• Les béatitudes 1 à 10

     

    Les béatitudes 1 à 10

     

     

     

    Les béatitudes (1)

     

     

     

     

    Lecture proposée : Matthieu 5. 1-12

     

    Voyant les foules, Jésus monta sur la montagne. Lorsqu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui ; et ouvrant la bouche, il les enseignait : Bienheureux les humbles en esprit, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux. Matthieu 5. 1-3

     

    On appelle “béatitudes” les huit paroles par lesquelles Jésus débute l’enseignement donné à ses disciples (Matthieu 5 à 7). Paroles d’une richesse morale insoupçonnée, qui vont à contre-courant de ce qui se fait autour de nous. Avant de réfléchir à leur sens profond, jetons un regard sur la scène : Jésus est assis sur la montagne, ses disciples près de lui, et tout autour, les foules.

     

    Que voient les foules ? Elles voient Jésus et ses disciples. Ceux-ci étaient des hommes ordinaires il y a encore peu de temps, maintenant ils sont devenus disciples de Jésus. Cela peut déranger, voire inquiéter. Les disciples, eux, voient les foules auxquelles ils iront bientôt prêcher le royaume des cieux (Matthieu 10. 7). Ils voient aussi Jésus, qu’ils vont apprendre à connaître et à aimer.

     

    Il nous est dit : “Jésus, voyant les foules”. Un peu plus loin : “Voyant les foules, il fut ému de compassion pour elles, parce que ces gens étaient las et dispersés, comme des brebis qui n’ont pas de berger” (Matthieu 9. 36). Mais Jésus voit aussi ses disciples. “Alors lui, levant les yeux vers ses disciples…” (Luc 6. 20).

     

    Chaque affirmation des béatitudes procède de ce regard d’amour de Jésus. Les disciples sont appelés à le suivre dans un esprit de pauvreté et d’humilité. Ils ont renoncé à tout. Ils n’ont rien dans ce monde. Se sentiraient-ils vulnérables ? Non, auprès de Jésus, ils ont tout. Et ce sont eux les premiers que Jésus aimerait appeler : “bienheureux”.

     

     

     

    Les béatitudes : bienheureux les humbles en esprit  (2)

     

     

     

    Ouvrant la bouche, Jésus les enseignait : Bienheureux les humbles en esprit, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux. Matthieu 5. 2, 3

    Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles. Jacques 4. 6

     

    Le premier mot qui tombe des lèvres de Jésus dans son discours sur la montagne est : “bienheureux” !

     

    Jésus nous invite à vivre quelque chose de beaucoup plus grand, de beaucoup plus fort qu’un petit bonheur égoïste, centré sur soi et figé dans des habitudes. Le Seigneur dit : “Bienheureux les humbles en esprit”. Il ne s’agit pas de ceux qui sont limités intellectuellement.

     

    Le bonheur que Jésus propose est lié à une attitude d’esprit qui donne accès au royaume des cieux.

     

    Ceux qui ont l’esprit de “pauvreté”, d’humilité, sont animés d’une foi qui croit Dieu sur parole, comme de petits enfants, sans argumenter. Cette humilité d’esprit permet à Dieu de se révéler à leur âme (Matthieu 11. 25). Ils acceptent alors sans restriction le jugement que la Parole de Dieu porte sur l’orgueil de l’homme naturel, mais ils découvrent les richesses du royaume qui est à eux.

     

    Comment les orgueilleux qui, sûrs d’eux, comptent sur leurs richesses matérielles ou intellectuelles, sur leur pouvoir, auraient-ils de l’estime pour les humbles en esprit ? Ils ne connaîtront pas “la justice, la paix, la joie dans l’Esprit Saint” (Romains 14. 17) qui caractérisent le royaume de Dieu.

     

    Ceux qui vivent comme des “humbles en esprit” dans notre monde dominé par l’orgueil, seront souvent incompris, méprisés. Peu importe, ils sont bienheureux, ils ont la meilleure part dans le royaume des cieux.

