• Espérer malgré tout !

     

    Espérer malgré tout !

     

     

     

    Espérer malgré tout !

     

     

     

     « Pourquoi espérer quand je n’ai plus de force ?  » (Job 6.11)

     

    Face à sa douleur, Job prie Dieu de réaliser son souhait de mettre fin à sa vie : « Qu’il plaise à Dieu de m’écraser, qu’il étende sa main et qu’il m’achève ! » (Job 6.9).

     

    Nous connaissons bien cet adage populaire : « L’espoir fait vivre ». Oui, mais quand on est sans espoir, quand notre situation est désespérée ! Il peut alors sembler que la seule issue à la souffrance, soit la mort.
    Job est en quelque sorte au bout du rouleau. Il n’a plus la force de vivre. Il est sans espérance, comme beaucoup de personnes au fil des siècles, confrontées au désespoir d’une guérison qui ne vient pas, ou d’une situation extrêmement difficile.

     

    J’ai côtoyé une amie qui, après avoir subi à plusieurs reprises une série de soins intensifs pour une leucémie, a pris la décision de suspendre tout traitement. Elle n’avait plus aucun espoir en une amélioration de sa santé. Non croyante, elle se disait « au bout du bout », et la seule issue lui semblait être l’échéance de la mort. Ce qui ne manqua pas d’arriver, deux semaines après l’arrêt du traitement médical.

     

    Si Job aussi envisage cette échéance comme terme à son intense douleur, il s’en remet toutefois à Dieu qu’il ne lâche pas, reconnaissant sa souveraineté. Ainsi, sans force en lui-même, sans ressource en quiconque, son « Pourquoi espérer ? » n’est pas désespérant. A tel point qu’il lui reste une consolation et une joie dans les maux qui l’accablent, car se confiant dans la justice divine il dit : « Jamais je n’ai transgressé les ordres du Saint » (Job 6.10).

     

    Cela ne fait-il pas penser à la réaction de Jésus à Gethsémané ? Malgré la tristesse et les angoisses qui l’accablent, il s’en remet à Dieu, lui adressant cette sublime prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26.39).

     

    Une prière, un cri :
    Seigneur Eternel, je suis sans force et je n’ai plus de ressource pour faire face à ma maladie, à ma situation désespérante. Je m’en remets totalement à toi, mon espérance est en toi seul. Qu’il en soit fait selon ta volonté ! Amen.

     

     

    Jean-Jacques Trézères

    (Source : lueursdumatin.fr)

     

     

     

    * ACCUEIL *

     

     

    « Je ne vous laisserai pas orphelins - Jean 14 : 18D'en haut vient le secours »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :