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Le bout du rouleau 1 à 3
Le bout du rouleau (1)
« Tu seras ferme et sans crainte » Job 11.15
Si on ignore les signes avant-coureurs, le stress chronique peut avoir des effets néfastes sur l’organisme. Quels sont donc ces signes ? D’abord, l’estomac se serre au moindre désaccord. Si on ne trouve pas d’exutoire à la frustration, on mange trop, on fume, on boit, on se drogue, bref on maltraite son corps. On s’isole, ce qui affecte l’entourage. Debora M. Coty parle d’agitation extérieure, de rage intérieure et de fatigue chronique. Elle plaisante : « Je savais qu’il était temps de régler mes problèmes de stress lorsque je me mettais à grogner plus fort que mes chiens et que ma famille me suggérait avec tact de me faire vacciner contre la rage. » Toutefois, les signes invisibles sont les plus dangereux et provoquent le plus de dégâts. Le cortisol, une hormone que notre corps libère en cas de stress, renforce les sentiments d’impuissance et de désespoir. Avec le temps, le stress augmente la tension artérielle, favorise les migraines et provoque des maladies cardiaques. On a déterminé que le stress chronique augmente le risque cardiovasculaire de près de 50 % ! La plupart des maladies et addictions viennent quand on est au bout du rouleau. Le stress fait baisser le taux d’œstrogènes, ce qui peut provoquer des crises émotionnelles. Si vous êtes dans cette situation, agissez ! Réorganisez vos priorités, ralentissez, prenez du recul et tournez-vous vers Dieu. La Bible dit : « Si tu diriges ton cœur et si tu étends tes mains vers Dieu […] Tu seras ferme et sans crainte » (v.13, 15).
Le bout du rouleau (2)
« Vous sortirez dans la joie et vous serez conduits dans la paix » Ésaïe 55.12
Voici trois stratégies éprouvées et efficaces pour gérer le stress. 1) D’abord s’occuper de soi. Consacrer deux fois quinze minutes par jour à se ressourcer, se regrouper et se restaurer. S’éloigner de la source de stress, ne serait-ce qu’en sortant quelques minutes et en faisant une promenade pour se rafraîchir les idées. Faire tout ce qui aide à se détendre. Ne pas se laisser dépasser par les événements. Savoir que l’on est important, et apprendre à se valoriser. 2) Rayonner ! La Bible dit : « La joie de l’Éternel est votre force » (Né 8.10). Plus on est triste, plus on perd ses moyens. Certains pensent que les chrétiens devraient toujours être sobres, dénués d’humour et aussi muets qu’une tombe. Mais Jésus est sorti du tombeau, et c’est l’une des meilleures raisons au monde de célébrer. 3) Faire un peu d’exercice. Arrêter de penser et bouger ! S’étirer, rouler des épaules, courir après le chien : faire circuler le sang dans tout le corps pendant que l’esprit fait une pause. Passer l’aspirateur en écoutant des chants de louange, se déhancher devant les casseroles sur la cuisinière, et danser au supermarché avec le caddie dans le rayon des céréales ! L’activité physique incite le cerveau à sécréter de la bêta-endorphine, ce qui aide à se calmer. Personne n’est censé vivre sous l’emprise du stress. La Bible dit : « Vous sortirez dans la joie et vous serez conduits dans la paix ». Et c’est le Créateur et Rédempteur lui-même qui prononce ces mots.
Le bout du rouleau (3)
« Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi » Jean 16.33
Le stress est pour nous comme la kryptonite pour Superman. Il nous fait sombrer et perdre tout pouvoir. Que faire alors ? 1) Noyer sa fatigue dans le bain ou sous la douche. Le simple fait de rester debout sous un jet d’eau aide à réduire l’épuisement et à raviver les muscles et les neurones. Ressentir le moment présent et se concentrer sur l’apport sensoriel revigorant de l’eau pour la peau, voilà qui remplira de résilience le cerveau. Vous dites : « Ça ne semble pas très spirituel. » Job, qui avait plus de problèmes que vous n’en verrez jamais, ne serait pas d’accord avec vous. Son ami Tsophar lui a dit : « Tu ne garderas pas plus de souvenirs de tes malheurs présents que de l’eau écoulée » (Job 11.16, BFC). 2) Demander de l’aide ! Répartir les responsabilités et les tâches. Lorsque chacun fait sa part, personne n’est épuisé. La Bible dit : « Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils ont un bon salaire pour leur travail. […] Mais quel malheur pour celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un autre pour le relever » (Ec 4.9–10). 3) Oublier le perfectionnisme. Personne n’est parfait à part Jésus. Laisser tomber quelques détails. Demain, en abandonner d’autres. Au fil du temps, les tâches se feront moins pénibles et l’estomac sera moins noué. Le stress ne sera jamais tout à fait éliminé, mais on peut apprendre à l’affronter et le vaincre. Jésus dit : « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde » (Jn 16.33).
Bob Gass
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