• L'importance de son nom (1 à 8 )

     

    L'importance de son nom (1 à 8)

     

     

     

    L'importance de son nom (1)

     

    “Je leur ai fait connaître Ton nom et Je Le leur ferai connaître encore…” Jn 17. 26 

    Aux yeux de Dieu le nom est important, aussi a-t-Il parfois changé le nom d’un homme ou d’une femme dont Il était devenu l’ami, pour que son nom reflète son caractère et sa mission. Abram devint Abraham et Saraï fut renommée Sarah. Jacob, le trompeur devint Israël, un prince avec Dieu. Jésus préféra Pierre à Simon pour l’ennoblir de sa mission future. Même s’Il n’a pas changé votre nom, sachez qu’Il connaît le vôtre et qu’Il vous a promis Sa faveur (Ex 33. 12). Aussi considère-t-Il primordial que vous Le connaissiez Lui aussi sous Son vrai nom, afin que des relations s’établissent entre vous et Lui. Quand Moïse se met à écrire le premier livre de la Bible, il utilise pour désigner le Créateur le mot “El” ou “Elohim” qui est le pluriel du premier. Mais trop vague, le nom est d’ordinaire associé à un épithète qui le qualifie, comme par exemple El-Shaddaï, le Dieu Tout Puissant (Gn 17. 1), ou El-Elion, le Dieu souverain, le Dieu Très-Haut (Gn 14. 18), El-Olam, le Dieu d’éternité (Gn 21.33)… etc. Mais Moïse ne se contente pas de ce nom, il désire Le connaître plus personnellement, aussi Dieu Se révèle-t-Il sous le nom de Yahvé, “Celui qui est”, “L’Eternel”, car Il est le Créateur qui se suffit à Lui-même, le Dieu qui est éternellement présent, dont la parole est immuable, à Son image. Néanmoins, pour nous aider à comprendre un peu de la complexité de Son nom, Dieu ajoute des “titres” dévoilant diverses facettes de Sa personnalité, susceptibles de couvrir les différentes étapes de nos relations avec Lui. Il est aussi Adonaï, le Seigneur, souverain sur tout et tous. Mais le point culminant de notre découverte du caractère de Dieu survient quand Jésus nous Le présente comme Son Père et notre Père (Abba en araméen) : “Va vers Mes frères et dis-leur que Je monte vers Celui qui est Mon Père et votre Père, Mon Dieu et votre Dieu” (Jn 20. 17). Confus ? Rassurez-vous, nous aurons toute l’éternité pour apprendre à mieux Le connaître !

     

     

     

    L'importance de son nom (2)

     

    “Abraham appela le nom de ce lieu-là, l’Éternel y pourvoira…”

    Notre Dieu n’est pas une divinité lointaine qui ne se soucierait pas de nous. Il est Celui qui promet de pourvoir à tous nos besoins, Yahvé-Jiré. Quand Abraham accepta de sacrifier son fils pour prouver à Dieu qu’il Lui serait obéissant quelle que soit la demande divine, Ce dernier remplaça Isaac par un bélier. Il pourvut Lui-même au sacrifice, comme plus tard Il le fit en laissant mourir Jésus sur une croix pour payer le prix de nos péchés. Ce n’était que le premier exemple de la providence divine. Jésus a déclaré, longtemps plus tard : “Ne vous inquiétez donc pas, en disant : “Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? de quoi allons-nous nous vêtir ?” Tout cela… Il sait bien, votre Père céleste, que vous avez besoin de toutes ces choses. Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît” (Mt 6. 32-33). Dieu pourvoit à nos besoins, pas nécessairement à ce dont nous avons envie ! Il sait ce qui risque de nous faire souffrir, de nous faire chuter, ou de nous détourner de Sa présence, aussi fait-Il souvent preuve de sagesse à notre place. Paul encourage les philippiens avec ces mots : “Mon Dieu comblera tous vos besoins selon Sa richesse, dans la gloire, en Jésus-Christ” (Ph 4. 19). A quoi sommes-nous encouragés nous-mêmes ? A oser nous approcher de notre Père céleste afin de Lui demander de répondre à nos besoins, car : “Demandez, et l’on vous donnera… Car quiconque demande reçoit… Si son fils lui demande du pain, quel est parmi vous celui qui lui donnera une pierre ? Ou bien, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, tout en étant mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui les Lui demandent !” (Mt 7. 7-11). N’oubliez pas qu’il plaît à votre Père de vous bénir de toutes bénédictions (2 Co 9. 11).

