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    Le remède à l'épuisement

     

     

    Le remède à l'épuisement

     

    Nous pouvons parfois penser que l'épuisement, la dépression ou le burnout n'arrivent pas aux "bons" chrétiens, que ça n'arrive qu'aux faibles, que ce n'est que dans la tête... mais regardons à la vie d'Éli, un homme de foi et de courage, qui a vécu l'épuisement et qui a été restauré.

     

     

     

    Introduction : 00:00 Annonces Momentum Sans Frontières : 03:31 Quelle Grâce incomparable (Phil Wickham) : 04:41 Je m'attendrai à toi (La Chapelle) : 09:41 Mon secours est en toi (IMPACT) : 18:41 Merveilleux Nom (IMPACT) : 24:52 Moment de prière : 31:29 Formulaire de prière en ligne : 31:35 Message : 32:20 Message de fin : 1:18:13

     

     

     

     Le remède à l'épuisement

     

     

     

     

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    Comment garder la foi ?

     

     

    Comment garder la foi ?

     

    Face aux épreuves et aux difficultés de la vie quotidienne,
    nous avons besoin de rappeler à notre esprit
    que les réalités spirituelles en Jésus sont bien supérieures aux réalités visibles.

     

     

     

     

    Comment garder la foi ?

     

     

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    Le remède divin contre la dépression (1 à 5)

     

     

     

     

    Le remède divin contre la dépression (1) 

     

     

    « Lève-toi, mange, car le chemin serait trop long pour toi » 1 Rois 19.7 

    Prendre soin de son corps. Élie était épuisé, au point de s’endormir sous un arbre. La Bible raconte : « Or voici qu’un ange le toucha et lui dit : lève-toi, mange. Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau sur des pierres chaudes et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha » (v.5–6). Puis l’ange revient et dit : « Lève-toi, mange, car le chemin serait trop long pour toi ». Alors il mange et boit, ce qui lui redonne des forces. Vous pouvez embrasser une bonne cause et prier jusqu’à l’épuisement, mais cela ne servira à rien tant que vous n’aurez pas appris à gérer les besoins de votre corps. Le premier remède : un changement de régime et un repos approprié. Une bonne nuit de sommeil ou des vacances font des merveilles pour le corps et l’esprit. Il est évident que l’épuisement physique et mental, rend vulnérable. Notez bien que Dieu n’a pas fait de reproches à Élie en disant : « Espèce de lâche ! Que fais-tu ici dans le désert ? » Non, Il l’a restauré physiquement. Et ce n’était que le début. Donc, si vous êtes déprimé(e), votre première étape vers la récupération sera une remise en forme physique. Prenez soin de votre corps, soyez à l’écoute de ses besoins. Peut-être aurez-vous à modifier votre alimentation, dormir davantage ou faire de l’exercice. La santé physique a une profonde influence sur votre humeur. Oui, Dieu peut vous guérir en réponse à vos prières. (voir Ja 5.14). Mais il attend de vous foi et sagesse !

     

     

     

     

     

    Le remède divin contre la dépression (2)

     

    « Que fais-tu ici, Élie ? » 1 Rois 19.9 

    Confier ses frustrations à Dieu. Après s’être bien restauré et reposé, Élie voyage pendant quarante jours. Puis il entre dans une grotte et y passe la nuit. Au matin, le Seigneur lui demande : « Que fais-tu ici, Élie ? Il répondit : j’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les Israélites ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à prendre ma vie » (v.9–10). Élie s’épanche et Dieu lui permet de se défouler. Ses plaintes ne le choquent pas. Parfois, il est utile de partager ses sentiments avec un ami de confiance. Il est indispensable de nettoyer, évacuer toutes les tensions à l’intérieur de soi qui contribuent au sentiment de dépression. Et Élie en avait à revendre en lui. Notez les émotions qu’il vit. Il a peur (voir v.3). Puis il se décourage, se déprécie et culpabilise : « C’en est trop ! Maintenant, Éternel, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères » (v.4). Il est en colère car tous ses efforts n’ont servi à rien (voir v.10). Il est seul et désespéré : « Ils cherchent à prendre ma vie ». Il est fort inquiet. Si l’on combine la peur, le ressentiment, la faible estime de soi, la culpabilité, la colère, la solitude et l’inquiétude, on est pile dans la dépression ! Alors Dieu lui permet de s’épancher. Il dit : « Élie, qu’est-ce qui te frustre ? Qu’est-ce qui te ronge ? » Et Élie vide tout son sac. Si vous êtes en dépression, venez donc vous confier à Dieu dans la prière.

     

     

     

     

    Le remède divin contre la dépression (3)

     

    « Sors et tiens-toi sur la montagne devant l'Éternel » 1 Rois 19.11 

    Prendre conscience que Dieu est présent dans notre vie. Le troisième remède de Dieu contre la dépression d’Élie est de lui dire : « Sors et tiens-toi sur la montagne devant l’Éternel ». Puis la Bible raconte : « Et voici que l’Éternel passa ; un grand vent violent déchirait les montagnes et brisait les rochers devant l’Éternel : l’Éternel n’était pas dans le vent. Après le vent, ce fut un tremblement de terre : L’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, un feu : l’Éternel n’était pas dans le feu. Enfin, après le feu, un son doux et subtil. Quand Élie l’entendit, il s’enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la grotte » (v.11–13). Ce jour-là, la démonstration de Dieu a été impressionnante : vent, séisme, feu ! Mais il n’a pas parlé à Élie à travers ces phénomènes naturels. Ce qui a vraiment attiré l’attention du prophète, c’était une petite voix, un doux murmure. C’est ainsi que Dieu nous parle en général, dans le calme et non dans l’agitation. Il dit tout bas qu’il est toujours à côté d’Élie. Si vous vous sentez déprimé(e), prenez votre Bible et allez dans un lieu calme. Asseyez-vous, lisez les Écritures et soyez seul(e) avec Dieu. Laissez-le simplement vous aimer et vous parler. Laissez-le répondre à vos besoins et laissez-vous sentir sa présence. Il n’y a pas d’antidépresseur plus efficace que la communication et la communion avec Dieu. Comme il dit à son peuple : « Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu » (Ps 46.11).

     

     

     

     

    Le remède divin contre la dépression (4) 

     

    « L'Éternel lui dit : va, reprends ton chemin par le désert jusqu'à Damas » 1 Rois19.15 

    Laisser Dieu nous donner un nouveau cap. Dieu dit à Élie de traverser le désert jusqu’à Damas et d’oindre un nouveau roi et un nouveau prophète pour prendre sa place (voir v.15–17). En d’autres termes, il confie à Élie une nouvelle mission. Cessez de toujours vouloir vous apitoyer sur vous-même. Levez les yeux et regardez les besoins des autres. Impliquez-vous dans leur vie en leur offrant votre aide et celle de Dieu à travers vous. Si vous ne regardez que votre nombril, vous vous découragerez. Jésus a dit que vous devez perdre votre vie pour la trouver (voir Mt 16.25). Vous dites : « Mais j’ai gravement échoué et je me suis déçu(e) moi-même. Dieu doit sûrement être déçu de moi aussi. » Non, pas si vous avez fait ce qu’il attendait de vous. Jésus sait que Pierre va le renier, Pourquoi l’appeler quand même ? Parce qu’il sait que Pierre apprendra et grandira à travers l’expérience et fera encore plus de grandes choses. Dieu veut vous donner un nouveau but et une nouvelle direction. Il n’en a pas fini avec vous. Peut-être que vous l’avez raté. La belle affaire ! Si vous le lui permettez, Dieu viendra vous rechercher et vous aidera à recommencer. Vos erreurs, même nombreuses, ne vous rendent pas inutile à vie. Aujourd’hui, Dieu veut vous sortir de votre dépression. Il peut vous aider. Il peut vous changer. Vous n’avez pas à vivre votre vie en étant manipulé(e) par vos sentiments. Vos émotions sont contrôlées par vos pensées, et avec l’aide de Dieu, vous pouvez en changer le mode et les sujets !

