• Oubliez ! (1 à 4)

     

    Oubliez ! (1 à 4)

     

    Oubliez ! (1)

    Ne pensez plus au passé, ne vous préoccupez plus de ce qui est derrière vous.” 

    Que faire lorsque votre mémoire vous rappelle de douloureux et familiers souvenirs que vous aviez cru enfouis bien profond ? La Bible nous dit : “Ne pensez plus au passé, ne vous préoccupez plus de ce qui est derrière vous. Je vais faire une chose nouvelle. Regardez, elle est en train de naître, ne la voyez-vous pas ?” Votre passé peut infecter votre présent et influencer votre avenir, à moins que vous ne décidiez de l’oublier, de le laisser disparaître de votre vie. Au cours des prochains jours, examinons ce que cela veut dire. D’abord, oubliez les fautes que Dieu vous a déjà pardonnées. Si vous confessez vos péchés, Dieu ne réagit que d’une seule façon : Il vous pardonne et les oublie à jamais ! S’ils resurgissent un jour devant vos yeux, c’est que vous en avez ravivé le souvenir, pas Lui. “Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de tout mal” (1 Jean 1.9). 

    Deux choses nous empêchent d’oublier :
    1- Nos sentiments. “Mais je ne me sens pas pardonné !” direz-vous. Néanmoins vous êtes pardonné en vertu de la grâce divine obtenue par le sacrifice de Christ à la croix, et vos émotions n’ont aucun rôle à jouer ! N’attendez pas de ressentir quelque chose pour accepter le pardon de Dieu. Acceptez-le d’abord et vous éprouverez des émotions ensuite !
    2- Une mauvaise compréhension de la personnalité de Dieu. Vous dites peut-être : “Mon père affirmait souvent m’avoir pardonné mes fautes, mais dès que je commettais la moindre erreur, il s’empressait de me jeter à la figure toutes les anciennes, soit-disant pardonnées !” Mais votre Père céleste n’agit jamais ainsi. “C'est Moi, Moi seul, qui de Moi-même efface tes transgressions, et Je ne Me souviendrai plus de tes péchés” (Esaïe 43.25). Dieu ne les ressasse pas, car Il ne s’en souvient plus ! Tous nos péchés ont été jugés et rachetés à la croix du Calvaire. Une fois confessés, ils peuvent être oubliés. Nous n’avons aucun prix à payer pour les racheter. Il suffit maintenant de les oublier et de nous réjouir ! Le tribunal céleste a décrété que nous n’étions pas coupables !

     

     

    Oubliez ! (2)

    “Dieu m'a fait oublier toute ma peine...” Genèse 41. 51 

    Ensuite, oubliez ce que les autres vous ont fait. De même que les roses ont des épines, les relations humaines s’accompagnent de souffrances et de blessures. Et les pires sont celles que nous infligent nos proches et nos amis. Demandez à Joseph ! Il fut vendu comme esclave par ses frères et enfermé dans une prison étrangère pour un crime qu’il n’avait pas commis. De quoi succomber au désespoir, à l’amertume, à la dépression et à la tentation du suicide ! Et tout le monde l’aurait compris ! Mais Joseph savait que l’avenir dépendait de lui, pas de ceux qui avaient abusé de lui, que le dernier mot lui appartenait. Les autres peuvent vous blesser, certes, mais personne ne peut vous détruire sans votre permission et votre coopération. Ce n’est pas ce qu’ils vous ont fait subir qui détermine votre avenir, mais votre manière de réagir face aux blessures. Joseph décida d’oublier les offenses qu’il avait essuyées et d’accepter la responsabilité de ses réactions. Lorsque vous décidez de l’imiter, vous reprenez en main votre vie, vous retrouvez votre force et de nouveaux choix peuvent se présenter à vous. Vous êtes alors à même de prendre des décisions qui vous placeront dans une position de force et de plus grande sagesse, et vous feront bénéficier des bénédictions divines. 

    Remarquez les détails suivants :
    1- Joseph se plaça dans la perspective divine : “Ce n'est pas vous qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu... Dieu m'a envoyé... pour vous permettre de rester en vie, par une grande délivrance” (Genèse 45.7-8).
    2- Il se débarrassa de toute amertume et se mit à répondre aux besoins de ceux qui l’avaient fait souffrir.
    3- Il refusa de se considérer comme une victime des actions d’autres personnes. En conséquence Dieu fit de lui “le ministre le plus puissant... et administrateur de toute l'Égypte” (v.8).
    4- Il se prépara pour l’avenir, en développant ses dons de prophétie et son talent d’administrateur, même au fond de sa prison (Genèse 41.39). Comme lui, choisissez la perspective divine. Oubliez le passé. Faites ce qu’Il vous a appelé à faire et laissez Dieu vous défendre et vous justifier, de Sa manière royale !

