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    Quand le fardeau devient un pont

     

     

     

    Quand le fardeau devient un pont

     

     

     

     

    Car mon joug est doux, et mon fardeau est léger. Matthieu 11.30 

     

    Paul était en vacances dans les Pyrénées. Un jour qu’il gravissait un chemin dans la montagne, il observa quelque chose d’étrange. Une fourmi traînait derrière elle un long fétu de paille, trois fois plus long qu’elle. Il s’arrêta et se mit à l’observer. La fourmi arriva sur une fente du rocher qui vu sa taille était pour elle un véritable précipice.

     

    Elle essaya plusieurs fois de traverser avec son chargement. Cela semblait impossible, elle risquait de tomber dans le « précipice » avec son chargement. Elle s’arrêta quelques instants comme pour réfléchir. Elle saisit alors une extrémité du fétu et le poussa devant elle au-dessus de la fente, puis elle s’en servit comme d’un pont pour passer de l’autre côté. Ensuite elle tira la paille derrière elle et reprit son chemin avec son chargement. Tous les deux étaient sains et saufs.

     

    Quelle leçon peut-on en tirer ? Au lieu de considérer un fardeau comme une montagne infranchissable; pourquoi ne pas l’utiliser comme un pont pour traverser une situation difficile ? Que ce fardeau devienne, pour vous et pour moi, un pont qui nous aide à grandir et à fortifier notre foi. Portons-le avec persévérance.

     

     

     

    Jean Louis Gaillard
    (Source : TopChrétien)

     

     

     

     

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    Ne vivons plus dans la crainte

     

     

     

    Ne vivons plus dans la crainte

     

     

     

     

     

    Ne sois pas effrayé, car je suis avec toi ; ne sois pas angoissé, car moi je suis ton Dieu. Je t’affermis, je viens à ton secours, pour sûr, je te soutiens de mon bras droit qui fait justice. Ésaïe 41.10 

     

    Au temps de la conquête de l’Ouest américain, un homme hésitait à traverser le Mississippi au crépuscule. Le fleuve était gelé. Sans connaître l’épaisseur de la glace, il s’y engagea. Il rampa de manière à répartir son poids sur la surface et avança ainsi péniblement.

     

    Il était arrivé au milieu du fleuve lorsqu’il se rendit compte qu’un chariot rempli de charbon attelé à quatre chevaux le traversait aisément. Il comprit alors que si la glace pouvait supporter un tel poids, il n’avait aucune crainte à avoir. Il pouvait se mettre debout et franchir à pied la distance qui le séparait de l’autre rive. Il était maintenant plein de confiance.

     

    Ne vivons donc plus dans la crainte, d’autant plus que la Bible nous dit : "Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ta sagesse. Reconnais-le dans toutes tes voies et il aplanira tes sentiers." (Proverbes 3.5-6)

     

    Tous ceux qui se sont reposés sur la Parole de Dieu et ont expérimenté la solidité de ses promesses nous encouragent à mettre toute notre confiance en notre Seigneur.

     

    Avec lui, nous avons un appui solide, et nous pouvons lui faire confiance pour toute la traversée de notre vie.

     

     

     

    Jean Louis Gaillard
    (Source : TopChrétien)

     

     

     

     

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    Aucun faste, juste des louanges

     

     

     

    Aucun faste, juste des louanges

     

     

     

     

    Lecture proposée : Ésaïe 53.1-9

     

    Car ta bonté vaut mieux que la vie, mes lèvres célèbrent tes louanges. Psaume 63.4 

     

    En regardant les décorations de Noël que mon fils, Xavier, avait créées au fil des ans et les boules de Noël dépareillées que grand-maman lui avait envoyées, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elles m’insatisfaisaient. J’avais toujours accordé du prix à la créativité et aux souvenirs propres à chacune d’elles. Pourquoi donc les beaux étalages de Noël des boutiques rendaient-ils les arbres ornés à la perfection de boules assorties, de guirlandes scintillantes et de rubans en satin aussi tentants ?