     

     

     

     

    Le remède divin contre la dépression (5) 

     

     

    « Je t'aime d'un amour éternel » Jérémie 31.3

    Ce qui nous mène à la dépression et nous y enferme, ce sont ces petites réflexions qu’on se fait sur soi. Au lieu de dire : « J’ai fait une erreur », on dit : « J’ai commis l’irréparable ». Au lieu de dire : « J’ai trébuché accidentellement », on dit : « Je suis vraiment empoté(e) ». Au lieu de dire : « J’ai trop mangé », on dit : « Je suis boulimique ». Avec ça, les problèmes s’aggravent et on se sent moins bien. Il faut laisser Dieu changer ces idées reçues. Par exemple : 1) « Si quelqu’un me critique, c’est que je ne vaux rien. » 2) « Il faut que tout le monde m’aime et m’accepte pour que je sois comblé(e). » 3) « Je ne supporte pas d’avoir des faiblesses. Je dois être parfait(e) sinon je suis un(e) raté(e). » Voilà les premières causes de la dépression. Jésus savait l’importance de bien penser lorsqu’il a dit : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8.32). Bonne nouvelle, vous pouvez vous libérer de la dépression ! Comment ? En établissant une relation personnelle avec Christ. La guérison ne sera sans doute pas automatique, mais sans Jésus dans votre vie, vous n’avez pas le pouvoir de changer. Christ vous donne un nouveau but, une nouvelle puissance et une nouvelle perspective. Il vous faut un objectif plus grand que vos propres intérêts. Les gens qui ne vivent que pour eux-mêmes sont assurés de finir déprimés. Vous avez besoin de sublime pour vous tirer hors de vous-même. Et ce sublime est une relation avec Jésus-Christ. Grâce à lui, vous pouvez vaincre la dépression.

     

     

     

     

     

    Bob Gass

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Dieu veut débloquer ta situation

     

     

    Dieu veut débloquer ta situation

     

     

    Repoussez vos limites ! Ne vous contentez pas de vivre dans la petitesse quand Dieu veut vous donner infiniment plus. Dans la Bible, Jaebets voulait accroître son influence, et il n’y avait rien d’orgueilleux à cela. Il désirait simplement plus de responsabilités pour le Seigneur. Dieu aime œuvrer à travers des gens ordinaires afin qu’ils accomplissent des actions extraordinaires.

     

     

     Introduction : 00:00 Ouvrir ou rejoindre un groupe de maison : 03:17 Annonces Momentum Sans Frontières : 05:47
    L'auteur de ma joie (Mylen Query) :
    08:28 Majestueux (Dan Luiten) : 13:41 Je m'attends à toi (Benjamin Maurin) : 18:50 Cœur à cœur (Hillsong YouthFR) : 27:00 Moment de prière : 32:45 Formulaire de prière en ligne : 34:23
    Message :
    35:13 Je m'attends à toi (Benjamin Maurin) : 1:17:20 Ouvrir ou rejoindre un groupe de maison : 1:19:50 Message de fin : 1:22:17

     

     

     

     

     

     

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    Le réflexe de la foi

     

     Le réflexe de la foi

     

     

    Témoignages : 00:00 Générique : 02:45 Introduction : 03:26 Le nom de Jésus : 03:54 Mon père : 07:34 Gloire au nom (Anastasis) : 13:03 Ta présence c’est le ciel : 18:57 Aimer Dieu et aimer mon prochain : 26:42 Message : Krav Maga, le réflexe de foi : 28:17 Appel : Plus esclaves : 01:17:37 Annonces : 01:22:26 Autour de moi : 01:31:28

     

     

     

     

     

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    Gérer la peur 1 à 7

     

     

     

     

    Gérer la peur (1) 

     

     

    « L'Éternel est pour moi, je ne crains rien : que peuvent me faire des hommes ? » Psaumes 118.6
     

    En 1929, le chômage frappe 25 % de la population américaine. La faillite bancaire ruine les épargnants, les terres des agriculteurs sont saisies et les familles souffrent de la faim. Lors de cette sombre période, le président Roosevelt s’adresse à la nation en ces termes : « La seule chose que nous devons craindre est la peur elle-même, l’indéfinissable, la déraisonnable, l’injustifiable terreur qui paralyse les efforts nécessaires pour convertir la déroute en marche en avant. » Ce qu’on ignore, c’est que le Président lui-même avait vécu des heures sombres pendant lesquelles il était paralysé par la peur. Roosevelt naît dans une famille aisée et fait ses études en Europe, à Harvard et à Columbia. Mais à trente-neuf ans, il est atteint de polio qui le laisse gravement handicapé. Au cours de sa convalescence, il développe la phobie du feu car il craint de ne pas pouvoir échapper à un éventuel incendie à cause de son handicap. Mais avec le temps, il surmonte sa crainte, retrouve l’usage de ses mains et réapprend à marcher avec des attelles. Il revient en politique et devient gouverneur de New-York, puis l’un des plus grands présidents américains, celui qui a guidé son pays vers la victoire pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans ses mémoires, Roosevelt raconte comment il a obtenu aide, courage et conseil auprès de Dieu lorsqu’il s’est tourné vers lui. Avez-vous peur aujourd’hui ? Dans ce cas, accrochez-vous à cette promesse : « L’Éternel est pour moi, je ne crains rien : que peuvent me faire des hommes ? » 

     

     

     

     

    Gérer la peur (2) 

     

     

    « J’ai eu peur, […] je me suis donc caché » Genèse 3.10

    On pense que les gens qui réussissent sont épargnés par la peur. Rien n’est plus faux. Chaque génération a connu la peur. Adam est la première créature de Dieu, et voici rapportés ses premiers mots : « J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, parce que je suis nu ; je me suis donc caché ». La peur est inscrite dans nos gènes, elle fait partie intégrante de la nature humaine. Selon la recherche, voici les sept domaines où s’exprime la peur : 1) l’argent, 2) la santé, 3) le travail, 4) les enfants, 5) les relations familiales, 6) les projets personnels, 7) la mort. Êtes-vous concerné(e) par l’un de ces sujets ? La peur peut vous détruire. Un ancien terme anglais pour peur signifie « attaque soudaine ». Il s’apparente à un vieux mot allemand qui signifie « embuscade » ou « piège ». La peur nous attaque et nous emprisonne. Alors que faire ? Avoir foi en Dieu ! La peur affaiblit, mais la foi affermit. La peur enchaîne, mais la foi libère. La peur paralyse, mais la foi énergise. La peur décourage, mais la foi encourage. La peur affecte, mais la foi guérit. Il paraît que les mots « n’ayez pas peur » sont cités dans les Écritures à 366 reprises. Si tel est le cas, Dieu nous a donné cette expression pour chaque jour de l’année y compris les années bissextiles ! En voici un exemple : « Sois sans crainte, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi » (Esa 43.1). Aujourd’hui, Dieu est avec vous et il promet de vous fortifier et de vous guider dans toutes les situations auxquelles vous faites face. 