     

     

    Oubliez ! (3)

    “Je persécutais... à outrance l'Église de Dieu.” Galates 1. 13 

    Puis, oubliez les blessures que vous avez infligées aux autres ! Ces blessures peuvent vous alourdir et vous empêcher d’aller de l’avant. L’accident dû à l’excès de vitesse ou à l’alcool, le divorce qui déchire une famille, la colère violente qui détruit un enfant, l’avortement né du désir d’étouffer une liaison, le virus du Sida transmis à un partenaire fidèle... Il est impossible d’infliger de telles blessures sans en souffrir soi-même. Les fantômes de ces fautes hanteront peut-être nos nuits, remplissant notre coeur de remords et de désespoir, empoisonnant chacun de nos jours et anéantissant notre paix à jamais... Comment vivre avec un tel poids sur les épaules ? Voici Saul de Tarse, un homme au passé violent : “Je persécutais alors à outrance l’Eglise de Dieu. Je faisais tout pour la détruire” (Galates 1.13). Il arrachait les croyants à leurs familles laissant des enfants traumatisés voir leurs parents emmenés pour être flagellés, emprisonnés et même exécutés. Aujourd’hui, converti au Christianisme et prédicateur de l’Evangile de Christ, il rencontre à nouveau les veuves et les enfants de ceux qu’il a fait mourir dans les églises mêmes qu’il ravageait naguère. 

    Comment a-t-il géré une telle situation ? Il a dû prendre une décision cruciale. Il aurait pu prendre sur ses épaules le poids de sa culpabilité et de son remords et le porter jusqu’au jour où il aurait craqué et serait devenu un déchet humain et un candidat au suicide. Mais il a préféré placer son fardeau sur des épaules capables de le porter sans faiblir et s’en éloigner, les épaules légères. Il s’écrie : “Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?” (Romains 7.24). La réponse est immédiate : “Grâce à Dieu cela a été accompli par Jésus Christ notre Seigneur...” (v.25). En conséquence, “à moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme emporté, il m'a été fait miséricorde...” (1 Timothée 1.13). Aujourd’hui la même compassion peut être pour vous. Autant que possible, essayez de réparer le mal que vous avez causé, faites confiance à Dieu pour guérir les blessures que vous avez infligées, puisoubliez et allez de l’avant !

     

     

     

    Oubliez ! (4) 

    “Je vous restituerai les années qu'ont dévorées les sauterelles...” Joël 2. 25 

    Enfin, oubliez ce que vous n’avez pas réussi à accomplir ! “Si seulement je pouvais revenir en arrière, je...” Un poète a écrit : “Les mots les plus tristes dans la bouche d’un homme ou sous sa plume sont ceux que l’on entend si souvent : j’aurais pu... si seulement j’avais...” Personne n’échappe au fantôme des opportunités perdues ! Nos échecs représentent, le plus souvent, ce que nous n’avons pas su faire, et non ce que nous n’avons pas pu faire ! Nous aurions pu aider les autres, guérir leurs blessures, les bénir et améliorer leur quotidien, mais en faisant le choix de nous intéresser d’abord à nous-mêmes, nous avons négligé de prononcer des paroles d’encouragement, d’amour et de reconnaissance qui auraient eu tant d’impact sur leur vie. Afin d’éviter de répondre à des questions lourdes de conséquences, nous préférons souvent passer la vérité sous silence. De même, pour ne pas être traités de fanatiques religieux, nous choisissons le silence plutôt que de témoigner de notre foi. Nous évitons d’assumer nos responsabilités, ou de prendre telle ou telle décision ; nous négligeons de nous occuper de nos parents âgés, de nos enfants qui grandissent, de notre conjoint ou conjointe. “Ma vie aurait été si différente si j’avais décidé de poursuivre mes études, d’accepter cette promotion qui m’était promise, d’investir au bon moment, de déménager au meilleur moment...” 

    Il est temps alors

    1- d’oublier le passé et d’aller de l’avant. La même croix qui a effacé les péchés que vous aviez commis délibérément, peut aujourd’hui effacer ceux que vous avez commis par omission. Les confesser suffit à obtenir le pardon de Dieu et
    “nous purifiera de tout mal” (1 Jean 1.9). Ni le remords, ni les regrets ne comptent aux yeux de Dieu.

    2- de raffermir votre foi en Dieu. Il est prêt à nous accorder une seconde chance. Lui seul peut
    “restituer les années qu’ont dévorées les sauterelles...” (Joël 2.25). Acceptez ce qu’Il vous dit. Il est capable de vous replacer dans le lieu où vous seriez aujourd’hui si vous aviez saisi votre chance au jour opportun.

    3- de Lui demander de vous offrir un rêve nouveau
    “oubliant ce qui est en arrière (vieux rêves abandonnés) et tendant vers ce qui est en avant (nouveaux rêves), je cours vers le but...” afin de vivre une vie enrichissante et pleine de nouvelles opportunités ! (D’après Philippiens 3.13). 

     

    Bob Gass 

     

    Oubliez ! (1 à 4)

     

     

     

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