     

     

     

    L'importance de son nom (3)

     

    “C’est le Seigneur, votre Dieu, qui combat pour vous comme Il vous l’a promis.” Jos 23.10 

    Si vous êtes découragé devant l’ampleur des batailles que vous devez affronter, souvenez-vous que Dieu a vraiment promis de lutter à votre place. Quand le royaume de Juda se retrouva face à une immense armée ennemie, le roi Josaphat s’écria : “Nous sommes sans force devant cette grande multitude… et nous ne savons que faire : nos yeux sont fixés sur Toi” (2 Ch 20. 12) et Dieu répondit : “N’ayez pas peur… car ce n’est pas votre combat, mais celui de Dieu” (v. 15). C’est pourquoi Son nom est aussi Yahvé-Nissi, “le Seigneur est ma bannière”, comme Moïse le découvrit à l’issue de la victoire éclatante que Dieu accorda au peuple d’Israël sur les troupes d’Amalek (Ex 17. 8-15). A quoi bon vous battre contre des forces que vous ne pourrez vaincre vous-même ? Dieu seul peut l’emporter sur les puissances spirituelles. Quel est alors votre rôle dans la bataille ? “Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous” (1 Co 16. 13). Votre rôle est de brandir la bannière de la foi. Dans les batailles du passé, le porte-étendard avait pour mission de brandir son drapeau au-dessus des troupes pour signifier que le terrain où il se trouvait devait être défendu coûte que coûte. Sur le point culminant du terrain conquis, les soldats plantaient la bannière de la victoire. Si vous tenez ferme sans permettre au découragement de vous abattre, vous assisterez à la victoire remportée par Dieu sur les géants qui vous assaillent ! Abandonnez vos efforts qui ne mènent qu’aux luttes recommencées, aux chutes incessantes et au désespoir. Vivez sous la bannière de Celui qui veut combattre à votre place et brandissez votre foi dans le seul combat que vous êtes autorisé à engager (1 Tm 6. 12).

     

     

    L'importance de son nom (4)

     

    “En effet, Je suis le Seigneur, Celui qui te guérit.” Ex 15. 26 

    Le nom Yahvé-Rapha fut révélé au peuple hébreu à Mara, une oasis où il arriva après trois jours de traversée d’un désert dépourvu de la moindre source d’eau. Souffrant de soif, les israélites se précipitèrent sur l’eau de l’oasis, mais elle-ci était imbuvable ! Vous sentez-vous aussi aujourd’hui dans un désert où vous vous consumez, assoiffé d’un peu de fraîcheur, de consolation et d’un temps de répit ? Chaque épreuve que vous traversez est un test de votre foi, comme le test des eaux “amères” de Mara pour les israélites. Ils avaient vu la puissance de Dieu quand Il avait séparé devant eux les eaux de la mer Rouge mais l’épreuve de Mara leur révéla un autre aspect de la personnalité de Dieu. L’eau polluée et pleine de bactéries ne pouvait être purifiée que par Dieu, mais à une condition : que les israélites Lui obéissent. Dieu leur déclare : “J’ai frappé les égyptiens de plusieurs maladies. Mais vous, obéissez-moi vraiment… Faites ce qui est juste à Mes yeux. Écoutez Mes commandements, respectez toutes Mes lois. Alors, si vous faites tout cela, Je ne vous enverrai aucune de ces maladies. Oui, Celui qui vous guérit, le Seigneur, c’est Moi” ( v. 26). La guérison, sachez-le, est toujours liée à votre obéissance. Prier Dieu qu’Il vous guérisse, si vous refusez de Lui abandonner votre vie, votre volonté et votre avenir, est futile. La clé de la guérison dépend de votre foi, de votre assurance qu’Il vous guérira si vous acceptez Son autorité sur tous les aspects de votre vie. “Moi, le Seigneur, Je le déclare : Je suis avec toi pour te sauver… Je t’ai corrigé, c’est vrai, mais avec justice… Moi, le Seigneur, Je le déclare : Je vais soigner tes blessures et t’apporter la guérison” (Jr 30. 11, 17). Remarquez un détail fascinant : après le test des eaux amères de Mara et après que les israélites eurent découvert Yahvé Rapha, Dieu les amena à Elim, une autre oasis, l’oasis de l’abondance et de la bénédiction. C’est là qu’Il vous amènera après le test de l’obéissance !