     

     

     

     

     

    Gérer la peur (3) 

     

     

    « La peur et le frémissement m'ont atteint et tous mes os ont tremblé » Job 4.14


    La peur peut devenir dévastatrice. Pourquoi ? Parce qu’elle en provoque toujours davantage ! Le plus insidieux dans la peur, c’est qu’elle pousse à l’exagération. C. Everett Koop, ancien patron des chirurgiens aux États-Unis, a observé : « Les gens ont juste un sens inapproprié de ce qui est dangereux. » Peur de voler ? On a plus de chance de mourir étouffé en avalant de travers que dans un accident d’avion. Peur d’être tué(e) lors d’un braquage ? On meurt plus souvent sur un terrain de sport qu’abattu dans la rue par un inconnu. Peur des requins ? Chaque année, les cochons domestiques tuent plus de gens que tous les squales réunis. Peur d’une intervention chirurgicale ? On meurt seize fois plus dans un accident de voiture que de complications postopératoires. Les choses qu’on craint se réalisent rarement. L’esprit conçoit des catastrophes à venir qui ne se produiront probablement jamais. Et quand elles ne se produisent pas, on est encore capable de penser : « Ouf, c’était moins une ! » En fait les pensées représentent le vrai danger potentiel. Alors, comment gérer la peur ? En appliquant dans sa vie la vérité contenue dans ces versets : « À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel pour toujours, car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles » (Esa 26.3–4). 

     

     

     

     

    Gérer la peur (4) 

     

     

    « Dès que les prêtres […] poseront les pieds dans le Jourdain, le cours de la rivière sera coupé » Josué 3.13, BF

     

    Pour entrer en Terre promise, les Israélites doivent traverser le Jourdain en crue. Bien sûr ils sont effrayés comme vous le seriez à leur place. Mais le seul moyen d’accomplir leur destin est de faire exactement ce qu’ils craignent ! Si la peur s’installe, on devient encore plus craintif et on tombe dans un cercle vicieux : la peur engendre le manque d’action. Le manque d’action engendre le manque d’expérience. Le manque d’expérience engendre l’ignorance. Et l’ignorance engendre la peur. Ce qui serait bénéfique, on craint de le faire. Agir demande à se déplacer dans l’inconnu et faire ce qui n’a pas été essayé, et ça peut être effrayant. Mais céder à ses peurs empêche d’avancer. On ne bénéficie pas de ce qu’on évite. On passe à côté d’une expérience précieuse pour améliorer sa vie. En conséquence, on reste ignorant de ce domaine précis, et l’ignorance engendre toujours plus de peur, ce qui rend le progrès d’autant plus difficile. Harry Truman a fait remarquer : « Le pire danger auquel nous sommes confrontés est le risque d’être paralysé par les doutes et les peurs. Ce danger est provoqué par ceux qui abandonnent la foi et se moquent de l’espoir, par ceux qui répandent le cynisme et la méfiance et essaient de nous aveugler sur notre capacité à faire du bien à toute l’humanité. » Quelqu’un a dit que la peur est la chambre noire où se développent tous nos négatifs. Ce sont des intérêts payés à l’avance sur une dette qu’on ne doit peut-être jamais. Et du coup, la foi, en soi, en les autres et en Dieu est minée. 

     

     

     

    Gérer la peur (5) 

     

     

    « L'Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? » Psaumes 27.1

     

    Un ancien adage dit : « La peur rend le loup plus grand qu’il ne l’est en réalité. » Elle grossit le problème, alors on dilapide une énergie précieuse au mauvais endroit. On cherche parfois à éviter ce qui n’est pas vraiment dangereux. Un homme rentre dans son bungalow de vacances après une randonnée, meurtri et couvert d’égratignures. Devant l’inquiétude de sa femme, il lui dit avoir rencontré un serpent sur le chemin. Sa femme lui répond : « Tu ne te souviens pas ? Le garde forestier nous a dit hier qu’aucun des serpents ici n’était venimeux. » Et le mari lui rétorque : « Ils n’ont pas besoin de l’être s’ils peuvent vous faire sauter d’une falaise de six mètres ! » Clairement, le serpent n’était pas le problème, c’était la peur de l’homme. Charles Spurgeon a dit un jour : « L’anxiété ne tarit pas les peines de demain, mais les forces d’aujourd’hui. » Tant que la peur est au volant, on ne va jamais où Dieu veut nous emmener. On oublie de découvrir et développer ses talents. Heureusement, Dieu nous aidera à affronter et à vaincre les peurs qui nous contrôlent. David, tueur de géant, psalmiste et roi bien-aimé d’Israël, s’est retrouvé souvent dos au mur. Dans ces occasions, il dira : « Viens en hâte à mon secours, Seigneur » (Ps 38.23), « Qu’il te plaise de me délivrer » (Ps 40.14). Mais David savait vers qui se tourner : « L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? » Si votre force vient de Dieu, vous pouvez affronter et surmonter les pires craintes.

     

     

     

     

    Gérer la peur(6) 

     

      

    « Ce qui me fait peur, c'est ce qui m'arrive » Job 3.2

     

    Avez-vous déjà anticipé par précaution des solutions aux éventuels problèmes futurs ? Le plus drôle c’est qu’alors, la petite peur infondée va se transformer en vrai souci parce que vous avez dépensé de l’énergie en pensées inutiles au lieu d’agir efficacement. Joe Tye déclare dans l’un de ses ouvrages : « Les vœux pieux sont des verrous que la peur met sur une porte de prison. Plus vous en faites, plus les verrous s’accumulent. Vous pensez sans doute faire disparaître les problèmes. Au moment où vous vous réveillez, il est trop tard. Ce que vous avez craint est arrivé et la peur vous a vaincu(e). Le seul moyen d’échapper à la prison de la peur c’est d’agir. Souhaiter votre sortie ou l’attendre ne suffit pas. Il faut la provoquer. Chaque fois que vous échappez à la prison de la peur, vous devenez plus fort. » La peur n’a aucun avantage. Soit elle vous entraîne dans la mauvaise direction et éveille vos plus bas instincts, soit elle sape votre énergie et paralyse vos efforts. Le psychologue Randall B. Hamrock a observé : « En vingt ans de pratique, j’ai parlé, testé et conseillé plus de dix mille jeunes gens, hommes et femmes. Presque tous avaient une forte tendance à se sous-estimer. » Ne laissez pas la peur vous voler le potentiel que vous avez en vous. Ne la laissez pas vous rendre plus petit que vous ne l’êtes réellement. Croyez en Dieu pour de grandes choses, puis sortez de votre coquille et essayez de les faire avec sa force. Si vous agissez de cette manière, vous réussirez. C’est garanti sur facture ! 