     

    “Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers” (Proverbes 3. 5, 6).

     

     

     

     

    Les béatitudes : bienheureux ceux qui mènent deuil (3)

     

     

     

    Bienheureux ceux qui mènent deuil, car c’est eux qui seront consolés. Matthieu 5. 4

    L’Éternel… m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté,… pour consoler tous ceux qui mènent deuil. Ésaïe 61. 1, 2

     

    Devant la mort, Jésus nous dit, comme il a dit un jour à cette mère qui avait perdu son fils unique : “Ne pleure pas” (Luc 7. 14). Loin d’être insensible, Jésus a pleuré avec ceux qui pleuraient devant le tombeau de Lazare, son ami. Mais la consolation suprême que Jésus nous apporte, c’est qu’il est mort lui-même pour nous, qu’il est ressuscité et vivant. Ainsi tous ceux qui croient en lui ressusciteront pour être avec lui.

     

    Si nous choisissons d’obéir au Seigneur avec humilité et en nous appuyant sur sa grâce, notre attitude entraînera souvent de la souffrance, des pertes : amitiés, carrière professionnelle, loisirs, etc. Mener deuil, c’est éprouver de la tristesse à cause d’une perte que l’on subit, ou que l’on accepte, parce qu’on choisit d’obéir au Seigneur. Jésus fera alors éprouver le bonheur de la consolation. Bonheur d’être témoin pour Christ, avec le sentiment de sa présence à nos côtés !

     

    Daniel, déporté à Babylone, menait deuil à cause de la dispersion de son peuple. Il continuait à prier trois fois par jour malgré le décret du roi qui l’interdisait. Jeté dans la fosse aux lions, il en a été retiré indemne le lendemain, et présenté comme témoin de la puissance de Dieu, dans tout l’empire (lire Daniel 6).

     

    “C’est eux qui seront consolés” (Matthieu 5. 4).

     

     

     

     

     

     

    Les béatitudes : bienheureux ceux qui sont doux (4)

     

     

     

    Bienheureux les débonnaires, car c’est eux qui hériteront de la terre. Matthieu 5. 5

    Qui est sage et intelligent parmi vous ? Que par une bonne conduite il montre ses œuvres avec la douceur de la sagesse. Jacques 3. 13

    Cette troisième béatitude fait écho aux paroles du Psaume 37 : “Les débonnaires (ceux qui ont un caractère doux) posséderont le pays” (v. 11). Comme toutes les béatitudes, elle prend le contrepied des valeurs du monde, dirigé par les puissants au détriment des plus faibles. Mais cette béatitude nous dit qu’un jour cela changera ! Jésus a été, dans sa vie sur la terre, “doux et humble de cœur” (Matthieu 11. 29). Il le sera dans son royaume avec ceux qui hériteront de la terre (5. 5).

     

    Les disciples de Jésus sont invités à être doux. La douceur n’est pas un manque de courage ni une absence de force, c’est justement celle que Jésus donne et qui conduit à se maîtriser pour le bien de l’autre. C’est le contraire de l’arrogance et des émotions incontrôlées. Celui qui est doux se met parfois en colère (quand le nom de Dieu ou du Seigneur est blasphémé) mais jamais parce que son orgueil est blessé ! L’homme doux soumet humblement toutes ses capacités et ses émotions à Dieu, et veille à ce que les circonstances extérieures, même hostiles, ne troublent pas sa paix intérieure. On ne peut être doux qu’en se laissant habiter par la douceur de Christ. Le contact avec lui dans la prière personnelle fait que nous découvrons son infinie douceur, qui élimine progressivement de notre cœur la dureté, l’amertume, la rigidité.

     

    Cet esprit de Christ caractérise-t-il nos relations de couple, en famille, dans l’église ? “Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’affection miséricordieuse, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience” (Colossiens 3. 12).

