• Le pardon 1 à 4

     

    Comment pardonner 1 à 4

     

     

     

    Comment pardonner (1) 

     

     

     

    Remets-nous nos dettes comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs ; et ne nous expose pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.Matthieu 6. 12, 13

    Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés… car il est écrit : À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le Seigneur. Romains 12. 19

     

    “Très souvent j’ai dit : “Je te pardonne”, et au moment même où je disais ces paroles, mon cœur restait furieux et plein de ressentiment. J’avais toujours envie d’entendre qu’après tout j’avais raison… Mais le pardon de Dieu est inconditionnel… Il exige de moi que j’oublie la partie meurtrie de mon cœur qui a souffert et a été traitée injustement.” (Henri N.)

    “Nous disons : Très bien, si l’autre regrette et me demande pardon, je lui pardonnerai. Nous faisons du pardon une loi de réciprocité. Et ça ne marche jamais parce que nous nous disons tous les deux : “Que l’autre fasse le premier pas”. Alors je surveille avec des yeux de lynx pour voir s’il m’envoie un signal ou si je lis, entre les lignes de sa lettre, la moindre ébauche d’excuses. Je suis toujours sur le point de pardonner mais je ne pardonne jamais.” (Helmutt T.)

    Les témoignages de ces deux chrétiens nous montrent ce qui rend souvent le pardon difficile. Nous attendons que celui qui nous a offensés vienne demander pardon. Mais si nous pardonnons de tout notre cœur, comme Dieu nous a pardonnés, notre indignation, notre colère, notre désir de vengeance feront place à des sentiments de grâce, et nous serons davantage en mesure d’aider l’offenseur à reconnaître sa faute.

    “Pierre s’approcha et lui dit : Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi et lui pardonnerai-je ? Jusqu’à 7 fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois” (Matthieu 18. 21, 22). 

     

     

     

    Pourquoi pardonner (2) 

     

     

    Mais toi, tu es un Dieu de pardons, faisant grâce, et miséricordieux, lent à la colère, et grand en bonté. Néhémie 9. 17

    … Vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même. Colossiens 3. 13


    Pardonner, c’est faire grâce à l’autre sans contrepartie. Un chrétien est un homme pardonné par Dieu. Pardonner signifie abandonner son ressentiment envers un offenseur, lui remettre sa dette. Pardonner, c’est renoncer au désir de se venger.

    Pourquoi pardonner ? Parce que Dieu nous le demande. Il nous a pardonné le premier alors que nous l’avions très gravement offensé par nos péchés. Si nous avons fait l’expérience de ce pardon divin, nous désirerons faire connaître ce “Dieu de pardons”, et refléter quelque chose de lui : “Les uns à l’égard des autres, soyez bons, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné… Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants” (Éphésiens 4. 32 ; 5. 1).

    Sans pardon, ni un couple, ni deux amis, ni non plus une communauté ne peuvent expérimenter une vraie communion. Lorsqu’on a encore dans le cœur un sentiment négatif envers l’un ou l’autre, il est impossible d’expérimenter ensemble un vrai partage, une amitié sincère.

    En contraste, le pardon brise le cycle sans fin de l’accusation et de la souffrance. “La première personne à être guérie par le pardon, est la personne qui pardonne… Quand nous pardonnons sincèrement, nous libérons un prisonnier, et nous découvrons que celui que nous avons libéré, c’est nous.” (Lewis Smedes) 

     

     

     

    Pardonner… avoir par au don de Dieu (3) 

     

     

    (Jésus a dit :) Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Luc 23. 34

    (Pierre dit à Jésus :) Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi et lui pardonnerai-je ? Jusqu’à 7 fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois. Matthieu 18. 21, 22 

     
    “Un soir, j’étais invité chez des amis libanais avec de nombreux voisins. Quelqu’un proposa de lire dans l’évangile de Matthieu le verset ci-dessus. Cette lecture fut suivie d’un long silence douloureux. Ces hommes et ces femmes étaient là, meurtris par tant d’années de guerre où ils avaient, tous, perdu un ou plusieurs membres de leur famille.


    Ce texte de l’évangile m’apparut soudain inhumain. Comment peut-on proposer une telle parole à des personnes écrasées par une situation qu’elles n’ont pas voulue et pour laquelle elles ne peuvent rien ? Et j’écoutai, médusé, ces voix brisées par tant de malheurs, reconnaître humblement que ce pardon ne pouvait plus jaillir naturellement de leur cœur. Trop de haine, de sang et de morts les avaient broyés. Après cet aveu sans fard, ils se mirent spontanément à prier, demandant à Dieu de faire naître en eux, par la force de son Esprit, cet impossible pardon.

    J’ai compris, ce soir-là, que “pardonner” c’était vraiment “avoir part-au-don” de Dieu, participer à la gratuité de son amour infini. Notre logique humaine, celle de la spirale mortelle de la rancune qui engendre la vengeance, du mal qui engendre le mal est, par le pardon, rompue. Ce qui pouvait apparaître comme une faiblesse, une capitulation, devient soudain une marche à contre-courant, un passage inattendu de l’Esprit de Dieu… Passer de notre logique humaine à celle de Dieu, à la logique de l’amour de celui qui, un jour, sur le Calvaire, alors qu’il allait mourir, a prié : “Père, pardonne-leur” !” (Michel H.) 

     

     

     

    Un éclat de verre dans le bras (4) 

     

     

    Quand vous vous levez pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui. Marc 11. 25 

     
    Imaginez qu’un jeune se blesse avec du verre. On nettoie sa plaie, mais un petit éclat de verre y reste caché. Avec le temps et les soins, le bras semble guérir, mais bientôt certains mouvements déclenchent de vives douleurs.


    Quelqu’un qui n’a pas pardonné les torts qui lui ont été faits se trouve dans la même situation. Par exemple, au cours de relations cordiales, tout à coup des réactions anormalement violentes en présence de certaines personnes se montrent. La blessure n’est pas guérie. Comme pour le bras blessé, passer des pommades ne sert à rien, la seule solution efficace, c’est de faire enlever ce corps étranger.

    Dans le cas du pardon, comment faire pour que l’amertume soit enlevée de notre cœur ? C’est une démarche difficile qui peut prendre du temps jusqu’à la guérison. Le premier pas est de demander à Jésus son aide en venant au pied de la croix. Dans le sentiment de sa présence, lui dire ce qui nous est arrivé. Ayons le souci de mettre des mots justes sur ce que nous avons subi, mais souvenons-nous dans nos prières de cette première parole de Christ sur la croix : “Père, pardonne-leur”… Alors, en son temps, Jésus nous donnera la paix. Toute trace d’amertume et de vengeance sera effacée. Bien plus, comme Jésus nous l’a demandé, nous aimerons ceux qui nous ont offensés… même si le pardon n’est pas toujours réciproque.

    Nous ne pouvons pas oublier certaines expériences de notre vie, telle cette cicatrice toujours visible sur le bras, mais le Seigneur Jésus nous guérira en nous donnant la force de pardonner. 

      

     

     

    (Source : La Bonne Semence / editeurbpc.com) 

     

     

     

     

     

     

     

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