     

     

     

     

    Gérer la peur (7)

     

     

    « Ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné » 2 Timothée 1.7

    Lors de la Révolution américaine, l’Espagne prend le contrôle des Bahamas. En avril 1783, Andrew Deveaux, lieutenant-colonel de Caroline du Sud, recrute une poignée de miliciens et de colons de Harbour Island pour reprendre Nassau grâce à une savante stratégie. Deveaux n’a que deux cents hommes avec lui, une force bien moindre que celle des Espagnols, mais il réussit à s’emparer des hauteurs de l’île après une brève escarmouche. Puis l’ennemi voit des bateaux faire de nombreuses navettes et décharger toute une armée sur le rivage. Ce que les Espagnols ignorent, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui vont et viennent, debout à l’aller, et couchés dans le bateau lors du retour. Le chef des troupes espagnoles, se croyant inférieur en nombre et craignant une défaite, préfère alors se rendre. Lorsque vous succombez à la peur, vous êtes déjà battu(e). Les gens dominés par la peur demeurent là où ils sont en sécurité. Hélas, vous ne pouvez pas atteindre votre potentiel en restant en lieu sûr. Shakespeare a dit : « Nos doutes nous trahissent et nous font perdre ce que nous pourrions souvent gagner en craignant de le tenter. » Que feriez-vous dans la vie si vous étiez sûr(e) de réussir ? Avant de répondre, lisez ces mots de David : « Alors mes ennemis reculent, au jour où je crie ; je reconnais que Dieu est pour moi » (Ps 56.10). Croyez que Dieu est aujourd’hui à vos côtés, puis sortez accomplir ce qui vous effraie tant ! Vous serez à jamais différent(e), libéré(e) ! 

     

     

    Bob Gass 

     

     

     

     

     

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    La richesse de la grâce de Dieu

     

     

    La richesse de la grâce de Dieu

     

     

    Ne laissez plus votre passé écrire votre avenir, mais laissez la plume de votre vie à Dieu.
    Il est capable d’écrire un nouveau chapitre, une nouvelle fin…
    Car oui, au sein de la situation la plus désespérée, Dieu a encore un espoir pour vous. Sa Grâce veut surabonder dans votre vie.

     

     

     

     

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    L’importance du nom (1 à 6)

     

     

     

     

    L’importance du nom (1) 

     

     

    « Qu'ils reconnaissent que […] tu es le Très-Haut sur toute la terre ! » Psaumes 83.19 

    Les Israélites appelaient Dieu Yahvé, un nom qui n’appartient qu’à lui, difficile à comprendre et qui signifie « celui qui est ». Le Créateur était avant tout un être merveilleux mais impersonnel, hors de portée, impossible à connaître. Mais Dieu voulait être connu dans son intimité, il s’est donc révélé dans les Écritures à travers cinq noms différents qui résument son caractère et nous aident à mieux le saisir. Les Israélites découvraient ces identités nouvelles et les vérités qu’elles renfermaient durant les temps de crise et de détresse. Aujourd’hui, on peut encore y trouver du réconfort. Yahvé-Jiré : l’Éternel verra et il pourvoira. Abraham allait offrir son fils Isaac en sacrifice quand Dieu l’a remplacé par un bélier. Abraham appelle Dieu, Yahvé-Jiré, celui qui pourvoit. Le nouveau Testament y fait également référence à maintes reprises. Jésus lui-même a dit : « Votre Père céleste sait que vous en avez besoin » (Mt 6.32). Comme un parent attentionné, Dieu voit à l’avance les difficultés de ses enfants et y répond. Quel papa n’irait pas offrir des chaussures neuves à ses enfants avant même qu’elles ne soient trop usées ? Ils n’ont pas besoin de le supplier. Peut-être vous demandez-vous pourquoi Dieu ne répond pas toujours à vos demandes. C’est parce qu’il sait bien mieux que vous ce dont vous avez besoin. Réfléchissez : vos désirs seraient peut-être satisfaits, mais pas vos vrais besoins. N’oubliez pas que Yahvé-Jiré voit vos besoins, et parce qu’il les voit, il y pourvoira. 

     

      

     

    L’importance du nom (2)

     

    « Soyez sans crainte et sans effroi […] car ce n'est pas votre combat, mais celui de Dieu » 2 Chroniques 20.15

    Lorsque les Amalécites attaquent le peuple d’Israël, Dieu offre à ce dernier une victoire éclatante. Moïse comprend que Dieu a combattu à ses côtés, alors il édifie un autel à Yahvé-Nissi : l’Éternel mon étendard. Dieu ne veut pas que l’on mène ses propres batailles. La Bible dit : « L’Éternel est un guerrier » (Ex 15.3). « L’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » (Ex 14.14). « Soyez sans crainte et sans effroi […] car ce n’est pas votre combat, mais celui de Dieu ». L’être humain s’épuise et se décourage, car il lutte avec ses propres forces et s’engage en vain dans un cycle sans fin de repentir, de bonnes résolutions, de lutte, de défaite et de découragement. La seule victoire spirituelle qui n’ait jamais été remportée est celle que Dieu a menée pour nous. Il ne souhaite pas que l’on gagne, mais qu’on le laisse gagner pour nous. Vous dites : « Mais je ne peux rester les bras croisés ! » La seule chose à faire, c’est de livrer « le bon combat de la foi » (1Ti 6.12). On n’a pas à s’épuiser en vain, mais à croire. Et Jacob alors ? En fait, Jacob n’a pas gagné en luttant, mais parce qu’il était trop faible pour lutter. Il a gagné parce qu’il a capitulé devant Dieu. Êtes-vous épuisé(e) par la lutte ? Au bout du rouleau ? C’est ce que Dieu attend ! Laissez Yahvé-Nissi combattre pour vous, « car ce n’est pas votre combat, mais celui de Dieu » ! Levez-vous et proclamez avec Paul : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2Co 12.10). 

     

     

     

     

    L’importance du nom (3) 

     

    Restez en place et voyez comment l'Éternel va vous sauver aujourd'hui » Exode 14.13 

    Yahvé-Nissi : l’Éternel mon étendard. Il est difficile d’abandonner ses luttes à Dieu car on a l’impression de fuir ses responsabilités. On entend souvent : « Mais ne reste pas assis là les bras croisés ! » Imaginez-vous en train de vous noyer, un sauveteur se précipite, mais vous vous débattez en vous agrippant à lui. Vous croyez l’aider, alors que vous lui rendez la tâche impossible ! Un vrai cauchemar ! Ce n’est pas parce qu’on sait que Dieu combat pour nous qu’il faut éviter de se sentir concerné. La Bible dit : « Restez en place et voyez comment l’Éternel va vous sauver aujourd’hui ». Ça ne veut pas dire se tourner les pouces ou négliger ses devoirs. La crainte dit : « Il faut agir ! », mais la foi dit : « Il faut faire confiance à Dieu et le laisser agir ! » Ce n’est pas de l’inaction, loin de là. C’est la foi élevée à son plus haut niveau. Alors pourquoi faut-il encore des armes spirituelles ? Paul dit : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable » (Ep 6.11). Les armes de Dieu, pas les nôtres ! On ne doit pas combattre mais tenir ferme, « car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles » (2Co 10.4). Les méthodes humaines s’opposent à celles de Dieu, et le matériel ne peut rien contre le spirituel. La larve de la libellule au fond de l’étang est vigoureuse et vorace, mais une fois métamorphosée, que valent ses forces de larve pour vivre dans les airs ? Autrefois, on comptait sur nos propres forces ; aujourd’hui, on compte sur Yahvé-Nissi. 