     

     

     

     

    Les béatitudes : bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice (5)

     

     

     

    Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car c’est eux qui seront rassasiés. Matthieu 5. 6

    Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai une famine dans le pays ; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre les paroles de l’Éternel.  Amos 8. 11

    Étonnante béatitude, qui compare la justice à une nourriture, et promet un rassasiement dans un monde où il n’y a pas de vraie justice. Monde où beaucoup connaissent cette faim et cette soif intenses de justice, dans leur âme comme dans leurs relations sociales.

    Mais quelle est cette justice ? Est-ce celle de l’homme, établie par des lois, des coutumes ? Quand notre conscience est émoussée dans une société où l’on a tendance à appeler bien ce qui est mal…

    Non, c’est une justice si importante qu’elle est la condition d’entrée dans le royaume de Dieu (Matthieu 5. 20), et la priorité suprême (Matthieu 6. 33). Ce n’est pas celle des hommes, même religieux, ni une justice construite sur l’observance stricte de lois et de traditions. C’est la justice de Dieu, vécue et démontrée parfaitement par Jésus Christ, le Fils de Dieu venu sur la terre. “Il a souffert…, le juste pour les injustes” (1 Pierre 3. 18), et Dieu veut donner sa justice à tous sur la base du sacrifice de Christ, mort pour nos péchés. Dieu est juste en rendant pleinement justes ceux qui croient au Seigneur Jésus (Romains 3. 26). C’est une justice que le croyant possède, et qui seule peut satisfaire Dieu.

     

    Alors pourquoi avoir encore faim et soif de ce qui est juste ? Parce que celui qui en est rempli désire conformer toujours plus sa vie à la volonté de Dieu, par l’écoute attentive de sa Parole.

     

    Bientôt Christ établira son royaume dans lequel la justice habitera (2 Pierre 3. 13), et ceux qui en ont faim et soif “seront rassasiés”.

     

     

     

     

    Les béatitudes : Bienheureux les miséricordieux (6)

     

     

     

    Bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite. Matthieu 5. 7

    L’Éternel est miséricordieux, et plein de grâce, lent à la colère et d’une grande bonté. Psaume 103. 8

     

    Être miséricordieux, c’est regarder l’autre, mon prochain, celui qui souffre ou celui qui peut me faire souffrir, le regarder avec le même regard que celui de Dieu, c’est-à-dire avec bonté, celle de Dieu. Mais la miséricorde n’est pas seulement une attitude intérieure, elle se traduit dans des actes concrets. Donner à manger à celui qui a faim, donner à boire à celui qui a soif, accueillir l’étranger, visiter les prisonniers et les malades…, voilà la miséricorde en action. Et n’oublions pas les œuvres de miséricorde moins visibles : conseiller ceux qui doutent, enseigner ceux qui sont dans l’ignorance, exhorter ceux qui se laissent dominer par le mal, consoler ceux qui pleurent, intercéder pour tous les hommes…

    Ce qui est frappant dans cette béatitude, c’est la symétrie qu’elle présente entre notre vécu et l’action de Dieu. C’est comme si Dieu nous traitait de la manière dont nous traitons les autres. En fait nous retrouvons cette symétrie dans bien des paroles de Jésus. Ainsi : “Remets-nous nos dettes comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs” (Matthieu 6. 12). Dieu désire que nous reproduisions ses caractères, et pour cela il nous rend capables d’agir envers les autres comme lui l’a fait envers nous. Mais attention : être miséricordieux ne nous fait aucunement mériter la miséricorde de Dieu. Notre miséricorde résulte de la pure grâce de Dieu. L’apôtre Paul aimait répéter : “Mais miséricorde m’a été faite” (1 Timothée 1. 13, 16). “Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants” (Éphésiens 5. 1).

