Il meurt lentement

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!

Pablo Neruda

*   *   *   *   *

J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.

Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité

Deutéronome 30 : 19

La lumière dans l'obscurité

 L'obscurité qui veut envahir nos pensées est produite par le manque d'éclairage des promesses formulées par celui qui nourrit, renouvelle et consomme notre foi pour la raviver.
Dieu demeure créateur d'espérance renouvelée, il reste aux commandes pour créer en chacun la possibilité d'ancrer notre foi en lui .

Collaborateur discret, présent et efficace, il oeuvre dans l'ombre pour mettre à notre disposition la possibilité de faire de nous des acteurs de notre bonheur.
Tous nos besoins, aussi nombreux soient- ils, formulés dans la prière, l'émeuvent, le touchent, il met alors à notre disposition la réponse à nos attentes, celles-ci s'en trouvent écourtées .
Dieu met en pratique son engagement de donner sa lumière pour éclairer les zones d'ombre : le doute et la crainte, il vient rassurer nos coeurs quand tout est sombre par ces mots : "C'est moi, n'ayez pas peur." Jean 6:20

La nuit spirituelle descend sur ce monde incrédule pour y régner, les enfants de la lumière d'en haut, remplis de lumière ne vivent plus dans la pénombre, ils sont appelés à briller de l'espérance.

Tout est en Jésus, il nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière (1 Pierre 2:9 ). En nous les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà. (1 Jean 2:8 )

Silas

(Source : TopChrétien)

La confiance

La confiance, c'est marcher les yeux fermés
Et ne pas avoir peur de celui qui vous tient la main.

C'est pleurer sur l'épaule d'un ami,
Sans pudeur.

La confiance c'est aimer sans retenue,
Et accepter aussi qu'on vous aime
Parce que vous êtes différent.

La Confiance c'est partager un secret
Sans crainte d'être trahi.
C'est croire sans explications...
Et suivre sans hésitation.

La confiance, c'est aimer le coeur ouvert,
Les yeux fermés,

C'EST LA LUMIERE DANS L'OBSCURITE...

(auteur inconnu)

*   *   *   *

C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut,

C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. 

Esaïe 30 : 15

Etes-vous un vase fêlé ?

“... Je ressemble à un vase brisé.” Psaume 31.13 TP 

Ernest Hemingway a dit un jour : “Nous sommes tous des vases fêlés : c’est pourquoi la lumière peut pénétrer en nous !” Plus le vase souffre de fêlures et plus la lumière peut y pénétrer et en rejaillir également. N’ayez pas honte de vos cassures ! Si la vie vous a meurtri, vous risquez de porter longtemps, voire le reste de votre existence à la fois les marques de vos souffrances, mais aussi les cicatrices de vos fautes. Cela ne signifie pas pour autant que Dieu ne voudra pas se servir de vous et de votre témoignage, plutôt le contraire !

L’histoire de Gédéon nous apporte au moins deux leçons importantes :

1- Le jeune homme était lui-même un “vase brisé” lorsque Dieu vint le trouver. Souvenez-vous, il avait l’habitude de battre son blé dans le pressoir à raisins pour ne pas être vu des forces d’occupation, les Madianites. Le courage n’était pas son fort ! Pourtant Dieu voulait se servir de lui pour délivrer Son peuple.

Et aujourd’hui encore Il veut se servir de chacun d’entre nous, malgré nos “fêlures” et nos cicatrices pour toucher des gens qui nous entourent et les délivrer de l’emprise de Satan.

2- C’est par le biais de cruches et de torches que Dieu donna la victoire à Gédéon, mais les premières durent être brisées afin que la lumière des secondes jaillisse dans la nuit ! La lumière ne pouvait faire son effet qu’une fois les poteries cassées. Les âmes brisées sont les plus aptes à se mettre au diapason des hommes et des femmes qui souffrent près d’elles. Un dernier détail : le son de la trompette et le bruit causé par les centaines de cruches brisées au même moment ne durèrent que quelques minutes, mais les flammes des torches illuminèrent la nuit pendant bien longtemps !

Les épreuves de la vie qui vous ont brisé ne durent qu’un temps, mais la flamme et la lumière qui vont jaillir de vous ne s’éteindront plus si l’Esprit vous anime !

