• L'écharde de Paul et la nôtre (1 à 3)

     

    L'écharde de Paul et la nôtre (1 à 3)

     

     

     

    L'écharde de Paul et la nôtre (1)

     

     

     

     

    « Il m'a été mis une écharde dans la chair » 2Co 12.7

    Cette « écharde » de Paul fait encore débat chez les spécialistes. Avait-il un problème de vue ? Un trouble d’élocution ? Une tare physique ? Pourquoi la Bible ne le dit-elle pas ? S’il était myope, on dirait volontiers : « Ça ne me concerne pas, j’ai une vision parfaite ». S’il était bègue, les as de l’éloquence ne trouveraient aucun réconfort dans sa parole. S’il était bossu, les gens bien droits ne pourraient pas s’identifier à lui. Si la Bible ne nous dit rien, c’est peut-être pour la raison suivante : peu importe son handicap, le même Dieu qui a permis à Paul de vaincre son écharde nous accordera le même privilège. Qui ou quoi est votre « écharde dans la chair » ? À quelle situation « piquante » faites-vous face jour après jour ? Vous pouvez avoir une relation « épineuse » avec quelqu’un, ce qui exige une dose de grâce, d’amour et de prière supplémentaires. Pierre écrit : « Croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2P 3.18). Nous avons tous notre écharde que Dieu adapte à nos besoins. Pourquoi ? Pour que nous « grandissions dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus ». Dieu s’intéresse davantage à notre caractère qu’à notre confort. Si nous prions pour des fardeaux plus légers, il peut aussi nous accorder un dos plus solide. L’hymniste écrit : « Il donne plus de grâce quand les fardeaux s’alourdissent, il donne plus de force quand les tâches augmentent, pour ajouter l’affliction, il ajoute sa miséricorde, pour multiplier les épreuves, il multiplie la paix ».

     

     

     

    L'écharde de Paul et la nôtre (2)

     

                          

     

    « Pour que je ne sois pas enflé d'orgueil » 2Co 12.7

    La Bible ne nous dit rien sur l’écharde de Paul, mais Paul nous dit pourquoi Dieu l’a permise : « Pour que je ne sois pas enflé d’orgueil ». Le succès grandissant peut mener à un excès de fierté et une indépendance accrue vis-à-vis de Dieu. Avez-vous remarqué que lorsque tout va bien, se tenir près de Dieu est parfois difficile ? On a tendance à croire que la bonté de Dieu est la conséquence de la nôtre à son égard. Attention ! Dieu peut utiliser ce qu’il veut pour notre bien et sa gloire. Dans sa sagesse et sa patience, il permet des choses qu’on imagine destinées à nous blesser, mais il retourne la situation en notre faveur. Voici comment Dieu agit : il équilibre bénédictions et fardeaux. Le Psalmiste dit : « Béni soit le Seigneur chaque jour ! Il nous prend en charge, ce Dieu-là est notre salut » (Ps 68.19). Si Dieu se contentait d’empiler des bénédictions dans vos mains, vous finiriez par tomber en avant. Et s’il chargeait sans cesse votre dos de fardeaux, vous tomberiez à la renverse. Il répartit bénédictions et fardeaux pour que vous restiez debout. Il est si facile de perdre l’équilibre. On est tellement absorbés par la joie céleste qu’on néglige cet appel à être sel de la terre et lumière du monde. On s’implique tellement dans l’œuvre du Seigneur qu’on néglige de passer du temps avec le Seigneur de l’œuvre. On est si fortement engagés dans l’Église qu’on prive notre famille de l’amour et de l’attention dont elle a besoin. Voilà pourquoi Dieu nous ramène à l’équilibre à l’aide d’une écharde.

     

     

     

    L'écharde de Paul et la nôtre (3)

     

     

     

    « Ma puissance s'accomplit dans la faiblesse » 2Co 12.9

    Paul écrit : « Trois fois j’ai supplié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les privations, dans les persécutions, dans les angoisses, pour Christ ; en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (v.8–10). Paul n’a pas la réponse espérée jusqu’à ce qu’il cesse de prier et se mette à écouter. À force de vouloir souffler à Dieu ce qu’il devrait faire pour nous, on ne l’entend pas dire ce qu’il veut faire en nous. Si un problème perdure, peut-être est-il temps d’arrêter de parler et de tendre l’oreille. Dieu a donné des leçons à Paul au moment opportun, dans les difficultés. Les mauvaises nouvelles des temps difficiles s’avèrent donc au final être bonnes : on apprend plus de Dieu dans le fond d’une vallée qu’au sommet d’une montagne. C.S. Lewis explique comment Dieu utilise la souffrance pour communiquer avec nous. « Dieu chuchote dans nos moments de joie, parle à notre conscience, mais crie au milieu de nos souffrances. » Avant que Dieu ne parle, Paul voulait juste être débarrassé de son problème. Mais après, il a réalisé qu’il avait trouvé quelque chose de meilleur et de plus grand : une force surnaturelle réservée aux moments difficiles quand on réalise que la présence de Dieu est plus grande que nos problèmes et son but plus élevé que nos peines.

     

     

    Bob Gass

     

    L'écharde de Paul et la nôtre (1 à 3)

     

     

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