• Réagir dans la détresse (1 à 2)

     

    Réagir dans la détresse (1 à 2)

     

     

     

    Réagir dans la détresse (1)

     

     

     

    « Élie était un homme de même nature que nous » Jacques 5.17 

     

    Celle d’Élie était si grande qu’il était prêt à en finir avec l’existence. Et c’est arrivé dans la foulée de sa plus grande victoire. Il venait d’appeler le feu du ciel sur le mont Carmel lorsqu’il est passé de l’ivresse à l’épuisement. On oublie que même si l’on réussit et l’on aime ce que l’on fait, on peut s’y épuiser le physique et le mental. Si on cherche à foncer sans limites, c’est dangereux ! 1) L’épuisement avait déstabilisé Élie. Il venait de vaincre 850 faux prophètes (voir 1R 18.19), et maintenant il fuyait devant une seule femme : Jézabel. Le Général Patton a dit : « La fatigue fait de nous tous des lâches. » Quand la fatigue est là, la foi s’en va ! On oublie la puissance de Dieu et ses promesses. La fatigue mentale associée à l’épuisement physique est une combinaison fatale qui pousse au désespoir et crée l’illusion d’une impasse. 2) La peur pousse Élie à s’isoler. Il abandonne son serviteur à Beér-Chéba, s’en va dans le désert et dit à Dieu : « Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à prendre ma vie » (1R 19.10). À ce moment-là, Élie est dans la pire compagnie possible : la sienne ! Lorsqu’on se sent déprimé, ce n’est pas le moment de s’isoler. C’est alors qu’il faut se tourner vers Dieu et les proches capables de nous porter secours. Même Paul avait besoin d’aide. Il a écrit : « Depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n’a pas eu le moindre repos […]. Mais Dieu, qui console les humbles, nous a consolés par l’arrivée de Tite » (2Co 7.5–6). Alors, qui devez-vous appeler ? Ne tardez pas, faites-le !

     

     

     

    Réagir dans la détresse (2)

     

     

    « Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête » Psaumes 3.4

     

    Lorsqu’Élie est au plus bas, Dieu lui donne trois bons conseils. 1) Passer plus de temps avec lui. « Sors et tiens-toi sur la montagne devant l’Éternel ! » (1R 19.11). C’est là que Dieu lui parle à travers « un son doux et subtil » (v.12). Cette douceur de ton nous apprend qu’au lieu d’en faire des tonnes pour l’œuvre de Dieu, il vaut mieux chercher plus souvent le calme de sa compagnie. Sinon on erre dans le désert et on ne va nulle part. Lorsque David est au plus mal, il écrit : « Nombreux ceux qui disent à mon sujet : point de salut pour lui auprès de Dieu ! Mais toi, Éternel ! Tu es pour moi un bouclier, tu es ma gloire, et tu relèves ma tête. À haute voix je crie à l’Éternel, et il me répond » (Ps 3.3–5). 2) Ne pas vouloir tout faire soi-même. C’est la voie royale qui conduit à la dépression. Diriger ne consiste pas seulement à effectuer le travail mais de former les autres pour le faire. Élie n’était pas seul. Dieu lui a dit : « Je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont pas fléchi les genoux devant Baal » (1R 19.18). Ne pas seulement opérer, mais coopérer ! 3) Réaliser que la mission n’est pas terminée. Dieu montre à Élie qu’il reste des rois à oindre, des batailles à gagner et un successeur à former (voir v.16). Besoin d’une raison pour se lever le matin ? Dieu vous la donne ! Si vous êtes dans la détresse, il ne vous en veut pas. Au contraire, sa Parole dit : « Il ne brisera pas le roseau broyé et il n’éteindra pas la mèche qui faiblit » (Esa 42.3). Voilà ce qu’est la bonté et l’amour de Dieu !

    Bob Gass

     

     

     


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