     

    En se détournant de notre humble décor, mon regard s’est posé sur un ornement rouge en forme de cœur portant l’inscription : Jesus, My Savior (Jésus, mon Sauveur). Comment avais-je pu oublier que ma famille et mon espoir en Christ sont les raisons mêmes pour lesquelles j’aime tant célébrer Noël ? Notre arbre ne ressemblait en rien à ceux des vitrines des boutiques, mais l’amour derrière chacun de ses ornements le rendait magnifique.

     

    Père, je te prie de nous aider à voir l'amour éblouissant
    que reflète la magnitude de ton sacrifice

     

    Comme notre arbre modeste, le Messie ne répondait en rien aux attentes du monde (ÉS 53.2). Jésus était « [méprisé] et abandonné des hommes » (V. 3). Il reste que, par amour, il s’est laissé « [briser] pour nos iniquités » (V. 5). Il a subi le châtiment qui nous était destiné, de sorte que nous puissions jouir de la paix (V. 5). Qu’y a-t-il de plus beau ?

     

    Avec une gratitude renouvelée pour nos décorations imparfaites et notre Sauveur parfait, j’ai préféré louer Dieu pour son glorieux amour. Les ornements scintillants ne sauraient égaler la beauté de son don sacrificiel : Jésus.

     

    La beauté et la majesté de Dieu se reconnaissent à l’immensité de son amour sacrificiel.

     

     

     

    Xochitl Dixon
    (Source : Notre Pain Quotidien)

     

     

     

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    Petit enfant de Bethléem : Dieu tout-puissant

     

     

     

    Petit enfant de Bethléem : Dieu tout-puissant

     

     

     

    Marie... mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Luc 2 : 7

     

    On éprouve toujours une émotion mêlée d’émerveillement devant un nouveau-né. Ainsi en a-t-il été pour les bergers à la naissance de Jésus. Mais ils avaient été avertis par un ange que le petit enfant qu’ils allaient trouver couché dans une crèche à Bethléem, la ville de David, était le Sauveur, le Christ, le Seigneur. Ils ont été interpellés au-delà de toute expression en le voyant, et ont rendu gloire à Dieu.

     

    Le même émerveillement est le nôtre à la lecture de ce récit. On se trouve en présence d’une beauté sublime, sans pourtant pouvoir pénétrer dans le mystère de cette naissance. Dieu devait devenir homme, selon les prophéties, et donc connaître le chemin de tout homme, de la naissance à l’âge adulte. Le mystère de Bethléem – Jésus, petit enfant – est la manifestation d’un fait unique qui surpasse toute connaissance humaine : l’incarnation de Dieu, c’est-à-dire Dieu qui se fait homme. Jésus est le Fils de Dieu. C’est la base de la foi en Jésus, le Sauveur du monde. Jésus est pleinement homme et pleinement Dieu.

     

    Cet abaissement de Jésus, l’enfant de Bethléem, l’homme crucifié de Golgotha, ne s’oppose pas au fait qu’il soit le Tout-puissant. Au contraire, Jésus, Fils de Dieu, est la véritable révélation de la puissance et de l’amour divins.

     

    Quelle belle preuve d’amour de la part de Dieu, que de venir parmi les hommes sous la forme, si fragile, d’un nouveau-né ! L’incarnation de Dieu, c’est le chemin de l’amour divin vers l’homme. Pour nous, c’est un motif d’adoration.

