• Gérer la dépression (1 à 5)

     

    Gérer la dépression (1 à 5)

     

     

    Gérer la dépression (1)

     


    « Élie était un homme de même nature que nous » Ja 5.17
     

     

    Elie, qui depuis trois ans ne connaît pas la peur, s’effraie soudain lorsque Jézabel le menace de mort. Alors il s’enfuit dans le désert, sombre dans la déprime, et dit : « C’en est trop ! Maintenant, Éternel, prends ma vie » (1R 19.4). Fatigué physiquement, épuisé moralement, et se sentant menacé, Élie est devenu un candidat sérieux à la dépression. Il a accumulé les soucis : peur, rancune, culpabilité, colère, isolement et inquiétude. Et la Bible dit : « Élie était un homme de même nature que nous ». Il avait les mêmes problèmes que nous. Il était si déprimé qu’il voulait mourir ! Pourquoi nous mettons-nous dans un tel état ? Parfois c’est à cause des circonstances difficiles que nous traversons. Mais plus souvent c’est dû à nos pensées mauvaises. En fait, nos pensées génèrent nos émotions, et lorsqu’elles sont négatives, nous sommes prêts à déprimer. Nos sentiments naissent de notre façon d’interpréter la vie. Voir constamment les choses d’un point de vue négatif ne peut que nous tirer vers le bas. Pour se débarrasser des pensées nocives, il faut apprendre à voir le monde autrement. La Bible parle d’être « transformés par le renouvellement de l’intelligence » (Ro 12.2). Pour surmonter la dépression vous devez apprendre à corriger vos pensées et votre attitude pessimistes face à la vie. Pour Jésus, lorsque vous connaîtrez la vérité, « la vérité vous rendra libres » (Jn 8.32). Voir les choses d’un bon point de vue, celui de Dieu, voilà la clé pour surmonter la dépression.

     

     

     

     

    Gérer la dépression (2)

     

     

    1Rois 19.4 

     

    La Bible rapporte : « Élie, voyant cela se leva et s’en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beér-Chéba, qui appartient à Juda, et y laissa son jeune serviteur. Quant à lui, il alla dans le désert, à une journée de marche ; il s’assit sous un genêt et demanda la mort » (v.3-4). Quelle a été l’erreur d’Élie ? La même que nous faisons parfois lorsque nous sommes déprimés : nous nous focalisons sur nos sentiments plutôt que sur les faits réels. C’est ce qui arrive quand nous perdons le moral. Pour un seul incident qui l’avait secoué, il avait ressenti comme un échec. Il se disait en lui-même : « Je suis un vrai lâche. Pourquoi courir ? » La sensation d’avoir échoué l’avait persuadé que lui-même était un échec. Les sentiments sont souvent trompeurs. Lorsque nous y portons attention au lieu de voir la réalité des faits, nous nous créons des problèmes. S’il nous arrive de commettre une erreur dans un domaine, nous avons tendance à généraliser et à croire que toute notre vie est un échec. C’est une fausse idée. Tout le monde a droit à l’erreur. Une erreur commise ne fait pas de vous une erreur. Les experts en santé mentale nous encouragent à déballer et exprimer nos sentiments. Insuffisant, parce que les sentiments sont notoirement peu fiables. Dieu nous invite à connaître la vérité de sa Parole qui au bout du compte nous rendra libres (voir Jn 8.32). Pour surmonter la dépression, vous devez étudier la Parole de Dieu et vous entraîner à mettre vos sentiments en phase avec ce qu’il dit

     

     

     

     

    Gérer la dépression (3)

     

    1R 19.4 

     

