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Aimé par un Père qui nous écoute
Aimé par un Père qui nous écoute
“Seigneur, je fais appel à Toi, viens vite près de moi ! Écoute-moi : je T’appelle !” Ps 141. 1
Holley Gerth raconte : “Je viens de m’endormir quand soudain le téléphone sur ma table de chevet se met à sonner. Je réponds d’une voix embuée de sommeil. C’est ma fille de 22 ans qui vient de vivre une journée difficile et qui souhaite me parler. Je fais tout mon possible pour l’écouter. Je prie très vite que Dieu me donne les paroles adéquates pour répondre à ses interrogations. Mais cela n’est pas nécessaire. Au bout de quelques minutes elle me dit qu’elle se sent déjà mieux, et je me rends compte qu’en fait elle n’avait pas besoin de conseils, seulement d’entendre ma voix et de savoir que je l’écoutais.”
L’exemple de la fille d’Holley nous donne une leçon d’importance. Combien de fois, au soir d’une journée pénible et déprimante, ne nous sommes-nous pas recroquevillés dans notre déprime au lieu d’appeler notre Père qui est toujours prêt à nous écouter ? David avait l’assurance de pouvoir appeler son Père spirituel dès qu’il se sentait seul, perdu, en manque de réconfort. Il se savait aimé de Dieu, malgré ses fautes. Sa foi était celle d’un enfant qui ne doute pas que le rôle de son père est de répondre à ses appels à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit. Souvenez-vous qu’il est écrit à propos de Dieu, “Celui qui te garde ne sommeille pas. Non, Il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël” (Ps 121. 3-4).
L’auteur de la lettre aux Hébreux écrit : “Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, pour obtenir compassion et trouver grâce, en vue d’un secours opportun” (He 4. 16). Il est prêt à répondre à nos appels à l’aide, prêt à nous rappeler combien Il nous aime. Imitons David et appelons-Le simplement, dès que nous sentons que nous per- dons pied, que nous sommes effrayés ou que nous sommes submergés de pensées négatives.Bob Gass
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