     

     

    (Source : La Bonne Semence / chretien.news)

     

     

     

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    L'émerveillement de Noël

     

     

     

    L'émerveillement de Noël

     

     

     

     

    Lecture proposée : Hébreux 1.1-9 

     

    Que tous les anges de Dieu l’adorent ! V. 6 

     

    J’étais à Londres un soir pour une réunion. Il pleuvait des cordes et j’étais en retard. Conduisant à vive allure, j’ai tourné dans une rue et me suis immobilisé. Des dizaines d’anges planaient au-dessus de Regent Street, leurs ailes géantes scintillant de leurs milliers de lumières clignotantes. C’était la scène de Noël la plus merveilleuse que j’avais jamais vue. D’ailleurs, je n’étais pas le seul à être captivé. Des centaines de gens longeaient la rue, les yeux levés et brillants d’admiration.

     

    L’émerveillement réside au cœur même de l’histoire de Noël. Lorsque l’ange est apparu à Marie pour lui annoncer qu’elle concevrait miraculeusement (LUC 1.26-38) et que les bergers ont annoncé la naissance de Jésus (2.8-20), chacun a réagi avec crainte, admiration – et émerveillement. En regardant cette foule amassée le long de la Regent Street, je me suis demandé si nous vivions en partie ce à quoi ressemblaient ces premières rencontres avec des anges.

     

    Père, je t'adore. Merci pour le don de ton merveilleux Fils

     

    Un moment plus tard, j’ai remarqué que certains anges avaient les bras et les yeux levés vers le ciel. Comme la chorale céleste qui s’est mise à louer Dieu à la mention de Jésus (V. 13,14), il semble que les anges puissent le contempler eux aussi avec émerveillement.

     

    « Le Fils est le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne » (HÉ 1.3). Éclatant et lumineux, Jésus est celui vers qui le regard de tous les anges se tourne (V. 6). Si une scène de Noël au thème angélique peut stopper net des Londoniens occupés, imaginez le moment où nous verrons Jésus face à face !

     

     

     

    Notre Dieu est un Dieu merveilleux.

     


    Sheridan Voysey
    (Source : Notre Pain Quotidien)

     

     

     

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    Que représente Noël ?

     

     

    Que représente Noël ?

     

     

     

     

    Cette parole est certaine et digne d’être pleinement reçue : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. 1 Timothée 1 : 15
    Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.  Luc 2 : 11

     

    Au quatrième siècle, l’empereur romain Constantin devient grand protecteur du christianisme. Dès lors, les pouvoirs politique et religieux ont cherché à christianiser les fêtes païennes. C’est ainsi que la naissance de Jésus a été célébrée le jour de la fête du solstice d’hiver fixée à l’époque le 25 décembre. Cette célébration et cette date n’ont aucun fondement biblique.

     

    Mais la personne de Jésus est évidemment chère au cœur de tout chrétien. Plus de sept siècles avant sa naissance, le prophète Ésaïe avait annoncé : « Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel (Dieu avec nous) ». Et de ce petit enfant qui, à sa naissance, a été couché dans une mangeoire, il dit aussi : « On appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix » (Ésaïe 7 : 14; 9 : 6).

     

    Le jour de Noël est censé rappeler le grand sujet de joie annoncé aux bergers de Bethléem (Luc 2 : 8-20). Mais que Dieu nous accorde de recevoir ce merveilleux message : Dieu est venu parmi les hommes. Jésus, le divin Sauveur, dans son abaissement, est descendu sur la terre comme un petit enfant. Sa vie parfaite, sa mort sur la croix pour nous et sa résurrection, tout cela devrait être un sujet de paix, de joie, d’espérance et d’adoration, non pas un jour, mais tous les jours de l’année !

     

    Et tu vins dans un corps par Dieu même formé; Humble enfant, tu naquis plus bas que nous ne sommes, Ô mystère profond, des anges acclamé !

     

     

    (Source : La Bonne Semence / chretien.news)

     

     

     

     

     

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    L'Esprit de Noël

     

     

     

    L'Esprit de Noël

     

     

     

     

     

    Supportez-vous les uns les autres (...), pardonnez-vous réciproquement. Colossiens 3.13 

     

    Pour certains, Noël n’est pas un temps de joie mais de déprime. Parfois, les familles sont déchirées par un divorce et les souvenirs sont douloureux. 