    Se comparer aux autres est aussi une cause de déprime. Nous pensons : « Si seulement je pouvais être comme telle ou telle personne, je serais heureux(se). » Les ennuis nous guettent lorsque nous nous comparons aux autres (voir 2Co 10.12). La seule personne que vous devez chercher à être, c’est vous-même. Lorsque vous voulez en imiter une autre et agir comme elle, vous finissez invariablement dans la dépression. Soyez honnête avec vous-même, restez qui vous êtes. C’est tout ce que Dieu désire. C’est tout ce qu’il attend. Un autre piège nous attend lorsque nous nous comparons aux autres gens : comparer nos faiblesses avec leurs forces. Nous oublions qu’ils peuvent être faibles là où nous sommes forts. De plus, nous tentons de nous motiver à travers l’autocritique et la condamnation. « Je devrais être capable d’imiter cette personne. Je devrais pouvoir mieux agir. Je devrais y arriver. Je devrais être capable d’arrêter », comme si le fait de nous secouer verbalement allait nous changer ! Que vous les fassiez aux autres ou à vous-même, les critiques ne marchent pas. Alors quelle est la solution ? Commencez par reprogrammer votre esprit avec la Parole de Dieu. « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. Par elles les promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été données, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2P 1.3-4)

     

     

     

     

    Gérer la dépression (4)

     

    1R 19.10 

     

    Elie fuit dans le désert et se cache dans une grotte. Alors Dieu lui demande : « Que fais-tu ici, Élie ? » (v.9). Sur quoi Élie répond : « J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, […] car les Israélites ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à prendre ma vie » (v.14). La mauvaise conscience peut aussi devenir source de dépression. Lorsque nous endossons une responsabilité que Dieu ne nous a pas donnée, elle devient un fardeau trop lourd à supporter. Si vous avez coutume d’aider les gens, vous réalisez vite qu’ils ne réagissent jamais comme vous le voudriez. Et c’est le cas pour vos enfants, vos amis, votre conjoint ou vos collègues. Chacun(e) répond à sa manière et vous ne pouvez pas vous croire responsable de leurs réactions. Dieu a donné à tous un libre arbitre. Prendre sur vous les décisions des autres est un trop grand poids qui vous mène à la dépression. Au mieux vous pouvez les influencer mais ne jamais les contrôler. La décision finale leur appartient, alors ne vous laissez pas abattre par ce que vous ne pouvez maîtriser. Quand vous savez avoir fait ce que Dieu vous demande, faites-lui confiance pour s’occuper du reste. Vous vous ferez du mal à vouloir enfermer, convaincre, convertir, contrôler, changer l’autre. La Bible dit : « C’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant » (Ph 2.13). Quand vous avez fait votre part, retirez-vous et laissez Dieu faire la sienne.

     

     

    Gérer la dépression (5)

    1R 19.10 

     

    Voici une autre erreur qui amène Élie à déprimer : il noircit le tableau. C’est toujours et encore cette vieille pensée du « Tout le monde m’en veut ! ». En fait, presque personne n’en voulait à Élie. Une seule femme s’opposait à lui, sans réelle menace. La reine Jézabel n’allait pas prendre le risque de tuer Élie. Réfléchissez : si elle avait vraiment voulu le tuer, elle n’aurait pas envoyé un messager pour l’avertir mais un tueur à gages ! Jézabel craignait l’influence d’Élie. S’il avait fini en martyr, sa notoriété aurait grandi et probablement causé une révolution. Tout juste témoin de ce que Dieu avait réservé aux prophètes de Baal, Jézabel avait sans doute peur de ce que Dieu lui ferait si elle touchait à son prophète. Ses propos étaient donc dépourvus de menaces. Mais au lieu de s’en tenir à une évaluation réaliste de la situation, Élie s’était enfui. Lorsque nous déprimons, nous avons tendance à noircir le tableau. En réalité, Élie n’était pas le seul à être encore fidèle à Dieu. Sept mille autres hommes n’avaient pas encore succombé au paganisme (voir v.18), Mais à force d’exagérer le problème, Élie s’est retrouvé au plus bas. Si aujourd’hui vous vous sentez déprimé(e), mettez votre confiance en Dieu. Relevez-vous et dites : « Ça aussi va passer. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » Voici une promesse sur laquelle vous appuyer les yeux fermés : « Oh ! Combien est grande ta bonté, que tu tiens en réserve pour ceux qui te craignent, que tu exerces envers ceux qui se réfugient en toi, en face des humains ! » (Ps 31.20).

     

     

     

     

     

     

    Bob Gass

     

     

     

    « Pour voir briller les étoilesTu me feras connaître le sentier de la vie - Psaume 16 : 11 »
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