Contrôler ses pensées (1)

« Nous amenons toute pensée captive » 2 Corinthiens 10.5 

Si un voleur vient à ma porte, est-ce que je l’invite à entrer ? Non, j’appelle la police et le fais arrêter. C’est la même chose lorsque de mauvaises pensées m’assaillent ! Je dois les capturer avant qu’elles ne m’emprisonnent, et le faire dès l’instant où la première essaie d’entrer dans mon esprit. Une pensée que j’entretiens prend du pouvoir et finit par me dominer. La Bible dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Ja 4.7). Tout seul, je n’ai pas la force de résister à Satan, alors je n’essaie même pas ! Mais dès que je fais appel à Dieu et me soumets à sa volonté, le diable n’a qu’à bien se tenir. À moi de décider qui contrôle mon esprit. Paul affirme : « Avoir les tendances de la chair, c’est la mort ; avoir celles de l’Esprit, c’est la vie et la paix » (Ro 8.6). Lorsqu’une pensée vous obsède, demandez-vous : « Où me mène-t-elle ? Est-ce vers la mort spirituelle, ou vers la vie et la paix ? » Pensez‑y : on n’assure pas une maison une fois qu’elle vient d’être rasée par une tornade. On a la sagesse de le faire avant que la tempête n’arrive. Donc, au lieu d’échouer et de dire : « Je ne changerai jamais », posez-vous cette question : « Quelle est cette pensée qui a conduit à mon échec ? Étais-je au mauvais endroit, dans le mauvais état d’esprit ? Ai-je lu la Parole de Dieu et prié régulièrement ? Ai-je construit ma vie autour de personnes qui me rendent plus fort(e) ? » À long terme, surveiller son esprit rapporte de gros bénéfices !

Contrôler ses pensées (2)

« Nous avons la pensée de Christ » 1 Corinthiens 2.16 

Il y a un état d’esprit naturel et il y a un état d’esprit spirituel. Pour gagner dans la vie, il faut développer le second. La Bible dit : « L’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui […] Or nous, nous avons la pensée de Christ » (v.14, 16). Si l’on vit selon la Parole de Dieu et que l’on décide consciemment de faire sa volonté chaque jour, il implantera ses pensées dans notre esprit. Quel précieux atout ! Par exemple, imaginons que quelqu’un nous critique et nous blesse. À ce moment-là, le Seigneur nous parle et dit : « Oui, tu es vexé(e), mais c’est juste ton orgueil qui est blessé et tu peux le gérer. Je t’aime malgré tout. Avec moi tu ne risques rien. La personne qui te critique ne voit que le défaut. Mais de toute façon tu n’es pas parfait, alors autant te montrer honnête. C’est une occasion de grandir. Saisis-la ! » Même si ces pensées peuvent faire mal, au lieu de vous paralyser, elles vous dynamisent. Elles ont l’avantage d’être authentiques et préparent le terrain sur lequel vous pourrez bâtir des fondations positives solides en paroles et en actes. C’est alors que vous commencez à vivre selon sa promesse : « Son cœur est ferme. Toi, Seigneur, tu le gardes en paix, car il te fait confiance » (Esa 26.3, BFC). Au lieu de vous concentrer sur les critiques, concentrez-vous sur Dieu, sur votre croissance spirituelle et sur ce que vous pouvez apprendre de l’expérience.

Bob Gass