     

     

     

    L’importance du nom (4) 

     

    « Sois en paix et sans crainte, tu ne mourras pas » Juges 6.23 

     

    Le nom Yahvé-Shalom, l’Éternel ma Paix, est révélée à Gédéon lorsque Dieu lui confie la tâche de diriger Israël pour combattre les Madianites, tâche qu’il se sent bien incapable d’assumer. La Bible dit : « Avec quoi sauverai-je Israël ? Voici que ma parenté est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (v.15). Le Seigneur lui répond : « Je serai avec toi et tu battras Madian comme un seul homme […]. Sois en paix et sans crainte, tu ne mourras pas » (v.16, 23). Malgré sa terreur, Gédéon fait confiance à Dieu avant même que la bataille ne soit livrée et la victoire acquise. À travers les yeux de la foi, il voit la paix déjà obtenue et édifie un autel à Yahvé-Shalom, l’Éternel ma Paix. On pense souvent que la paix intérieure est possible seulement si les circonstances extérieures sont favorables. Apprenons, comme Gédéon, que la paix du cœur ne dépend pas des circonstances extérieures, mais de la conviction que Yahvé-Shalom est à nos côtés sur le champ de bataille. Jésus dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas » (Jn 14.27). Peu importe notre état d’esprit aujourd’hui, rappelons-nous ces paroles : « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. […] Prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde » (Jn 16.33). Notre seule tâche est de prendre courage, car Yahvé-Shalom est avec nous. Croyons que Christ le vainqueur peut gérer toutes les situations ! 

     

      

     

    L’importance du nom (5)

     

    « Et voici le nom dont on l'appellera : L'Éternel notre justice » Jérémie 23.6

    Le nom Yahvé-Tsidkenu, l’Éternel notre justice, a été révélé par Dieu à Jérémie lorsqu’il lui a annoncé la venue de Jésus : « Je susciterai à David un germe juste […]. Et voici le nom dont on l’appellera : L’Éternel notre justice » (v.5–6). Avant, notre justice dépendait de nos propres efforts : « Pour nous la justice sera d’observer et de mettre en pratique tous ces commandements devant l’Éternel, notre Dieu, comme il nous l’a commandé » (De 6.25). Mais nous avons tous échoué au test de la justice ! Il ne restait alors plus qu’une solution : « L’Éternel notre justice ». « Celui qui n’a pas connu le péché, [Dieu] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2Co 5.21). En Jésus, on « devient » juste devant Dieu, on est transformé ! Inutile de faire le bien juste pour se sentir légitime devant Dieu ou pour créer une réserve de bonnes œuvres où puiser en cas de besoin. Au contraire, il faut trouver ce qui est nécessaire dans la justice versée sur notre compte par Christ lui-même. L’humilité, la pureté, la patience, la bonté ou l’amour ne se trouvent pas en nous ! Il nous faut les puiser par la foi dans la réserve prévue par Jésus. Un cœur coupable peut y trouver le pardon, un esprit affligé la paix, une âme abattue la force, et un esprit troublé être guidé par Yahvé-Tsidkenu. Par la foi, recevons le salut mais aussi la justice, cadeau de Dieu sur la base de ce qu’il a accompli en Jésus, l’Éternel votre justice ! 

     

     

     

    L’importance du nom (6) 

     

    « Le nom de la ville sera : l'Éternel est ici » Ézéchiel 48.35

    Israël est captif depuis vingt-cinq ans lorsque Dieu se révèle à Ézéchiel sous le nom de Yahvé-Shamma, l’Éternel est ici. Il lui décrit Jérusalem : « Le nom de la ville sera : l’Éternel est ici ». Ça s’applique au Seigneur de l’ancienne alliance comme à Jésus dont l’un des noms, « Emmanuel », signifie « Dieu [est] avec nous » (Mt 1.23). En tout temps, tout lieu, toute circonstance et pour tout le monde, Dieu est présent et disponible ! David disait : « Où irais-je loin de ton Esprit et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille demeurer au-delà de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira » (Ps 139.7–10). Yahvé-Shamma veut dire que la présence de Dieu est tout ce dont on a besoin. Rappelez-vous votre enfance, quand la simple présence de votre mère ou de votre père suffisait à vous réconforter et à vous redonner confiance. Plus de peur, de solitude, de désespoir ! Dans les pires heures d’Israël, la réponse de Dieu était la même : « Je suis avec vous ». Elle garantissait que leurs besoins seraient comblés ! Aujourd’hui encore, Dieu vous dit : « Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ-Jésus notre Seigneur » (Ro 8.38–39). Sa promesse est sans limite. Emparez-vous d’elle et allez de l’avant ! 

     

     

     

    Bob Gass

     

    L’importance du nom (1 à 6)

     

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    La puissance de son nom dans notre vie

     

     

    La puissance de son nom dans notre vie

     

     

     

     

     

    La puissance de son nom dans notre vie

     

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    Le Psaume du Berger (1 à 6)

     

     


    Le Psaume du Berger (1)

     



    L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Psaume 23. 1

     
    Le plus aimé et le moins cru.Selon plusieurs personnes, le Psaume 23 serait le texte le plus aimé de la Bible, mais celui qu’on croit le moins ! C’est certainement vrai, en partie. D’après ce psaume, dire qu’on a un tel berger ne devrait pas être une simple doctrine, ni des mots prononcés à la légère, mais plutôt une expérience de la vie de tous les jours. Ici, le Berger est Jéhovah (Yahvé), le Dieu éternel qui s’engage à garder l’alliance avec son peuple et qui entre en relation avec lui. Ce n’est donc pas un Dieu lointain et indifférent. Au contraire, il s’intéresse aux moindres détails de la vie de ceux qui ont mis leur confiance en lui !

     

    L’Éternel est un berger qui prend soin de ses brebis. Elles ne “manqueront de rien”, car Dieu voit tous les besoins et y répond. En effet, le nom hébreu, Jéhovah-Jiré, signifie “l’Éternel y pourvoira” (Genèse 22. 14). Ce passage de la Genèse suggère qu’il ne s’occupe pas seulement de nos besoins matériels, ce qu’il fait aussi pour “les oiseaux du ciel” (Matthieu 6. 26) ; il répond aussi à nos besoins spirituels. En effet, il a donné l’Agneau pour le sacrifice pour le péché (voir Genèse 22. 8 ; Jean 1. 29).

    Ce berger s’est occupé de nos besoins, pour toujours. Nous ne manquerons jamais de ce qui est bon pour nous, ni pour notre chemin, ici, sur la terre (Philippiens 4. 19), ni pour entrer en possession de notre héritage céleste – “rendus capables d’avoir part au lot des saints dans la lumière” (Colossiens 1. 12). Il est remarquable que le psaume précédent nous présente la mort de Christ et le psaume suivant, le règne millénaire de Christ. Les trois psaumes constituent donc une merveilleuse trilogie :

     

     – Psaume 22 – le bon Berger donne sa vie pour ses brebis (Jean 10. 11) ;

     – Psaume 23 – le grand Pasteur des brebis, qui a été ressuscité d’entre les morts, est vivant au ciel pour ses brebis (Hébreux 13. 20) ;

     – Psaume 24 – le souverain Pasteur va venir pour régner avec une gloire qui ne se flétrira pas (1 Pierre 5. 4).

     

    C’est ce Berger qui répond parfaitement à tous nos besoins ! Qu’avons-nous besoin de plus, si nous l’avons, Lui ?

