La confiance pour repartir à zéro

"Celui qui craint l’Éternel possède grande confiance, et ses fils ont un refuge auprès de lui."  Proverbes 14.26

À la base, la confiance – l'assurance – est un problème spirituel. Le monde propose quantité de recettes faciles pour prendre de l'assurance. Pourtant aucune n'est efficace. Le secret de la confiance consiste à se mettre chaque jour au diapason de Dieu.

Avez-vous conscience que Dieu est toujours avec vous ?

La Bible dit : "Celui qui craint l'Éternel possède grande confiance, et ses fils ont un refuge auprès de lui." (Proverbes 14.26).

Vous le constatez dans la vie des disciples. La crucifixion les avait privés de leur confiance et découragés. Leur mouvement naissant avait tourné court. Ils étaient fatigués et ils avaient peur.
C'est alors qu'ils rencontrèrent un Christ ressuscité.

La Bible dit dans Actes 4.13 : "Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils [les sacrificateurs] furent étonnés, car ils se rendaient compte que c'étaient des gens du peuple sans instruction. Ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus".

Les disciples ne possédaient pas de doctorats. C'étaient des hommes simples, ordinaires – mais ils étaient pleins d'audace. Avant la résurrection, ils se cachaient dans une pièce fermée à clé. Quelques jours plus tard, ils étaient de retour dans la rue et proclamaient leurs convictions haut et fort. Que s'était-il passé ?

Ils avaient rencontré Jésus. Au-delà du simple fait de savoir qu'il était vivant, ils avaient vécu une rencontre personnelle avec lui.

Avez-vous conscience que Dieu est toujours avec vous ? Votre peur disparaît quand Dieu est là. Il a dit : "Je ne te délaisserai pas ni ne t'abandonnerai" (Hébreux 13.5b). Cette certitude vous donne la confiance nécessaire pour repartir à zéro quand tout semble perdu.

Je ne suis pas très bricoleur, mais quand j'étais enfant, j'ai voulu construire une table. Je l'ai rabotée, polie, mais elle était complètement ratée. De plus, j'avais gâché une belle planche de séquoia. Un jour mon père me dit : "Fiston, j'ai une autre planche dans la grange. Tu peux faire un deuxième essai et cette fois, je t'aiderai." Il n'en fallut pas plus pour me motiver et me redonner confiance. Et cette deuxième table fut une réussite.

C'est ce que votre Père céleste veut vous dire : "Tu as gâché ta vie ? Très bien. Tu peux recommencer. Et cette fois, je t'aiderai."

Voilà la bonne nouvelle de ce que Jésus a fait pour vous quand il est sorti du tombeau. En fait, c'est la meilleure nouvelle que le monde ait jamais entendue.

Une prière pour aujourd'hui :
Seigneur, merci pour ton amour pour moi. Avec toi, je peux repartir à zéro et tout recommencer. Tu me donnes un avenir et une espérance.

Rick Warren

(Source : TopChrétien)

Votre carte routière personnelle

« Dieu nous avait choisis par avance, selon son plan » Ep 1.11, BFC

La Bible dit qu’avant la naissance, vos jours « étaient fixés, avant qu’aucun d’eux n’existe » (Ps 139.16). Dieu a prévu pour votre vie une carte routière spécifique, « selon son plan ». C’est à vous de la découvrir et d’y tracer votre itinéraire.

Un pasteur affirme : « Vous connaissez sans doute votre destination finale, mais vous avez besoin d’être guidé(e) sur le chemin qui y mène. Avant tout, sachez que la Parole de Dieu est une lampe à vos pieds et une lumière sur votre sentier (voir Ps 119.105). Dieu voit le tableau dans son ensemble, les raccourcis et les pièges… Ne cherchez aucune aide ailleurs… Le Saint-Esprit vit en vous, et c’est lui qui vous mettra sur les bons rails ».