Bob Gass 

Apprendre du désert pour sortir du désert

"Josué fit partir secrètement deux espions, en leur disant : Allez examiner le pays (…). Ils dirent à Josué : l'Éternel a livré tout le pays entre nos mains". Josué 2.1,24

Trente-neuf ans plus tôt, le peuple hébreu se trouvait devant le pays promis. Alors, Moïse envoya douze espions pour rédiger un rapport sur ce territoire. La suite fut catastrophique : dix des douze firent un compte-rendu pessimiste au point que le peuple retourna dans le désert pour plusieurs décennies. Josué, l'assistant de Moïse, dut vivre avec cet échec cuisant.

Si le désert est nécessaire, Dieu ne veut pas qu'il devienne notre cimetière.

Puis, Josué devint le nouveau leader du peuple. Il se retrouva un jour, dans la même situation que Moïse. Mais cette fois-ci il ne voulut pas renouveler l'erreur de son prédécesseur, même s'il s'appelait Moïse. Finis les douze espions partis au grand jour… Josué choisit lui-même deux hommes qu'il envoya de manière secrète. Ceux-ci revinrent optimistes en réalisant la grâce que Dieu leur accordait. C'est alors qu'ils quittèrent le désert.

Le désert était utile pour leur croissance, cependant le Seigneur n'avait pas prévu de les laisser quarante ans dans cette aridité. Le plan de Dieu se résumait à une seule année… le péché et la mauvaise attitude en rajoutèrent trente-neuf autres.

Imaginez si Josué avait reproduit la même erreur ! C'était reparti pour quarante ans… Si le désert est nécessaire, Dieu ne veut pas qu'il devienne notre cimetière. Pourquoi devrions-nous toujours répéter les mêmes erreurs ? Josué a tiré des leçons du passé et a fini par prendre son héritage.

Mes bien-aimés, vous n'êtes pas destinés à tourner en rond dans le désert, Dieu a des projets pour votre vie. Le désert est une étape et non une fin. Tirez des leçons, ne répétez pas les mêmes erreurs et allez de l'avant. Un héritage vous attend…

Une question pour aujourd'hui :
Si le désert est important pour ma croissance, pourquoi serai-je destiné à y mourir ? 

Patrice Martorano

(Source : TopChrétien)

Tempête à l’horizon

Lecture proposée : Matthieu 8.23‑28

Quel est celui‑ci, disaient‑ils, à qui obéissent même les vents et la mer ? V. 27

Notre fils, Josh, est pêcheur de saumon commercial à Kodiak, en Alaska. Il y a un certain temps, il m’a envoyé une photo qu’il avait prise d’un minuscule bateau précédant le sien de quelques centaines de mètres dans un passage étroit. Des nuages menaçants annonçaient une tempête à l’horizon. Par contre, un arc‑en‑ciel, signe de la providence et des soins bienveillants de Dieu, se déployait d’un côté du passage à l’autre, encerclant ainsi le petit bateau.

Or, cette photo reflète notre voyage sur la terre : nous naviguons vers un avenir incertain, mais nous sommes entourés de la fidélité de Dieu !

Une tempête cernait les disciples de Jésus, et il s’est servi de cette expérience affolante pour leur enseigner une leçon au sujet de la puissance et de la fidélité de Dieu (MT 8.23‑27). Nous cherchons des réponses aux incertitudes de la vie. Nous regardons l’avenir approcher en nous demandant ce qu’il nous réserve. Le poète puritain John Keble a capturé cette pensée dans l’un de ses poèmes, où il raconte qu’il regarde l’avenir approcher, mais en « attendant de voir ce que Dieu fera ».

Jeunes et vieux, nous contemplons tous un avenir incertain. Le ciel nous répond : L’amour et la bonté de Dieu nous environnent, peu importe ce qui nous guette. Nous attendons donc de voir ce que Dieu fera !

Sur la mer incertaine de l’avenir, la fidélité de Dieu nous entoure !

David Roper

(Source : Notre Pain Quotidien)

L’Eternel est mon berger

De rien je ne craindrais

Car l’Eternel est mon berger

Tout au long de mon chemin

Il me tient par la main

Il me protège et me conduit

Et me dévoile la source de la vie

Il est la puissante lumière

Qui sur mon sentier m’éclaire

Il est le sûr abri, le haut rocher

Où à chaque instant je peux me réfugier

Il me délivre de mes détresses

Et m’enveloppe de sa tendresse

Dans la douleur, la maladie

Il m’apaise et me guérit

Et si la violence de mes combats

Au sol, vient à m’écraser

Il est toujours là

Pour renouveler mes forces et me relever.

Lilia Gabrielle Lael Itai
10.06.2016