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Gérer le suicide d'un être cher
Gérer le suicide d’un être cher
« Il ne cassera pas le roseau abîmé, il n'éteindra pas la flamme qui faiblit » Mt 12.20, PDV
Lorsqu’un proche meurt de maladie, dans un accident ou de vieillesse, notre chagrin est dit « sans complications » ou « simple ». Cependant, dans le cas d’un suicide, nous avons plus de mal à nous en remettre, assaillis de fréquentes questions sans réponses. On se sent coupable, voire en colère. « N’ai-je pas été là pour elle ou lui ? Aurais-je dû faire davantage ? Aurais-je pu contribuer à l’empêcher ? Comment avoir pu nous faire ça ? Quel égoïsme ! » Ces sentiments ne se dissiperont qu’avec le temps et la grâce de Dieu.
Pour aider ceux qui vivent un tel drame, voici quelques réponses bibliques aux questions qu’ils se posent si souvent :
« Le suicide est-il un meurtre ? » Ce n’est indiqué nulle part dans les Écritures. Bibliquement, un meurtre est un acte commis contre un autre.
« Que pense Dieu des gens qui se suicident ? » Même si on ne peut le soupçonner de les encourager, personne ne comprend mieux que lui le désespoir qui conduit une personne à fuir une souffrance intolérable. Dans nos pires moments, notre Père ne peut renier sa compassion pour nous. « Il ne cassera pas le roseau abîmé, il n’éteindra pas la flamme qui faiblit ».
« Les suicidés sont-ils sauvés ou perdus ? »
1) Il n’y a qu’un seul « péché impardonnable » (voir Mt 12.31-32), et ce n’est pas le suicide !
2) Paul affirme : « Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, […] ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur » (Ro 8.38-39). Même le suicide ne peut éteindre l’amour de Dieu et annuler le salut que cet amour a racheté pour nous !
Bob Gass
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