     

     

     

     

    Le Psaume du Berger (2)

     

     

    Nourris et conduits par le Berger

     

    Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène à des eaux paisibles. Psaume 23. 2

     

    Voilà une scène de toute beauté : des brebis qui se confient entièrement dans les tendres soins du berger. Dans le Cantique des cantiques, la bien-aimée demande à son bien-aimé : “Dis-moi, toi qu’aime mon âme, où tu fais paître ton troupeau, où tu le fais reposer à midi” (1. 7). Le berger nourrit ses brebis dans de “verts pâturages” et les mène à des “eaux paisibles”. Naturellement, les brebis ont tendance à très mal se nourrir et à chercher de la nourriture jusque dans des endroits dangereux. Hélas, cette attitude est trop souvent aussi celle des croyants. Combien notre nourriture et notre boisson spirituelles sont riches quand elles viennent directement du Berger lui-même !

     

    Dans le tableau que présente ce psaume, les brebis se nourrissent paisiblement et ruminent dans des pâturages bien verts – avec une herbe tendre (en hébreu). Elles boivent l’eau des ruisseaux paisibles – des eaux qui donnent le repos (en hébreu). Si nous voulons être rafraîchis et en bonne santé spirituelle, nous devons nous nourrir de la Parole de Dieu. Pour cela, nous avons besoin de la lumière que nous donnera le Saint Esprit. Nous ne pourrons jamais trop insister auprès de chaque croyant sur la nécessité de réserver du temps pour lire la Parole de Dieu et la méditer. Il faut le faire de façon systématique, au calme, et passer aussi du temps à prier. En agissant ainsi, l’enfant de Dieu sera nourri par le divin Berger lui-même.

     

    Dans sa jeunesse, le roi David était berger. La Bible nous parle de ses capacités dans ce domaine. David fit paître ses brebis “selon l’intégrité de son cœur” et il “les conduisit par l’intelligence de ses mains” (Psaume 78. 72). C’est exactement ce que nous avons dans ce psaume : le berger qui nous nourrit et nous conduit. Les brebis ne se couchent qu’une fois nourries, une belle image de la vraie satisfaction et du vrai repos dont le monde ne connaît rien.

     

     

     

    Le Psaume du Berger (3)


     

    Être relevé et produire du fruit après une chute

     

    Il restaure mon âme ; il me conduit dans les sentiers de justice, à cause de son nom.Psaume 23. 3

     

    Les brebis, à la différence de la plupart des animaux domestiques, ont naturellement tendance à errer et à s’éloigner du berger. Leur comportement est donc une très bonne image de la tendance des croyants à s’éloigner de Dieu et à perdre la communion avec lui. Ils tombent alors dans des pièges qui nuisent à leur santé spirituelle, sans parler de la perte que subit le témoignage chrétien.

     

    Qu’il est beau alors de savoir que le Seigneur Jésus Christ n’est pas seulement notre Sauveur ; il est aussi Celui qui nous relève lorsque nous tombons sur le chemin de la foi ! On a dit que la grâce de Christ qui relève est plus douce que la grâce qui sauve. En effet, dans le premier cas nous apprenons à connaître la grâce alors que nous étions encore dans les ténèbres. Dans le second cas, nous goûtons cette grâce après avoir péché, alors que nous connaissions déjà son amour. Découvrir que nous sommes aimés est merveilleux, mais réaliser que nous sommes toujours aimés alors que nous avons trahi ou ignoré cet amour, l’est encore plus.

     

    Il est frappant de voir que la mention des “sentiers de justice” suit immédiatement l’expression “il restaure mon âme” ! Cette suite de pensées se trouve très fréquemment dans la Bible. On peut citer, par exemple, l’histoire du roi David. Après avoir gravement péché et déshonoré Dieu, il a écrit le Psaume 51, où nous le voyons manifester un esprit contrit qui confesse ses péchés. Mais, après avoir été purifié et pardonné, David dit : “J’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et des pécheurs se retourneront vers toi” (v. 13). Il ajoute : “Ma langue chantera hautement ta justice” (v. 14). La connaissance personnelle de la grâce qui relève produit l’adoration, mais aussi l’obéissance pour marcher maintenant d’une manière juste, que Dieu peut approuver ; elle conduit même à pouvoir l’enseigner à d’autres et à être un exemple pour eux. C’est exactement ce qui s’est passé pour Simon Pierre. Le Seigneur Jésus l’a averti qu’il allait le renier. Puis il lui a dit clairement ce qu’il ferait après avoir été rétabli : il fortifierait ses frères (Luc 22. 32). Il marcherait dans des “sentiers de justice” qu’il n’avait pas connus auparavant. Il irait ensuite à la rencontre des autres avec cette même grâce qu’il avait expérimentée au cours de sa vie.

     

     

     

    Le Psaume du Berger (4)

     

     

    Aucune crainte dans la vallée de l’ombre de la mort 

    Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent. Psaume 23. 4

     

    La réalité de la mort, de la finitude humaine, est une cause de crainte pour beaucoup de personnes pour plusieurs raisons, mais en particulier parce que les hommes ont mauvaise conscience et ne savent pas comment ils vont se présenter devant Dieu au jour du jugement. Satan utilise cette crainte pour maintenir les hommes en esclavage, mais Christ a délivré les croyants de cette crainte de la mort en nous délivrant de son pouvoir (Hébreux 2. 14, 15). La Bible appelle la mort le “dernier ennemi” (1 Corinthiens 15. 26) et porte nos regards vers le moment où cet “ennemi” sera détruit pour toujours (Apocalypse 20. 14). Ainsi, la mort n’est plus qu’une “ombre” pour le croyant ; elle n’est plus un jugement, mais simplement le passage dans la présence du Seigneur. En fait, Paul classe la mort parmi les choses qui nous appartiennent, à nous les croyants : “Tout est à vous”, dit-il aux Corinthiens, y compris la mort (1 Corinthiens 3. 21, 22) !

     

    Pourtant, dans ce passage du Psaume 23, la vallée de l’ombre de la mort représente aussi quelque chose d’autre que l’on ne voit pas généralement. Cette expression ne s’applique pas nécessairement au lit de mort seulement, mais c’est aussi une description de ce monde actuel, dégradé par la mort. L’ombre de la mort a passé sur lui depuis la chute d’Adam. Mais depuis la résurrection de Christ, le monde n’est plus maintenant qu’un tombeau vide : Christ l’a quitté et il va prochainement introduire un monde nouveau dont il est le Chef.

     

    En traversant cette “vallée de l’ombre de la mort”, nous ne devons pas craindre “le dieu de ce siècle” (2 Corinthiens 4. 4) – le diable –, ni les souffrances de la création (Romains 8. 22). La houlette et le bâton du bon Berger nous assurent protection et soutien. Il nous conduira à travers la sombre vallée.

     

     

    Même en la sombre vallée,

    Tu te tiens tout près de moi,

    Et mon âme est consolée

    De se sentir avec toi.

     

    L. Perret-Bolens

     

     

     

     

     

    Le Psaume du Berger (5)

     

     

     

    La table, l’huile et la coupe

     

    Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis ; tu as oint ma tête d’huile, ma coupe est comble. Psaume 23. 5

     

    Quand les fils d’Israël étaient dans le désert, ils ont douté de Dieu en disant : “Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert ?” (Psaume 78. 19). Dans leur cas, c’était un acte de pure incrédulité, car Dieu leur avait déjà donné l’eau jaillissant du rocher (Exode 17) et avait fourni le “pain des puissants” (Psaume 78. 25), la manne venant du ciel (Exode 16).