     

    S.I. McMillen et David Stern décrivent la souffrance qu’on s’inflige en éprouvant de la haine ou en refusant le pardon. "Au moment où je me mets à haïr un homme, je deviens son esclave. Il contrôle mes pensées, mes émotions et même mes rêves. Un flux constant d’adrénaline coule dans mes veines et s’épanche dans mon corps. Celui que je hais me hante où que j’aille." 

     

    Si vous le lui permettez, Christ ôtera de votre cœur la colère et la rancune.

     

    Alors que votre famille se rassemble pour Noël, peut-être y a-t-il un des membres que vous n’aimez pas ou à qui vous n’avez pas pardonné. Dans ce cas, souvenez-vous que Jésus est venu dans ce monde pour aimer les gens détestables et pardonner aux gens qui ne le méritent pas. 
    Le mot "grâce" signifie "faveur indue, imméritée". Si vous le lui permettez, Christ ôtera de votre cœur la colère et la rancune. 

     

    Si aujourd’hui vous détestez l’un de vos proches, priez ainsi : "Seigneur, je confesse que je n’aime pas [citez le nom de cette personne en question] et que je redoute d’être en sa présence. Aide-moi à pardonner et à faire preuve de grâce. Que l’amour du Christ abonde en moi en ce temps de Noël. Au nom de Jésus. Amen." 

     

    C’est vrai, certains ne méritent pas d’être pardonnés, mais vous non plus n’avez pas mérité l’amour et le pardon de Dieu. 

     

    Une décision pour aujourd’hui :

    Jésus a dit : "Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent (...) Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareillement pour eux." (Luc 6.27–28, 31). Voilà l’esprit de Noël !

     

     

     

    Bob Gass
    (Source : TopChrétien)

     

     

     

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    Cadeau de Noël

     

     

     

    Cadeau de Noël

     

     

     

     

    Et l’ange dit aux bergers : ... Voici, je vous annonce un grand sujet de joie qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Luc 2 : 10, 11

     

    Un grand-père disait à sa petite fille : « L’oranger donne des oranges, le pommier des pommes, le poirier des poires... Quel est ton arbre préféré ? - C’est le sapin où le Père Noël vient poser les cadeaux ». Chaque année arrivent au Centre des recherches du courrier à Libourne, 500 000 lettres adressées au « Père Noël » avec comme adresse par exemple : Rue des Nuages, chemin des Étoiles, le Ciel, le Paradis.

     

    On s’amuse à entretenir cette légende dans l’esprit des enfants. Ne serait-il pas autrement important de leur raconter (ou de leur rappeler) qu’un jour, voilà environ deux mille ans, peut-être vers cette époque de l’année, le Fils de Dieu est venu sur la terre pour sauver ceux qui mettraient en lui leur confiance ? Que l’homme, à cause de ses péchés, ne peut espérer être admis au Paradis où il n’entre rien d’impur ? Qu’il faut donc obtenir de Dieu le pardon de nos péchés ? Que Dieu exigeait le sacrifice d’une victime parfaite ? Que seul, Jésus pouvait répondre à une telle exigence ? C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Voici, je viens... pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10. 5, 7). Jésus est venu, il est mort pour nous sur la croix, il est ressuscité, il est remonté au ciel et nous attendons son retour pour être introduits par lui dans la maison du Père, nous qui croyons. N’est-ce pas la plus belle histoire, vraie celle-là, que nous pouvons raconter à nos enfants ?

