• La porte du bout du monde...

     

    La porte du bout du monde…

     

    Très loin d’ici, il y a un royaume, traversé par un long chemin. Et au bout du chemin, il y a… devinez quoi ? Le bout du monde !


    Un jour, le roi de ce royaume fait venir ses trois fils, Robin, Martin et Benjamin. Il leur dit :
    - Mes chers enfants, je commence à devenir vieux, je veux laisser mon trône de roi à celui qui saura me dire ce qu’il y a au bout du monde.

     

    Aussitôt Robin, le fils aîné part. Mais depuis qu’il est enfant, il est très méfiant; il se méfie des choses et des gens. Alors pour partir au bout du monde, il décide de s’entourer d’une superpuissante armée. Il avance très lentement, en regardant derrière, en regardant devant, quand tout à coup un arbre l’arrête.
    L’arbre lui dit :
    - Aîné du roi, là où tu vas, il fait froid. Tu auras besoin de bois pour faire du feu. Prends cette graine, elle t’en donnera. Mais Robin est très méfiant. Il se dit: « Une petite graine comme çà? Mais il faudra des années avant qu’elle donne du bois. A peine l’arbre est-il abattu que tout son bois a disparu. Il ne reste qu’un tas de cendres. Alors Robin continue d’avancer, entouré de toute son armée. Plus ils avancent, plus il fait froid. La terre est gelée sous leurs pieds et aussi loin qu’ils peuvent regarder, tout est blanc, presque transparent. Quand le fil aîné rentre au palais, il déclare :
    - Au bout du monde, il y a un désert de froid qui n’en finit pas.

     

    Le lendemain matin, c’est Martin, le fils cadet, qui doit partir au bout du monde. Mais depuis qu’il est tout petit, il est très peureux et c’est surtout quand il fait nuit que sa peur s’accroche à lui. Alors il dit :
    - D’accord, je pars, mais je dois à tout prix être au bout du monde avant ce soir. Il attelle les mille chevaux les plus rapides du royaume et les fouettent pour qu’ils filent vite. Il les fouettent sans s’arrêter. Il traverse très vite le grand désert glacé et il arrive au bord d’une falaise. Au fond de la falaise, il aperçoit la nuit qui commence à monter. Un vieil oiseau s’approche en murmurant :
    - Si tu veux trouver la lumière, il te faut plonger dans la nuit. Monte sur mon dos, je te guiderai. Mais Martin a trop peur, il n’écoute même pas. Il commence à fouetter ses chevaux pour rentrer au palais au galop. De retour chez son père, le fils cadet déclare :
    - Au bout du monde, il y a un grand trou et ce trou est rempli de nuit.

     

    Le lendemain matin, c’est au tour de Benjamin, le benjamin de partir. Il part tout seul, il est à pied. Il prend le temps de tout regarder. Quand il arrive au bord du grand désert glacé, il voit l’arbre réduit en cendres, mais il voit aussi la toute petite graine que son frère aîné a fait tomber. Alors il ramasse la graine, il creuse un petit trou et il la plante délicatement. Quand il a fini son travail, il s’endort d’un profond sommeil.
    Quand Benjamin se réveille, il ne sait pas combien de temps il a dormi, mais un bel arbre a poussé. En coupant quelques branches, il peut faire un bon feu pour se réchauffer. Alors plein de courage, Benjamin reprend son chemin. Quand il arrive au bord de la falaise, le vieil oiseau l’attend pour lui proposer la même chose qu’à son frère aîné. Benjamin n’est pas rassuré, mais il monte sur son dos pour plonger avec lui dans la nuit. L’oiseau vole dans le soir, il avance sans rien voir, et petit à petit, il traverse la nuit. Ils arrivent enfin tout au bout de la nuit. Le vieil oiseau dépose Benjamin devant la porte du bout du monde. Quand la porte s’entrouvre, c’est beaucoup plus clair, beaucoup plus beau, beaucoup plus gai qu’un jour nouveau. Benjamin a envie d’aller vers la clarté, mais il a promis au roi de venir pour tout lui raconter. Alors de retour au palais, il dit simplement à son père :
    - Je n’ai jamais vu autant de lumière que de l’autre coté de la porte du bout du monde. Le vieux roi se lève et il dit :
    - Le chemin de la méfiance mène au désert, le chemin de la peur mène à la nuit, le chemin de la confiance mène à la lumière. C’est le chemin de Benjamin que je préfère. C’est donc lui qui sera roi.