     

    Le Seigneur dresse toujours une table pour les siens. Dans le psaume du Berger, nous voyons qu’une table était dressée pour le roi David en présence de ses ennemis. Le Seigneur a préparé une table pour nous aussi – la Table du Seigneur. Qu’il est merveilleux d’avoir ainsi ensemble communion dans tous les privilèges chrétiens qui découlent du sacrifice de Christ ! La Cène du Seigneur est la plus haute expression de notre communion, car ce n’est pas du tout une chose individuelle ; c’est l’expression du fait que nous sommes tous “un seul pain” (1 Corinthiens 10. 16, 17). La Cène du Seigneur est célébrée, et la vie chrétienne est vécue, en la présence de nos ennemis – qui sont alors des spectateurs. Paul écrit que nous annonçons “la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne” (1 Corinthiens 11. 26). Le verbe annoncer signifie littéralement prêcher. Nous devons annoncer la mort de Christ dans le monde même qui l’a crucifié et rejeté – et nous sommes sur le territoire même de l’Ennemi. Dans la Cène du Seigneur, nous proclamons, en présence de l’Ennemi, que Celui qui nous a rachetés a également acheté le monde (voir Matthieu 13. 44 où le champ acheté est une image du monde qui renferme un trésor caché, image de l’Église ; voir 2 Pierre 2. 1 où des non-croyants ont été achetés par Christ). Le monde est à lui de droit, et à lui car il l’a acheté ; il revendiquera cette souveraineté dans l’avenir, à son retour !

     

    Mais il n’y a pas seulement cela, car Christ nous a scellés du Saint Esprit et nous a séparés comme étant les siens ; il a oint notre tête d’huile, image du Saint Esprit. Notre joie et notre prospérité ne doivent pas être réservées seulement à nous-mêmes : elles devraient déborder en témoignage plein de grâce envers tous ceux qui sont prêts à plier le genou devant Christ – et en témoignage même envers les ennemis de Christ. Votre coupe est-elle comble ? Votre joie est-elle vraiment complète, votre satisfaction totale, en Christ ?

     

     

     

    Le Psaume du Berger (6)

     

    L’espérance céleste – de nombreuses demeures

     

    Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours. Psaume 23. 6

     

    Le dernier verset du psaume du Berger commence par le mot : “Oui”. Ce mot correspond à l’expression “en vérité” (ou : assurément, vraiment) du Nouveau Testament que nous trouvons souvent dans la bouche de notre Seigneur Jésus Christ. Ce qu’affirme le psalmiste est donc présenté comme une vérité divine, il est certain que “la bonté et la gratuité” suivront le croyant jusqu’au bout de sa vie. La bonté de Dieu est une question de grâce ; nous recevons des bénédictions que nous ne méritons pas. La gratuité (ou : miséricorde) de Dieu, c’est plutôt qu’il nous ait épargné des peines que nous méritions. La grâce et la miséricorde sont comme des compagnons jumeaux qui nous accompagnent pendant toute notre vie sur la terre.

     

    Ensuite, David place devant nous notre demeure éternelle. Nous pouvons nous demander ce qu’un croyant de l’Ancien Testament pouvait vraiment comprendre de la vie après la mort, car beaucoup plus de lumière nous a été apportée dans le Nouveau Testament à ce propos. C’est Jésus Christ qui “a annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’évangile” (2 Timothée 1. 10), comme l’écrivait Paul. Mais David écrivait lui aussi sous l’inspiration de l’Esprit, et en tant que prophète, il voyait bien au-delà de ce qui était généralement perçu par ses contemporains.

     

    “Mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours” ! Dans l’Évangile de Jean, nous lisons que dans la nuit même où il a été arrêté, Jésus a pris le temps d’apaiser les cœurs troublés de ses disciples (14. 1-3). Certes, les événements qui étaient sur le point de se dérouler allaient les troubler et les éprouver fortement. Il les a cependant réconfortés en leur assurant que s’il s’en allait, c’était pour leur préparer une “place”. Il a ainsi affirmé la réalité de l’espérance des chrétiens au sujet du ciel – ces “nombreuses demeures” de la maison du Père qui seront les nôtres (v. 2). Et non seulement cela, mais il allait revenir lui-même en personne et les prendre au ciel auprès de lui !

     

     

     

    B. Reynolds

    (Source : Le Seigneur est proche /  editeurbpc.com)

     

     

     

     

    Le Psaume du Berger (1 à 6)

     

     

     

     

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    Surmonter ses échecs (1 à 4)

     

     

     

    Surmonter ses échecs (1)

     

     

    “Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre.” Lc 5. 5 

    Ressentez-vous le même découragement que Pierre et ses collègues ce matin-là, alors qu’ils rentraient bredouilles d’une longue pêche nocturne sur le lac de Galilée ? Comme eux vous êtes un professionnel accompli, ou un père de famille modèle, ou un responsable d’église et vous semblez échouer dans vos projets ? Pierre devait être un pêcheur chevronné qui connaissait les meilleurs endroits pour pêcher, mais ses efforts n’avaient rien rapporté. Il s’était d’abord demandé pourquoi son travail avait été si peu récompensé, maintenant, à la lumière d’un jour nouveau, il se disait que le mieux qu’il avait à faire était de raccommoder ses filets. Il n’avait pas encore jeté l’éponge, mais peu s’en fallait. Arrive alors Jésus qui lui dit de repartir dans son bateau et qui lui indique où jeter ses filets. Et la pêche s’avère très fructueuse. Peut-être vous demandez-vous : “où était la différence ?” C’était le même lac, les mêmes barques, les mêmes filets et les mêmes pêcheurs. Le miracle qui s’ensuivit est d’autant plus surprenant quand on réfléchit que Jésus leur conseille d’aller pêcher en plein jour, probablement sur le coup de midi, l’heure la moins propice à une pêche de qualité. Jésus nous enseigne là une vérité intemporelle : avec Lui à nos côtés rien ne va se passer comme à l’ordinaire. Le désert va refleurir, la source tarie rejaillir en eau claire, et les tempêtes vont se calmer pour faire place à une mer d’huile. Remarquez que Jésus ne descendit pas de la barque lorsqu’Il eut fini son discours à la foule (v. 4). Il était monté dans la barque de Pierre pour accomplir Son agenda, mais Il reste dans cette même barque quand Il enjoint à Pierre d’aller jeter ses filets dans un endroit plus profond. En s’aventurant dans une zone plus dangereuse Pierre prouve sa confiance en Jésus et Jésus prouve Sa fidélité en le récompensant d’un succès retentissant. Laissez monter Jésus dans votre barque si vous voulez surmonter vos échecs !