Méditez les versets suivants et faites-en des prières personnelles :
« Nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ep 2.10).
« Par l’Éternel, les pas de l’homme s’affermissent, il prend plaisir à sa voie » (Ps 37.23).
« Tu me fais allonger le pas et mes chevilles n’ont pas chancelé » (Ps 18.37).
« Reconnais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplanira tes sentiers » (Pr 3.6).
« Tes oreilles entendront derrière toi cette parole : voici le chemin, marchez-y ! Quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche » (Esa 30.21).

Au terme de sa vie, Paul pouvait dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi » (2Ti 4.7).

Notez que Paul a dû parfois se battre pour rester dans la course, mais par la grâce de Dieu il y est arrivé, et vous réussirez vous aussi !

Bob Gass

La senteur de la pluie

Un vent froid de mars circulait alentour de Dallas, comme le docteur entrait dans une petite salle de l'hôpital où Diana Blessing était, encore étourdie de son accouchement.

Son mari, David, tenait sa main pour les dernières nouvelles.

Cet après-midi du 10 mars 1991, des complications forçaient Diana, enceinte de 24 semaines seulement, d'avoir d'urgence une césarienne pour délivrer leur 1re fille : Dana Lu Blessing

A 12 pouces de longueur et pesant seulement 1 lb 9oz, ils ont deviné qu'elle était prématurée.

Mais les mots du docteur tombaient comme des bombes.

Je ne crois pas qu'elle va vivre a-t-il dit le mieux possible

Il n'y a que 10% de chance qu'elle passe la nuit, même que si par miracle elle survivait, son futur sera très difficile.

Abasourdis mais croyants, David et Diana écoutaient ce que le docteur décrivait des problèmes dévastateurs si Dana survivait.

Elle ne marchera jamais, ne parlera jamais, sera peut être aveugle et pourrait même avoir des complications cérébrales, mentale, etc...

Non, Non dit Diana

Elle et David ainsi que Justin, 5 ans, rêvaient d'avoir une fille et former une famille de 4 personnes.

Les heures passaient ainsi que leur rêve.

Après quelques jours, un nouveau problème pour Diana et David : le sous développement du système nerveux de Dana devenait très compliqué, ils ne pouvaient pas la caresser, l'embrasser, la toucher pour lui montrer leur affection, leur amour.

Dana était couchée sous les lumières ultraviolettes avec ses tubes et ses fils. Ils priaient Dieu de surveiller leur petite fille.

Dana devenait un peu plus forte à chaque instant.

Les semaines passèrent, elle grossissait en poids et en force.

A deux mois, les parents pouvaient tenir Dana dans leurs bras pour la 1re fois. 

Et 2 mois plus tard, les docteurs commencèrent à croire à sa survivance. Dana est partie de l'hôpital pour la maison comme la mère avait prédit.

Cinq ans plus tard, Dana vivait comme une petite fille normale, avec beaucoup d'entrain, ayant les yeux gris.

Elle n'avait aucun signe de maladie mentale, de condition physique, sourde ou aveugle. Elle semblait une petite fille normale. Mais ce n'est pas la fin de l'histoire.

Un certain après-midi, l'été de 1996, près de leur maison dans la ville de Irving au Texas, Dana était assise sur sa mère regardant la partie de balle de son frère Dustin.

Comme toujours, Dana parlait continuellement à sa mère et aux adultes assis quand elle sentit un silence. Entourant ses bras autour de sa mère, elle dit: Sens-tu cela?

Sentant l'air et reconnaissant un orage s'approcher, Diana lui dit: Oui, je sens la pluie.

Dana ferma ses yeux et redemanda: Sens-tu cela?

Encore une fois, sa mère lui dit: Oui, je crois qu'il va pleuvoir.

Dana secoua sa tête, tapant les épaules de sa mère avec ses petites mains et lui dit: Non, cela sent comme Lui.

"Cela sent comme Dieu quand tu poses ta tête sur sa poitrine"

Diana pleurait et Dana sauta pour aller jouer avec les autres enfants.