     

     

     

     

     

    Les béatitudes : Bienheureux ceux qui ont le cœur pur (7)

     

     

     

    Bienheureux ceux qui sont purs de cœur, car c’est eux qui verront Dieu. Matthieu 5. 8

    Qui est-ce qui montera en la montagne de l’Éternel ? et qui se tiendra dans le lieu de sa sainteté ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur. Psaume 24. 3, 4

     

    Les hommes religieux de l’époque reprochaient aux disciples de Jésus de ne pas se laver les mains avant de manger. Jésus répond en montrant que ce qui souille, c’est ce qui vient de notre cœur, de nos pensées (Matthieu 15. 18-20).

     

    Ce danger d’identifier la pureté intérieure au respect des formes existe depuis toujours, et il est encore actuel.

     

    Mais c’est premièrement notre cœur qui a besoin d’être purifié pour que notre vie le soit. Il ne s’agit donc pas de flageller son corps ou son âme, mais au contraire d’accepter avec reconnaissance l’amour de Dieu, qui nous pardonne et nous lave de nos péchés. Car la pureté du cœur est l’œuvre de Dieu. “Crée-moi un cœur pur”, priait David. Et l’apôtre Pierre dit : “Dieu n’a fait aucune différence entre nous et eux (Juifs et non-Juifs), ayant purifié leurs cœurs par la foi” (Actes 15. 9).

     

    Bien sûr, cette pureté de cœur se traduit dans les actes. La vie du croyant au cœur pur est transparente devant Dieu et devant les hommes. Ses pensées, ses motivations sont sans détour ni bassesse.

     

    Un cœur pur a Dieu seul pour centre, c’est le contraire d’un cœur double qui poursuit deux buts.

     

    Seul Jésus a eu un cœur absolument pur, dépourvu de duplicité. Pour nous chrétiens, nous sommes appelés à progresser dans cette recherche de pureté (Hébreux 12. 14). Cet effort constant est rendu possible grâce à la puissance de l’Esprit Saint qui agit en nous.

     

    Seuls ceux qui ont le cœur pur verront Dieu. Ils le voient dès maintenant avec les yeux de la foi ; ils verront un jour Jésus Christ “comme il est” (1 Jean 3. 2).

     

     

     

     

     

    Les béatitudes : Bienheureux ceux qui procurent la paix (8)

     

     

    Bienheureux ceux qui procurent la paix, car c’est eux qui seront appelés fils de Dieu. Matthieu 5. 9

    Si tu présentes ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande…, et va d’abord, réconcilie-toi avec ton frère. Matthieu 5. 23, 24

     

    Dans la Bible, la paix est beaucoup plus qu’une absence de guerre ou de conflit. C’est l’absence complète d’inquiétude, liée à la confiance en Dieu. Un des derniers souvenirs que j’ai de mon frère, alors qu’il était dans de grandes souffrances, c’est la paix qui rayonnait de sa personne. Il goûtait la paix que Jésus son Sauveur lui avait donnée.

     

    Don gratuit pour tous ceux qui croient, notre paix avec Lui a coûté un prix infini à Dieu : le don de son Fils unique. Lorsque nous l’avons reçue, nous pouvons, avec le secours de Dieu, vivre dans cette paix. Si nous présentons à notre Dieu tous nos soucis par la prière, cette paix de Dieu nous remplira et gardera nos pensées dans le Christ Jésus. Alors le Dieu de paix sera avec nous pour la faire rayonner (lire Philippiens 4. 4-9).

     

    Que signifie “procurer la paix” ? Cela comprend, dans un monde ennemi de Dieu, le fait d’annoncer que Dieu offre à tous la réconciliation avec Lui. Il suffit pour l’obtenir de croire au Seigneur Jésus.

     

    Mais procurer la paix vise aussi les liens entre les disciples de Jésus. Quand Jésus parle pour la première fois de l’église locale (Matthieu 18. 20), c’est pour nous enseigner comment nous conduire pour favoriser la réconciliation quand il y a conflit. Le but est d’aboutir au pardon, à la paix. Souvenons-nous que la réconciliation avec nos frères est un préalable au culte rendu à Dieu.