     

    (Source : La Bonne Semence / chretien.news)

     

     

     

     

    Cadeau de Noël

     

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    A peine 10 kilomètres (1 à 3)

     

     

     

    A peine 10 kilomètres (1)

     

     

    Puis il (Hérode) les envoya à Bethléem en disant : Allez prendre des informations précises sur l’enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir…” Mt 2. 8 

    Si vous êtes bon marcheur, de combien de temps aurez-vous besoin pour parcourir environ dix kilomètres ? C’est la distance qui séparait Jérusalem, la grande ville, de Bethléem, le petit village de deux cents habitants. Au temps de Jésus la plupart des gens qui passaient par Bethléem étaient en route vers Jérusalem. Bien que connue pour être le lieu de naissance du roi David, cette bourgade semblait insignifiante. Quand les Mages venus d’Orient sont arrivés dans le pays, ils se sont rendus d’abord à Jérusalem, pensant à juste titre obtenir des informations plus précises sur l’endroit où se trouvait l’enfant Jésus. Apprenant que le Messie devait naître à Bethléem, ils s’empressèrent de s’y rendre. Remarquez : 1- Ils ignoraient ce détail annoncé par le prophète Michée (Mi 5. 2). Mais les scribes et autres spécialistes de la Torah le connaissaient, puisqu’ils en firent part à Hérode. 2- Ils venaient de très loin, avaient probablement voyagé pendant des mois, mais ils ne perdirent pas de temps à Jérusalem. Les enseignants de la Loi vivaient à moins de 10 km de Bethléem, mais ils ne s’y rendirent pas. Pourtant ils représentaient l’élite intellectuelle de la nation. Ils étudiaient la Parole de Dieu nuit et jour, en mémorisaient de larges portions ; certains pouvaient réciter par cœur les 5 premiers livres. Mais il ne leur vint pas à l’esprit d’aller à Bethléem découvrir de plus près ce qui venait de s’y passer ! Quelle leçon pour nous aujourd’hui ! Serions-nous prêts à faire 10 kilomètres pour aller voir Jésus s’Il passait dans le village voisin ? Nous réfugions-nous derrière notre connaissance de la Bible pour éviter d’entrer dans Sa présence, surtout si celle-ci exige que nous rencontrions des gens que nous n’approuvons pas trop ? A peine dix kilomètres ! Est-ce trop pour rencontrer le Roi des rois, le Sauveur, le Dieu créateur incarné dans un homme comme nous ?

     

     

     

    A peine 10 kilomètres (2)

     

     

    “Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? … nous sommes venus nous prosterner devant Lui.“ Mt 2. 2 

    Que savez-vous de Jésus ? Probablement moins que les spécialistes de la Loi de Son temps ! Ils savaient que le Messie serait un homme juif, né de la lignée d’Abraham, Isaac et Jacob (Gn 3. 15 ; 9. 26 ; 12. 1-3 ; 22. 18), qu’Il serait de la tribu de Juda (Gn 49. 10), de la famille de David (2 S 7. 11-12), né d’une vierge (Es 7. 14), dans le village de Bethléem (Mi 5. 2). Ils n’avaient pas besoin de faire des recherches, ils savaient tout cela par cœur. Possesseurs de la vérité, pourquoi ne sont-ils pas allés à Bethléem ? Pour trois raisons : 1- Leur connaissance étendue les empêchait d’agir ! Nietzsche a écrit (une des rares citations de lui qui soit pertinente !) : “Trop de connaissance tue l’action…”. Paul a précisé que certains sont : “toujours en train d’apprendre sans jamais pouvoir arriver à la connaissance de la vérité” (2 Tm 3. 7). Ne soyons pas aveuglés par un savoir stérile qui nous empêcherait de prendre le moindre engagement. Vous pouvez lire la Bible, le Coran et le Bhagavad-Gîta, pouvoir discourir sur toutes les grandes religions et même savoir que Jésus est “le seul chemin, la vérité et la vie”, si vous ne prenez pas la peine de Le reconnaître comme votre Sauveur, votre connaissance vous aura perdu. Acceptez de faire ces “dix kilomètres” qui vous ouvriront les portes de la vie éternelle ! 2- Leur religion les avait rendus stériles. Répondre à Hérode n’était qu’un jeu intellectuel. Vous pouvez être membre de n’importe quelle dénomination sans jamais être sauvé, car vous n’avez pas encore rencontré Jésus. Les Mages voulaient le voir en chair et en os. Par la foi vous pouvez faire de même. 3- Ils étaient arrogants à l’égard des Mages, des étrangers qui ne leur ressemblaient pas. Spurgeon a dit “Ils auraient dû être des chefs spirituels, mais leur cœur n’était pas tourné vers Christ.” Et vous, votre cœur est-il tourné vers Lui aujourd’hui ?