Avant que la pluie commence, les mots de sa fille confirmaient ce que Diana et les autres membres de la famille Blessing avaient espérés dans leur coeur.

Pendant de longues journées et nuits des premiers mois de sa vie, quand ils ne pouvaient pas la toucher, Dieu tenait Dana contre lui et c'est cette senteur qu'elle reconnaissait.

(Source : site-positif.com)

« Je puis tout par celui qui me fortifie »

Phillippiens 4 : 13.

Commencez avec vos moyens

« Mais qu'est-ce que cela pour tant de personnes ? » Jn 6.9

Observez les remarques des disciples à Jésus juste avant qu’il ne nourrisse cinq mille personnes affamées : « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de personnes ? » Fin de l’histoire ? Non, « Jésus prit les pains, rendit grâces et les distribua […], autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, […]. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux […], qui restaient à ceux qui avaient mangé » (v.11-13). Dieu vous donne toujours de quoi commencer. Mais il vous faut le trouver, le prendre en compte, et le remettre entre ses mains. Le miracle de la multiplication vient du peu que possédait un petit garçon, et que Jésus a pu utiliser. La Bible dit : « Qui donc a méprisé le jour des petits commencements ? » (Za 4.10). N’ayez jamais peur de faire des petits pas, si ce sont des pas de foi, Dieu va agir à travers vous. Jésus a dit : « Je bâtirai mon Église » (Mt 16.18). Et qu’a-t-il pris pour la bâtir ? Douze personnes aussi imparfaites que nous ! Mais après avoir insufflé son Esprit en eux, le mélange était si concentré que deux d’entre eux associés ont pu bouleverser des villes entières (voir Ac 17.6). Vous dites : « Mais j’ai tellement de défauts ». Nous venons tous au Seigneur en mauvais état et avons besoin d’être restaurés. La bonne nouvelle, c’est que Dieu pourra toujours utiliser vos points forts malgré vos faiblesses, tant que vous serez prêt(e) à commencer avec vos moyens.

Bob Gass

Apprenez à gravir la montagne !

“Après avoir renvoyé les foules, Il monta sur la montagne pour prier à l'écart ” Mt 14. 23 

Jésus avait l’habitude de prier dans la solitude. La Bible nous rapporte qu’Il montait souvent sur une montagne. La prière ressemble à une montagne qu’il nous faut gravir. Ce n’est pas une activité qui nous vient naturellement, nous préférons nous débrouiller tout seuls la plupart du temps. Jésus pourtant avait besoin de Se ressourcer dans la présence de Son Père avant de retourner s’occuper des foules ou calmer une tempête sur le lac de Tibériade. Il savait se discipliner pour prendre le temps de prier, même si des foules se pressaient aux alentours avec leurs requêtes et leurs questions. Nous aussi devons tourner le dos aux foules et nous isoler dans la prière pour trouver la force nécessaire d’aller de l’avant. La montagne est aussi un symbole de stabilité, loin des vagues agitées de la mer ou des sables mouvants de notre société. Là nous entrons dans la présence de Celui qui ne change pas. Jésus demanda un jour à trois de Ses disciples de L’accompagner sur une montagne pour prier avec Lui (Lc 9. 28).

Pierre, Jacques et Jean eurent alors droit à une expérience qui changea leur vie ! Vous aussi connaîtrez d’extraordinaires expériences si vous prenez la peine de gravir la montagne de la prière ! Vous découvrirez une vue nouvelle sur votre vie, sur vos problèmes, mais aussi sur la grandeur et la magnificence de Dieu. Pour contempler un ciel traversé d’étoiles filantes vous devez vous éloigner de toute pollution lumineuse. De même au niveau spirituel : vous trouverez difficile d’entrer dans la glorieuse présence de Dieu sans gravir la montagne et vous éloigner des lumières du monde. Moïse dut faire l’ascension du Sinaï avant de recevoir les enseignements divins et quand il en redescendit, son visage resplendissait au point que le peuple ne pouvait le regarder droit dans les yeux ! (Gn 34. 29-30). Apprenez à gravir la montagne chaque jour. Le sommet est rempli de la présence de Dieu !

