• Ne craignez pas l'échec (1 à 4)

     

    Ne craignez pas l'échec (1 à 4)

     

     

     

    Ne craignez pas l'échec (1)

     

     

     

    “Le juste pourra tomber sept fois, il se relèvera toujours.” Pr 24. 16

    Si vous n’apprenez pas à surmonter votre peur de l’échec, vous n’entreprendrez rien d’important, car cela vous obligerait à prendre des risques. Souvenez-vous qu’en cas d’échec vous devez vous relever immédiatement et ne pas baisser les bras. L’Histoire nous enseigne que l’échec peut parfois devenir le tremplin qui mène au succès. A l’école, le futur Napoléon se classait quarante-deuxième sur quarante-trois, ce qui ne l’empêcha pas de former plus tard une armée qu’il emmena à la conquête de l’Europe. George Washington perdit les deux tiers des batailles qu’il engagea et pourtant, contre toute attente, ressortit vainqueur de la Guerre d’Indépendance et le cours de l’histoire des Etats-Unis en fut modifié. On conseilla à Albert Einstein, qui semblait alors avoir des difficultés à apprendre, d’abandonner l’étude de la physique pour se consacrer à un sujet plus facile. Il est considéré aujourd’hui comme le père de la physique nucléaire ! Lorsque nous pensons à ces hommes, nous oublions leurs échecs, mais nous nous souvenons de la manière dont ils ont contribué à notre histoire. Quant à vous, vous ne deviendrez un raté que le jour où vous vous considérerez incapable de survivre à un échec. Car échouer est affaire d’opinion. L’échec n’est pas un événement insurmontable. Si votre opinion est que vous pouvez réussir, vous vous relèverez et connaîtrez ensuite le succès.“Le juste pourra tomber sept fois, il se relèvera toujours.” Dans son discours inaugural à la nation, le président élu Franklin Roosevelt déclara : “La seule crainte que nous devons éprouver est précisément... d’avoir peur !” L’échec n’est pas tragique : nous pouvons nous relever et essayer à nouveau. Mais la peur de l’échec est tragique, car elle nous empêche d’essayer de nouveau ! Après avoir passé en revue tous les obstacles possible à sa mission - épreuves, détresse, persécutions, famine, périls, guerre, pauvreté... - Paul écrit : “Mais en tout cela, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés” (Rm 8. 37).
    Conclusion: ne craignez pas l’échec!

     

     

     

    Ne craignez pas l'échec (2)

     

     

     

    “Quand quelqu'un tombe, ne se relève-t-il pas ? Quand quelqu'un se trompe de chemin, ne revient-il pas sur ses pas ?” Jr 8. 4

    Les meilleurs joueurs de baseball savent qu’ils ne parviendront à renvoyer la balle que trois fois sur dix. Comment réussissent-ils à garder leur enthousiasme et leur envie de vaincre avec un tel taux d’échecs ? En gardant à l’esprit la certitude qu’éventuellement, selon la loi des statistiques, ils réussiront à frapper la balle et à l’envoyer hors des limites, et ce faisant, parviendront à gagner un point. En 1952 le coureur Roger Bannister participa aux Jeux olympiques et termina en quatrième position. Mais il refusa de s’avouer vaincu. Jusqu’à cette date les experts étaient unanimes dans leur opinion que courir le “mile” en moins de 4 minutes était impossible. C’était pourtant le rêve de Bannister. Le 6 mai 1954 il fut le premier à courir cette distance en moins de 4 minutes. Aujourd’hui la plupart des coureurs de compétition sont capables de l’égaler. Quelle leçon doit-on en tirer ? Que si vous refusez d’abandonner malgré les échecs, vous remporterez éventuellement la victoire ! Vous devez seulement être prêt à vous relever et à repartir avec d’autant plus de détermination. En 1832 Abraham Lincoln échoua dans sa tentative d’élection au poste de procureur. L’année suivante son entreprise fit faillite. En 1835 celle qu’il aimait plus que tout mourut soudainement. En 1836 il souffrit d’une dépression nerveuse. En 1838 il échoua dans sa tentative d’élection au poste de président de l’Assemblée de l’Illinois. En 1843 il ne parvint pas à être élu au Congrès. En 1854 il ne parvint pas à se faire élire au Sénat. En 1856 il ne fut pas choisi par son parti comme candidat au poste de Vice-Président. En 1858 il échoua à nouveau dans sa course à l’élection au Sénat. Pourtant aujourd’hui il est considéré comme le plus grand de tous les présidents des Etats-Unis ! Un homme sage a dit : “Croire que la réussite d’un homme ne dépend que de ses succès est une erreur élémentaire. Elle dépend bien plus souvent de ses nombreux échecs.” Vous n’échouerez pas si vous vous concentrez sur votre avenir plutôt que sur votre passé.