     

     

    L'importance de son nom (5)

     

    “Gédéon bâtit un autel au Seigneur et il l’appela Yahvé-Shalom, c’est-à-dire Le Seigneur est paix” Jg 6.24 

    Nous aspirons tous à connaître la paix, la vraie paix, bien qu’elle soit aussi illusoire aujourd’hui qu’au temps de Gédéon. Cet homme peu courageux faisait de son mieux pour survivre aux circonstances désespérantes dans lesquelles se trouvait son peuple, opprimé depuis des années par les armées de Madian. Vous sentez-vous déprimé parce que vous ne pouvez pas connaître la paix aujourd’hui ? C’est à ce moment que l’ange lui déclara : “Le Seigneur est avec toi, vaillant guerrier !” (Jg 6. 12). Quelles victoires avait- il déjà remportées ? Aucune ! Aussi doute-il qu’il soit le bon choix pour délivrer Israël de l’oppression et exprime-t-il plutôt sa frayeur devant l’ange. Dieu doit donc l’encourager et lui dit : “La paix est avec toi ! Ne crains rien ; tu ne mourras pas”. A cet endroit, Gédéon bâtit un autel au Seigneur et il l’appela “Le Seigneur est paix” (v. 23-24). Jésus, bien plus tard, nous rappelle que la paix divine n’est pas assujettie aux circonstances qui nous entourent : “Je vous ai dit cela pour qu’en Moi vous ayez la paix. En ce monde vous êtes dans la détresse, mais prenez courage, J’ai vaincu le monde” (Jn 16. 33). Tout est affaire de confiance en Lui. Tony Evans écrit : “Tout comme Pierre, vous pouvez marcher sur les eaux à condition de garder les yeux fixés sur Jésus sans vous laisser distraire par le vent et les vagues qui vous entourent. A ceux qui connaissent Son nom Yahvé-Shalom, Jésus offre ce qui manque à tant de personnes qui traversent des épreuves : le repos… Car Il invite à venir à Lui “vous tous qui peinez sous la charge ; Moi, Je vous donnerai le repos. Prenez sur vous Mon joug et laissez-vous instruire par Moi, car Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos” (Mt 11. 28-29).

     

     

     

     

     

     

    L'importance de son nom (6)

     

    “Quand il régnera… Voici le nom qu’on Lui donnera: “Le Seigneur est notre justice”. Jr 23.6 

    Notre époque n’est pas très différente de celle de Jérémie. Alors que la corruption régnait autour de lui, Jérémie remarque que les leaders ne sont plus capables de diriger le peuple qui s’éloigne de plus en plus de Dieu. Nous observons le même problème aujourd’hui : la Parole de Dieu est de plus en plus délaissée au profit d’interprétations plus “contemporaines”, plus acceptables aux yeux de notre société. C’est pourquoi Dieu déclare, par le truchement de Jérémie, qu’Il suscitera un nouveau leader qui Lui sera fidèle et qui sauvera Son peuple. Tandis que nous ne pouvons nous justifier par nos bonnes actions ou nos meilleurs efforts, Jésus, Lui qui était sans péché, est devenu “notre justice”. Sa parfaite justice a été créditée sur notre compte le jour où Il est mort sur la Croix. Dieu a échangé nos péchés contre Sa justice. Paul l’explique ainsi : “Aussi, si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu’une réalité nouvelle est là” (2 Co 5. 17). Et Pierre ajoute : “Vous êtes en effet nés de nouveau, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable…” (1 P 1. 23). Remarquez que Pierre parle d’une graine qui a été plantée en nous. Cette graine a besoin néanmoins de germer, de pousser, de produire du fruit. Cette graine de justice a besoin d’être nourrie, arrosée pour se développer. Comment peut-elle prospérer en vous ? Vous devez la plonger dans la Parole de Dieu, vous revêtir chaque jour du caractère de Jésus (Ep 4. 24), être “transformé par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu…” (Rm 12. 2). Près de sept siècles avant sa venue, Jérémie avait annoncé Jésus, avec le nom de Yahvé Tsidkenu, “le Seigneur est notre justice”, ce Jésus qui est devenu notre Sauveur et qui nous a rendus justes aux yeux de Dieu !