Bob Gass 

Avez-vous abandonné ?

«Du fait que tu as du prix à mes yeux, du fait que tu es glorifié et que je t’aime….» Esaïe 43:4

Un jour, en 1831, dans une salle de vente, à Londres, on mit aux enchères un vieux violon noir et graisseux.

On affirmait qu’il venait de Crémone, qu’il avait 120 ans, et qu’il avait été fabriqué par le fameux Stradivarius.

 
Le commissaire priseur commença par une guinée et parvint péniblement jusqu’à 10 guinées (200F or), mais il s’arrêta là.

– Voyons messieurs, 10 guinées pour un instrument qui vaut son pesant d’or, qui date de 1700, un vrai, un authentique Stradivarius !

Les efforts du commissaire-priseur semblaient vains, lorsqu’on vit entrer, dans la salle, un personnage vêtu d’un habit de velours.

 
Attiré comme par un aimant, le visiteur s’approche de la table, retire le violon de sa boite, l’examine d’un oeil connaisseur. Il prend l’archer. Le silence le plus complet s’établit. Plusieurs personnes le reconnaissent et murmurent le nom magique : Paganini.

Les premières notes font frissonner l’auditoire. Les têtes se découvrent comme dans une église. Beaucoup sont en larmes, puis battent la mesure, comme s’ils allaient danser. Les voici maintenant qui sourient.

D’autres rient aux éclats. L’artiste change fréquemment de thème. Voici un air de bataille, et chacun se redresse pour le combat.

Quand il eu fini, Paganini repose le violon dans sa boite, tandis qu’une demi-douzaine de voix s’écrient : 50 guinées ! 60 ! 70 ! 80 ! 90 ! 95 ! Et finalement, aux applaudissements de la foule, le fameux musicien l’obtient pour 100 guinées (2000F).

Le soir, Paganini parut devant la foule immense avec le vieux violon qu’il venait d’acheter. Il en joua de telle sorte que le peuple enthousiasmé voulait le porter en triomphe.

 
Nos échecs répétés, nos fausses notes, nos incapacités récurrentes, nous conduisent à nous sous estimer, à perdre courage et à nous enfermer dans le désespoir intérieur. Nous finissons par croire que nous ne valons pas grand chose à nos yeux, aux yeux des autres et du Seigneur. La honte devient notre partage et nos regards sont tournés vers le bas. Nous doutons même que le Seigneur nous aime pleinement, parfaitement.

L’apôtre Pierre a connu cette situation après sa chute spirituelle. Il retourna en arrière, repris le chemin de son ancien métier, se considéra comme inutilisable et s’enferma dans le remord et la culpabilité.

Mais Jésus vint le chercher sur la plage du Lac de Galilée, lui adressa de nouveau l’appel à le suivre et à entrer dans le service car il avait du prix aux yeux de son Sauveur.

Vous avez du prix aux yeux de Celui qui vous a racheté au prix de sa vie. On a estimé la vie de Jésus au prix de 30 pièces d’argent, au prix d’un esclave. Judas l’a vendu pour cette somme méprisable. C’était certainement le prix que nous valions autrefois lorsque nous menions une vie de vaurien.

Aujourd’hui, sauvé, pardonné, appelé, justifié et glorifié comme l’affirme l’apôtre Paul dans l’épitre aux Romains, chapitre 8 verset 29 à 34, j’affirme que je suis et que vous êtes, cher ami (e), comme le vieux violon entre les mains du célèbre artiste, une vie d’une valeur inestimable pour célébrer la gloire de sa Grâce.

Prière : Seigneur Jésus tu m’as racheté à un prix inestimable. Fais de moi un instrument d’adoration et de proclamation de ta gloire. Ma place est d’être entre tes mains et non les miennes. Amen

Pasteur Guy Bergamini
(Source : viechretienne.net)