• La méditation (1 à 4)

     

     

    La méditation (1)

     

     

    Lisez | Psaumes 145.1-13

     

    Où concentrez-vous votre attention lorsque vous éprouvez des difficultés : sur le problème, ses effets sur vous ou ses conséquences sur les autres? Les écrits de David révèlent qu’il suivait la méthode divine pour affronter des ennuis. Il méditait sur la toute-suffisance et la volonté de Dieu, et s’en trouvait fortifié et encouragé.

    Il est critique que le croyant se discipline à focaliser son esprit sur le Seigneur. Dans les psaumes, David n’a pas seulement épanché son cœur et soumis ses problèmes à l’Éternel, mais il a continuellement reporté son attention vers le Père. Dieu est toujours au cœur de toute méditation biblique.

    Nos circonstances peuvent nous fournir un indice précieux quant à ce que nous devons méditer en nous indiquant quel attribut du Seigneur correspond à notre problème. Puisque la relation de David avec Dieu se fondait sur la confiance, il réagissait aux ennuis en escomptant l’aide divine et la victoire. Avant d’affronter Goliath, il s’est souvenu des délivrances que Dieu lui avait accordées (1 S 17.37). Devant une autre sorte de danger, soit la haine meurtrière de Saül, David a choisi de penser au Dieu protecteur; celui-ci est devenu son refuge et sa forteresse (Ps 91.2). Dans le deuil, il a permis à la présence et au réconfort divins de remplir son cœur et son esprit (1 S 30.3-6).

    Notre source de méditation est la parole de Dieu. Dans ses pages, le caractère, les œuvres et les objectifs du Seigneur y sont clairement énoncés. Lorsque vous serez en butte à une nouvelle difficulté, servez-vous-en comme d’une occasion pour réfléchir à un aspect du Dieu trinitaire. Vous y trouverez force et espoir.

     

     

    La méditation (2)

     

    Lisez | Psaumes 37.7

     

    Dans notre monde contemporain, nous entendons fréquemment l’appel à l’action suivant : « Mais bouge! Fais quelque chose! » Il est cependant risqué de tenter de faire cadrer ce conseil avec notre vie spirituelle.

    Que nous voulions l’admettre ou non, nous nous comportons trop souvent comme si Dieu avait besoin de notre aide. Nous nous débattons avec lui pour nous retrouver aux commandes de notre vie, au moins en partie. En pratique, voici ce que nous proclamons avec orgueil : « Seigneur, je pense qu’il s’agit de ta volonté; je vais donc travailler sans cesse à cette tâche jusqu’à ce qu’elle se matérialise. »

    Le dicton bien connu nous revient à l’esprit : « Aide-toi et le Ciel t’aidera. » En fait, la grande majorité des chrétiens pensent que ce conseil se trouve dans la Bible; il n’en est rien.

    En réalité, cet énoncé s’oppose entièrement à la parole de Dieu qui affirme plutôt : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » (Ps 46.11). Notre Père sait que nous ne pouvons nous secourir nous-mêmes. Voilà d’ailleurs pourquoi il a envoyé son Fils mourir à notre place : nous étions totalement incapables d’améliorer notre condition pécheresse (Ro 5.8).

    En cherchant à obéir à la volonté de Dieu, n’oublions pas son appel fondamental à la quiétude, en sa présence. Il est le mieux en mesure de nous enseigner quand nous nous tenons paisiblement devant lui et que nous nous concentrons sur lui.

    Vous efforcez-vous de suivre la cadence de Dieu? Cessez de courir et arrêtez-vous. Ce que vous découvrirez dans la tranquillité pourrait bien révolutionner votre appel au service chrétien.

     

     

     

    La méditation (3)

     

    Lisez | Néhémie 1.4-7

     

    Le temps que nous passons en présence du Seigneur a une grande incidence sur notre vie quotidienne. Quand nous consacrons du temps à la méditation de la Parole et que nous écoutons ce que Dieu veut nous dire, des changements tant subtils que majeurs se produisent en nous.

    1. Notre perspective gagne en piété. L’apôtre Paul ne l’ignorait certainement pas. Il a prié pour que lui et d’autres voient les choses du même œil que Dieu (Ép 1.16-19). Lorsque nos yeux sont éclairés, ils voient le monde – de même que ses joies et ses peines – avec beaucoup plus de clarté. De plus, nous comprenons mieux comment réagir à nos circonstances.  

    2. Les pressions de la vie se dissipent quand nous passons du temps avec Dieu. Jésus a dit à ses disciples qu’ils auraient des tribulations dans le monde (comme nous tous, d’ailleurs). Il leur a cependant affirmé qu’ils n’avaient aucune raison de craindre. Pourquoi redouter un ennemi que Christ a déjà conquis (Jn 16.33)? 

    3. La méditation nous remplit de paix. À vivre dans un monde troublé, nous éprouvons souvent le besoin de paix, que seul Jésus peut nous donner (Jn 14.27). Paul nous dit que le monde ne peut même pas comprendre la paix divine (Ph 4.7), encore bien moins nous offrir une quelconque mesure de sérénité authentique.

    Même si notre motif pour être en la présence de Dieu ne devrait pas être de recevoir les bénédictions qui découlent de passer du temps avec lui, le Seigneur réserve toutefois de grands biens à ceux qui méditent sa Parole. Nous examinerons demain quelques autres récompenses que le Seigneur dispense à ceux qui méditent l’Écriture.

     

     

     

    La méditation (4)

     

    Lisez | Psaumes 51.3-16

     

    Hier, nous avons dressé la liste de trois bénédictions qui résultent de passer du temps seul avec le Seigneur et de méditer sa Parole. Examinons-en deux autres :

    1. La méditation nous rapproche véritablement de Dieu. Pensez à un membre de votre famille ou à un ami intime. La chaleur et la profondeur de votre relation ne sont pas apparues comme par enchantement. Cette relation découle plutôt d’une interaction étroite à long terme, fondée sur l’amour et la confiance. Posons-nous la question suivante : « Comment peut-on se rapprocher d’une personne sans passer de temps avec elle? » De même, il est impossible que nous nous rapprochions de Dieu sans prendre la résolution ferme de passer du temps en sa présence. 

    2. La méditation purifie notre cœur. Durant les moments que nous consacrerons au Seigneur, celui-ci nous fera remarquer des choses qui ne devraient pas se trouver dans notre cœur. C’est ce que nous voyons clairement dans la repentance du roi David, décrite au Psaume 51. Celui-ci a rédigé ce psaume après avoir reconnu qu’il avait péché avec Bath-Schéba. Puisqu’il vivait près de Dieu, David ne pouvait se cacher de son propre péché. Au verset 5, il s’écrie : « Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi! » 

    La douleur qu’il a éprouvée en reconnaissant son péché l’a poussé à se réconcilier avec l’Éternel. Il en est de même pour nous : quand nous permettons au Seigneur de faire luire sa lumière dans les recoins les plus obscurs de notre cœur, nous découvrons aussi la force d’accepter son amour et son pardon extraordinaires.

     

    (Source : encontact.org/lumiere-du-matin)

     

     

     

     

    « Mon coeur est dans la joie - Psaume 16 : 9Le Seigneur prend plaisir en ceux qui le craignent - Psaume 147 : 11 »
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