     

     

     

    L'importance de son nom (7)

     

    “Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.” Ps 23. 1 

    David commence le psaume 23 avec les mots Yahvé-Raah, littéralement “L’Eternel le berger”, auxquels il associe la courte phrase “Je ne manque de rien”. Le vrai berger répond à tous les besoins de son troupeau. Jésus a tout à fait rempli la description du parfait leader de Son peuple. En Ezéchiel, Dieu explique ce que fera le vrai berger : “Je les ferai paître dans un bon pâturage… là elles reposeront dans un parc agréable et elles pourront paître dans de gras pâturages… C’est Moi qui ferai paître Mes brebis, c’est Moi qui les ferai reposer… Je chercherai celle qui était perdue, Je ramènerai celle qui était égarée, Je panserai celle qui est blessée et Je fortifierai celle qui est malade…” (Ez 34. 14-16). Mais le rôle du Bon Berger va plus loin : “Le bon berger donne Sa vie pour Ses brebis” (Jn 10. 11). Maintenant nous savons que les brebis sont parmi les moins doués des animaux. Si une brebis se met à tourner en rond, les autres se mettent à faire la même chose, peut-être en s’imaginant qu’elles vont quelque part. Sommes-nous différents ? “Nous étions tous errants comme des brebis. Chacun suivait sa propre voie, et l’Éternel a fait retomber sur Lui la faute de nous tous” (Es 53. 6). Les brebis sont sans défense devant leurs ennemis. Nous nous imaginons être forts devant Satan, mais il a tôt fait de nous faire trébucher, si nous nous sommes éloignés de notre berger. Les brebis dépendent de leur berger pour leur nourriture, mais aussi pour les soins nécessaires à la guérison de leurs blessures. Lisez le reste du psaume 23, admirable poème à la gloire de Yahvé-Raah, le Seigneur qui est votre berger !

     

     

     

    L'importance de son nom (8)

     

     

    “Gardez Mes lois et mettez-les en pratique. C’est Moi, le Seigneur, qui vous sanctifie.” Lv 8.20

    Voulez-vous vivre une vie riche et abondante ? Obéissez à la volonté de Dieu et n’enfreignez pas les barrières qu’Il a établies autour de vous, pour votre bien et votre sécurité. Le nom composé Yahvé Mekodsihkem ou “Le Seigneur qui sanctifie” ne se trouve que dans le livre du Lévitique, mais exprime la source d’une vie bénie et “sanctifiée”. Ce nom de Dieu infuse de la puissance divine dans notre vie dès lors que nous acceptons tout ce qu’Il veut accomplir en nous et à travers nous. Ce privilège exige que nous soyons séparés de tous ceux qui refusent de soumettre leur vie au Seigneur : “Vous serez saints pour Moi, car Je suis saint, Moi, l’Éternel ; Je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à Moi” (Lv 20. 26). Et Jésus affirme : “Si vous gardez Mes commandements, vous demeurerez dans Mon amour, comme Moi J’ai gardé les commandements de Mon Père” (Jn 15. 9). Dieu veut nous sanctifier afin que le jour du retour du Seigneur nous soyons trouvés semblables à Lui. Aussi renouvelle-t-Il notre esprit, selon ce que Paul explique : “Que le Dieu de paix Lui-même vous sanctifie totalement, et que votre esprit, votre âme et votre corps soient parfaitement gardés pour être irréprochables lors de la venue de notre Seigneur Jésus Christ” (1 Th 5. 23). La véritable adoration ne consiste pas à chanter à gorge déployée les plus beaux hymnes à la gloire du Seigneur ou à prier d’un cœur sincère et enthousiaste, non, la vraie adoration consiste à consacrer notre vie à suivre les commandements de Jésus (Rm 12. 1-2). Consécration et sanctification vont de pair. Le Seigneur qui sanctifie, Yahvé Mekodsihkem, demande que vous Lui offriez toute votre vie, votre temps, vos talents, vos trésors, si vous tenez à devenir Son disciple. Ne demeurez pas un chrétien du dimanche, vous contentant de savoir que vous êtes sauvé par le sacrifice de Christ. Consacrez-vous entièrement à Lui !

     

    Bob Gass

     

     

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