     

     

     

     

     

    A peine 10 kilomètres (3)

     

     

    “Je vous le déclare : Si vous Me recherchez de tout votre cœur, Je Me laisserai trouver par vous.” Jr 29.13 

    L’important c’est l’attitude de notre cœur. Jean Calvin a écrit : “Le fait qu’aucun des savants juifs n’a offert d’accompagner ces étrangers qu’étaient les Mages jusqu’à Bethléem pour y rencontrer Celui qui avait été annoncé comme le sauveur de leur nation est un exemple d’extrême paresse, ou de méchante ingratitude de la part de ceux-ci.” Ou de peur, ou d’indifférence… faites votre choix ! Même pas dix kilomètres à parcourir en deux ou trois heures. Même pas dix kilomètres pour recevoir le pardon de leurs péchés et le salut éternel. Remarquez un détail intéressant : tous les protagonistes de cette histoire avaient en leur possession les éléments essentiels : le Messie était un bébé qui venait de naître à Bethléem. Les intellectuels le savaient, mais ne se sont pas préoccupés de vérifier la véracité des prophéties. Hérode le savait et voulait le tuer pour qu’il ne soit pas un risque pour son trône, les Mages le savaient et voulaient seulement L’adorer. Eux seuls Le recherchaient activement, poussés par le désir de leur cœur. CS Lewis a écrit : “Cherchez vous vous-même et en fin de compte vous ne trouverez que la haine, la solitude, le désespoir, la colère, la décadence et la ruine. Recherchez Christ de tout votre cœur et vous Le trouverez et avec Lui, tout le reste qui compte dans la vie.” A vous de choisir : soit vous Le recherchez de tout votre cœur, même si vous devez parcourir 10 km, soit vous L’ignorez et restez tranquille chez vous. Mais vous ne pourrez pas toujours L’ignorer. Un jour viendra où vous devrez rendre compte de vos attitudes et de vos choix. Hérode devra le faire, les savants juifs aussi. N’attendez pas qu’il soit trop tard pour aller à Sa rencontre !

     

     

    Bob Gass

     

     

     

     

     

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    Ce n’est pas juste

     

     

    Ce n’est pas juste

     

     

     

    “Et ici je n’ai rien fait qui mérite la prison. Gn 40. 15 

     

    Joseph aurait pu dire : “Ce n’est pas juste”, le jour où il se retrouva en prison, alors qu’il n’avait rien fait de mal, au contraire ! Il n’avait pas mérité d’être vendu comme esclave par ses propres frères, ni d’être jeté en prison injustement accusé de tentative de viol par la femme de son employeur. Il n’avait fait que donner le meilleur de lui-même au service de ce dernier. Pourquoi Dieu avait-il permis qu’il soit traité ainsi ? C’est peut-être le genre de questions que vous vous posez en ce moment. Pourquoi ma carrière est-elle à l’arrêt, toute promotion m’étant refusée ? Pourquoi ma famille m’a-t-elle rejeté ? Pourquoi suis-je tombé si gravement malade ? Les enfants qui se sentent mal traités par les autres disent souvent : “Ce n’est pas juste” et c’est vrai ! A vue humaine vous devriez être béni par Dieu, protégé, tiré d’affaire, jouissant des bienfaits de Dieu.

