invités à manifester la bonté, sans aucun sentiment de supériorité, à être de simples «canaux» par lesquels coule la bonté du Seigneur, une bonté agissante, qui s'approche de l'autre, se met à son service, et lui pardonne si nécessaire. Si ce fruit qu'est la bonté était plus présent dans notre vie, nous serions sensibles aux autres, à leur situation parfois difficile, nous les aiderions à porter leurs fardeaux.

     

    «Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien», écrit l'apôtre Paul (Romains 12. 21). C'est là le signe indéniable de la bonté, comme fruit de l'Esprit, une bonté qui, par delà l'animosité, le mépris, l'échec, révèle le cœur de Dieu.

     

     

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la fidélité (8) 

     

     

    Confie-toi en l'Éternel et pratique le bien ; habite le pays, et repais-toi de fidélité, et fais tes délices de l'Éternel : et il te donnera les demandes de ton cœur. Psaume 37. 3, 4
    Ils proclament chacun sa bonté ; mais un homme fidèle, qui le trouvera ?  Proverbes 20. 6

     

    La septième saveur du fruit de l'Esprit est la fidélité. Dans la Bible, il est plusieurs fois dit que Dieu est fidèle (1 Corinthiens 1. 9, par exemple), c'est-à-dire qu'il est vrai, qu'il tient ses promesses et qu'il accomplit ce qu'il dit. Aussi pouvons-nous mettre notre confiance en lui et nous appuyer sur sa Parole, et à notre tour être fidèles à nos engagements, à la parole donnée, fidèles dans nos relations, et être de fidèles administrateurs pour tout ce que Dieu nous a confié (1 Corinthiens 4. 2).

     

    Cette fidélité va de pair avec la foi, la confiance en Dieu, car nous n'avons pas de force en nous-mêmes. D'ailleurs, le mot traduit dans ce verset par “fidélité” contient les deux pensées (fidélité et foi). C'est parce que Dieu est fidèle que nous pouvons lui faire confiance, avoir foi en lui, et cette confiance nous donne la force d'être fidèles.

     

    Mais la fidélité pourrait ne pas toujours être bonne. Comme chrétiens, nous devons nous interroger : ce que nous pensons être de la fidélité, est-ce le fruit de l'Esprit ou un simple attachement à notre éducation, à des traditions, au poids de la société, à la peur des autres, à des liens d'amitié parfois malsains 

    C'est bien à Jésus que doit aller notre fidélité. Elle est alors confiance absolue dans son amour. Ses résultats se manifestent par une bonne conscience, source de paix et de sérénité, et, par un témoignage, fruit de l'Esprit, qui montre nos liens de communion avec le Sauveur.

     

     

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la douceur (9) 

     

     

     

    L'Éternel n'était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, du feu : l'Éternel n'était pas dans le feu. Après le feu, une voix douce, subtile. 1 Rois 19. 11, 12
    (Jésus a dit : ) Je suis débonnaire et humble de cœur. Matthieu 11. 29


    La huitième saveur du fruit de l'Esprit est la douceur. Nous la montrons trop rarement : elle exclut toute forme de brusquerie, de dureté, d'amertume. Elle procure un sentiment de sécurité et de réconfort.

    Dieu est un Dieu plein de douceur, sa voix est “douce, subtile”, et sa douceur se manifeste par son amour et sa compassion envers nous. Il nous parle et même nous corrige avec douceur (Jérémie 30. 11). Si nous connaissons la douceur de Dieu, nous pourrons en donner quelques reflets, avec le secours de l'Esprit Saint.

    Dans le Nouveau Testament, la douceur est souvent associée à l'humilité, à la modération (Éphésiens 4. 1, 2), au fait de ne pas insister sur ses droits. On ne peut pas être doux si on est orgueilleux.

    Dans deux domaines, amis chrétiens, nous devrions particulièrement faire preuve de douceur : lorsque nous sommes en position d'autorité ou de force, que ce soit dans le cadre familial, dans les relations professionnelles, ou même dans les réunions chrétiennes ; et lorsque nous parlons de notre foi à des personnes qui en sont encore éloignées. Ne les prenons pas de haut ! Ce ne serait pas une preuve de douceur (1 Pierre 3. 15), mais au contraire le signe d'un orgueil déplorable. Certaines personnes ont traversé des périodes difficiles et se sont éloignées de la foi. Soyons pour elles des aides pour que la petite flamme continue de briller (Galates 6. 1). Et souvenons-nous de ce verset : “Que votre douceur soit connue de tous les hommes” (Philippiens 4. 5). La douceur n'est-elle pas un des caractères de Jésus ? (2 Corinthiens 10. 1)

     

     

     

     

    Le fruit de l'Esprit : la maitrise de soi (10) 

     

     

     

    L'homme qui ne gouverne pas son esprit est une ville en ruine, sans murailles. Proverbes 25. 28

    Joignez à votre foi, la vertu ; à la vertu, la connaissance ; à la connaissance, la maîtrise de soi ; à la maîtrise de soi, la patience. 2 Pierre 1. 5, 6 

     

    Les premiers aspects du fruit de l'Esprit que sont l'amour, la joie, la paix, orientent nos pensées vers Dieu. La patience, la bienveillance, la bonté, la douceur, la fidélité sont plutôt en relation avec notre prochain. La maîtrise de soi est une force intérieure produite par le Saint Esprit qui nous permet de vivre avec sagesse et modération. Il faut cette énergie spirituelle donnée par Dieu pour “être sage par rapport au bien et sans compromis avec le mal” (Romains 16. 19).

     

    La maîtrise de soi sera utile au croyant dans tous les domaines de sa vie : ne pas abuser de la nourriture, de la boisson, des plaisirs, etc. Mais elle est aussi cette force spirituelle qui lui permettra de ne pas céder à tout ce qui pourrait ternir son témoignage de croyant : traits de caractère, passions difficiles à contrôler et dont il souffre… Dans le vécu journalier, la maîtrise de soi, fruit de la vie nouvelle qu'il a reçue de Christ, lui permettra d'éviter bien des pièges que lui tend cette racine de péché qui est encore en lui.

     

    La maîtrise de soi aide aussi à trouver la vraie harmonie selon Dieu entre les attentes du corps et celles de l'âme. «Voulez-vous que votre corps obéisse à votre esprit ? Alors laissez votre esprit obéir à Dieu”, disait Saint Augustin. Une saine maîtrise de soi se soumet à l'autorité de Christ dans chaque domaine de la vie. Elle encadre et protège la vie du chrétien, elle n'est pas une loi qu'il s'impose. Bien au contraire : “Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit” (Galates 5. 25).

     

     

    (Source : labonnesemence.com)

     

     

     

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