     

     

     

    Ne craignez pas l'échec (3)

     

     

    “Si cet homme vient à tomber, il ne reste pas à terre, car le Seigneur le prend par la main.” Ps 37.24

    Le psalmiste a écrit : “Avant d'avoir été affligé, je m'égarais. Maintenant j'observe Ta parole” (Ps 119. 67). Autrement dit, il avait appris à observer les commandements divins après s’être souvent trompé. En vérité, lorsque vous échouez dans un domaine particulier, cela peut vous encourager à en explorer d’autres. Souvent nos succès dans la vie sont la conséquence d’essais et d’erreurs répétés. Nous réussissons après bien des tâtonnements. Ne pas atteindre le but qu’on s’est donné ne constitue pas un échec. L’échec, c’est de ne pas faire l’effort pour l’atteindre. Mais n’oubliez pas qu’échouer peut vous aider à découvrir le vrai chemin vers le succès. Si, par exemple, vous détestez votre travail, il est vraisemblable que vous ne réussirez pas dans ce domaine. Pourtant si vous perdez cet emploi, peut-être vous sentirez-vous obligé de chercher à faire ce qui vous attire le plus, ce que vous vous sentez le plus appelé à accomplir. Un autre avantage de l’échec, c’est qu’il nous rend moins critiques envers les autres. Nous nous sentons toujours plus enclins à sympathiser avec eux lorsque nous avons fait l’expérience d’un échec cuisant. Au lieu de pointer un doigt accusateur, nous ressentons le besoin de leur tendre la main. Au lieu de leur adresser un stupide : “Je n’arrive pas à comprendre comment vous avez pu faire ça !”, nous nous souvenons du fossé d’où Dieu nous a tirés et nous leur disons, avec humilité et gratitude : “Je suis passé par là... J’ai fait les mêmes erreurs !”. Nous savons alors combien leur souffrance peut être cruelle et humiliante, parce que nous l’avons connue nous aussi. C’est comme cela que nous apprenons à être un meilleur ami, un meilleur soutien, un meilleur exemple de la grâce divine vis-à-vis des autres. Jésus a dit à Pierre : “Satan vous a réclamés pour vous passer tous au crible comme le blé. Mais J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas tout à fait ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères” (Lc 22. 31-32).

     

     

     

    Ne craignez pas l'échec (4)

     

     

    Je peux tout en celui qui me rend puissant.” Ph 4. 13

    Salomon a écrit : “Une écurie sans bœufs reste parfaitement propre, certes, mais pour obtenir une grande récolte mieux vaut avoir un bœuf puissant !” (Pr 14. 4 TP). Si vous tenez à garder votre écurie impeccable, elle restera vide. Par contre si vous souhaitez une grande récolte vous aurez besoin d’un bœuf puissant qui aura besoin d’une nourriture abondante et qui se chargera de salir abondamment ! Par exemple si vous décidez d’avoir des enfants, vous récolterez beaucoup de joie, et beaucoup de travail et de peines en même temps. En quelques minutes un groupe d’enfants peut transformer votre maison idéale en champ de bataille. Vous avez bien sûr le choix : soit continuer à vivre tout seul sans vous compliquer la vie, soit accepter les problèmes inhérents à toute vie de famille. Même dans le dictionnaire les mots : lutter et faire des efforts passent avant le mot succès ! John Maxwell a écrit : “Vous devez un jour ou l’autre changer votre fusil d’épaule, ne plus vous contenter de seulement croire en votre rêve, mais prendre la décision de le poursuivre coûte que coûte. Aucun rêve ne se réalise sans que quelqu’un n’en paye le coût. Et les leçons que vous tirerez de vos échecs formeront une partie de ce coût. Même si vous suivez les meilleures conférences qui soient et lisez les meilleurs livres jamais écrits pour vous aider à réussir, rien ne vous dispensera du prix à payer en termes d’erreurs et de mauvaises décisions. Vous ne trouverez pas une seule personne qui ait réussi dans la vie sans avoir dû payer un coût parfois important pour cette réussite. Certaines ont dû le payer en terme de liberté ou même en sacrifiant leur vie. D’autres en refusant des options qui s’ouvraient devant eux, ou des relations prometteuses ou encore des gains matériels importants. Mais sachez-le, d’une façon ou d’une autre, le succès a toujours un coût et qui-conque veut réussir doit accepter de le payer !”

     

     

    Bob Gass

     

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