    Mais ce n’est pas le cas. Vous oubliez que Jésus ne nous a jamais promis une vie facile et que Satan rôde autour de vous, cherchant l’instant où il pourra vous “dévorer”. Mais Dieu n’abandonne jamais les plans qu’Il a élaborés pour votre vie. Joseph sortit de prison et devint le gouverneur suprême de l’Egypte, sauvant ainsi plusieurs nations de la famine. Paul termina ses jours dans une prison romaine, ce qui lui donna l’occasion d’écrire une bonne partie des lettres du Nouveau Testament. Job non plus ne méritait pas les tragédies qui s’abattirent sur Lui, mais cette expérience plus que douloureuse lui fit découvrir la grandeur de Dieu et une facette de la personnalité divine qu’il n’avait pas connue auparavant. “Je sais que Tu peux tout et qu’aucun projet n’échappe à Tes prises… Je ne Te connaissais que par ouï-dire, maintenant, mes yeux T’ont vu” (Jb 42. 2, 5). Les circonstances de votre vie ne sont pas des accidents de parcours. Dieu les utilisera pour vous dévoiler un peu plus de Sa personnalité, pour vous attirer plus près de Lui, pour enrichir votre foi et faire de vous la personne dont Il a besoin pour accomplir Ses plans.

     

     

    Bob Gass

     

     

     

     

     

     

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    Vous avez tant d’importance à ses yeux

     

     

     

    Vous avez tant d’importance à ses yeux

     

     

     

     

    “Je resterai le même jusqu’à votre vieillesse, Je vous soutiendrai jusqu’à vos cheveux blancs. C’est Moi qui vous ai faits, c’est Moi qui vous porterai…” Es 46. 4

     

    Il fut un temps où le sujet principal de disputes entre garçons, dans les cours de récréation, se résumait à déterminer lequel des pères de ces derniers était le plus fort, le plus grand, le plus capable de battre les autres pères ! “Mon père est bien plus fort que le tien” semblait être la phrase favorite de bien des enfants. Et vous, croyez-vous que votre Père céleste est le plus fort et le plus apte à vous protéger ? David s’écrie : “Pourquoi les nations disent-elles : ‘Où donc est leur Dieu ?’ Notre Dieu est dans les cieux ; tout ce qu’Il a voulu, Il l’a fait” (Ps 115. 2-3). Dieu est Tout-puissant. Il a été capable de tout créer, les cieux et la terre, les animaux et les humains et Il continue de tout gérer à la perfection. Votre Dieu est-il à la mesure du grand Dieu créateur ? Doutez-vous de Sa puissance ? Si vous limitez la puissance de Dieu, comment pourrez-vous envisager la vie avec ses luttes, ses douleurs, ses déceptions ? Comment pouvez-vous croire que vous survivrez aux attaques de l’ennemi, aux tentations du péché… etc ? Pour avancer sur le chemin de la foi, vous devez être persuadé que votre Père est capable et désireux de vous protéger, de s’occuper de vous dans chaque détail de votre existence. Il affirme par la bouche d’Esaïe qu’Il ne changera pas d’opinion à votre égard, même quand vos cheveux seront blancs et que vous serez trop âgé pour gérer votre vie.


    S’Il vous a créé, Il promet aussi de vous porter sur Ses épaules. Si vous en êtes persuadé, cela devrait déclencher en vous trois pensées :

    1- Vous êtes important à Ses yeux. Vous n’êtes pas un accident génétique. Votre raison d’exister est en Lui

    2- Vous pouvez Lui faire confiance, puisqu’Il sait tout de vous et qu’Il veut s’occuper de vous. Votre foi devrait en sortir affermie.

    3- Vous avez une responsabilité : suivre le chemin qu’Il a tracé pour vous en Lui faisant confiance. Paul écrit : “Nous demandons à Dieu de vous faire connaître pleinement Sa volonté, grâce à toute la sagesse et l’intelligence que donne Son Esprit” (Col 1. 9). Votre Dieu est-Il aussi puissant ?

     

     

     

    Bob Gass

     

     

     

     

     

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