     

     

     

     

    La porte du bout du monde...

     

     

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    La vie à travers les saisons

       

    C'est l'histoire d'un homme qui est le père de 4 garçons.

     

    Il voulait apprendre à ses fils à ne point juger précipitamment.

    Pour cela il les envoya faire une enquête personnelle pendant laquelle ils devaient se rendre à une distance lointaine et aller chacun observer un poirier.

     

    Le premier fils partirait en hiver, le second au printemps, le troisième en été et le benjamin en automne. Quand tous furent partis et revenus, il les rassembla et leur demanda de lui décrire ce qu'ils avaient vu.

     

    Le premier fils dit que l'arbre était noir, affreux, tout plié et que ses branches étaient tordues.

     

    Le second dit : "Non, il était couvert de pousses vertes et plein de belles promesses".

     

    Le troisième avait un point de vue bien différent : "il était plein de fleurs agréables à sentir et je l'ai trouvé majestueux, c'était l'arbre le plus gracieux que je n'avais jamais vu".

     

    Le benjamin secoua sa tête pour leur faire remarquer que son observation n'était pas du tout la même : "les fruits étaient tous murs, lourds de leur jus, plein d'engagements et d'espoirs".

     

    Le brave homme leur dit alors : "mes fils vous avez tous raison. Eh oui, vous êtes tous allés voir ce poirier à une saison différente et chacun d'entre vous a vu une seule période de la vie de cet arbre".

     

    Il leur dit aussi : "vous ne pouvez pas juger un arbre en seulement une saison, ni un être humain sur une impression. L'essence de ce qu'ils sont en réalité ne peut être connue en seulement une petite partie de vie, car il y a les joies, les peines, les regrets, etc. Ils peuvent seulement être appréciés que bien plus tard dans leur existence. Si vous abandonnez en hiver alors vous manquez inévitablement la promesse du printemps, la beauté de l'été et l'accomplissement de l'automne."

     

    Ne laissez pas le chagrin d'une "saison" de vie détruire toute la joie de ce qui est encore à venir. Ne jugez pas la vie à cause d'un passage difficile. Mais ne vous découragez pas non plus lorsque vous avez l'impression que vous vivez un hiver rude et long. Il arrive toujours un moment où la saison métaphorique change. Ne baissez pas les bras, persévérez et n'évitez pas les chemins caillouteux qui se présentent à vous car, soyez-en sûrs, l'avenir est plein de promesses parce que tout change éternellement.


     

    Auteur inconnu.

     

     

     

     

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    De notre peur la plus profonde... à notre propre lumière

     

     

    De notre peur la plus profonde... à notre propre Lumière ...  

     

     

    "Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.

     

    Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.

     

    C’est notre propre lumière, et non notre obscurité, qui nous effraie le plus. 

     

    Nous nous posons la question :

     

    « qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? »

     

    En fait qui êtes-vous pour ne pas l’être ? Vous êtes un enfant de Dieu.

     

    Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.

     

    L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.

     

    Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.

     

    Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus :

     

    elle est en chacun de nous et,

     

    au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, 

     

    nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même. 

     

    En nous libérant de notre propre peur, 

     

    notre présence libère automatiquement les autres. "

     

     

    Texte de Marianne Williamson dans son livre "Le retour à l'amour" (1992).
    Discours prononcé par Nelson Mandela lors de son investiture

    à la Présidence de la République de l'Afrique du Sud en 1994

     

     

    De notre peur la plus profonde... à notre propre lumière

     

     

     

     

     

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    Le cordon violet

     

    Le cordon violet

     

        Un prof avait l'habitude, en fin d'études, de donner un cordon violet sur lequel on pouvait lire "Qui je suis fait toute la différence" imprimé en lettres dorées.