     

    “Ils seront appelés fils de Dieu.” Ceux qui sont des artisans de paix font connaître, peut-être sans beaucoup de paroles, quelque chose du caractère même de Dieu, qui est le Dieu de paix.

     

     

     

     

     

    Les béatitudes : Bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice (9)

     

     

    Bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux. Matthieu 5. 10

    Si on vous insulte pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux, car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. 1 Pierre 4. 14

     

    C’est avec émotion que nous entendons cette dernière béatitude : “Bienheureux ceux qui sont persécutés”. En effet, combien de chrétiens aujourd’hui souffrent à cause de la justice, à cause de leur fidélité à Dieu, à sa volonté. Ne les oublions pas dans nos prières. Leur exemple nous encourage à sortir de nos peurs pour être témoins du Christ. Il est parfois tentant de limiter notre fidélité à Dieu à ce qui peut paraître socialement convenable, par peur des moqueries voire des persécutions. Mais Jésus nous appelle au courage et à l’acceptation lucide du risque. Celui qui est heureux, ce n’est pas celui qui “cache son drapeau”, c’est celui qui a la liberté d’aller jusqu’au bout à la suite du Christ.

     

    Les qualités décrites dans les sept premières béatitudes : humilité, sérieux, douceur, pureté de cœur, soif de justice, miséricorde, désir de paix… auraient dû attirer la sympathie. Or les disciples de Jésus sont rejetés précisément parce qu’ils ressemblent à leur Maître. “Ils ont à la fois vu et haï aussi bien moi que mon Père”. “S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi”, dira Jésus à ses disciples (Jean 15. 24, 20).

     

    Leur persévérance dans l’épreuve est un effet de l’espérance qui les anime. S’ils se réjouissent, c’est parce que cette liberté et ce courage leur sont donnés. Le Royaume leur appartient déjà. Leur joie dans l’épreuve est aussi un signe que l’Esprit de Dieu repose sur eux (verset du jour). Patience, courage et joie viennent en effet du Saint Esprit.

     

     

     

     

    Les béatitudes, un portrait de Jésus (10)

     

     

    (Jésus a dit :) Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, mais tout disciple bien formé sera comme son maître. Luc 6. 40

    Je vous ai dit cela afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. Jean 15. 11

     

    En filigrane, les béatitudes présentent le portrait de Jésus, de sorte que plus elles seront présentes dans notre vie chrétienne, plus nous laisserons voir la personne du Christ. Sur la terre, Jésus n’avait pas d’endroit où reposer sa tête (Matthieu 8. 20), il a vécu dans la pauvreté (2 Corinthiens 8. 9). Il a été “doux et humble de cœur” (Matthieu 11. 29). Jésus est, par excellence, celui qui procure la paix, car il a “fait la paix par le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20). Humilié, persécuté, il a été l’homme de douleurs (Ésaïe 53. 3). En même temps, il connaissait une plénitude de joie, qu’il communiquait à ses disciples (Jean 15. 11).

     

    Pour vivre les béatitudes, il nous faut d’abord avoir cru en Jésus. Nous pourrons alors accepter ses paroles avec joie comme le projet de Dieu pour notre vie, comme la direction qui nous est montrée, la promesse qui nous est faite. Nous pourrons entendre ces béatitudes sans être découragés par leur exigence, mais comme un appel à nous mettre en route sur le chemin que Jésus a ouvert.

     

    “Apprends-nous, Seigneur, à vivre selon les béatitudes… Apprends-nous à distinguer, grâce à elles : l’essentiel de l’accessoire, l’important du dérisoire, l’éternel de l’éphémère et le primordial du secondaire. Délivre-nous de toutes les peurs : la peur d’être dupe, la peur de perdre un privilège, la peur de manquer, la peur de souffrir. Alors nous pourrons nous livrer entièrement aux béatitudes et entrer ainsi dans ton Royaume, le Royaume de l’Amour” (Gilbert Cesbron).

     

     

     

    (Source : labonnesemence.com)

     

     

    Les béatitudes 1 à 10

     

     

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