• Quand la fatigue vous menace 1 à 3

     

    Quand la fatigue vous menace 1 à 3

     

    Quand la fatigue vous menace (1)


    « Laissez reposer celui qui est fatigué » Esa 28.12

    Ruth Haley Barton parle de « fatigue dangereuse ». Ses symptômes :
    1) Irritabilité et hypersensibilité. Ce qui d’habitude ne vous dérange pas vous met à cran.
    2) Agitation. Vous avez le sentiment que quelque chose cloche… Vous voulez tout plaquer … Vous êtes épuisé mais ne trouvez pas le sommeil.
    3) Surmenage compulsif. Vous consultez vos mails jusque très tard… Vous n’arrivez pas vraiment à débrancher et faire un break… Vous avez du mal à profiter du temps en famille.
    4) Torpeur émotionnelle. Vous ne ressentez rien, et vous craignez vos émotions.
    5) Comportements de fuite : vous mangez, buvez, dépensez trop, vous passez trop de temps devant la télé ou sur Internet. Faire du sport, rencontrer des amis ou lire un bon livre est au-dessus de vos forces. Vous vous sentez déconnecté de votre appel. Vous faites votre travail sans avoir le sentiment de vous y retrouver ou d’y retrouver l’appel de Dieu. Vous êtes tributaire des attentes d'autrui et de vos propres pulsions parce que vous n’êtes pas armé pour les maîtriser. Vous négligez votre corps. Vous ne prenez pas le temps de bien manger, de faire une promenade, de dormir assez et de faire les tâches du quotidien.
    6) Avare de votre énergie. Craignant que les gens ne pompent vos dernières forces, vous faites tout pour conserver le peu que vous avez. Votre vie spirituelle s’éteint. Tout ce qui vous booste en temps normal, la prière, la lecture, l'introspection, vous semble un fardeau. Si vous vous sentez concerné, il est probable que la fatigue vous menace. Il est temps d’être attentif, de parler à Dieu, et de redéfinir vos priorités.

     

    Quand la fatigue vous menace 1 à 3

     

    Quand la fatigue vous menace (2)


    « Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu » Ps 46.11

    Quand vous êtes au bout du rouleau, un auteur suggère qu'il est temps « de mettre un garrot sur votre trop-plein d’activités, de peur de finir spirituellement saigné à blanc. Faire plus, et plus vite, ne vous mène pas à la paix. La distraction n'est rien de plus qu'une évasion temporaire. Tôt ou tard, il faut faire une pause. La Bible dit : “Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu.” En cas d'arrêt forcé, le fardeau que nous portons devient écrasant et la solitude insupportable. Nous imaginons que notre train d'enfer nous gardera de penser, de ressentir, de savoir qu'un jour ou l'autre il faudra s'arrêter ». Si vous avez besoin d'être restauré spirituellement, allez devant le trône, pas au téléphone ! Malgré toutes leurs qualités, vos amis ne peuvent répondre à vos besoins comme Dieu le peut. Jésus a dit : « Venez à moi, [...] et je vous donnerai du repos » (Mt 11.28). Prenez-le comme une invitation personnelle à lui ouvrir votre cœur, comme un enfant se confie à des parents attentionnés. Choisissez un endroit à part pour être seul avec Dieu, et tâchez de vous y rendre souvent. Ne lui parlez pas seulement de vos besoins ; écoutez ce qu'il cherche à vous dire. Ne soyez pas pressé de replonger dans la course ; restez en présence de Dieu jusqu'à ce que vous compreniez qu'il n'a jamais été question que vous portiez seul votre fardeau. Puisque vous trouvez toujours du temps pour ce qui vous semble essentiel, revoyez vos priorités et « cherchez premièrement son royaume » (Mt 6.33). « Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous » (Ja 4.8).

     

     

    Quand la fatigue vous menace 1 à 3

     

    Quand la fatigue vous menace (3)

     

    « Ils lui dirent : Tous te cherchent » Mr 1.37

    Brenda Jank estime que la culpabilité est souvent à l’origine de notre lassitude : « Chaque “oui” coupable implique un “non” pour une chose plus importante. Un jour n'a que 24 heures. On a beau être capable de faire plusieurs choses à la fois, il y a des limites concrètes impossibles à dépasser. On néglige systématiquement les vraies priorités. On s'irrite et on s'impatiente avec ceux qu'on aime. On ne dort pas assez. Les jours défilent sans qu’on soit sensible à la présence de Dieu ». Vous reconnaissez-vous ? Quand les gens ont appris que Jésus avait guéri la belle-mère de Pierre, une foule s'est rassemblée, et Jésus a fait des miracles jusque tard dans la nuit. Lorsqu'il s'est éclipsé tôt le lendemain pour prier, les disciples sont partis à sa recherche. « Quand ils l'eurent trouvé, ils lui dirent : Tous te cherchent » Mais notez la réponse de Jésus : « Allons ailleurs » (Mr 1.38). Il a choisi d'être guidé par l'Esprit, non par la culpabilité. Au lieu de croire que vous devez satisfaire tous les besoins du monde, dites plutôt : « Je vais d'abord prier et je reviendrai vers vous ». Puis, dans la prière, écoutez avec soin et décidez en fonction de la réponse à cette question : Dire « oui » à cette requête m'obligera-t-il à dire « non » à une chose importante ? Il est essentiel de discerner votre appel à chaque étape de votre vie. Il faut être honnête, humble et courageux pour garder le cap. Face à une situation qui risque de vous conduire au surmenage, même si vous êtes prêt à en payer le prix, voulez-vous que votre famille le paie aussi ? Pensez-y.

     

    Bob Gass 

     

     

     

     

     

     

    « Je veux te louer d'avoir fait de moi une créature extraordinaire et si admirable - Psaume 139 : 14Auprès de toi est la fontaine de la vie - Psaume 36 : 8-9 »
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