     

        Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi il l'appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.

     

        Un jour, il a l'idée d'étudier l'effet de ce processus sur la communauté, et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceux qu'ils connaissent et qui "font la différence".

     

        Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :

     

        "Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu'elle en remette un elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats."

     

        L'un des étudiant s'en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, mais qu'il appréciait.

     

        "Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites, pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste.

    Accepteriez-vous que j'accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ?"

     

        Le patron est surpris, mais répond "Eh bien, euh, oui, bien sûr..."

     

        Le garçon continue "Et accepteriez-vous de prendre des 2 autres cordons violets pour les remettre à quelqu'un qui fait toute la différence pour vous, comme je viens de le faire ? C'est pour une enquête que nous menons à l'université."

     

        "D'accord"

     

        Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte :

    "Il m'est arrivé un truc étonnant aujourd'hui. Un de mes employés m'a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir,

    "Qui je suis fait toute la différence". Il m'en a donné un autre à remettre à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi.

     

        La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu'il y a une personne, un seule, à qui j'aie envie de le remettre.

     

        Tu vois, je t'engueule souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne penses qu'à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir... mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j'aimerais que tu acceptes ce cordon violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais tu es un garçon formidable !"

     

        Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer, son corps tout entier secoué de sanglots.

     

        Son père le prend dans ses bras et lui dit "Ca va, ça va... est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé ?"

     

        "Non papa... mais.. snif... j'avais décidé de me suicider demain. J'avais tout planifié parce que j'étais certain que tu ne m'aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire.

    Maintenant tout est changé..."

     

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     "Un enfant qu'on approuve apprend à s'accepter."

     Dorothy Nolte

     

     "Un mot prononcé avec bienveillance engendre la confiance.

     Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur.

     Un bienfait accordé avec bienveillance engendre l'amour."

     Lao Tseu

     

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  • Fable sur le soleil et le vent

     

    Fable sur le soleil et le vent 

     



    Le soleil et le vent se disputaient pour savoir qui était le plus fort.

     

    Le vent dit : "Je vais te prouver que c'est moi. Tu vois ce vieillard là-bas ? Je parie que je vais lui faire ôter son chapeau plus vite que tu ne pourras le faire."

     

    Sur quoi, le soleil disparut derrière un nuage et le vent se mit à souffler en ouragan. Mais plus il soufflait fort, et plus étroitement l'homme serrait sur lui son chapeau.

    Finalement, le vent se lassa et tomba.

     

    Alors le soleil sortit de derrière son nuage et sourit doucement au voyageur.

    Bientôt celui-ci sentit sa chaleur, s'essuya le front et ôta son chapeau, ainsi que son manteau.

     

    Le soleil fit alors observer au vent que : la douceur et la bonté sont toujours plus forts que la violence et la fureur.

     

     

     

     

     

     

     

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  • Bienvenue en Hollande !

     

    Bienvenue en Hollande !



    Quand vous attendez un enfant, c’est comme si vous prépariez des vacances en Italie. Vous êtes tout excités. Vous achetez un tas de guides touristiques, vous apprenez quelques phrases en italien afin de pouvoir vous débrouiller et, quand le moment arrive, vous faites vos bagages et vous vous rendez à l’aéroport… pour l’Italie.

    Seulement quand vous atterrissez, l’hôtesse vous dit : « Bienvenue en Hollande ! »

    Vous vous regardez, incrédules et scandalisés en disant : « En Hollande ? De quoi parlez-vous ? J’ai réservé pour l’Italie… »

    On vous explique qu’il y a eu du changement, et que vous avez atterri en Hollande et que vous devez y rester. « Mais je ne sais rien de la Hollande ! Je ne veux pas y rester », dites-vous.