     

     

     

    Surmonter ses échecs (2)

     

     

    “Jésus s’assoit dans la barque… et dit à Simon : avance là-bas où l’eau est profonde, et jetez vos filets pour attraper du poisson” Lc 5. 3-4 

    Dieu comme tout père aimant souhaite voir le succès de ses enfants. Il n’est pas intéressé par vos échecs, même s’ils sont indispensables à votre développement. N’a-t-Il pas affirmé : “Moi, le Seigneur ton Dieu, Je t’instruis pour ton profit, Je te conduis dans la voie où tu marches.” (Es 48. 17). Il tient à ce que vous réussissiez dans votre carrière, votre vie familiale, vos relations avec les autres, en fait dans chaque aspect de votre existence humaine. Si vous trébuchez, si vous restez prostré trop longtemps Il viendra à votre rencontre pour vous dire : “Vous êtes restés assez longtemps au pied de cette montagne. Maintenant, reprenez la route…” (Dt 1. 6). Pour vous encourager, Il vous rappelle que Sa présence vous est assurée et qu’elle est indispensable à votre réussite. “Jésus s’assoit dans la barque…” Sans Lui vous ne pourrez vous en sortir. C’est Sa présence qui permit à Pierre et ses compagnons d’attraper autant de poissons. Mais cette barque appartenait à Pierre, pas à Jésus. De même pour votre carrière, votre famille… etc, tout cela fait partie de votre vie et Jésus ne s’y imposera pas si vous ne L’invitez pas à le faire. Une fois dans la barque, Jésus s’en servit pour enseigner les foules, l’utilisant comme une plateforme pour Son propre ministère. Remarquez que Pierre ne Lui imposa aucune limite de temps ou d’espace. Jésus s’assoit dans la barque comme si elle Lui appartenait désormais. Une leçon pour nous aujourd’hui : si nous limitons Jésus à certaines portions de notre vie tout en gardant le contrôle des autres, ne nous attendons pas à ce qu’Il bénisse toute notre vie ! Et quand Jésus eut fini Son sermon, alors seulement Il récompensa Pierre de sa fidélité et de son obéissance avec une pêche miraculeuse. L’ordre des événements est important, car la promesse de Dieu est : “Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et ce que Dieu demande. Il vous donnera tout le reste en plus” (Mt 6. 33).

     

     

     

    Surmonter ses échecs (3)

     

     

    “Avance plus loin, là où l’eau est profonde, puis… jetez vos filets pour pêcher” Lc 5. 4 

    Quand Dieu nous appelle à accomplir une tâche, comment réagissons-nous ? Certains d’entre nous ignorent simplement son appel, prétendant que cela ne nous concerne pas. D’autres soupirent : “quand j’aurais fini de faire ce que je fais en ce moment, je ferai de mon mieux pour T’obéir” et d’autres encore posent quelques questions pertinentes, comme : “cette tâche sera-t-elle difficile ?” ou “combien cela va-t-il me coûter ?” D’autres enfin, comme Samuel ou Pierre, se contentent de dire : “Me voici, Seigneur…” Pierre ne discuta pas avec Jésus prétendant être trop fatigué, affirmant qu’il était un pêcheur plus expérimenté que Jésus – “un fils de charpentier, que connaissait-il de la pêche en Galilée ?” Il obéit et s’avança vers la haute mer. Dans quel but Jésus lui intima-t-Il d’aller pêcher en eau plus profonde ? Pour lui permettre d’attraper de plus gros poissons. Ces derniers ne s’approchent pas près du rivage. Si vous avez peur de vous aventurer en eau profonde, vous devrez vous contenter de menu fretin. Par contre, si vous souhaitez bénéficier du meilleur de ce que Dieu veut vous offrir, prendre des risques est nécessaire. Pierre n’a pas écouté sa fatigue ni ses craintes. Il était prêt à aller où Jésus l’invitait à aller. Souvenez-vous : c’est le seul des disciples à avoir un jour marché sur l’eau ! La plupart des croyants font comme les disciples : ils restent dans la barque, de préférence pas trop loin du rivage afin de ne pas essuyer trop de tempêtes. Seulement voilà, Dieu veut que nous vivions par la foi et la foi entraîne des risques. Les plans de Dieu pour votre vie sont riches de bénédictions. Il vous demande néanmoins de coopérer avec eux et de les assumer pleinement, avec les risques et les difficultés qu’ils contiennent. Aller au-delà de vos échecs du passé exige de remonter dans votre barque et de vous avancer en eau profonde, avec Jésus à la barre.

     

     

    Surmonter ses échecs (4)

     

    “Je vous ai fait cette promesse… Mon Esprit se tient au milieu de vous, n’ayez pas peur !” Ag 2. 5

    Jésus n’a pas dit exactement à Pierre :”Je te promets que, si tu M’obéis, tu feras une pêche miraculeuse.” Il ne lui pas non plus expliqué que, de ce côté-ci de la barque, se trouvait un banc de poissons de taille idéale pour ses filets. Ne vous attendez pas à ce que Dieu vous donne tous les détails nécessaires à l’accomplissement de Son plan pour votre vie. Vous ne pourriez certainement pas gérer toutes ces informations. Pierre n’a fait que prendre Jésus au mot : “sur Ta parole, je vais jeter les filets” (v. 5). Si vous savez que Jésus vous accompagne, attendez-vous à voir des miracles s’opérer dans votre vie, à condition bien sûr que vous alliez jusqu’en eau profonde. Foi et obéissance sont des alliées indissociables ! A partir de ce moment, Pierre ne s’appuyait ni sur ses forces physiques – il devait être épuisé après toute une nuit en mer – ni sur ses capacités de pêcheur chevronné. Il ne faisait plus confiance qu’à Jésus. Si vous avez touché le fond et que le désespoir vous guette, ouvrez votre Bible et cherchez-y les promesses de Dieu pour vous. Puis prenez-les au mot. Vous ferez ensuite l’expérience de la richesse des bénédictions de Dieu à votre égard. Notez que celles-ci dépassent d’habitude largement nos besoins. Pierre et ses compagnons durent appeler d’autres pêcheurs pour venir les aider à ramener leur prise à terre. Quand Dieu vous bénira, ceux qui vous entourent en bénéficieront aussi, et même vos collègues, vos amis et vos relations, tous ceux dont les filets sont vides et qui ont soif de réussite et d’encouragement. Sa parole pour vous aujourd’hui est celle-ci : même si vous n’avez connu que l’échec jusqu’à maintenant, n’abandonnez pas, repartez affronter vos problèmes, mais cette fois avec Jésus à vos côtés !

     

    Bob Gass

     

    Surmonter ses échecs (1 à 4)

     

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    (Voir première partie :  http://ecrin-2-mon-coeur.eklablog.com/dieu-va-extraire-le-meilleur-de-toi-a212585903)

     

     

     

    Comment avancer lorsque l'enfer se déchaîne ?

     

     

     

    Comment avancer lorsque l'enfer se déchaîne ?

     

     

    La foi n’est pas l’absence de peur ou de doute. Saviez-vous que parfois, c'est Dieu lui-même qui endurcit le cœur de nos "Pharaons", qui permet les difficultés ?
    Pourquoi ? Découvrez-le au travers de ce message remplis d'encouragement !

     

     

     

    Introduction : 00:00 Message de bienvenue : 03:17 Tu es la vie (Hillsong Worship) : 6:36 Sois élevé (Bethel Music) : 9:55 Saint Esprit tu es le bienvenu (Jesus Culture) : 20:00 Saint Esprit (Dena Mwana) : 28:24 Interlude : 32:38 Prière en ligne : 33:36 Nouvelles de Momentum Bruxelles : 34:30 Message : 37:10 Tu frayes un chemin (Leeland) : 1:22:43 Annonces : 1:26:10

     

     

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