• Les disciples dans une barque (1 à 3)

     

    Les disciples dans une barque (1 à 3)

     

    La pêche inespérée (1)

     

    Ainsi dit l'Éternel… C'est moi, c'est moi qui efface tes transgressions à cause de moi-même; et je ne me souviendrai pas de tes péchés. Fais-moi souvenir, plaidons ensemble; raconte toi-même, afin que tu sois justifié. Ésaïe 43. 16, 25, 26

    Dans les évangiles, plusieurs fois nous trouvons Jésus avec ses disciples sur une barque. Cette barque est comme un symbole de notre vie, fragile embarcation, parfois secouée par les flots de l'épreuve, mais toujours soutenue et guidée par Dieu. Dans le récit de Luc, ce matin-là, Jésus est monté dans l'embarcation de Pierre afin de parler à la foule rassemblée sur la berge. Puis il a proposé à Pierre de retourner au large pour jeter ses filets. Ce disciple avait pêché toute la nuit sans succès, mais il a écouté Jésus. Quelle stupéfaction! Son filet s'est tellement rempli de poissons qu'il a dû demander à ses compagnons de l'aider pour le sortir de l'eau.

    Et Pierre a peur. Il prend conscience de son état devant Dieu: “Retire-toi de moi… car je suis un homme pécheur”, dit-il. Pourtant il se jette aux pieds de Jésus. Pourquoi cette réaction? Subitement, il prend conscience qu'il se trouve devant quelqu'un d'infiniment plus grand que lui. Celui qui a commandé le miracle de cette pêche n'est-il pas le saint Fils de Dieu, le Messie? En même temps, il a besoin de sa présence. Nous sommes surpris par la réponse pleine de douceur de Jésus: “N'aie pas peur”.

    Peut-être, quand nous nous sentons dans la présence de Dieu, avons-nous honte de nous. Écoutons la parole de Jésus: “N'aie pas peur”. N'ayons pas peur de faire la lumière sur notre vie. Tournons-nous vers Jésus avec confiance. Il nous donnera la force de reconnaître nos fautes, et nous ferons l'expérience de son pardon.

     

     

    La tempête apaisée (2)

     

    Ils ont crié à l'Éternel dans leur détresse, et il les a fait sortir de leurs angoisses. Il arrête la tempête, la changeant en calme, et les flots se taisent. Et ils se réjouissent de ce que les eaux sont apaisées, et il les conduit au port qu'ils désiraient. Psaume 107. 28-30

    Les disciples ont plusieurs fois traversé la tempête avec leur Maître. Un jour, alors qu'ils traversent le lac, un vent violent se lève brusquement. L'embarcation est sur le point de sombrer, tout semble perdu. Les disciples pensent qu'ils vont mourir. Ils sont épouvantés. Et que fait Jésus? Il dort dans la barque!

    Les disciples ont peur. Ne sont-ils pas croyants? Ne connaissent-ils pas Jésus? Ne l'ont-ils pas vu faire des miracles, nourrir les foules, guérir les malades? Oui, bien sûr, mais ce jour-là, c'est comme si la tempête les avait frappés de stupeur. L'imminence de la mort et l'indifférence apparente de Jésus les font douter de son amour, de sa puissance et de sa sollicitude envers eux.

    Amis chrétiens, il en est souvent ainsi dans nos vies. Nos délivrances peuvent être complètement oubliées au jour de l'épreuve. Les circonstances extérieures peuvent être si difficiles que nous ne savons plus où nous en sommes… Mais Jésus, lui, est présent avec nous dans la tempête.

    Les disciples sont pour nous un exemple. Dans leur détresse, ils se sont souvenus de la puissance de Jésus, ils sont allés à lui. C'était leur seule ressource. Dans les moments difficiles, apprenons à venir à Jésus, à nous abandonner à lui. Nous connaîtrons sa paix qui nous garde et nous soutient… et ses délivrances!

    “Alors il se leva, reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme” (Matthieu 8. 26).

     

     

     

    Pierre marche avec Jésus sur les eaux (3)

     

     

    [Pierre] s'écria: Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus, étendant la main, le saisit et lui dit: Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté? Matthieu 14. 30, 31

    Lors de ce troisième récit des disciples dans la barque, les circonstances sont un peu différentes des deux précédentes car Jésus n'est pas avec eux. Ils sont partis à sa demande mais le vent leur est contraire. Ce récit est une image de l'adversité que nous pouvons rencontrer, alors même que nous accomplissons la volonté de Dieu.

    Suit alors cette scène étonnante où les disciples voient quelqu'un marcher sur la mer et venir vers eux. Ils sont bouleversés et crient de peur. Mais aussitôt Jésus les rassure: “Ayez bon courage; c'est moi, n'ayez pas peur”.

    Cette expression trouve un écho dans le cœur de Pierre qui demande à Jésus: “Commande-moi d'aller vers toi sur les eaux”. Sa demande traduit une grande confiance en Celui qu'il reconnaît comme Dieu. Il fallait oser ce pas en dehors de la barque!

    L'attitude de Pierre illustre ce qu'est la vie de la foi. Le chrétien doit souvent “marcher sur l'eau”, c'est-à­dire prendre des décisions qui dépassent ses propres ressources mais qui s'appuient sur son Dieu.

    Pierre commence à s'enfoncer quand il prête attention à la force du vent au lieu de faire confiance à la parole de Jésus qui lui avait dit: “Viens”. Peut-être, dans nos vies, avons-nous la conviction que le Seigneur nous demande quelque chose, et puis cela nous semble trop difficile: nous enfonçons. Alors comme Pierre, crions à lui. Il nous dira: “Viens”, il étendra sa main et nous sauvera.

     

    (Source : labonnesemence.com)

     

     

     

     

     

     

     

     

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