    Mais vous y restez. Vous sortez et achetez quelques nouveaux guides ; vous apprenez de nouvelles phrases et vous rencontrez des gens dont vous ne soupçonniez même pas l’existence. La chose la plus importante est que vous n’êtes pas dans un quartier pauvre, sale et où règnent la peste et la famine. Vous êtes simplement dans un endroit différent de celui que vous aviez imaginé. Le rythme y est plus lent et moins tapageur qu’en Italie, mais quand vous y êtes depuis un petit moment, et que vous avez l’occasion de reprendre votre souffle, vous commencez à découvrir que la Hollande a des moulins à vent. La Hollande a des tulipes. La Hollande a même Rembrandt.

    Mais tous ceux que vous connaissez vont en Italie et en reviennent. Ils se vantent tous du bon temps qu’ils ont eu là-bas et pendant le reste de votre vie, vous direz : « Oui, c’est là que j’allais. C’est ce que j’avais prévu. »

    Le chagrin que vous en ressentez ne s’effacera jamais. Vous devez accepter cette peine, parce que la perte de ce rêve, la perte de ce projet est très importante. Mais si vous passez le reste de votre vie à pleurer le fait que vous n’avez pas été en Italie, vous ne serez jamais libre de profiter des choses très spéciales et très jolies que l’on trouve en Hollande.

    Diane Crutcher
     

     

    Bienvenue en Hollande !

     


    Poursuivez votre réflexion en lisant le témoignage de la mère d'un enfant handicapé. 
     

     

     

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    Les orchidées

     

     

    Les orchidées

     

     

    Au fond des forêts tropicales, croissent en abondance des orchidées d’une merveilleuse beauté. Certaines semblent être de beaux papillons. D’autres, des cygnes aux ailes enflées. D’autres, encore revêtent la forme de colombes.
    Les longues racines de ces orchidées ne s’enfoncent pas dans le sol, mais, agrippées aux troncs d’arbres creux et vermoulus, elles s’en nourrissent ainsi que des vapeurs de la terre qui s’en dégagent.
    Ces plantes, aux fleurs superbes, enlacent des bois difformes et pourris d’un manteau de verdure, et de plus, les enveloppent d’un parfum délicieux.

    Image sublime de la puissance et de la bonté de Dieu qui, d’un cœur corrompu et souillé, peut faire naître des fruits admirables de régénération.
    Que nul ne perde courage ! D’une vie gâchée par le péché ou brisée par l’épreuve, Dieu peut faire naître des fleurs admirables de douceur, de bonté et même de sainteté.

     

    (Source : http://www.add-lehavre.fr )

     

     

     

     

    Les orchidées

     

     

     

     

     

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  • Recadrer l'image

     

    Recadrer l’image

     

    Pareil à l'aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, l'Eternel seul a conduit son peuple.

    (Deutéronome. 32:11-12)

     

    Pendant 3 mois, on a pu observer, dans un jardin botanique à Norfolk, une oeuvre merveilleuse de Dieu.

    A plus de 27 mètres de haut dans ce jardin botanique, les ouvriers avaient installé une webcam dont l'objectif était fixé sur le nid d'une famille d'aigles à tête blanche, et on pouvait les observer en ligne. Quand les oeufs ont éclos, maman et papa aigle étaient attentifs à leurs petits, cherchant de la nourriture et gardant le nid à tour de rôle.

     

    Mais un jour, alors que les aiglons, ressemblaient encore à des boules de duvet avec des becs, les deux parents ont disparu. On craignait qu'il ne leur soit arrivé quelque chose. Notre crainte n'était pas fondée. L'opérateur de la webcam a élargi l'angle de la caméra, et j'ai vu maman aigle perchée sur une branche à proximité.

     

    En réfléchissant à cette image "recadrée", je me suis rappelée des moments où j'ai craint que Dieu m'ait abandonnée. Ce spectacle dans les hauteurs de la forêt de Virginie m'a rappelé que ma vision est limitée. Je ne vois qu'une petite partie de l'ensemble de la scène.

    Moïse s'est servi de l'image d'un aigle pour décrire Dieu. Comme les aigles portent leurs petits, Dieu porte son peuple. (Deutéronome. 32:11-12) 

     

    En dépit des apparences, Dieu n'est pas loin de chacun de nous (Actes :17-27) Cela est vrai même quand nous nous sentons abandonnés.

     

     

    Nous n'avons rien à craindre, car le Seigneur veille sur nous

     

     

     

     

     

     

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    Les quatre bougies

     

    Les quatre bougies

     

     

    Quatre bougies brûlaient lentement.

    Il régnait un tel silence que l’on pouvait entendre leur conversation. 

    La première dit : Je suis la Paix !

    Cependant, personne n’arrive à me maintenir allumée. Je crois bien que je vais m’éteindre. 

    Sa flamme diminua peu à peu, et disparut. 

      

    La seconde dit : Je suis la Foi !

    Mais dorénavant, le monde pense que je ne suis plus indispensable. Ca n’a pas de sens que je reste allumée plus longtemps !  

    Et sitôt qu’elle eut fini de parler, une brise légère souffla sur elle et l’éteignit. 

      

    La troisième bougie se manifesta à son tour : Je suis l’Amour !

    Mais je n’ai plus de force pour rester allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d’aimer ceux qui sont proches d’eux. 

    Et sans un bruit, elle s’effaça à son tour. 

      

    Alors entra un enfant, qui vit les trois bougies éteintes. 

    « Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? Vous deviez rester allumées jusqu’à la fin ! » 

    Et une larme glissa le long de sa joue. 

      

    Alors la quatrième bougie murmura « N’aies pas peur, ne sois pas triste. Tant que ma flamme brûle, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l’Espérance ! » 

      

    Avec des yeux brillants, l’enfant prit la bougie de l’Espérance et ralluma les trois autres. 

     

     

     

    Car tu es mon espérance, Seigneur Eternel 

    en toi je me confie dès ma jeunesse

    Psaumes 71 : 5

     

     

     

    Les quatre bougies

     

     

     

     

     

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    La sagesse du petit oiseau

     

     

    Par un beau matin ensoleillé, en Amérique du Sud, je me promène comme j’aime à le faire, mon déjeuner dans la poche. Après un moment, me sentant assez fatigué et surtout affamé, je m’assois sur le tronc d’un arbre abattu pour me reposer et apprécier mes sandwichs.

     

    C’était un lever du jour radieux dans cette forêt tropicale débordante de vie et formée d’arbres splendides et pleins de couleurs chatoyantes. La grande solitude des lieux est aussi rafraîchissante. Elle est seulement entrecoupée par la musique d’un million de chants d’oiseaux et de fredonnement de la multitude d’insectes occupés.

     

     

    La sagesse du petit oiseau

    Pendant que je mange, assis sur mon tronc d’arbre, mon attention est attirée par les cris stridents d’un oiseau qui bat frénétiquement des ailes au dessus d’une touffe de feuilles qui doit sans doute contenir son tout petit nid. Il est apparemment dans une grande détresse et je ne peux m’empêcher de m’approcher pour découvrir la cause de son problème… Je comprends tout de suite son problème.

     

    Au pied de l’arbre, je découvre un serpent qui rampe lentement vers le tronc d’arbre sur lequel se trouve le petit nid. Il s’agit de l’un des serpents les plus venimeux d’Amérique du Sud. Ses petits yeux brillants fixent le petit nid et sa langue fourchue s’agite dans un va-et-vient incessant, comme si son repas était assuré et que la proie était déjà à portée.

     

    A ce moment, je vois une chose très curieuse se produire.

     

    L’oiseau s’envole rapidement et s’éloigne, faisant des zigzags, comme s’il était à la recherche de quelque chose en particulier. Quelques instants plus tard, je le vois revenir avec, dans son bec, une petite branche couverte de feuilles.Il se pose et place la petite branche soigneusement en travers de son petit nid, en prenant soin de couvrir complètement sa compagne et ses jeunes oisillons. Ce petit oiseau a agi très rapidement et certainement conformément à l’instinct que Dieu lui a donné. 

     

    Dès ce travail terminé, ce père attentionné s’envole et se pose sur l’une des branches qui surplombent son nid. Il semble être devenu très calme et silencieux… Il attend que l’ennemi s’approche ; il paraît sûr que la protection mise en place protégera toute sa famille.

     

    Pendant tout ce temps, le serpent a eu le temps d’atteindre l’arbre et d’y monter en s’enroulant lentement autour… Il monte sur une branche qui se situe juste au-dessus du nid et en approche sa tête, près à fondre sur sa proie. Ses petits yeux brillants regardent le nid un moment, puis, comme s’il avait reçu un coup sur la tête, il se retourne et descend aussi vite que possible de l’arbre sur lequel il vient de monter lentement pour disparaître dans les hautes herbes.

     

    Vous imaginez ma surprise devant ce spectacle ! Pourquoi le serpent a-t-il rebroussé chemin aussi rapidement alors qu’il tenait sa proie à sa portée ? Je ne comprends pas plus le calme de cet oiseau qui n’a montré aucun signe d’inquiétude tout le temps que le serpent est resté près du nid !

     

    La sagesse du petit oiseau

    Et maintenant il chante un chant qui semble exprimer la joie et la louange !

     

    Je grimpe à l’arbre et examine la petite branche cassée. Elle porte des feuilles de forme et de couleur inconnues. Je rentre à la maison en l’emportant avec moi. En arrivant, je raconte tout ce qui s’est passé à un ami d’enfance, en lui montrant la petite branche. Tout de suite, il m’apprend que la branche cueillie par l’oiseau provient d’un buisson dont les feuilles sont très toxiques, en particulier pour les serpents qui n’y touchent jamais.

     

    Le petit oiseau impuissant devant le serpent l’avait utilisée comme un bouclier de défense face à son ennemi. Nous sommes-nous placés sous la protection de la croix sur laquelle Jésus est mort pour nos péchés ? Jésus est mort pour le monde entier, mais seuls ceux qui le reçoivent comme le Sauveur peuvent bénéficier de ce salut pour eux.

     

    Le petit oiseau a utilisé la connaissance que lui a donné son Créateur (son instinct) pour protéger son nid, sa famille face à un ennemi plus puissant que lui, le serpent. Satan est notre ennemi et Dieu l’appelle « le serpent ancien »  (Apocalypse 20 : 2 ; 1 Pierre 5 : 8 - 9).

     

    Jésus-Christ a vaincu Satan par sa mort et sa résurrection.

     

    Il nous a ainsi rachetés, ce qui signifie que nous n’appartenons plus à Satan mais que nous sommes libres et que nous dépendons librement de Dieu, pourvu que nous le recevions comme Sauveur et Seigneur  (Ezéchiel 18:4 ; Jean 3:16, 1:12).

     

    En Jésus-Christ, nous avons le seul moyen d’être protégé de Satan et de son œuvre de destruction…

     

     

    (Source : lejardindesecritures.com)

     

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    Comment porter les fardeaux ?

     

     
    Un pasteur engagé dans une œuvre difficile, où sa foi était rudement mise à l'épreuve, reçut un jour une merveilleuse réponse à ses anxiétés. Rentrant à la maison avec un paquet pour sa femme, il s'arrêta auprès de sa petite fille paralysée assise dans son fauteuil :
    - Où est maman ?
    - En haut.
    - Bien, j'ai un paquet pour elle et je monte le lui donner.
    - Oh ! papa, laisse-moi le lui porter.
    - Mais Minnie, tu ne peux pas !
    Avec un petit sourire, l'enfant répondit :
    - Oh ! non papa, mais tu me donnes le paquet, je porte le paquet et toi tu me portes !
    Alors le pasteur prenant sa fille dans ses bras, la monta dans l'escalier… avec le paquet.

     

    Il en tira une leçon pour son ministère...

     

    Si nous nous laissons porter par Christ, Il portera en même temps nos fardeaux.

     


     

     
     
    André Thomas-Bres

    (Source : TopChrétien)

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